Quantcast
Channel: Nécrologie
Viewing all 1690 articles
Browse latest View live

Elisabeth Dousse

$
0
0

née Pillet, La Tour-de-Trême

Elisabeth Dousse s’est éteinte samedi, dans sa 99e année. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi, en l’église de La Tour-de-Trême. Elisabeth est née le 28 août 1919 dans le foyer d’Emile et Amélie Pillet, tous deux buralistes à La Tour-de-Trême. Elle était l’aînée de deux sœurs. Après une enfance passée au village, elle partit quelque temps apprendre l’allemand outre-Sarine. De retour, elle fit partie des premières employées chez Morand Vins. Elisabeth se maria avec Roger Dousse en 1946. Elle le rencontra alors qu’il stationnait à La Tour-de-Trême avec le bataillon 16, en pleine Mobilisation. Férue de lecture – en particulier des romans de Frédéric Dard – Elisabeth était, avant tout, une inconditionnelle du ballon rond. Et c’est à Roger qu’elle devait cette passion. Même son voyage de noces s’est achevé au bord d’un terrain de foot. «Mon mari, horticulteur de formation, m’avait dit qu’il voulait me montrer un superbe jardin, un peu en dehors de la ville de Lucerne… On s’est retrouvés au stade pour un Lucerne-Lugano», racontait-elle dans nos colonnes au moment de fêter ses 90 ans. Jeune marié, le couple visita tous les stades de Suisse, ou presque. En 1954, au Wankdorf, les époux assistèrent même au «miracle de Berne», la fameuse victoire de l’Allemagne sur la Hongrie en finale de la Coupe du monde. Et bien sûr, ils ne rataient jamais un match du FC La Tour. Roger en aura été membre en tant que joueur, entraîneur et président. De leur union naquirent deux filles, Marie-Claude et Catherine. Plus tard, trois petits-enfants – Jérôme, Barbara et Alexandre – ainsi que trois arrière-petits-enfants vinrent agrandir la famille. Le couple ouvrit un magasin de primeurs à côté de la poste. Au décès de Roger, en 1983, Elisabeth continua d’y travailler au-delà de ses 80 ans. Elle passa presque toute sa vie à La Tour-de-Trême, dans sa maison au centre du village. Il y a trois ans, elle entra au Foyer de Bouleyres. Grande joueuse de scrabble, elle aimait également beaucoup les mots fléchés. Au cours de sa vie, Elisabeth aura également eu l’occasion de faire plusieurs voyages. Elle assista, par exemple, à la Coupe Davis au Texas et partit même à Moscou avec l’équipe suisse de foot. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ d’Elisabeth Dousse laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sympathie. GRU
 


Suzanne Gaillard

$
0
0

née Grandjean, Bulle

Suzanne Gaillard a rendu son dernier souffle jeudi soir, dans sa 74e année. Un dernier hommage lui sera rendu ce lundi, en l’église de Saint-Pierre-aux-Liens à Bulle. Suzanne est née le 3 mars 1943, à Bulle, dans le foyer d’Anna et Louis Grandjean. Elle était la troisième fille de leurs quatre enfants. Après sa scolarité à l’Institut Sainte-Croix, elle partit apprendre l’allemand à Berne, comme aide nurse. A son retour, elle fut engagée en tant que secrétaire par le notaire Morard. C’est à cette époque qu’elle rencontra l’amour de sa vie, Fernand Gaillard. En 1960, elle le suivit au Locle. Deux ans plus tard, ils se marièrent. Suzanne travaillait alors à la Chaux-de-fond chez Bloch. Dans leur nouveau logement à Bercher, en 1964, elle mit au monde Chantal. De retour à Bulle, en 1966, naquit Christine, puis, en 1969, Pascal. Elle poursuivit alors son activité professionnelle à mi-temps. Maman attentive, elle prit à cœur l’éducation de ses enfants. Malgré les multiples emplois qu’elle cumulait, son ménage était toujours impeccable et elle trouvait encore le temps de coudre et tricoter. Elle appréciait les plaisirs de la table et elle régalait son petit monde de bons petits plats. Fan de foot, elle rejoignit le comité du FC Bulle. Elle y assura le secrétariat. Repérée pour ses compétences professionnelles et humaines, son intégrité et sa loyauté, le Parti radical bullois souhaita qu’elle se mette en liste pour les élections communales. Elle siégera au Conseil communal de 1982 à 1986. En charge du dicastère de la santé et des affaires sociales, elle s’impliqua beaucoup pour la Maison bourgeoisiale, gérée par des religieuses qui souhaitaient se retirer. La bâtisse est vétuste. La construction d’un nouvel EMS s’impose. Il s’érigera à Bouleyres. En 1986, libérée de son mandat politique, elle y fut nommée directrice.
En 1991, la Maison bourgeoisiale, rénovée, fut inaugurée. Désormais à la tête des deux sites, Suzanne se consacra au bien-être de ses plus de 130 résidents. Entre 1988 et 1993, elle eut la joie d’accueillir les naissances de six petits-fils. Bien que très occupée, elle les accueillait pour un repas de midi les jours d’école ou, de temps en temps, pour un week-end au camping. En 1994, Suzanne eut l’incommensurable douleur de perdre son fils Pascal dans un accident de moto. Dès lors, elle lutta pour ne pas sombrer. Sa famille et ses pensionnaires restèrent son leitmotiv. En 2007, l’heure de la retraite arriva. Malheureusement, les problèmes de santé ne lui permettent pas d’en profiter comme elle l’aurait mérité. Elle s’adonnait à la broderie, aux mots fléchés, profitait des beaux jours au camping. Elle assistait avec passion aux matches de foot de ses petits-enfants. A la télé, elle suivait les championnats de foot, de tennis, de hockey. Elle avait un immense bonheur à participer aux repas de famille. En juin 2016, son état se péjorant, elle entra au Foyer de Bouleyres. Ce fut une épreuve difficile mais soulagée par le tact, l’empathie du personnel. Jusqu’au bout, Suzanne a démontré une force, un courage, une volonté impressionnante. Elle laissera à ses proches l’image d’une grande dame digne et généreuse. A eux et à tous ceux qui pleurent la disparition de Suzanne Gaillard, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

Lucette Boschung

$
0
0

Vuadens

Lundi, un dernier hommage a été rendu à Lucette Boschung en l’église de Vuadens. Celle-ci avait vu le jour le 31 janvier 1925, à Bulle, dans le foyer de Pierre et Elisa Pasquier-Clément. Son parcours scolaire s’effectua à Bulle, complété par deux hivers à l’Institut St-Joseph, à la Gouglera, pour y apprendre l’allemand. Pendant les années de guerre, elle travailla comme sommelière dans divers cafés bullois. En 1946, elle épousa Louis Boschung. Elle s’installa dans la maison familiale du Russon qui comportait une boulangerie. De cette union sont nés trois fils, dont l’un décéda quelques jours après sa naissance. En plus de la tenue de son ménage et de sa contribution au commerce familial, elle travailla comme représentante de la maison Steinfels durant une trentaine d’années. Très engagée dans la vie du village, elle fonda les sections des dames et des pupillettes de la Société de gymnastique, qui la nomma présidente d’honneur. Elle fut également membre d’honneur du ski-club. Elle siégea au sein de la commission scolaire en tant que membre, et en assuma aussi la présidence. Enfin, politiquement engagée, elle milita au sein du Parti radical. Le décès de son mari, Loulou, en 2004, fut pour elle un grand chagrin. Puis, en 2007, des problèmes de santé et de mobilité la contraignirent à entrer au Foyer St-Vincent. Elle y a passé des années paisibles, notamment grâce à sa passion pour les mots croisés et à la gentillesse du personnel. Elle appréciait les visites de sa famille, de ses trois petites-filles et de ses trois arrière-petits-enfants qu’elle voyait grandir avec bonheur. A la suite d’un accident cérébral, sa santé s’était détériorée petit à petit, la privant ainsi de tout ce qui contribuait au plaisir de son quotidien. Et, jeudi 9 novembre, elle est partie rejoindre ceux qu’elle aimait.
A ses proches qui pleurent sa disparition nous disons notre sympathie émue. GRU
 

François Genoud

$
0
0

Attalens

François Genoud s’en est allé paisiblement le 29 octobre, entouré de sa famille. Il était dans sa 89e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 2 novembre. François est né le 16 mai 1929 à Tatroz dans la famille de Joseph et Jeanne Genoud, agriculteurs. Il était l’aîné de cinq enfants, quatre garçons et une fille. Il a suivi l’école primaire à Tatroz, puis l’école régionale à Attalens et il a fait une année à l’Ecole fribourgeoise de laiterie à Grangeneuve. Ensuite, durant deux ans, il a été engagé par un commerce d’alimentation et de produits laitiers à Lausanne où il a livré le lait, chaque matin dès 5 h. En 1953, son oncle Auguste ayant remis son entreprise à trois de ses neveux, il a demandé à François d’en prendre la direction. Pendant quarante ans, sous le nom de Genoud et Cottet, il a participé à la construction de murs de vignes, de chalets, d’immeubles, de rénovations et du Châtelet en 1969-1970. En 1993, il a remis son entreprise à Coquoz Constructions, à Bossonnens. En avril 1957, il épousa Marie-Thérèse Cottet, de La Fin. En 1977, il eut le grand bonheur d’accueillir deux petites filles coréennes, de les chérir et surtout de leur assurer une bonne formation. Il était engagé dans la vie politique et sociale d’Attalens. De 1982 à 1990, il siégea au Conseil communal sous la bannière PAI-UDC. Il fit partie de différentes sociétés dont la SDA (membre fondateur et président), la société coopérative, celle de la Cité ainsi que du GCAA. A sa retraite, bien qu’atteint dans sa santé depuis 1987, François a privilégié son amour de la terre et de la nature (jardinage, fleurs, élevage de moutons). Il s’intéressait également à l’actualité et suivait un peu tous les sports à la télévision. En ce qui concerne sa santé, François a toujours fait face aux nombreuses épreuves avec une volonté admirable et un courage exemplaire, sans jamais se plaindre. Grâce au soutien de son épouse, il a pu exaucer son souhait et pousser son dernier souffle à la maison. A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU

Ludivine Chiari

$
0
0

Grandvillard

Ludivine Chiari s’en est allée le 13 novembre, entourée de ses proches. Elle avait 27 ans. Ludivine est née le 28 février 1990 dans la famille de Monique et Céleste Chiari, à Grandvillard. Elle était la petite sœur de Laurent et Olivier. Atteinte de mucoviscidose, elle a dû faire face à la maladie depuis sa tendre enfance. Ce qui ne l’a pas empêché de suivre une scolarité classique, puis d’entreprendre une formation d’esthéticienne. Malgré les nombreux séjours à l’hôpital, et notamment au CHUV, sa deuxième maison, Ludivine s’est toujours battue pour vivre pratiquement comme tout le monde. Puis, son état de santé s’est aggravé. En 2011, elle a bénéficié d’une première greffe des poumons, alors qu’il ne lui restait que quelques heures à vivre. La même situation s’est reproduite en 2015. Ceux qui ont croisé Ludivine le savent: son caractère de battante imposait un infini respect. Ces nombreux séjours dans les hôpitaux, les rechutes et les mauvaises nouvelles auraient pu lui faire perdre son sourire et sa nature positive. Mais elle n’a jamais fléchi, en démontrant à chacun son immense envie de vivre. Coquette et joviale, elle adorait passer du temps en famille et faire la fête avec ses nombreux amis. L’hiver, elle ne pouvait également pas manquer les matches de Fribourg-Gottéron. La musique et les animaux, notamment son chien Baïla, étaient aussi son oxygène. Ces dernières semaines, son état de santé s’était encore péjoré. C’est entourée de sa famille, de ses amies très proches, du corps médical et du soutien de toute une région, qu’elle s’en est allée rejoindre un monde où la maladie n’existe pas. A sa famille, à ses amis et aux nombreuses personnes que le décès de Ludivine laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Yolande Beaud

$
0
0

Villars-sous-Mont

Yolande est née le 24 novembre 1926 à Gumefens, dans le foyer d’Eugène et Séraphine Beaud. Elle était la deuxiè­me d’une fratrie de 12 enfants. A l’âge de 2 ans, la famille s’installa à Albeuve, son village d’origine. Elle y effectua toute sa scolarité, puis y commença sa vie professionnelle en tant que tricoteuse à domicile. C’est lors du décès prématuré de sa maman qu’elle prit l’initiative d’assumer les tâches domestiques de la maison. Bienveillante et organisée, elle prit soin de son papa et de ses frères. Dans les années 1970, elle reprit une activité professionnelle en devenant gérante du magasin d’alimentation du village. Enfin, elle termina sa carrière en cuisine au restaurant du Lion d’Or, à Neirivue. La vie n’épargna pas Yolande. Elle a dû dire au revoir à huit de ses frères et sœurs et à plusieurs neveux, bien souvent décédés tragiquement. Son caractère de battante et sa foi l’aidèrent à surmonter toutes ces épreu­ves. Yolande savait tout faire de ses mains. Chaque membre de sa famille a eu la chance de bénéficier de son talent pour décorer les tables lors des baptêmes, des communions, des mariages ou des anniversaires. Elle mettait du cœur à assortir ses réalisations à la personnalité de chacun. Le bricolage, la couture, la dentelle, le crochet n’avaient aucun secret pour elle. Très investie auprès des Dentellières de la Gruyère, elle n’hésitait pas à partager son savoir, que ce soit avec ses nièces ou d’autres passionnées. Ces dernières années, sa santé déclinant, elle dut se résoudre à rejoindre le Home de l’Intyamon. Adepte de danses de salon, elle y eut l’occasion de recommencer à pratiquer quelques pas de valse lors des thés dansants organisés par l’animation. Elle s’attacha très vite à cette nouvelle famille qui la cajola jusqu’à son départ. Ces derniers jours, ses forces ont diminué au point de s’endormir paisiblement, entourée de ses proches, samedi 18 novembre. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi en l’église d’Albeuve. A tous ceux que le départ de Yolonde Beaud laisse dans la peine, nous disons notre sympathie. GRU

Michel Jordan

$
0
0

Broc

Michel Jordan vit le jour le 21 décembre 1931 à Vaulruz. Ses parents, Auguste et Sara née Fragnière exploitaient un domaine agricole. Deuxième des huit enfants de la famille, Michel fréquenta l’école normale à Fribourg et, dès 1951, s’établit à Broc où il enseigna durant seize ans. De 1967 à 1994, il partagea à l’école secondaire à Bulle son goût de l’histoire, du français et des mathématiques. Il aimait consulter les archives et fut durant plus de quarante ans rédacteur au journal La Vie brocoise. Souvent mandaté, il fut l’auteur de diverses publications. Il laisse aussi des écrits concernant la vie de ses ancêtres. Proche de la nature, la montagne lui permit d’allier la pratique sportive aux joies de l’amitié. Membre du Club alpin de la Gruyère, il fit partie avec bonheur des mercredistes. Michel amena cette soif de connaissances et d’échanges dans le foyer qu’il fonda en 1957 avec Charlotte, née Bussard. Leurs trois enfants Jacqueline, Bernard et Pierre bénéficièrent de son affection. Dans l’appartement de la rue du Moléson, puis dans le chalet des Chenevières, les visites de la famille ou des amis étaient l’occasion de repas partagés dans la bonne humeur. Avec son épouse, il chanta au chœur mixte L’Harmonie. Il fit partie du comité et devint membre d’honneur. Plus tard, Michel déploya ses qualités de grand-papa auprès de ses sept petits-enfants. Les décès de son petit-fils Nils en 2012 puis de sa petite-fille Mathilde en 2016 l’affectèrent profondément. L’an passé, il devint arrière-grand-père à deux reprises et ces naissances le comblèrent. Michel et Charlotte visitèrent, entre autres destinations, Nova Friburgo, accompagnés de leurs amis. Les intérêts multiples de Michel et son imagination lui permirent de continuer de s’intéresser à tout lorsqu’il rencontra des soucis de santé. Résident depuis fin 2015 du foyer La Rose des Vents à Broc, il laisse, en signe de remerciement, quelques textes touchants à l’intention du personnel. Il reposera au cimetière de Broc, proche de cette Dent-de-Broc qu’il a si souvent gravie et de cette croix de mélèze qu’il admirait. Un dernier hommage lui sera rendu ce mercredi en l’église de Broc. A son épouse, à ses enfants, à ses proches et à tous ceux qui pleurent aujourd’hui sa disparition, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU
 

