Quantcast
Channel: Nécrologie
Viewing all 1690 articles
Browse latest View live

Mariette Pelli-Millasson

$
0
0

dite Mayon, Châtel-St-Denis

C’est dans la nuit du dimanche au lundi 4 décembre que Mayon comme on l’appelait à Châtel-Saint-Denis, Mariette pour sa famille tessinoise, s’est endormie pour rejoindre son cher Remo et ses frères et sœurs. Elle était la deuxième des six enfants de Jules et Anaïs Millasson. Toute son enfance, elle la passa à Châtel-Saint-Denis. A l’âge de 20 ans, elle suivit une formation d’esthéticienne à Lausanne, puis la mit en pratique d’abord en Suisse alémanique et ensuite au Tessin. C’est justement au Tessin qu’elle rencontra Remo, qu’elle épousa en 1960. Mariette aimait sa vie tessinoise et affectionnait toute la famille de Remo qui le lui rendait bien. Au décès de celui-ci en 1986, et après quelques années passées sans lui à Viganello, elle revint dans sa Veveyse natale, auprès de ses sœurs. Elle aimait particulièrement se rendre à son chalet du Chaussin en leur compagnie. Ses dernières années, son autonomie avait diminué et l’empêchait de s’y rendre aussi souvent qu’elle l’aurait souhaité. Cette année, après une mauvaise chute, elle fut contrainte de s’installer au Home de l’Intyamon. Elle y fut entourée par un personnel aux petits soins pour elle. Malgré tout, ses forces continuèrent à diminuer et elle s’est endormie, entourée de sa famille. Un dernier hommage lui a été rendu le 7 décembre.
A tous ceux que le départ de Mariette Pelli-Millasson laisse dans la peine, La Gruyère adresse ses sincères condoléances. GRU
 


Doris Pilloud- Gilliéron

$
0
0

Châtel-St-Denis

Doris Pilloud-Gilliéron, née Hüppi, a vu le jour à Walenstadt le 23 juillet 1948. Elle était la troisième d’une famille de cinq enfants. Après quelques années passées dans le canton de Saint-Gall, la famille déménagea à Zurich, ville dans laquelle le papa avait repris une boucherie. C’est là que Doris suivit sa scolarité. A l’âge de 15 ans, elle vint à Lausanne comme jeune fille au pair pour apprendre le français. Durant ce séjour, elle fit la connaissance, puis s’unit à celui qui allait être le père de ses trois enfants, Fabian, Didier et Corinne. Le couple reprit le Restaurant du Cheval Blanc, à Châtel-St-Denis, pendant deux ans. Doris officiait en cuisine et au service. A la suite de la séparation d’avec son mari, elle assuma seule la charge de ses enfants. Elle travailla comme sommelière durant une année, puis occupa un poste d’employée postale à Vevey et à Berne. En octobre 1985, Doris unit sa destinée à Pierre, qui malheureusement décéda subitement en 2002. En 2004, elle fut engagée par La Redoute à Montreux en tant que secrétaire-
téléphoniste. Juste avant de fêter son 40e anniversaire, Doris eut le bonheur de devenir grand-maman. Ses petits-enfants Sonia, Aline, Christel, Franck et Coralie la surnommaient grand-maman Bobby, rappelant le nom de son compagnon à quatre pattes. Ce 22 novembre, elle eut encore l’immense joie de devenir arrière-grand-maman. Doris aimait les balades dans la nature, s’occuper de son jardin et de ses fleurs, les vacances avec son amie Christiane, accueillir ses amis et cuisiner d’excellents petits plats pour sa famille. C’est le 29 juin qu’elle apprit qu’elle avait un cancer. Avec courage, elle essaya de combattre ce terrible mal. Jusqu’au bout, elle garda l’espoir de guérir. Malheureusement, ni sa combativité ni les traitements n’ont suffi. Paisiblement et tout en douceur, Doris s’en est allée au matin du 8 décembre, à la Villa St-François de Fribourg. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi en l’église de Châtel-Saint-Denis. A tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU

Louisa Dewarrat

$
0
0

née Pilloud, Tatroz

Louisa Dewarrat est décédée au home du Châtelet, à Attalens, le 6 décembre, à l’âge de 86 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 9 décembre, en l’église d’Attalens. Louisa a vu le jour dans le foyer de Jean et Ida Pilloud, du Montimbert, le 16 juillet 1931, cinq ans avant son frère Nestor, décédé en 1997. En 1951, elle épousa Norbert Dewarrat et, de leur union naquirent deux enfants, Marcel et Imelda. Le cercle familial s’est encore agrandi par la suite avec l’arrivée de deux petits-enfants. Durant sa vie, elle seconda son mari sur le domaine agricole, à Tatroz, puis elle travailla avec son fils au Buffet de la Gare, à Châtel-Saint-Denis et à l’Hôtel de Ville, à Attalens. En 2007, elle eut le chagrin de perdre son mari. Restée seule à la maison, elle s’occupa de son ménage. Louisa eut la joie de devenir arrière-grand-mère en 2014. Elle entra au home du Châtelet en juin de cette année, mais elle eut de la peine à s’adapter à cette nouvelle étape de sa vie. Sa famille gardera d’elle le souvenir d’une femme travailleuse et souriante. Qu’elle reçoive ici l’expression de notre sincère sympathie. GRU
 

