
Dans la nuit du 29 mai dernier, Marie-Thérèse Dumas nous a quittés. Elle était dans sa 85e année. Un dernier hommage lui a été rendu le lundi 2 juin en l’église du Crêt. C’est dans ce même village qu’elle a passé toute son existence. Elle est née le 21 août 1929 dans la ferme des Aubachères. Le 11 avril 1958, elle a épousé Martin Dumas et s’est alors installée dans la ferme de Brémudens. Elle a eu le bonheur de mettre au monde et de voir grandir neuf enfants. Au fil des années, la famille s’est amplifiée avec la naissance de 14 petits-enfants et de 7 arrière-petits-enfants. Marie-Thérèse Dumas était une maman et une grand-maman particulièrement dévouée et attachée à ses proches. Elle aimait par-dessus tout chérir ses petits-enfants et passer du temps avec eux. Deux de ses filles étant parties au Canada dans les années 1980, elle n’hésita pas à faire le voyage, à plusieurs reprises, pour leur rendre visite. Elle accordait aussi beaucoup d’attention à ses petits-neveux et nièces et la perte de l’un d’entre eux, William, fut pour elle une immense douleur. Sa vie fut bien remplie. Marie-Thérèse seconda son mari sur l’exploitation agricole, travail qu’elle effectuait courageusement, mais avec une grande satisfaction. Elle aimait jardiner, élever des lapins. Tricoter pour ses enfants était un hobby qu’elle s’accordait pendant l’hiver. En septembre 1994, elle eut le chagrin de perdre son mari. C’est à ce moment-là que son fils Jean-Pierre reprit l’exploitation. Depuis lors, elle œuvrait à ses côtés. Ayant à cœur de garder la famille unie, elle continua à réunir les siens chaque année lors des fêtes de famille. En 2011, une amie l’invita à se rendre à Lourdes pour un pèlerinage dont elle garda un très beau souvenir. De nature solide et en bonne santé, Marie-Thérèse Dumas est restée active jusqu’au dernier jour. Sa vie s’est terminée sur une note agréable, car elle a eu la joie de participer à la fête des musiques du village. Elle laisse le souvenir d’une personne discrète, aimante et dévouée. Que sa famille, ses proches et tous ceux qui pleurent son départ trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU