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Channel: Nécrologie
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Raymond Andrey

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Botterens

Raymond Andrey s’est éteint jeudi à l’HFR Riaz. Il avait 79 ans. Un dernier hommage lui a été rendu lundi, en l’église de Botterens. Raymond Andrey naquit le 26 mai 1935, à Botterens. Il était le cinquième des neuf enfants de Laurent et Marie, née Grivet. Après sa scolarité obligatoire, il travailla chez un menuisier. Habile de ses mains, il aidait également à la ferme familiale, qu’il reprit au décès de son père, en 1963. Resté célibataire, Raymond Andrey fut soutenu par sa mère et ses sœurs. En 1977, avec l’élargissement de la route cantonale, il dut construire un nouveau rural. Vingt ans plus tard, il loua son exploitation aux frères Remy, de Broc, à qui il continua de donner des coups de main au moment de la fenaison. Il s’occupait aussi des génisses durant l’hiver. Toujours aidé par sa sœur cadette qui vivait avec lui, Raymond Andrey avait plaisir à accueillir sa famille, ses sœurs ainsi que ses neveux et nièces. Il fut membre des artilleurs de la Gruyère et endossa également la fonction de président au sein de la Société de laiterie de Botterens. Une fois par année, il retrouvait ses contemporains. Ne pouvant plus guère se déplacer, il lisait beaucoup et suivait l’actualité par la télévision. Apprenant sa maladie, il voulut d’abord la cacher à son entourage. Il accepta ensuite d’en parler et de partager ses soucis. Après une nouvelle hospitalisation, c’est sereinement qu’il a quitté sa famille, qui put l’accompagner dans ses derniers moments. Raymond Andrey bénéficia également des bons soins et du dévouement des médecins ainsi que du personnel soignant de l’hôpital de Riaz. Sa famille, au moment de son décès, fut quelque peu consolée par la naissance de ses deux petits-neveux, Lucas et Damien. A ses proches et à tous ceux que le décès de Raymond Andrey laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU


Georges Moret

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Le Châtelard

Georges Moret s’est éteint samedi à l’HFR Riaz. Il avait 87 ans. Un dernier hommage lui a été rendu mardi, en l’église du Châtelard. Georges Moret naquit le 21 mars 1927 dans la famille de Germaine et Henri Moret. Avec ses neuf frères et sœurs, il grandit dans le hameau de Planafaye, au Châtelard. Sa scolarité terminée, il fut engagé aux tourbières de Maules, puis dans une exploitation agricole, à Rossens. Il fit ensuite son école de recrues dans l’artillerie de forteresse, à Savatan. De retour à la maison, il travailla sur l’exploitation familiale. En 1963, Georges Moret épousa Cécile. De cette union naquirent trois enfants. Plus tard, la famille s’agrandit avec l’arrivée de sept petits-enfants. Georges Moret était proche de la nature. Il aimait les animaux, ceux de sa ferme notamment, et admirait volontiers le gibier. Musicien, il joua pendant quarante ans dans les rangs de la fanfare L’Echo du Gibloux. Le titre de vétéran fédéral lui fut décerné. A l’âge de la retraite, il prit le temps de voyager avec son épouse. Il visita notamment Rome, ville qu’il affectionnait particulièrement. La maladie le rattrapa en 2009. Il lutta pendant plusieurs années, tout en restant très actif sur l’exploitation familiale. En juin dernier, le mal reprit le dessus. Après deux semaines passées à l’HFR Riaz, Georges Moret s’est paisiblement endormi, entouré de l’amour et du réconfort des siens. A sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU     

Marthe Sudan

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née Gendre, Vuadens

Marthe Sudan s’est endormie le 9 juillet à Fribourg, aux soins palliatifs de l’HFR, après une longue maladie supportée avec courage et résignation, entourée de ses proches. Elle était dans sa 85e année. Un dernier hommage lui sera rendu vendredi, en l’église de Vuadens. Quatrième d’une fratrie de cinq enfants, Marthe est née le 21 janvier 1930, dans le foyer de François et Sylvie Gendre, à Vuadens. Elle suivit toute sa scolarité dans son village natal. Ensuite, elle effectua des tâches ménagères dans une famille à Bulle et, de 1946 à 1957, travailla à l’usine Guigoz. En 1954, Marthe unit sa destinée à Camille Sudan. De cette union naquirent quatre enfants, Jean-Paul, Michel, Marianne et Béatrice. Elle a eu la joie de voir s’agrandir sa famille avec la venue au monde de 11 petits-enfants et de cinq arrière-petits-enfants, qu’elle avait plaisir à retrouver lors de rencontres familiales. Marthe s’est beaucoup investie pour le bonheur des siens. Elle vouait un soin particulier à la bonne tenue de son ménage, de son jardin, de ses fleurs. Elle s’est occupée aussi de l’élevage de lapins. Elle participait régulièrement aux lotos organisés au village et ailleurs. Elle appréciait également les balades en voiture. Marthe eut la douleur de perdre son époux en décembre 2009. En 2012, elle subit une intervention chirurgicale, suivie d’un traitement. Après un nouveau séjour à l’hôpital, en automne 2013, puis au printemps 2014, elle lutta avec courage contre la maladie jusqu’à ce que ses forces, peu à peu, l’abandonnent. A sa famille et à tous ceux que le départ de Marthe laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Oscar Dupasquier

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dit Kinet, Bulle

Oscar Dupasquier, dit Kinet, s’est éteint paisiblement mercredi soir au Foyer de la Rose des Vents, à Broc. Il avait fêté cet hiver ses 91 ans. Un dernier hommage lui sera rendu ce samedi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
C’est une figure connue et populaire de la Gruyère qui disparaît. Kinet Dupasquier est né le 1er février 1923 dans le foyer de Fernand et Félicité. Aîné d’une fratrie de cinq enfants – tous des garçons – Kinet a longtemps épaulé son père à la ferme du Russalet, à Bulle.
Vers l’âge de 30 ans, il a connu d’autres expériences professionnelles, travaillant à Sâles chez H. Brodard SA, entreprise spécialisée dans les machines agricoles. Puis, dans les années 1960, il s’engagea pour la société Bucher-Guyer, basée à Niederweningen (ZH). Il y fonctionna comme représentant pour la Suisse romande dans le domaine des machines de services publiques.
En 1948, il se maria avec Hélène Rime, avec qui il eut un enfant, René. D’un second mariage avec Rosemonde Berset, en 1961, naquirent Pascal et Vincent. La vie ne lui fut cependant pas toujours bienveillante. En 1974, il eut le malheur de perdre son fils Vincent, décédé subitement à l’âge de deux ans. Un an après, son fils aîné René était victime d’un grave accident de montagne dont il se remettra après deux mois de coma. Depuis ce jour, il renonça à la montagne.
Kinet Dupasquier était une personnalité incontournable du sport régional. Il en fut même un des pionniers. Il racontait qu’un jour où il s’entraînait en Bouleyres, une personne l’arrêta pour lui demander pourquoi il courait. «Etes-vous poursuivi par un chien enragé?» l’interrogea-t-elle…
Son premier sport de prédilection fut cependant le ski alpin, lui qui fut champion fribourgeois à plusieurs reprises et même champion romand. Il se mit progressivement aux sports d’endurance. Ski de fond, peau de phoque, course à pied, vélo… rien ne lui résistait. Il participa aux courses les plus prestigieuses et les plus exigean­tes. Kinet Dupasquier était un dur, un amoureux du froid et de la nature. Il rêvait de Grand Nord, où il participa à quelques épreuves.
A près de 80 ans, Kinet Dupasquier n’avait rien perdu de sa flamme. Ne tenant jamais en place, il alignait les cols et donnait du fil à retordre aux jeunes qu’il côtoyait avec bonheur. Son autre passion, la lecture, lui permit notamment de découvrir l’histoire.
En 2005, Kinet Dupasquier fut très affaibli par un accident cardiovasculaire. Fini les grandes expéditions. Il vécut à la maison durant six ans, sa femme Rosemonde lui portant une attention de tous les instants. Toujours de bonne humeur, Kinet Dupasquier passa ses dernières années au Foyer de la Rose des Vents.
A sa famille et à ses proches, à tous ceux qui ont connu, aimé et admiré Kinet Dupasquier, nous disons notre profonde sympathie. GRU

Marcel Murith

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Bulle

Marcel Murith s’est éteint vendredi à la Maison bourgeoisiale, à Bulle. Il avait 94 ans. Un dernier hommage lui est rendu aujourd’hui mardi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Marcel naquit le 19 décembre 1919, dans le foyer de Léonard et Louise Murith, à Saussivue, dans la ferme de La Planchette. Il était le cadet de leurs cinq enfants. Touché par la poliomyélite dans son enfance, Marcel Murith dut subir une intervention chirurgicale dont subsistera une légère claudication. Cela ne l’empêcha nullement de s’intégrer aux jeux de ses camarades ni de défendre, plus tard, la cage du FC Enney. Il suivit un apprentissage de photographe dans la boutique de Simon Glasson. Il était très demandé pour les fêtes de famille, les fêtes religieuses. Certaines de ses photos composent aujourd’hui le fonds Glasson, déposées au Musée gruérien. Marcel Murith unit sa destinée à Marie Gremion en septembre 1945. De cette union naquirent François, René, Jean-Luc et Suzanne. Il eut également le bonheur de voir grandir sept petits-enfants et de voir naître un arrière-petit-fils. Sa famille était le centre de sa vie et sa fierté. Au début des années 1960, à la faveur d’une réorientation professionnelle, il devint un agent d’assurance très apprécié dans les campagnes car il parlait le patois. Toute la famille déménagea alors à Bulle. Marcel Murith termina sa carrière, à plus de 70 ans, comme gérant de la Raiffeisen d’Epagny. Un poste pour lequel il se mit à l’informatique. La musique fut sa grande passion, celle de Jean-Sébastien Bach en particulier, et le chant avant tout autre, un pôle de sa vie spirituelle. Il possédait une magnifique voix de ténor. Initié à cette pratique à Gruyères, il continua à chanter à Bulle, à la Maîtrise de Saint-Pierre-aux-Liens, sous la direction d’André Corboz et de Roger Karth. L’histoire le captivait également, surtout la période de la Révolution française et l’affaire Dreifus. Marcel Murith vécut une retraite paisible et heureuse, faite de promenades au pied de la Dent-de-Broc, le long de la Sarine, sur les lieux de son enfance. Il suivait également avec intérêt ses petits-enfants dans leurs tribulations sportives. L’âge venant, sa boiterie le déstabilisait de plus en plus. Pour éviter une chute, Marcel Murith fut hospitalisé, puis admis à la Maison bourgeoisiale. Durant ses trois derniers mois, il y fut entouré et choyé tant par sa famille que par le personnel soignant de l’établissement bullois. A ses proches, il laissera le souvenir d’un homme à l’humeur toujours égale, généreux, humble et bienveillant. La Gruyère leur dit toute sa sympathie. GRU

Marie-Louise Jaquier

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née Conus, Prez-vers-Siviriez

Marie-Louise Jaquier s’est éteinte le 1er juillet à l’EMS de Billens alors qu’elle avait 98 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 5 juillet en l’église de Siviriez. Marie-Louise naquit le 28 août 1915 dans la famille d’Antoine et Laurence Conus, à Sommentier. A l’âge de 17 ans, elle perdit sa mère et ses deux sœurs, Lucie et Laurette, en l’espace de quelques mois. Aînée de la famille, elle renonça aux études auxquelles elle se destinait pour s’occuper de son père et du reste de la fratrie. En 1952, elle quitta son village natal avec son mari et ses enfants pour s’installer à la ferme des Dailles, sur la commune de Prez-vers-Siviriez. Ils s’y adonnèrent à la paysannerie. Son existence fut aussi rythmée par les voyages dans sa famille en France et ses pèlerinages à Lourdes. Malgré le décès de son mari en 1987, elle demeura dans la ferme familiale. Son état de santé rendant difficile son maintien à domicile, Marie-Louise Jaquier entra à l’EMS de Billens en 2001, après plusieurs séjours à l’hôpital. Elle s’accrocha jusqu’au bout à cette vie qu’elle aimait tant, entourée de sa famille et du personnel du home. A ses proches, elle laissera le souvenir d’une femme dévouée et aimante. La Gruyère leur témoigne toute sa sympathie. GRU

Denis Colliard

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Châtel-Saint-Denis

Denis Colliard s’en est allé ce mardi à l’HFR de Riaz. Il avait 80 ans. Une cérémonie d’adieux a lieu en l’église de Châtel-Saint-Denis, ce jeudi. Denis Colliard est né le 2 juillet 1934 dans le chef-lieu veveysan. Il était le troisième d’une fratrie de sept enfants. Il suivit toute sa scolarité dans sa ville natale, puis il partit faire une année linguistique en Suisse alémanique. Il fit un apprentissage de menuisier-charpentier à Vevey pour ensuite devenir machiniste. En 1957, il rencontra Marie-Jeanne (Mimi). Après quelques années de vie commune, naquit leur fils Didier. Denis Colliard aimait passer du temps avec ses petits-enfants Maude et Florian. Il partagea avec eux ses intérêts pour le jardinage, le bricolage ou encore la cuisine. Cet homme au grand cœur se consacra aussi à aider les personnes qu’il appréciait. Denis Colliard s’est éteint sereinement, entouré de sa famille. A ses proches, auxquels il laissera le souvenir d’un homme généreux et secourable, La Gruyère exprime toute sa sympathie. GRU

Meinrad Gachet

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Begnins (VD)

Meinrad Gachet s’est éteint le 26 juillet, dans sa 73e année. Un ultime hommage lui sera rendu demain mercredi en l’église de Charmey. Meinrad naquit le 11 juin 1942 à Charmey, dans la famille de Joseph et d’Elise Gachet, née Sottas. Il était le cinquième d’une fratrie de sept enfants, six garçons et une fille. De bonne heure, il connut la vie à l’alpage en famille, dans la région du Pré-de-l’Essert. Après sa scolarité, il entreprit un apprentissage de mécanicien sur voiture, au garage d’Edmond Mooser, à Charmey. Il exerça ensuite son métier à Begnins (VD) durant plusieurs années. Puis Meinrad fut engagé à la Zyma, à Nyon, en qualité de mécanicien d’entretien. Il prit domicile à Begnins, village qu’il ne quitta plus. Durant son long séjour dans cette localité, il noua de solides amitiés. Meinrad ne fut pas épargné par la peine, perdant plusieurs membres de sa fratrie: sa seule sœur, Suzanne, alors qu’elle avait 18 ans, son frère Clément, à 20 ans, puis ces dernières années, Fredy et André. A ses deux frères, à ses proches ainsi qu’à tous ceux que le décès de Meinrad Gachet laisse dans la peine, La Gruyère présente ses sincères condoléances. GRU


Joseph Publioz

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Villarvolard

Joseph Publioz s’est éteint lundi matin dans la sérénité, entouré de l’amour des siens. Il était dans sa 65e année. Un dernier hommage lui est rendu ce jeudi en l’église de Villarvolard. Né le 24 novembre 1949, Joseph était l’aîné des deux enfants d’Elise et Henri Publioz. Il suivit sa scolarité dans son village natal de Villarvolard. A l’âge de 14 ans, il eut la douleur de perdre son papa. Il travailla alors quelque temps chez un agriculteur voisin, avant de passer deux ans dans un internat à Morges. De retour en Gruyère, il effectua un apprentissage de menuisier-ébéniste auprès de l’entreprise Bischof et Bugnard, à Broc. Une maison au sein de laquelle il travailla durant une quarantaine d’années. Il œuvra ensuite dans deux entreprises charmeysannes. En 1974, Joseph Publioz épousa Anne-Françoise. De cette union naquirent trois enfants: Nadia, Erika et Cédric. Après quelques années, le couple se sépara. Joseph eut alors à cœur de s’occuper régulièrement de ses enfants et les vit s’épanouir avec bonheur. Au fil des ans, le cercle familial s’agrandit encore de six petits-enfants, autant de rayons de soleil pour Joseph. Investi dans la vie de son village, Joseph Publioz siégea de nombreuses années au sein du Conseil communal. Lors de sa dernière législature, il occupa le poste de syndic. Il fut également un membre actif des pompiers. Attaché à cette corporation, il était d’ailleurs toujours membre de son amicale. Il était aussi le parrain du drapeau de La Cécilienne Villarvolard-Hauteville, chœur au sein duquel il avait chanté durant sa jeunesse. En 2011, Joseph prit une retraite anticipée qu’il fut heureux de fêter avec sa famille et ses proches. Il consacra alors une partie de son temps à aider à la ferme de la famille de sa fille aînée. Mais il n’aurait manqué pour rien au monde sa semaine de vacances à Serre-Chevalier avec Monique, son amie depuis vingt-quatre ans. Au fil du temps, le couple s’était fait des amis dans ce village des Hautes-Alpes. Atteint dans sa santé depuis un peu plus de six mois, Joseph s’est battu pour partager encore des moments avec ses enfants et ses petits-enfants. Durant cette période difficile, il a pu compter sur le soutien de sa famille et de son amie Monique.
Que tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Yvonne Gabriel

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née Maeder, Granges

Yvonne Gabriel s’est éteinte le 4 juillet à l’HFR de Riaz dans sa 91e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 7 juillet en l’église d’Attalens. Yvonne naquit le 31 décembre 1923 dans la famille de Rosa et Arnold Maeder à Granges (Veveyse). Elle était la cadette de leurs trois enfants. La famille accueillit aussi Robert, un cousin orphelin, avec qui Yvonne passa toute son enfance. Issue d’une famille protestante habitant en terre catholique, Yvonne parlait souvent des abbés qui lui avaient enseigné le catéchisme, du pasteur qui animait l’école du dimanche ainsi que de la sœur qui donnait les cours d’école ménagère à Attalens. Ces personnalités religieuses ont forgé les valeurs qui l’ont animée tout au long de sa vie. Durant la Seconde Guerre mondiale, son frère étant mobilisé, elle aida son père à la ferme. Ensuite, c’est avec son frère Dovi qu’elle exploita le domaine familial du Rupan jusqu’à l’âge de 70 ans. Yvonne accordait un soin particulier à son jardin généreusement fleuri. Elle aimait aussi beaucoup les chats. En décembre 1967, elle épousa Raphaël Gabriel. De cette union, naquit une fille, Evelyne. Elle eut la douleur de perdre son mari dix ans, jour pour jour, après son mariage. De caractère jovial et sociable, Yvonne fit partie, sa vie durant, de nombreuses sociétés. Elle y partagea notamment sa passion pour la broderie, le crochet et le bricolage. Après la remise de l’exploitation, Yvonne apprécia particulièrement la visite quotidienne de son cousin Walter qui lui apportait son pot de lait. En octobre 2003, elle eut le chagrin de perdre son frère Dovi avec qui elle avait vécu durant plus de huitante ans. Pour lui permettre de continuer à vivre dans cette ferme du Rupan qu’elle aimait tant, sa fille vint s’installer avec elle. Depuis 2012, elle bénéficiait de l’aide des infirmières indépendantes, puis elle rejoignit le foyer de jour de la Maison St-Joseph, à Châtel-St-Denis. Malgré des problèmes de mobilité et une mémoire de plus en plus défaillant e, Yvonne a toujours su garder son optimisme et sa joie de vivre. Victime d’un accident cardiovasculaire le 9 juin, elle fut admise à l’HFR de Riaz où elle s’est paisiblement endormie, entourée de l’amour des siens. A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU

Jeanne Jaquet

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née Geinoz, Etavannens

Jeanne Jaquet s’est éteinte le 28 juillet, à l’âge de 98 ans. La messe du dernier adieu se tiendra demain vendredi en l’église d’Estavannens. Jeanne vit le jour le 23 mai 1916 à la Chenaux, à Enney, dans le foyer de Philippe et Esther Geinoz, née Gremion. Elle était la cinquième d’une fratrie de 12 enfants. Une fratrie aujourd’hui éteinte, avec le décès de Jeanne. C’est au magasin d’Enney, où elle travaillait, qu’elle fit la connaissance d’Augustin. Il devint son mari en février 1941. Le couple s’installa à Estavannens. Six enfants naquirent de cette union: Conrad, Josiane, Benoît, Marie-Madeleine, Regina et Beat. Ils lui donnèrent 24 petits-enfants et 27 arrière-petits-enfants. Jeanne se consacra corps et âme à sa famille. L’été, elle élevait seule ses enfants, car son mari demeurait alors à l’alpage pour fabriquer le fromage. Il décéda malheureusement en 1976. Le départ de ses trois fils pour le Canada – en 1990 pour les deux premiers et cinq ans plus tard pour le troisième – fut sans doute une autre étape difficile à passer. Mais comme durant toute sa vie, elle ne s’est jamais plainte. Elle a par deux fois traversé l’Atlantique pour aller les voir. Jeanne était très pieuse. Jamais elle n’aurait manqué une messe, et s’apprêtait toujours pour la circonstance, revêtant l’un de ses fameux chapeaux! Elle aimait aussi énormément jouer aux cartes avec ses amies du village. Une fois par semaine, rendez-vous était donné chez l’une ou chez l’autre, chacune préparant le thé et les gâteaux. Des moments sacrés pour Jeanne. Elle intégra le home de Vuadens il y a huit ans. L’âge avançant, elle put compter sur la présence et l’aide de ses trois filles. Ses fils faisant le voyage du Canada une ou deux fois par an. Ses enfants seront tous présents pour lui rendre un dernier hommage, demain. A eux ainsi qu’à tous ceux que le décès de Jeanne Jaquet laisse dans la peine, nous présentons nos sincères condoléances. GRU

Aimé Pugin

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Le Châtelard

Aimé Pugin s’est éteint le 31 juillet. Il était dans sa 70e année. Un dernier hommage lui a été rendu lundi, en l’église du Châtelard. Aimé Pugin est né le 21 août 1944 à la Sappalaz, au Châtelard. Il effectua sa scolarité dans son village natal, tout en participant aux travaux agricoles sur le domaine familial. Sa formation terminée, il s’engagea comme garçon de chalet à la Trâlà. Proche de la nature, il tira une grande satisfaction de cette expérience. Il fut ensuite engagé comme boucher à Migros Lausanne. Il poursuivit sa carrière professionnelle à la boucherie Demierre, à Ursy. Aimé Pugin appréciait particulièrement d’aller livrer la marchandise dans les foyers de la région. Une activité qui lui permettait de nouer des contacts avec les habitants. Il fut ensuite engagé à la Coop, à Bulle. Parallèlement à son travail, Aimé Pugin commença une activité de boucher de campagne. En raison du froid et des moyens rudimentaires à disposition, il exerça parfois dans des conditions rudes. Petit à petit, sa clientèle s’étoffa et il créa sa propre entreprise. Il installa alors un laboratoire sur le domaine familial, qu’il avait repris. En 1981, Aimé Pugin unit sa destinée à Lucette. Pour son plus grand bonheur, la famille s’agrandit avec la naissance de Stéphanie. Grâce au soutien et à l’implication de son épouse, la boucherie connut alors un essor grandissant. Malgré sa vie professionnelle effrénée, Aimé Pugin était très impliqué dans la vie du village. Il fut vice-syndic. Il fut également membre de la fanfare du Châtelard durant quarante ans. Les répétitions devenant trop chronopha­ges, il prit le poste de porte-drapeau. Il fit aussi partie de l’organisation de deux fêtes de musique et fut président de la société de jeunesse.
Très attaché à sa famille, Aimé Pugin aimait réunir ses proches. Luttant de toutes ses forces contre la maladie, il atteignit pleinement l’objectif qu’il s’était fixé: remettre l’exploitation familiale à sa fille Stéphanie. Aimé Pugin est décédé à la maison, entouré des siens, comme il le souhaitait. A sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Paul Charrière

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Bulle

Paul Charrière s’est éteint le 31 juillet. Alors qu’il se promenait tout en fumant son cigare, comme à l’accoutumée, il a chuté violemment sur la tête. Emmené au CHUV, il n’a malheureusement pas survécu à ses blessures. Il venait de fêter son 80e anniversaire. Un ultime hommage lui a été rendu lundi en l’église de Charmey. Paul est né le 10 juin 1934 à Charmey, au Pré-Corn. Il était le troisième enfant de Xavier et Jeanne Charrière. Après l’école obligatoire, il commença sa vie professionnelle en œuvrant dans diverses exploitations agricoles de la région jusqu’à l’âge de 20 ans. Paul resta célibataire et sans enfants. Il s’engagea sur les chantiers au sein de l’entreprise Repond jusqu’en 1961, période où il décida de revenir dans l’agriculture, reprenant le domaine des Communailles, à Cerniat, aidé par son beau-frère Armand et sa sœur Thérèse.
En 1971, il s’installa à Bulle tout en travaillant chez Jean Pasquier. En 1980, il s’établit à Montbovon et finit sa carrière professionnelle dans une entreprise de génie civil à Montreux. Durant sa retraite, Paul Charrière se consacra à la marche, à la chasse. Il appréciait les longues discussions en patois avec ses amis et sa famille. En 2009, il entra au Foyer de Bouleyres, à Bulle, où il eut de la peine à s’adapter à sa nouvelle vie, habitué à être indépendant. Mais le dévouement du personnel du home ainsi que les visites régulières de son neveu Gérard, les sorties et les repas chez Murielle et Christian vinrent adoucir son existence. Paul était un personnage imposant, tant par sa prestance que par son franc-parler. Il aimait plaisanter, raconter ses aventures de chasse, se rappeler les bons moments passés dans les alpages. Ces derniers mois, il avait retrouvé le calme et la sérénité. A tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Imelda Tornare

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née Risse, La Roche

Imelda Tornare s’est endormie paisiblement le 5 août. Elle avait 89 ans. Un dernier adieu lui a été rendu jeudi en l’église de La Roche. Imelda Tornare vit le jour le 20 janvier 1925, à la Côte, à La Roche. Fille de François et Agathe Risse née Bapst, elle était la troisième d’une fratrie de huit enfants. Elle eut la douleur de perdre son papa l’année de ses 10 ans. A l’adolescence, une fois sa scolarité terminée, Imelda fut engagée par la famille Brodard à La Valsainte. Puis, pour faire le ménage à la scierie Risse du Zibe. En 1946, elle épousa Robert Tornare de La Roche. De cette union naquirent quatre enfants: Willy, Francis, Lucien et Jacqueline. Plus tard, le cercle familial s’agrandit encore avec l’arrivée de sept petits-enfants et de dix arrière-petits-enfants. Imelda aimait recevoir tout son monde autour de la table de la cuisine. En femme proche de la nature, elle partageait avec son mari la passion de la mycologie. Jamais ils ne revinrent le panier vide. Le 11 janvier 1979, Imelda eut la douleur de perdre son époux. Réconfortée par sa foi, elle continua de chanter au chœur mixte paroissial. Très sociable, malgré un caractère bien trempé, elle cohabita durant quarante-cinq ans avec sa belle-mère. Ensemble, elles parlaient patois. Imelda avait à cœur de fleurir sa maison du bas de Scherwil lorsqu’elle recevait ses amies pour jouer aux cartes. Elle avait également plaisir à participer aux lotos. Ces dernières années, ayant de plus en plus de peine à se mouvoir, Imelda eut recours aux soins à domicile, qui lui permirent de rester plus longtemps chez elle. A la fin de l’année 2008, elle dut se résoudre à rejoindre le Foyer Saint-Joseph, à La Roche. Une étape difficile à franchir. Et si, peu à peu, la mémoire de la vie de tous les jours s’enfuit, jusqu’au bout, elle conserva ses souvenirs du passé. A ses enfants, à sa famille et à tous ceux que le décès d’Imelda Tornare laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Gérard Millasson

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Châtel-Saint-Denis

Gérard Millasson s’en est allé le 30 juillet à l’HFR de Riaz, après de longues souffrances. Il avait 76 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 1er août, en l’église de Châtel-Saint-Denis.
Gérard Millasson est né le 25 mai 1938 dans le chef-lieu veveysan, il était le deuxième d’une famille de quatre enfants. Il suivit toute sa scolarité dans le village de Fruence, puis il seconda son père sur l’exploitation agricole. Plus tard, il entra au Service de la voirie et des forêts.
Gérard dégageait beaucoup de générosité. Il était très proche de ses nièces et de sa petite-nièce. Il aimait particulièrement les montagnes et vivait en harmonie avec la nature.
Malgré ses problèmes de santé, Gérard Millasson s’occupait des moutons et du bois. Il pouvait compter sur l’aide de son frère André, avec qui il partageait la maison familiale.
Ayant pu rester à la maison grâce  au précieux soutien de sa sœur Gaby, ainsi qu’aux visites des infirmières des soins à domicile, Gérard n’avait pas perdu goût à la vie. Il aimait bien plaisanter avec les porteurs des repas à domicile.
A sa famille et à ses proches dans la peine, La Gruyère présente ses sincères condoléances. GRU


Paul Elie Fragnière

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Gumefens

Né le 29 octobre 1922, Paul Fragnière était le fils d’Oscar Fragnière et de Marie Louisa Romanens. Il fit sa scolarité à Gumefens. Il travailla ensuite sur le domaine familial avec son père et ses frères Louis et Jean. En 1984, Verena, sa future épouse, arriva à la Jorettaz. Le couple se maria en 1998, et continua ensemble à exploiter la ferme. En 1987, Paul réalisa son plus grand rêve en achetant l’alpage Le Paillesson, à la Berra. Il y a cinq ans, il s’était mis avec beaucoup d’enthousiasme à rénover le chalet. Sa montagne était toute sa fierté. En 2013, sa santé se détériora et, après un long séjour à l’Hôpital cantonal, il put rentrer chez lui. Il eut la chance de pouvoir rester une dernière année à la maison. Mais le répit fut de courte durée et cette année, il entra au Foyer St-Germain, à Gruyères, où il vécut les trois derniers mois de sa vie.
Paul Fragnière s’est éteint le 19 août, son épouse à ses côtés. A tous ceux qui regrettent son départ, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Alexis Zurich

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Bulle

Alexis Zurich s’est éteint vendredi matin à l’HFR Riaz. Il avait 84 ans. Un dernier hommage lui sera rendu mardi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Alexis Zurich naquit le 18 juillet 1930 à Lessoc. Fils de Jean et Léa Zurich-Pasquier, il grandit dans ce village avec son frère Raymond. Il suivit un apprentissage de ferblantier-appareilleur à Bulle. Il fut ensuite engagé par l’armée comme garde-fort, basé à Château-d’Œx durant dix-sept ans, puis à l’arsenal, à Bulle, jusqu’à sa retraite en 1992. Toute sa vie il resta néanmoins attaché à son village natal. Il s’y rendait plusieurs fois par semaine, pour voir ses amis, mais aussi sa mère qui vécut jusqu’à l’âge de 99 ans et à laquelle il était très lié. En 1955, Alexis Zurich unit sa destinée à Marie-Thérèse Fragnière. Native elle aussi de Lessoc, ils avaient suivi toute leur scolarité ensemble. Le couple eut trois filles, puis sept petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants. Tous garderont d’Alexis, le patriarche, le souvenir d’un homme simple, mais pas ordinaire, au caractère bien trempé, voire autoritaire. Très généreux et serviable, il a toujours été présent pour les siens et pour tous ceux qui avaient besoin de lui. Son temps libre, Alexis Zurich le passait dans la nature. Il aimait aller aux champignons et ramasser des baies des bois. Tous les jeudis, il partait marcher, accompagné de ses copains. Il appréciait également les parties de cartes, les repas de famille et les discussions à bâtons rompus. En 2000, il dut faire face à un cancer dont il se remit. Il put recouvrer ses forces et poursuivre ses activités de bricoleur invétéré. Quelques années plus tard, la maladie le rattrapa pourtant. Une maladie longue et pénible, qui l’empêcha de sortir de chez lui. Le cancer, cette fois-ci, eut raison de lui. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le décès d’Alexis Zurich laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Juliette Monney