Michel Surdez

$
0
0

Châtel-St-Denis

Michel Surdez est décédé le 21 novembre, à l’âge de 56 ans. La cérémonie d’adieux a eu lieu le 24 novembre. Michel naquit le 7 juillet 1961, à Châtel-Saint-Denis, dans la famille de Max et Rachel Surdez, née Ottet, qui comptait trois enfants. Après un apprentissage d’horloger effectué chez son oncle Claude, à Estavayer, il entreprit une deuxième formation chez un autre oncle, également à Estavayer. Il devint opticien, obtint sa maîtrise et travailla à Monthey, puis chez Fleury, à Bulle, et enfin dans l’entreprise Schmutz, à Romont. Michel était passionné par son travail, tant dans l’horlogerie que dans l’optique. Depuis 2006, il partageait tous ses loisirs avec son épouse. Les voyages au loin, les balades à moto, les petits restos, inviter ses amis, ses collègues ou des clients devenus des amis au fil du temps, à passer une soirée chez lui. Il était jovial, avait le cœur sur la main, il était toujours prêt à faire rire l’assemblée. Michel aimait aussi la musique, il était membre de fanfares et de guggens. En 2010, il reprit le magasin Schmutz avec son épouse. Il ressentait une pression toujours plus grande au niveau professionnel, pour satisfaire tout le monde. Cela affecta sa santé. Il a choisi de s’en aller le 21 novembre, laissant son épouse et sa famille dans une immense tristesse. Celles-ci espèrent qu’il a désormais trouvé la sérénité. Nous leur présentons ici nos sincères condoléances. GRU

Gérard Scherly

$
0
0

La Roche

Gérard est né le 20 août1939 dans le foyer d’Elisa et Joseph Scherly, à La Roche. Il était l’aîné d’une fratrie de quatre enfants et il accomplit sa scolarité dans son village natal. A l’âge de 14 ans, il passa ses vacances sous la Combert comme garçon de chalet. Trois ans plus tard, il commença son activité aux Entreprises électriques fribourgeoises. Il fut engagé en qualité d’apprenti monteur électricien à l’agence du Mouret. Puis il gravit les échelons qui l’amenèrent au poste de chef de chantier en 1990. Dans le cadre de ses activités, Gérard a toujours été disponible et serviable, à toute heure et même pendant ses congés. Il incarnait les EEF dans la région de La Roche où il était populaire à tel point que, en cas de nécessité, les clients ne faisaient pas appel aux EEF ni à M. Scherly, mais bien à Gérard! Il était marié depuis 1961 à Raymonde Giroud et père de cinq enfants, Danièle, Liliane, Monique, Anita et Patrick. Puis il fut l’heureux grand-papa de huit petits-enfants, avec lesquels il aimait partager les repas de famille et des escapades dans cette nature rochoise qu’il aimait tant. Gérard s’est beaucoup dévoué pour la collectivité, assumant plusieurs législatures au Conseil communal de La Roche. Passionné de ski, de football et de tir, il présida le ski-club du village à plusieurs reprises. Egalement membre fondateur et président du FC La Roche, dont il resta un fervent supporter aussi longtemps que sa santé le lui permit. D’aucuns vous diront que sa présence au bord des terrains au côté de son copain Armand Donzallaz ne passait pas inaperçue… Souvent sollicité pour crier les lotos et aider les gens du village à remplir leurs feuilles d’impôts, il répondait toujours présent. Sa santé faiblissant, il dut se résoudre à réduire, puis à cesser ses activités et à rester à la maison. La lecture des journaux, la radio et la télévision lui ont permis de continuer à s’intéresser à tout et à se tenir informé des actualités. Grâce au soutien admirable de son épouse, il put vivre, selon ses désirs, jusqu’à la fin chez lui, entouré des siens qu’il aimait plus que tout.
Gérard s’est éteint le 6 décembre. Un dernier hommage lui a été rendu le 9 décembre. A tous ceux qui pleu­rent sa disparition nous disons notre sympathie émue. GRU
 

Cyprien Genoud

$
0
0

Châtel-St-Denis

Cyprien Genoud est décédé au home du Châtelet, le 3 décembre. Il vit le jour à Châtel-Saint-Denis le 8 septembre 1932, avec son frère jumeau Freddy. Sa scolarité effectuée dans son village natal, il entreprit un apprentissage d’ébéniste, à Bulle. Vint ensuite le temps de l’école de recrues, dont il avait plaisir à raconter des anecdotes. Il rejoignit aussi la troupe de théâtre locale. Il aimait déjà faire rire. Il épousa Jeannette Tâche en 1958. Ils ne se quittèrent plus et elle lui donna trois enfants: Isabelle, Pierre-Alain et Véronique. Arrivèrent ensuite six petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. Cyprien se mit à son compte en 1961 et commença par restaurer des meubles anciens, puis à fabriquer des meubles sur mesure. Sa patience, sa dextérité et son amour du travail bien fait lui permirent de se distinguer aussi bien dans le domaine de la sculpture, de la marqueterie que de la peinture sur bois. C’était un amoureux de son métier, mais aussi des traditions. Il fut fier lorsqu’un client lui passa commande de la première armoire fribourgeoise. Il consacrait une grande partie de son temps libre à agrandir et à décorer la maison familiale et ses extérieurs. Il ne pouvait s’empêcher de rajouter des ornements. Sa famille se souviendra du sourire amusé qu’il affichait lorsque quelqu’un parlait de son travail comme de celui d’un artiste. Il haussait les épaules et s’empressait de minimiser son talent. La musique était sa bouffée d’oxygène, il joua du trombone à coulisse pendant soixante ans dans la fanfare de Châtel-St-Denis, mais également à Vevey et à la fanfare des aînés de Blonay. Il fut aussi un pilier de la Baveuse, guggenmusik locale. Partout, sa participation aux répétitions et aux prestations avoisinait les 100%. L’âge de la retraite venu, il continua à rejoindre son atelier tous les jours pour lire son journal et bricoler. Il cultivait son jardin potager et entretenait les extérieurs de sa maison avec l’aide de son épouse, qui n’était jamais bien loin. La maladie amena son grain de sable dans ce rouage bien huilé. Elle le priva progressivement de ses passions. Le départ prématuré de sa fille Isabelle eut raison de sa santé et il rejoignit le home du Châtelet bien malgré lui. Malgré l’attention de sa femme et de l’équipe soignante, il ne retrouva pas les plaisirs de la vie et la quitta dimanche dernier, serein et libéré.
Que tous ceux qui l’aimaient reçoivent ici nos sincères condoléances. GRU
 

Marthe Bouquet

$
0
0

née Progin, La Roche

Marthe Bouquet s’est endormie paisiblement dimanche, entourée de sa famille. Elle avait 91 ans. Un dernier hommage lui a été rendu mercredi, en l’église de La Roche. Marthe naquit le 3 décembre 1926 à Romanens. Elle était la dernière des trois enfants d’Emile Progin et de Cécile, née Moura. Elle avait huit ans quand sa famille vint s’établir à La Roche, à la ferme de la Maulaz d’en Haut. Après avoir terminé sa scolarité, elle travailla avec ses parents. En 1957, elle unit sa destinée à Louis Bouquet, agriculteur dans le même village. Avec son mari, en 1960, elle s’installa à Pont-la-Ville sur le domaine du Pelévuet. Le couple eut le bonheur d’accueillir quatre enfants: Fernand, Cécile, Marguerite et Michel. Par la suite, en 1978, elle eut le grand malheur de perdre son mari. Elle quitta la paysannerie et, avec ses enfants, elle vint à nouveau vivre à La Roche, à la maison de la Fin. Marthe Bouquet s’adonna à la couture, en particulier à la confection de bredzons et des gilets de La Roche. Elle excellait dans l’art du tricot et du crochet. Ces hobbies lui permirent de gâter sa famille. Elle put également donner libre cours à sa passion, le jardinage. Les lotos et les voyages en car dans toute l’Europe avec ses amies furent ses principales distractions une fois la retraite venue. L’importance des pèlerinages était acquise pour Marthe. Sa prédilection fut pour Notre-Dame des Ermites à Einsiedeln, où elle se rendit plusieurs fois. En 2012, ses forces déclinèrent, surtout sa mobilité. Marthe Bouquet fut contrainte de rejoindre le Foyer St-Joseph à La Roche, où elle fut choyée. Les mots cachés et les jeux télévisés furent alors ses passe-temps favoris. Marthe Bouquet était une admirable maman, une grand-maman de cinq petits-enfants et une arrière-grand-maman de cinq petiots. A sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sympathie. GRU
 

Frédéric Heck

$
0
0

Les Sciernes-d'Albeuve

Frédéric Heck s’en est allé mardi, entouré de l’amour des siens. Il était dans sa 67e année. Un dernier adieu lui sera rendu demain vendredi, en l’église d’Albeuve. Né d’une mère française et d’un père belge, le 31 mai 1951, à Seraing, en Belgique, Frédéric Heck y passa sa prime enfance aux côtés de son grand frère et de sa grande sœur. Quelques années plus tard, toute la famille déménagea en France voisine, avant de s’établir plus tard en Suisse, dans le canton de Genève. Elève moyen et facétieux, Frédéric effectua son école primaire en France et le cycle secondaire en Suisse, avant de trouver une place d’apprentissage comme menuisier. Œuvrant comme ouvrier pendant une dizaine d’années, il décida, en 1985, d’ouvrir son entreprise de menuiserie avec un associé. D’une première union naîtront ses filles Angélique et Nathalie. En 1986, Frédéric Heck rencontra Catherine, sa deuxième épouse, avec qui il aura Jean-Frédéric et Mélissa. Autodidacte, il ouvrit cette fois une entreprise de dépannage en
serrurerie, sise d’abord à Plan-les-Ouates, puis à Perly. Le succès de son entreprise lui permit de venir s’établir en 2000 en Gruyère, pays de cœur de Frédéric et région d’origine de son épouse. Il décida alors de créer son pendant fribourgeois aux Sciernes-d’Albeuve, son lieu de domicile. Bien vite, Clefs de Lys SA déménagera à Bulle, puis à Broc. Dès 2010, Mélissa, la plus jeune de ses filles, le rejoindra afin de travailler avec lui. Frédéric eut la joie de devenir grand-père, une première fois en 2008, puis une seconde fois en 2016, à la naissance de Jules, petit frère de Benjamin. D’un naturel sociable, joyeux et boute-en-train, il aimait pouvoir prendre le temps de discuter et de rigoler avec sa famille et ses amis autour d’un verre, d’un baby-foot, d’une partie de cartes. En 2015, quelques mois avant une retraite bien méritée, il lutta une première fois contre la maladie, lutte qu’il gagna et qui lui offrit une rémission fin 2016. A l’automne 2017, une nouvelle maladie fut détectée. Cette fois, c’est elle qui gagna et qui emporta avec elle l’époux, père et grand-père bien-aimé. Que tous ceux que le départ de Frédéric Heck laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU


Eliane Genoud

$
0
0

née Suard, Châtel-St-Denis

Le 10 décembre, Eliane Genoud s’est paisiblement endormie dans sa 86e année à la Maison Saint-Joseph. Sa famille et ses amis se sont réunis mercredi, en l’église de Châtel-Saint-Denis, pour lui rendre un dernier hommage. Née le 21 janvier 1932, dans la famille de Pacifique et Robert Suard, Eliane passa sa jeunesse à Progens et à Palézieux. Deux frères, Michel et Georgy, naquirent quelques années après elle. Elle fréquenta, comme elle aimait le préciser, l’école des filles à Granges, puis l’école ménagère à Attalens, tout cela pour des raisons confessionnelles. Par la suite elle se mit au service du Restaurant Le Tivoli, à Châtel-Saint-Denis. Le 28 juin 1954, elle épousa Jean-Marie Genoud, dit Jeannot. De cette union naquirent deux enfants, François et Véronique, puis cinq petits-enfants et trois arrière-petits-enfants. Eliane les chérissait et «presque» tout était permis chez Gagan, comme ils la surnommaient. Sa vie était organisée en fonction de l’activité professionnelle de son époux. Le couple s’installa d’abord en Vuavre, puis à Fruence. Il vécut également à Bulle, à Palézieux et à Châtel. A chaque fois, Eliane s’adaptait et mettait tout en œuvre pour que la vie de sa famille se déroule bien. Cette parfaite cuisinière aimait aussi recevoir parents et amis. Une autre passion agrémenta son existence: la cueillette des champignons. Elle sillonnait volontiers les forêts du Niremont et des Paccots. En outre, le jardinage occupait largement son temps. Bien qu’elle ne fût pas membre de sociétés, elle leur confectionnait des bricelets ou des pains d’anis et participait à leurs sorties. Elle fit également plusieurs voyages avec son mari et ses enfants. Enfin, les lotos, avec ses amies, et les cartes ont agrémenté sa vie de retraitée. En 2010, Eliane eut la douleur de perdre son époux. Durant la maladie de celui-ci, elle l’accompagna sans jamais faillir afin de soulager ses souffrances. Il y a quelques semaines, atteinte dans sa mobilité, elle rejoignit la Maison Saint-Joseph. Sa santé déclina alors rapidement jusqu’à dimanche dernier, jour où elle s’est éteinte. A tous ceux qui pleurent sa disparition nous disons notre sympathie émue. GRU

Jacques Currat

$
0
0

Vuadens

Jacques Currat s’en est allé mercredi 13 décembre à la Villa St-François, entouré de l’amour des siens. La cérémonie d’adieux a eu lieu samedi dernier en l’église de Vuadens. Jacques a vu le jour le 18 juin 1938 au Crêt, dans le foyer de Louis et Berthe Currat-Bard. Il était le sixième d’une fratrie de huit enfants. Après sa scolarité, il mit la main à la pâte en faisant un apprentissage de boulanger-pâtissier à Châtel-St-Denis. Durant son temps libre, il profitait des plaisirs de la vie et fonda, avec ses copains, le FC Le Crêt. Le football fut une de ses grandes passions. Il fut également membre fondateur du FC Vuadens et arbitre.
En 1960, il fit la connaissance d’Andrée et ce fut le début d’une longue et belle histoire d’amour. Le couple s’unit en 1962. Il eut le bonheur d’avoir deux enfants, Gérald en 1963, et Jacqueline en 1966. En 1974, la fa-
mille s’installa aux Creux d’En-haut. Jacques ne comptait pas son temps pour aménager les alentours de sa maison et en faire un lieu où il faisait bon vivre. Epoux et père exemplaire, bienveillant et attentionné, Jacques fut aussi l’admirable grand-papa de quatre petits-enfants auxquels il transmit ses valeurs. En parallèle, passionné par son métier, Jacques travailla à Fribourg avant de reprendre la boulangerie de Vuadens en 1961. Apprécié de tous, il s’intégra facilement dans ce village. Puis il reprit le four de secours des boulangers de la Gruyère à Bulle et termina sa vie active à la Croissanterie. A l’heure de la retraite, Jacques, accompagné de son épouse, se consacra pleinement au magnifique métier de garde-génisses durant plusieurs années. Il garda d’excellents souvenirs de ces années passées au chalet. Amoureux de la nature, il passait un temps infini à s’occuper de son jardin et de ses fleurs. Il répondait toujours présent pour rendre de petits services à ses voisins et à ses amis. Bon vivant, il appréciait tous les moments que la vie lui offrait et avait énormément de plaisir à rejoindre ses amis du club des aînés les lundis après-midi pour jouer aux cartes. En octobre de cette année, malheureusement, la maladie frappa à sa porte et s’empara rapidement de son corps. C’est avec beaucoup de courage qu’il supporta ses souffrances. Mercredi dernier, il s’en est allé, laissant à ses proches le souvenir d’un homme droit et d’une extrême gentillesse. A son épouse, à ses enfants et à tous ceux que la disparition de Jacques Currat laisse dans la peine, nous disons notre sympathie émue. GRU