Willy Tinguely

$
0
0

Pont-la-Ville

Willy Tinguely s’est éteint mardi matin, dans sa 76e année. Selon ses vœux, la cérémonie d’adieux se tiendra dans l’intimité.
Willy Tinguely est né le 8 mai 1942, dans le foyer de Germaine et Louis Tinguely, à Pont-la-Ville. Le 1er juillet 1967, il épousa Julie Brodard, de La Roche. De leur union naquirent deux enfants, Charly et Chantal. Quatre petits-enfants vinrent ensuite agrandir la famille.
Proche de la nature et des animaux, Willy passa toute sa vie dans l’agriculture. Dans sa jeunesse, il fut contrôleur laitier, secrétaire de syndicat et expert cantonal de la race tachetée rouge.
Sa vie fut remplie d’amour et de travail. Il prit sa retraite pour raison de santé et dut transmettre le flambeau à son fils Charly. Il profita alors de dix belles années de balades en montagne, dans les buvettes d’alpage, et de temps passé avec les siens.
Ces derniers mois, sa santé s’était dégradée. Il est parti un matin de novembre, aussi discrètement qu’il a vécu. Que tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sincère sym-pathie. GRU


Alfred Currat

$
0
0

Grandvillard

Alfred Currat est décédé lundi au Home de l’Intyamon, dans sa 98e année. Un dernier hommage lui est rendu ce jeudi en l’église de Grandvillard.
Alfred, dit Freddy, est né au Canada dans le Saskatchewan le 8 août 1920. Ses parents, Alfred et Marie Currat, avaient émigré dans ce pays, au début du siècle passé, pour y tenir une ferme et cultiver des céréales. Alfred eut trois frères qui décédèrent dans leur jeune âge.
En 1929, ses parents décidèrent de rentrer au pays. Alfred, âgé de 9 ans, ne parlant que l’anglais, s’adapta rapidement au patois et au français. Très vite, avec des amis, il découvrit le goût de l’aventure en partant en montagne et en gravissant des sommets. Ensemble, ils fondèrent le Ski-club de Grandvillard.
Habile de ses mains, Freddy travailla comme ébéniste jusqu’à sa retraite. En octobre 1951, il épousa Agnès Blanc, d’Estavannens. Ils eurent le bonheur d’avoir six enfants, puis quatre petits-enfants et deux arrière-petits-enfants.
Freddy fit partie de plusieurs sociétés dans lesquelles il avait beaucoup de plaisir à partager des moments entre amis. Il chanta au Chœur-Mixte de Grandvillard, porta le drapeau de la société et reçut la médaille Bene Merenti pour toutes ces années de fidélité. Durant plus de soixante ans, il se consacra activement à sa passion, le tir à 300 mètres.
Dans sa vie de famille, il sut transmettre ses valeurs et le goût du travail bien fait à ses enfants. Il aimait la nature, la cueillette des champignons et la montagne. Son chat, qu’il appréciait, lui tenait compagnie durant ses mots croisés. Il avait une soif d’apprendre et tout l’intéressait.
En 2001, son épouse décéda, mais il put compter sur le réconfort de sa famille et rester dans sa maison avec son fils jusqu’à ce printemps. Ces dernières années, il fit de nombreux séjours à l’hôpital et ses forces l’abandonnèrent de plus en plus.
A tous ceux qui pleurent le départ d’Alfred Currat, nous disons notre sympathie émue. GRU

Agnès Murith

$
0
0

Bulle

Agnès Murith s’est éteinte jeudi matin dans sa 97e année. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi 29 novembre en l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Bulle.
Agnès est née le 30 janvier 1921 dans le foyer de François et Anna Oberson, à Grattavache. Deuxième des sept enfants de la famille, elle accomplit sa scolarité à Semsales et compléta sa formation par une année d’études à l’Institut du Sacré-Cœur, à Estavayer-le-Lac. C’est à Gruyères où elle travaillait à La Fleur de Lys qu’elle rencontra Théo, qui allait devenir son époux. Le couple vécut dans la cité comtale jusqu’en 1951, puis il emménagea à Bulle.
Cinq filles naquirent de cette union. Après la naissance de la quatrième, la famille s’installa dans le quartier de Montcalia, dans la maison qu’Agnès ne quitta plus jusqu’à aujourd’hui.
Toujours présente et pleine d’amour, elle donna à ses filles la meilleure des éducations. Elle adorait ses beaux-fils, qui le lui rendaient bien.
Marcheuse infatigable, Agnès aimait parcourir les sentiers des Préalpes et du Val d’Hérens, lieu privilégié des vacances familiales. Son grand plaisir était de fleurir sa maison et de s’occuper de son jardin. Sa famille appréciait ses bons repas du dimanche, sa table était toujours ouverte.
Elle accueillit avec bonheur 10 pe­tits-enfants et 10 arrière-petits-enfants. Elle les choyait, sublimant l’art d’être grand-mère.
En 2008, elle eut l’immense douleur de perdre sa fille aînée Nanou, emportée par la maladie. En 2011, après soixante-huit ans de mariage, elle pleura la mort de son époux. Toujours présente à ses côtés, elle l’a soutenu jusqu’à son dernier jour.
Agnès a vécu ses dernières années dans sa maison, entourée de sa famille qui la chérissait. A ceux qui pleurent sa disparition, nous adressons nos sincères condoléan­ces. GRU
 

Félix Duding

$
0
0

Riaz

Félix Duding s’est éteint mercredi soir, à l’HFR Riaz, entouré de l’amour des siens. Il a été emporté par une brève et pénible maladie. Il avait 63 ans. Un dernier hommage lui sera rendu ce samedi en l’église de Riaz.
Félix est né le 30 septembre 1954 dans le foyer de René et Madeleine Duding, à Riaz. Il avait une sœur cadette, Antoinette. Sa scolarité effectuée au village, puis son école secondaire à Bulle, il accomplit un apprentissage de monteur électricien chez Meyer Electricité, à Bulle. En 1975, il entra au service de Gendre-Otis Ascenseurs, à Villars-sur-Glâne, où il effectuera une carrière de plus de quarante ans, d’abord comme monteur, puis comme chef d’équipe. Cette entreprise lui tenait très à cœur. Consciencieux, minutieux, fiable, il était très apprécié de ses collègues.
En 1976, il épousa Juliette Déforel. De leur union naquirent Christophe, en 1978, et Joël, en 1981. Félix avait aussi quatre petits-enfants (Mathis, Timéo, Nathan et Laura): ils faisaient son bonheur, lui qui les gardait régulièrement et adorait leur montrer les biches, sur les hauts de Marsens.
Féru de football, il a été actif à Riaz et à Corpataux, avant d’entraîner les juniors de son village et d’entrer au comité du club. Bricoleur talentueux, jardinier passionné, il aimait les fleurs, avec un faible pour les orchidées. Mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était partir aux champignons, avec son épouse, dans les forêts des Monts de Riaz.
Très attaché à sa famille, sensible, protecteur, c’était un patriarche qui se souciait d’abord du bien des autres. Sa terre de Gruyère comptait aussi beaucoup pour lui, de même que la maison paternelle qu’il a rénovée de ses mains – sa fierté.
A tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU

Jeannette Brodard

$
0
0

La Roche

Jeannette Brodard s’est endormie paisiblement à l’HFR de Fribourg, entourée de l’affection des siens et du personnel soignant.
Jeannette a vu le jour le 16 janvier 1945, dans le foyer de Louis et Anna Brodard-Schouwey qui exploitaient une épicerie-mercerie et une station-service, à La Roche. Elle effectua sa scolarité dans son village natal puis elle poursuivit ses études à l’école de commerce et Bénédict, à Fribourg.
Elle aimait beaucoup le chant et fut membre assidu du chœur mixte de La Roche. Elle fut décorée de la médaille Bene Merenti pour plus de quarante ans d’activité. Elle avait une grande dévotion pour la Vierge Marie, en particulier pour Notre-Dame de Compassion de La Roche. Elle avait à cœur de fleurir les tombes abandonnées. A la mort de ses parents, Jeannette reprit l’exploitation familiale. Restée célibataire, les décès, en 2008, de sa sœur, Sœur Thérésia, religieuse à la chapelle des Marches et en 2015, de son frère Marcel furent très durs pour elle.
A la suite d’une hospitalisation, Jeannette dut se rendre à l’évidence qu’elle ne pourrait plus rester chez elle. C’est en 2012 qu’elle fut accueillie dans la grande famille du Foyer Saint-Joseph, à La Roche, entourée des bons soins par l’ensemble du personnel.
A tous ceux qui pleurent le décès de Jeannette Brodard, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

André Genoud

$
0
0

Vuadens

André Genoud s’est éteint dans la nuit de mercredi à jeudi, à l’âge de 82 ans. Un dernier hommage lui est rendu ce samedi matin en l’église de Vuadens.
André Genoud est né le 12 février 1935 dans le foyer d’Alexandre et Charlotte Genoud, à Vuadens. Il effectua sa scolarité dans son village natal, puis intégra l’entreprise familiale de fontainerie. Il y travailla pendant près de deux décennies, avant de s’établir à Lausanne, où il fut employé dans la restauration et l’hôtellerie pendant une vingtaine d’années également. Une fois à la retraite, il revint s’installer à Vuadens, près du terrain de foot.
André, qu’on surnommait affectueusement «Dédé à Charlotte», célibataire endurci, incarnait la joie de vivre. Ses proches ne le voyaient jamais de mauvaise humeur. Il aimait les contacts humains. Il fit partie de la Jeunesse jusqu’à 40 ans. Avec Noël Beaud et Claude Despont, avec qui il avait fondé un petit orchestre, il avait l’habitude d’animer les bistrots pendant la bénichon.
Toujours avec ses amis, plusieurs rendez-vous hebdomadaires étaient pour lui sacrés: les parties de cartes à l’Hôtel de la Gare le lundi après-midi, l’apéro au marché le jeudi matin et celui aux Colombettes le dimanche. André aimait surtout gâter et passer du temps avec ses deux nièces, ses quatre petits-neveux et ses sept arrière-petits-neveux.
Mais depuis le début de l’année, ses forces l’abandonnèrent de plus en plus et, il y a deux mois, il dut se résoudre à quitter sa maison et son village pour être hospitalisé.
A tous ceux qui pleurent le départ d’André Genoud, nous disons notre sympathie émue. GRU

Solange Pochon

$
0
0

née Savary
La Tour-de-trême

Solange Pochon s’est éteinte le 20 novembre, au Foyer de Bouleyres, à Bulle. Elle venait de fêter ses 94 ans. Un dernier hommage lui sera rendu demain mercredi, en l’église de La Tour-de-Trême.
Solange Pochon est née le 30 octobre 1923 à Broc, dans le foyer d’Ernest et Jeanne Savary. Elle avait un frère cadet, décédé en 1993. Durant sa scolarité à Broc, elle passait souvent ses congés à Botterens, où sa grand-mère possédait un magasin d’alimentation. Elle commença sa vie professionnelle comme vendeuse dans une librairie bulloise, puis se forma comme assistante dentaire.
Elle rencontra André Pochon à qui elle unit sa destinée en 1944. De leur union naquirent Joël, en 1946, et Jacques, en 1954. Elle eut encore le bonheur de chérir ses trois petits-enfants, Frédéric, Florent et Roxane. Avec son mari, elle appréciait les voyages. Ensemble, ils découvrirent l’Amérique, la Grèce, l’Egypte, le Maroc ainsi que tous les pays voisins de la Suisse.
Mais en 1999, elle eut la douleur de perdre son époux, atteint d’un cancer. Et en 2003, son fils Jacques décéda d’une crise cardiaque qui le terrassa au Maroc. Cette disparition lointaine fut pour elle une immense douleur, qu’elle surmonta pourtant grâce à son tempérament de battante. Demeurée seule, elle prit particulièrement soin de son appartement qu’elle meubla avec goût.
En 2012, sa santé se fragilisa. Plusieurs fractures la contraignirent à se faire aider pour son ménage avant qu’elle ne rejoigne, en 2013, le Foyer de Bouleyres, à Bulle, à la suite d’un dernier accident. Accompagnée de ses canaris, elle y trouva la sérénité. Sentant ses forces la quitter, elle eut encore la joie de revoir ses trois petits-enfants, le 19 octobre dernier.
A tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU

Alexandre Pittet

$
0
0

Bulle

Alexandre Pittet s’en est allé à l’âge de 53 ans le 22 novembre. Un dernier hommage lui a été rendu hier lundi en l’église de Riaz.
Alexandre est né le 11 juillet 1964 dans le foyer de Jean et Thérèse Pittet-Fahrny, à Riaz. Quatrième des cinq enfants de la famille, il accomplit sa scolarité à Riaz, puis à Bulle au CO de la Gruyère. Il poursuivit sa formation et, CFC d’électricien en poche, il partit à Lucerne pour approfondir ses connaissances linguistiques et professionnelles. De retour en terre fribourgeoise, il fut engagé au Centre de météorologie de Payerne où ses compétences ont été appréciées durant presque vingt ans.
En 1993, Alexandre épousa Claire-Lyse Yerly. Trois garçons vinrent égayer leur foyer: Marc-Antoine, Maxime et Romain. Il était fier de sa famille et, avec son épouse, il a su leur offrir non seulement une bonne formation, mais aussi le goût des traditions populaires, du patois, du chant et de la musique ainsi que de belles valeurs.
De nature calme, il recherchait toujours la perfection dans chacune de ses entreprises. Plusieurs sociétés ont fait appel à lui pour des organisations de manifestations et autres comités, dont la Société de musique de Riaz, la Société de tir d’Echarlens et les Rencontres de jeunesses gruériennes 2017.
La nature était une deuxième maison, un réconfort. Outre la pêche et la cueillette des champignons, il aimait se laisser aller à la découverte d’endroits insolites et retirés, afin de saisir une ambiance sereine où il pouvait fixer sur la pellicule des paysages et surtout des animaux sauvages. La photographie animalière était devenue une passion.
Vers le milieu de l’été dernier, il a dû s’arrêter, victime d’un AVC. Après une courte convalescence, Alexandre reprit le travail. Il se sentait bien et avait de nouveau l’énergie pour mener à bien les projets qu’il s’était fixés.
Contre toute attente, une fatigue physique et morale s’est installée progressivement et ne l’a plus lâché. La vie a décidé bien trop tôt de son départ, malgré le soutien de son épouse, de ses enfants, de sa famille ainsi que de son ami Yves Pasquier.
A eux, ainsi qu’à tous ceux qui pleurent le décès d’Alexandre Pittet, nous disons notre sympathie émue. GRU
 


Anne-Marie Pittet

$
0
0

La Joux

Entourée de sa famille, Anne-Marie Pittet s’en est allée sereinement le 21 novembre dans sa 93e année. Un dernier hommage lui a été rendu samedi en l’église de La Joux. Née à Mézières le 14 juin 1925 dans la famille d’Etienne et Madeleine L’Homme-Golliard, Anne-Marie était la huitième d’une fratrie de 10 enfants. Le 24 avril 1950, elle épousa Robert Pittet, agriculteur à La Joux. De leur union naquirent 12 enfants. Puis, 33 petits-enfants et 29 arrière-petits-enfants vinrent agrandir la famille. Anne-Marie s’est dévouée toute sa vie à ses proches. Elle avait plaisir à cultiver son jardin et à fleurir sa maison. A l’automne de sa vie, en compagnie de son époux, elle sut profiter de l’existence avec de petites escapades, les jeux de cartes, les lotos et les nombreuses fêtes de famille. Il y a deux ans, sa santé faiblissant, elle rejoignit son mari au home de Billens. Elle put ainsi l’accompagner durant les six derniers mois de sa vie. Elle participait aux animations organisées, appréciait le contact avec les résidents et les visites de ses proches. C’est avec courage, confiance et sérénité qu’elle affronta les problèmes de santé qui assombrirent les derniers mois de son chemin terrestre. A tous ceux qui pleurent la disparition d’Anne-Marie Pittet, nous disons notre sympathie émue.
GRU

Léonard Pasquier

$
0
0

Sâles

Le 21 novembre, Léonard Pasquier s’en est allé dans sa huitantième année. Un dernier hommage lui a été rendu le 24 novembre en l’église de Sâles.
Léonard a vu le jour le 9 avril 1938 à Maules, dans le foyer de Louis et Aurélie Pasquier-Jaquet. Il était le cinquième d’une fratrie de sept enfants. Après avoir terminé sa scolarité, il travailla avec ses frères sur l’exploitation familiale. A l’âge de 17 ans, il entreprit sa première saison d’alpage sur les hauts de Grandvillard, accompagné de son parrain Léonard Jaquet. Cet été fut le premier d’une très longue série.
En 1963, Léonard épousa Thérèse Rouiller et s’installa à la ferme du Devin, qu’il ne quittera plus. De leur union naquirent trois enfants, Philippe, Jean-Pierre et Alexandre. En 1973, le couple dut faire face au décès accidentel de Jean-Pierre, leur deuxième fils. Plus tard, douze petits-enfants sont venus égayer le quotidien de ce grand-papa qui ne savait pas leur refuser une friandise.
La vie de Léonard était rythmée par les saisons. L’hiver, il soignait son bétail et bûcheronnait dans les forêts de Maules. Lorsque les beaux jours arrivaient, il retrouvait le monde des armaillis et ses alpages qu’il aimait tant.
En 1974, Léonard loua à Auguste Glasson et sa famille le train d’alpage du Jeu de Quilles, dans le Gros-Mont, qu’il exploita avec son épouse, ses enfants et ses petits-enfants. Toujours actif, il resta fidèle à sa chaudière durant quarante-trois ans. Sa grande fierté fut de transmettre son savoir sur la fabrication du fromage à son petit-fils.
Léonard partagea son amour du travail, de la nature et de la montagne à ceux qui ont croisé son chemin. Aussi discret qu’impressionnant, un peu taquin, attachant malgré lui, il était authentique et rude, à l’image de sa vie dans les alpages.
Ce printemps, sa santé faiblissante, Léonard dut se résoudre à rester à la maison, car la vie de chalet était devenue trop pénible pour lui. La lecture, les émissions de radio et de télévision lui permirent de continuer à s’intéresser à tout et à rester informé sur les actualités.
Au mois d’octobre, lors de la désalpe, quelle ne fut pas sa joie de voir arriver son troupeau au Devin et de partager un verre avec toute sa famille et ses amis.
Léonard a toujours fait face aux nombreuses épreuves avec une volonté admirable et un courage exemplaire, sans jamais se plaindre. Grâce au soutien de son épouse, il a pu vivre jusqu’à la fin à la maison.
A celle-ci, à sa famille, à ses amis et à tous ceux que le départ de Léonard laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

André Liaudat

$
0
0

Châtel-St-Denis

André Liaudat, dit Dédé, a vu le jour à Fruence, le 17 octobre 1927. Il était le quatrième d’une fratrie de neuf enfants. Il eut la douleur de perdre ses parents quand il était très jeune et il aida à l’exploitation familiale aux côtés de ses frères. En 1960, il entra à la commune de Châtel-Saint-Denis en qualité de chauffeur et y resta jusqu’à sa retraite, en 1992. Toujours en 1960, il unit sa destinée à Simone. Le couple eut le bonheur d’accueillir deux enfants, Marie-Françoise et Pierre-André, puis trois petits-enfants. A l’heure de la retraite, le plus grand plaisir de Dédé était de se rendre régulièrement à pied à Fruence jusqu’à l’exploitation de son beau-frère. Ces visites le remplissaient de joie. Ses forces l’abandonnant, il dut quitter sa maison en 2011 pour un appartement. Il aimait passer son temps sur le balcon à admirer les montagnes mais surtout, la chapelle du Scex. Les cartes faisaient également partie de ses passions. Dédé était également un sportif dans l’âme et il suivait à la télévision les courses de ski ainsi que les matches de tennis – il était un fervent admirateur de Roger Federer. Cette année, le jour de ses 90 ans, le syndic de Châtel s’était rendu chez lui pour lui adresser les vœux de la commune. Il eut grand plaisir à parler avec lui des futurs travaux de la commune et, avec une mémoire intacte, à lui indiquer où se situaient diverses sources de montagne. Il fêta également son anniversaire dans le lieu de son choix, entouré de toute sa famille. Ces dernières semaines, grâce au soutien infaillible de son épouse, il put rester chez lui et partager ses derniers moments avec ceux qu’il aimait. Il fut hospitalisé le 25  novembre et s’est endormi paisiblement le 1er décembre, entouré de sa famille. Un dernier hommage est rendu à André Liaudat ce mardi en l’église de Châtel-Saint-Denis. A tous ceux qui pleurent sa disparition, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Marie Oberson

$
0
0

née Tissot, Le Brassus (Vallée de Joux)

Marie Oberson s’est endormie paisiblement au soir du 20 novembre dans sa 96e année à l’Hébergement de l’Hôpital de la vallée de Joux, entourée de sa famille. Un dernier hommage lui a été rendu le 24 novembre dans l’intimité en l’église du Brassus.
Marie est née le 24 décembre 1921 à Cerniat, cinquième d’une famille de neuf enfants. Elle passa toutes ses jeunes années dans cette Gruyère si chère à son cœur. Ensuite, elle travailla comme employée de ménage dans la région. Le 11 novembre 1940 elle unit sa destinée à Meinrad Oberson, paysan à la ferme du Liençon, à Charmey. Le couple eut le bonheur d’avoir neuf enfants, huit filles et un garçon. En 1956, la famille s’installa à la vallée de Joux, plus précisément aux Bioux-Dessus. Malheureusement, en janvier 1967, le décès subit de Meinrad laissa Marie et toute la famille dans une grande tristesse. Les années qui suivirent furent pénibles. Marie dut travailler à Bière jusqu’à l’heure de la retraite. Elle put alors retourner à la vallée Marie a toujours été disponible pour sa nombreuse famille. Elle eut en effet neuf enfants, 24 petits-enfants, 45 arrière-petits-enfants et sept arrière-arrière-petits-enfants! Pour ses 70 ans, elle se rendit au Portugal, pour ses 80 ans, elle fit un vol en hélicoptère. Sa belle et longue vie fut émaillée de joies, mais aussi de grands chagrins, comme les départs de sa fille aînée en 1997, d’un beau-fils en 1998, d’un petit-fils en 1999 et d’une belle-fille en 2014. Le travail ne fit jamais peur à celle qui avait pour devise «le travail c’est la santé». Mais elle aimait aussi jardiner, cuisiner de bons petits plats pour ses proches, tricoter, faire des mots cachés, suivre le jeu des chiffres et des lettres et quelques feuilletons. Elle faisait partie des aînés du Brassus. Ces dernières années pourtant, sa vue et son ouïe ayant tellement baissé, elle ne pouvait plus pratiquer ses hobbies. A tous ceux qui pleurent la disparition de Marie Oberson, nous disons notre sympathie émue. GRU

Adriano Traversi

$
0
0

Bulle

Le 6 décembre, Adriano Traversi s’en est allé. Il était dans sa 80e année. Un dernier hommage lui est rendu ce samedi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens.

Adriano a vu le jour le 19 février 1938 à Domodossola, dans le foyer de Pietro et Pierina Traversi. Il était le deuxième d’une fratrie de trois enfants. Après avoir terminé sa scolarité, il entreprit de faire un apprentissage de menuisier-ébéniste.
En 1958, il épousa Maria-Giulia Nicolini et de leur union, naquirent Marco, Maurice et Robert. Deux ans plus tard, il vint en Suisse et travailla chez Mining, à Bulle. Il exerça son métier jusqu’en 1992. Pour des raisons d’allergies, il entreprit une reconversion professionnelle chez Bernard Sottas et y demeura jusqu’à sa retraite.
Sept petits-enfants vinrent égayer l’existence de «Nonno», qui ne savait rien leur refuser. Sa vie était rythmée par les saisons, comme la nature qu’il aimait. Il était également membre de la société de pêche de Charmey et sa grande passion était d’aller aux champignons. Il était d’ailleurs membre d’une société de mycologie. Enfin, il aimait bricoler dans son garage. Ceux qui ont croisé le chemin d’Adriano garderont le souvenir d’un homme généreux, dévoué et humble.
Début novembre sa santé s’était dégradée et il fut hospitalisé. A sa sortie, grâce au soutien de son épouse et des siens, il put vivre ses derniers jours à la maison comme il le souhaitait. A tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU

 

Viewing all 1690 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>