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née Genoud, Vaulruz

Juliette Monney s’est éteinte dimanche à la Villa St-François, à Fribourg. Elle avait 71 ans. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi en l’église de Vaulruz. Juliette Monney, dite Juju, naquit le 6 février 1943, dans le foyer d’Henri et Philomène Genoud. Elle grandit entourée de ses quatre sœurs et de son frère, entre Grattavache, Fruence et les Allières, au rythme de l’embauche de ses parents dans les exploitations de la région. Tous les étés, la famille se retrouvait à la montagne. Chacun abattait un lourd labeur. Si cela n’a pas toujours été facile, Juliette conserva tout de même de bons souvenirs et un amour de la montagne qui la poussait à la rejoindre, à chaque fois que cela était possible. Dans sa jeunesse, elle travailla durant quelques années à l’usine Nestlé, à Broc. Elle y apporta sa bonne humeur, mais tous les week-ends, elle se réjouissait de retrouver les siens à la montagne. C’est là-haut qu’elle rencontra son époux, Colin Monney. De leur union naquirent deux filles: Sylviane et Alexandra. La famille vécut à Vaulruz. Juliette n’eut pas le bonheur d’avoir de petits-enfants, ce qui ne l’empêcha pas d’aimer ceux des autres.
Ses proches garderont de Juju le souvenir d’une personne pleine de joie de vivre, qui savait transmettre sa bonne humeur dans les soirées, les fêtes de famille, les soupers en compagnie de ses fidèles amis et par ses fous rires durant les parties de cartes. Atteinte dans sa santé depuis quelques mois, Juliette a toujours gardé le moral et l’espoir, mais la maladie a pris le dessus. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès de Juliette Monney laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Lina Rayher

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Siviriez

Lina Rayher s’est endormie le 24 août au Foyer Notre-Dame Auxiliatrice à Siviriez. Née le 11 septembre 1916 à Seelisberg, dans le canton d’Uri, elle était l’aînée d’une fratrie de 11 enfants. Son papa exerçait le métier de menuisier-ébéniste, sa maman était sage-femme. Très tôt, Lina dut mettre la main à la pâte et s’occuper de ses plus jeunes frères et sœurs. Pour apprendre le français, elle se mit au service d’une famille à Chexbres, puis d’une à Bulle. C’est là qu’elle rencontra Walter Rayher, qui devint son mari en 1939. Le couple s’établit à Bulle et eut le bonheur d’avoir deux enfants, Rolf et Frédy. En février 2004, Lina eut le chagrin de perdre son mari, décédé à 98 ans. Elle put néanmoins continuer d’habiter seule dans son appartement, avec le soutien de ses enfants qui lui rendaient régulièrement visite, grâce aussi au Réseau santé et social de la Gruyère. En juillet 2010, après quelques chutes sans gravité, elle eut une pneumonie qui l’obligea à aller à l’hôpital. Par la suite, elle entra au Foyer Notre-Dame Auxiliatrice à Siviriez, où elle fut chaleureusement accueillie. Energique et joviale, Lina Rayher est toujours restée mère au foyer. Elle était aux petits soins pour sa famille et aimait rendre service. Bonne cuisinière, elle prenait plaisir à préparer de bons plats pour sa famille. En habile couturière, elle confectionna de nombreux vêtements. Elle accueillit chez elle sa sœur handicapée et s’occupa d’elle durant une dizaine d’années. Elle entoura également avec beaucoup d’amour son mari jusqu’à ses derniers jours. L’âge venant, et ne sortant plus beaucoup, elle appréciait spécialement les visites de sa famille et de ses voisi nes et amies. Lina était une personne positive, à l’écoute des autres. Elle fut également sportive, pratiquant le vélo, puis le ski  jusqu’à un âge avancé. Au Foyer Notre-Dame Auxiliatrice, elle fut admirablement entourée par le personnel soignant. Puis, ses forces déclinant, elle s’est éteinte paisiblement, dans sa 98e année. GRU

Louis Bussard

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Broc

Louis Bussard, dit Loulou, s’est éteint lundi matin à l’EMS d’Humilimont, à Marsens. Il avait 81 ans. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi en l’église de Broc. Louis Bussard naquit le 31 mars 1933, à Villarbeney. Il était le sixième des huit enfants de Jules et Hermine Bussard. A 16 ans, il fut apprenti menuisier-ébéniste dans l’atelier de Paul Murith, à Broc. Il y pratiquait déjà son futur hobby: la sculpture de cuillères à crème. Il exerça son métier, jusqu’à la retraite, chez Bugnard Meubles, à Broc. En 1963, Loulou unit sa destinée à  Claudine Droux, de La Joux. Le couple s’installa alors à Broc. De cette union naquirent deux enfants: Philippe, en 1964, et Nathalie, en 1965. Plus tard, trois petits-enfants, Romain, Elisa et Chloé, vinrent égayer la vie de Louis et Claudine. Louis aimait la nature et sa faune. Il parlait volontiers patois et pratiquait le ski, la randonnée, l’accordéon et le chant. Il fut décoré de la médaille Bene Merenti pour sa fidélité à la musique et à L’Espérance de Botterens. Atteint dans sa santé, il fut hospitalisé en novembre 2013, avant de rejoindre le home, à Marsens, au printemps. Il y reçut beaucoup d’affection de la part de la direction et du personnel soignant. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le décès de Louis Bussard laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

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