Karol Duratny

$
0
0

Broc

Karol Duratny s’est paisiblement endormi le 20 décembre à l’âge de 94 ans. Un dernier hommage lui est rendu ce samedi en l’église de Broc. Karol est né le 21 novembre 1923 à Zilina, en Tchécoslovaquie. Aîné d’une fratrie de sept enfants, il y vécut ses jeunes années. Sa scolarité terminée il partit à Bratislava pour entamer des études de médecine, puis se rendit à Prague pour poursuivre une spécialisation en chirurgie. Après avoir travaillé plusieurs années en Tchécoslovaquie, au milieu des années 1960, il partit exercer ses talents en Tunisie avec son épouse et ses trois enfants. A la suite des événements politiques de 1968 dans son pays, il vint en Suisse, à Fribourg. Il travailla à l’hôpital des Bourgeois, puis œuvra comme chef de clinique en chirurgie à l’Hôpital cantonal. En 1971, son épouse Judith, malade, quitta ce monde. C’est avec force et courage qu’il continua à avancer dans sa vie familiale et professionnelle. Il ouvrit un cabinet de médecine générale à Bulle. C’est là qu’il rencontra sa deuxième épouse Monique. Durant plusieurs décennies, il s’investit corps et âme dans son travail, tant dans son cabinet que par les visites à domicile, jour et nuit, par tous les temps. Avec sa valise, il parcourait la Gruyère sans jamais renoncer. Sa seule préoccupation était d’arriver au chevet de ses malades. Durant ses loisirs, il partait dans ses chères montagnes, en Suisse et ailleurs. Il fit ainsi des treks au Kilimandjaro, dans le massif de l’Annapurna et dans la cordillère des Andes. Il voyagea aussi bien en Europe qu’en Afrique ou en Amérique du Sud. Le 18 juin 2013, un deuxième malheur le frappa avec le décès de son épouse Monique. Ne pouvant plus rester seul à son domicile, il rejoignit le Foyer de La Rose des Vents à Broc, pour y goûter un repos mérité. Il continua cependant à se promener dans les forêts avoisinantes et à converser avec les arbres qu’il vénérait tant. Karol était le grand-papa de six petits-enfants et l’arrière-grand-papa de quatre petites-filles. A tous ceux qui pleurent la disparition de Karol Duratny, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

Clovis Macheret

$
0
0

Rueyres-St-Laurent

C’est dans sa demeure de Rueyres-St-Laurent et entouré de toute sa famille que Clovis Macheret a quitté ce monde le 23 décembre, un sourire illuminant son visage. Un dernier hommage lui a été rendu le 27 décembre en l’église d’Estavayer-le-Gibloux. Clovis, troisième d’une fratrie de quatre enfants, est né le 21 mai 1942 dans la famille de Pierre et Césarine Macheret, à Rueyres. Il fit toute sa scolarité dans son village natal. A 14 ans, il aida son papa qui souffrait du dos au transport du lait. Trois ans plus tard, il alla travailler à la gravière du Bry, où un malheureux accident faillit lui coûter la vie. Après deux ans de rééducation, il reprit le travail de son père jusqu’en 1972. Avec son frère Willy, il acquit deux camions-citernes, ce qui leur simplifia la vie. Il sillonnait la Gruyère à bord de son véhicule bleu, et faisait régulièrement halte au café de Sorens où sa future épouse travaillait. En 1975, Clovis et Anne Lise unirent leur destinée en l’église de Sorens. De cette union naquirent quatre enfants: Sophie, Florian, Xavier et Vladimir. La famille s’installa en 1976 dans sa villa à Rueyres. En 1992, Clovis cessa le transport du lait pour rejoindre ses frères à la gravière d’Estavayer. Il eut le grand bonheur de devenir six fois grand-papa. Clovis devint également porte-drapeau et ensuite chanteur au chœur mixte d’Estavayer. Il reçut avec fierté sa médaille Bene Merenti. II se fit beaucoup d’amis dans le cadre de ses activités sportives et culturelles, comme à la société de tir AC à Farvagny, au chœur Intrè nô et à celui des artilleurs de la Sarine. Clovis décida d’entreprendre le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle avec son épouse et un couple d’amis. En 2005, il perdit subitement son frère Willy. Son départ l’affecta énormément et fut une grande épreuve pour lui et toute sa famille. Fin 2015, Clovis fut atteint d’un cancer. Après une opération et une rémission de quelques mois, la maladie reprit le dessus. Clovis décida qu’il terminerait son existence à la maison, entouré par son épouse et sa famille.
A eux et à tous ceux que le départ de Clovis Macheret laisse dans la peine, nous adressons nos sincères condoléances. GRU
 

Aloys Villard

$
0
0

Remaufens

Aloys Villard s’est éteint à l’Hôpital Riviera Chablais, à Vevey, le 23 décembre. Un dernier hommage lui a été rendu le 27 décembre. Aloys est né le 1er mars 1939 dans la famille d’Aloys et Marie Villard-Comtesse. Avec son frère Josy, il fut très tôt mis face à de grandes responsabilités à la suite du décès accidentel de leur père et il mena à bout de bras et avec succès le domaine familial. En 1966, il rencontra son épouse Denise avec qui il aura quatre enfants, André, Jean-Denis, Marie-Claude et Gabriel. Leur ferme était celle du bonheur où famille et amis aimaient à se retrou­ver. La porte était toujours ouverte. En 1977, la ferme fut dévastée par un incendie, mais Aloys ne se laissa pas abattre et reconstruisit, au prix d’énormes sacrifices, une nouvelle bâtisse plus belle qu’avant. En 1992, il eut la douleur de perdre sa maman à l’âge de 83 ans. Elle était toujours restée à ses côtés, l’accompagnant et s’occupant des petits-enfants. Puis ce fut au tour de son épouse de disparaître, emportée par une cruelle maladie. Cette épreuve marqua Aloys à jamais et comme il le disait «personne ne remplacera Pétole». Avec elle, il avait partagé une même passion pour la montagne et les animaux. D’ailleurs, parfois, il n’hésitait pas à s’éclipser en toute discrétion pour retrouver ses chers pâturages. En 2002, Aloys fit face à une nouvelle épreuve avec la perte de son frère Josy avec qui il avait été si proche et si complice. Malgré tout, Aloys put retrouver un peu de joie en accueillant ses quatre petits-enfants. Il laisse à tous ses proches le souvenir d’un homme plein d’humour, franc et à la bonne humeur communicative. A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

Denis Terreaux

$
0
0

Sâles

Denis Terreaux est décédé le 21 décembre. Il avait 88 ans. Selon son vœu, le dernier adieu a été célébré dans l’intimité de ses proches. Une messe sera donnée pour lui le dimanche
14 janvier, en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Né le 13 octobre 1929, Denis a grandi à La Joux dans le foyer de Joseph et Alice Terreaux. Il était le cadet d’une fratrie de huit enfants. Après sa scolarité, il rejoignit ses frères travailler la terre à Arconciel. Mais c’est en Gruyère, à Sâles puis à Rueyres-Treyfayes qu’il vécut la plus grande partie de sa vie. Il s’occupait d’un élevage de porcs et du contrôle laitier. Les alpages n’avaient pas de secret pour lui. Il aimait rendre visite aux armaillis, raconter des witz, chanter en patois. Il était membre du chœur mixte de Sâles et du Trio des armaillis de la Veveyse. Il faisait également partie des sociétés des armaillis, des patoisants et des barbus de la Gruyère. Ses forces déclinant, Denis dut se résoudre il y a quelques années à rejoindre le Foyer Saint-Joseph, à Morlon, où le personnel prit grand soin de lui. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de Denis Terreaux laisse dans la peine, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Danielle Bapst

$
0
0

Villarbeney

Danielle Bapst s’est éteinte le matin du 27 décembre à l’EMS des Camélias, à Marsens, à la suite d’une longue maladie. Elle était âgée de 54 ans. Sa famille et ses amis lui rendent un dernier hommage ce samedi en l’église d’Avry-devant-Pont.
Née le 23 janvier 1963, Danielle a passé toute son enfance à Bulle. Le 27 juin 1987, elle a uni sa destinée à Michel, qui lui a donné deux filles: Chrystel et Tifanny, dont elle était fière. Elle a également eu la chance d’être grand-mère d’un petit Cyril.
Danielle a travaillé pendant de longues années comme vendeuse et s’est beaucoup occupée des enfants de son entourage, avant de découvrir qu’elle était atteinte d’une maladie rare, il y a quinze ans.
Soutenue par son mari Michel, elle a également trouvé du réconfort dans la course à pied. Sa famille et ses proches ont été à ses côtés pour l’encourager et la soutenir, lorsqu’elle a pu effectuer ses dernières courses de La Corrida de Bulle, en joëlette.
Créative, aimant la peinture sur porcelaine, elle était également une femme attentionnée. Elle a rejoint l’EMS des Camélias en 2015, où elle a commencé à rédiger des contes pour enfants à l’intention de son petit-fils.
Ceux qui ont connu Danielle Bapst garderont d’elle le souvenir d’une femme battante et attentionnée.
A sa famille et à tous ceux que le départ de Danielle Bapst plonge dans la peine, La Gruyère exprime sa sympathie. GRU


Monique Droux

$
0
0

Tercier, Vuadens

Monique Droux s’est éteinte au Foyer La Rose des Vents, à Broc, le 26 décembre. Un dernier hommage lui a été rendu le 28 décembre.
Monique est née le 17 mars 1947 dans la famille d’André et Marie-Louise Tercier-Genoud, à la ferme du Margy à Vuadens. Elle avait cinq frères et sœurs. En 1950, la famille déménagea à la Condémine.
Sa scolarité terminée, Monique partit une année en Suisse alémanique, puis elle suivit l’école ménagère. Dans sa jeunesse, elle travailla dans une boutique de Jeannie Pasquier, à Bulle, et à l’usine Guigoz, à Vuadens, comme employée de bureau. La belle saison, elle la passait au chalet avec toute la famille. De très bons souvenirs.
Le 20 novembre 1965, elle se maria avec André Droux, à la chapelle des Marches. Ils s’étaient rencontrés lors d’un bal aux Colombettes. Quatre jours après la cérémonie, le 24 novembre, naquit Carol. Vinrent ensuite Murielle, Samuel et Manuel. En 1971, un drame bouleversa la famille. Monique connut l’immense douleur de perdre tragiquement son fils Samuel.
Après avoir séjourné à Vaulruz, la famille acquit une maison à Riaz. A 30 ans, Monique passa son permis poids lourd. Une première dans le canton! Elle put ainsi seconder son époux, chauffeur routier, dans l’entreprise qu’ils créèrent, André Droux Transports. L’arrivée de petits-enfants, sept au total, les combla de joie.
Monique était attachante, de nature discrète. Elle ne voulait jamais déranger. Elle chérissait ces moments où toute la famille se retrouvait pour un grand pique-nique. Elle se réjouissait aussi de revoir, chaque année, ses contemporaines de Vuadens. Et elle était redoutable pour remplir les grilles de mots fléchés.
En avril 2014, elle eut la tristesse de perdre son époux, André. Deux mois après, elle dut se résoudre à rejoindre le home, à Broc, où elle était appréciée de tous pour sa gentillesse et sa sociabilité. Les visites de ses deux arrière-petites-filles la ravissaient.
A sa famille et à tous ceux que le départ de Monique Droux laisse dans la peine, nous adressons nos sincères condoléances. GRU

Angèle Barras

$
0
0

née Clerc, Hauteville

Angèle Barras s’est éteinte vendredi dernier au Foyer Saint-Joseph, à La Roche. Elle cheminait dans sa 86e année. Un dernier hommage lui a été rendu mercredi 3 janvier.
Angèle est née le 20 février 1932 à Hauteville, dans la famille d’Alfred Clerc et Thérèse Clerc-Magnin. Elle était l’avant-dernière d’une fratrie de six enfants. Comme sa maman est décédée alors qu’elle n’avait pas encore deux ans, sa grand-maman Mathilde et sa tante Lucine se sont beaucoup occupées d’elle. Elle effectua toute sa scolarité à Hauteville.
En 1954, Angèle épousa Gaston Barras, de Corbières. Durant les premières années de mariage, le couple vécut à Hauteville, où naquit Michel, en 1955, le premier de ses trois fils.
L’année suivante, la famille déménagea à Sorens et elle s’agrandit avec l’arrivée de Bernard en 1964, puis de Christophe en 1970. Quatre ans plus tard, retour à Hauteville, après la rénovation d’une maison acquise en 1966. Angèle apprécia beaucoup le confort de sa nouvelle demeure.
Durant sa vie, en plus d’élever ses trois enfants, Angèle s’occupa du grand jardin familial. Elle travailla également durant quelques années à l’usine Nestlé, en horaires de nuit, et elle consacra du temps à la fabrication d’habits pour une maison de confection. Le tricot, les puzzles et les cartes faisaient partie de ses passe-temps favoris. Angèle était attachante et de nature discrète. Elle avait toujours peur de déranger les siens.
Le 24 janvier 1994, le décès subit de son mari Gaston bouleversa sa vie. Elle dut apprendre à vivre seule dans la maison devenue bien grande. En 2005, son fils Bernard reprit la bâtisse familiale et lui aménagea un petit appartement. Sa santé commença à décliner en 2013 et elle entra alors au Foyer Saint-Joseph, à La Roche, où elle était très appréciée pour sa gentillesse et sa sociabilité.
Ses petits-enfants ainsi que ses arrière-petits-enfants lui procuraient une certaine fierté. Les repas qu’elle partageait avec ses enfants lors de ses escapades du dimanche faisaient partie des plaisirs simples qu’elle affectionnait.
A sa famille, à ses amis et à tous ceux que le départ d’Angèle laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Claude Donzallaz

$
0
0

Bulle

Claude est né le 25 juin 1962. Il était le cadet de deux sœurs et d’un frère, Marie-José, Henriette et Louis. Il était un enfant joyeux et affectueux, qui faisait le bonheur de sa famille.
A 7 ans, il commença sa scolarité à la Fondation des Buissonnets, à Fribourg. Il rentrait chaque week-end à la maison. Sa sœur Henriette gérait ses déplacements.
A 18 ans, il intégra le monde du travail, aux ateliers protégés de Clos Fleuri, à Bulle. Chaque soir il rentrait chez ses parents, toujours avec l’aide d’Henriette. Claude se débrouillait bien. Cela dura des années.
Puis il y eut le décès de son papa Joseph en 1990, et celui de sa maman Marguerite en 2007. Durant ces moments difficiles, sa maman de cœur Henriette fut là pour le soutenir. Quand elle déménagea à Romont, elle emmena son frère avec elle. Elle lui prodigua amour, attention et soins.
Cependant, après quelques années, la santé de Claude se dégrada, au point qu’il ne fut plus possible de le garder à la maison. La séparation fut un déchirement pour Henriette et Claude. Celui-ci rejoignit le foyer de Clos Fleuri en tant que résident. Il y retrouva quelques camarades de l’atelier, et fut pris en charge et accompagné par une équipe formidable.
Ces derniers mois, son état de santé s’était encore aggravé. Claude s’est éteint le 30 décembre, entouré de l’amour des siens. Un dernier hommage lui a été rendu le 2 janvier.
Il laissera le souvenir d’une personne généreuse. Il aimait les gens, leur serrer la main et leur donner un bisou. Il était joyeux, aimait la musique, danser et chanter. Avec sa différence et son innocence, il donna une belle leçon de vie à tous ses proches.
A eux, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Olga Gremaud

$
0
0

née Mauron, Enney

Olga Gremaud-Mauron s’est éteinte mercredi, à la veille de ses 90 ans. Sa famille lui a rendu un dernier hommage dans l’intimité.

Olga est née le 26 février 1928 à La Roche, dans le foyer de Casimir et Louise Mauron-Paradis, après Henri son frère aîné. Elle passa toute sa scolarité obligatoire au village avant de parfaire sa formation dans un pensionnat à Loèche-Ville (VS). Olga Gremaud parlait avec bonheur de cette année loin de sa terre natale. Cela lui permit d’acquérir une certaine indépendance et de nouer des amitiés précieuses. Des années plus tard, elle appellera d’ailleurs sa fille Josette, du nom de sa meilleure amie au pensionnat.

Par la suite, Olga rejoignit ses parents qui s’étaient installés à Vuadens, aux Colombettes. Avant de partir à nouveau une année, travailler dans un café de Gerlafingen, dans le canton de Soleure. Forte de son expérience, Olga Gremaud fut engagée auprès d’une famille patricienne espagnole, à Fribourg. Elle y travailla avec droiture et enthousiasme jusqu’à son mariage en 1950. Olga épousa Louis Gremaud, de Maules. Le couple s’installa dans la maison familiale des Colombettes et eut la chance d’avoir deux enfants: Josette, puis Michel.

A Vuadens, sur le Séchard, Olga Gremaud tenait une épicerie. Elle y travailla avec son habituelle rigueur et entretenait de bons contacts avec les clients. Elle officia ensuite comme lingère dans deux restaurants bullois, au Gruyérien et aux Trois-Trèfles. Une fois encore, ses employeurs louèrent sa méticulosité et son sens de l’ordre.

A partir de 1983, Olga Gremaud vécut avec son mari à Enney. Elle y demeura jusqu’en 2008. Elle rejoignit alors le Foyer St-Joseph de Morlon, puis le Home de l’Intyamon à Villars-sous-Mont, en 2013.

Tout au long de sa vie, Olga Gremaud fit preuve d’une grande force de caractère, notamment lorsqu’il lui fallut composer avec la maladie de son mari. Elle eut la tristesse de le voir partir en 1993. Le décès accidentel, en 2013, de l’un de ses trois petits-enfants, Gaëtan, fut également une épreuve douloureuse. Ceux qui ont connu Olga gardent le souvenir d’une femme indépendante, dotée d’une belle prestance. Une femme qui a toujours décidé de sa vie. 

A sa famille et à tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère exprime sa sympathie. GRU

Victor Oberson

$
0
0

Maules

Victor Oberson s’est éteint le 2 janvier à l’âge de 77 ans. Un dernier hommage lui a été rendu ce vendredi en l’église de Sâles.

Victor est né le 24 février 1940, à Maules, dans le foyer de Jules et Rosa Oberson. Il était le quatrième d’une fratrie de sept enfants. Après avoir suivi son école obligatoire, il effectua un apprentissage aux Entreprises électriques fribourgeoises. Société pour laquelle il travailla durant toute sa carrière, soit quarante-quatre ans de fidélité.

En 1967, Victor se maria avec Madeleine Mauron, de Villaraboud. Elle vint le rejoindre dans la maison familiale, à Maules. Ensemble, ils eurent trois enfants: Christophe, Jean-Marc et Vincent – ce dernier mourut quelques jours après sa naissance. Le couple s’occupait du petit magasin d’alimentation de Maules. La même épicerie que les parents de Victor tinrent toute leur vie.

Victor s’investissait sans compter dans les nombreuses sociétés dont il fut membre, caissier ou même parfois président. Notamment les sociétés de gym et de tir de Sâles, celles des artilleurs de la Gruyère et des Samaritains de Bulle ou encore Sport-Handicap du Sud fribourgeois. Les personnes qui le côtoyèrent retiennent de lui sa discrétion et son grand cœur. Le sourire malicieux et le regard pétillant, il était de nature joyeuse et aimait rendre service.

Victor dut aussi affronter plusieurs épreuves. Madeleine et lui se séparèrent en 1981. Six ans plus tard, ils perdirent leur deuxième fils, Jean-Marc. Un amour infini se reporta dès lors sur leur premier fils, Christophe. Victor avait également deux fils de cœur: Gino et Patrick, le fils de sa compagne Sylvaine.

Parti à la retraite il y a dix-huit ans, il en profita pour prendre du temps pour lui. Grand danseur, il était connu des thés dansants loin à la ronde. Victor l’électricien, Victor le danseur, mais aussi Victor le brocanteur. Il chinait téléphones, cartes postales, timbres, moulins à poivre… Il prit également goût au voyage. Avec son fils et des amis, il visita Saint-Domingue, le Québec et New York.

A sa famille et à tous ceux que le départ de Victor Oberson laisse dans la peine, nous adressons notre sympathie émue. GRU

Viewing all 1690 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>