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Maria Rime-Charrière

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née Colliard, La Tour-de-Trême

 

Maria Rime s’est éteinte paisiblement mercredi au Home de la vallée de la Jogne dans sa 103e année. Un dernier hommage lui est rendu ce matin en l’église de La Tour-de-Trême.

Maria a vu le jour le 1er mars 1915 à Châtel-Saint-Denis, dans le foyer d’Ursule et Auguste Colliard, où elle grandit avec ses deux frères et sa sœur. Après avoir suivi sa scolarité, elle entreprit un apprentissage de couturière à Lausanne. Elle y exerça sa profession jusqu’à son mariage.

En 1942, elle unit sa destinée à Gustave Charrière, maraîcher-arboriculteur-apiculteur à La Tour-de-Trême. De cette union naquirent deux filles et deux garçons, puis six petits-enfants et trois arrière-petits-enfants, qu’elle chérissait.

A la suite d’un accident de travail, son mari devint handicapé. Elle travailla alors à la chocolaterie de Broc de 1955 à 1963. Lasse du travail à la chaîne, elle donna une autre orientation à sa vie, en passant son permis de conduire à 48 ans et en s’engageant auprès de la Maison Imhof Vins à Riaz comme représentante. Une activité qu’elle exerça jusqu’à sa retraite.

Maria réussit à concilier son activité professionnelle, ses tâches ménagères et à prendre soin de ses enfants. Tout particulièrement de Michel, handicapé mental, qu’elle garda auprès d’elle jusqu’à 85 ans. Elle aida aussi son mari dans les cultures, sans jamais se plaindre et en conservant sa bonne humeur. D’une grande générosité, elle trouvait encore le temps d’aider son prochain dans le besoin.

A la retraite, elle œuvra de nombreuses années au sein des dames de charité de La Tour-de-Trême et s’occupa avec plaisir de son jardin potager. Les épreuves ne lui furent pourtant pas épargnées. En 1971, elle eut le chagrin de perdre son mari. La mort tragique de sa fille Georgette en 1984 à l’âge de 36 ans, la marqua profondément. Entre-temps, elle fit la connaissance de James Rime, de Charmey, qui devint son second mari en 1974.

Plusieurs attaques cérébrales à partir de 1999 lui firent perdre la vue et la mémoire et brisèrent son dynamisme et sa mobilité. Elle eut toutefois la chance de continuer à vivre jusqu’en 2007 auprès de son mari, qui décéda en 2009. Maria Rime a terminé sa vie au Home de la vallée de la Jogne.

A sa famille, à ses proches et à tous ceux qui pleurent le décès de Maria Rime, nous disons notre sympathie émue.GRU


Joseph Jordan

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chanoine, Vaulruz

Joseph Jordan, ancien prieur et doyen de Semsales, ancien curé de Gruyères et de Grandvillard, chanoine du Chapitre de Saint-Nicolas, à Fribourg, est décédé dans la nuit du 30 septembre à l’ISRF des sœurs d’Ingenbohl, à Fribourg. Les obsèques ont lieu aujourd’hui, en la cathédrale Saint-Nicolas, à Fribourg. Né en 1928 de l’union de Louis et Hortense Jordan-Frossard, à la ferme des Arzilliers d’En-Bas, à Vaulruz, Joseph était le quatrième d’une fratrie de sept enfants. Il fut ordonné prêtre le 1er juillet 1956 et célébra sa première messe à Vaulruz. Joseph débuta son ministère à Prez-vers-Noréaz, où il demeura trois ans avant d’être nommé vicaire à la Sallaz, à Vevey. Il poursuivit sa carrière en tant que prieur et curé de Semsales, de 1965 à 1975. Il fut ensuite nommé doyen de Gruyères jusqu’en 1993. Dès 1990, il assurait également les services pour la paroisse de Grandvillard. Puis, il poursuivit sa carrière d’ecclésiastique à la cure de Bulle et à celle de Riaz jusqu’en 1996. Dès 1997, Joseph fut nommé chanoine au Chapitre de Saint-Nicolas, à Fribourg, où il œuvra avec passion jusqu’au 15 septembre, avant de rejoindre l’ISRF des sœurs d’Ingenbohl. Joseph apprécia spécialement les populations de Semsales et de Gruyères, paroisses où il pratiqua son ministère durant de longues années. En 2016, dans l’église de sa première messe, la paroisse de Vaulruz l’a honoré pour ces soixante ans de sacerdoce. Joseph aimait se ressourcer à la Claparousse, près de Millau en France, avec ses amis. Un lieu de repos et d’accueil où toutes les personnes présentes ont profité de ses sourires et de sa finesse légendaire. Il participait à chaque réunion de famille et toutes les parties de cartes partagées laissent à chacun des moments magiques. Le chanoine vécu le départ de ses frères et sœurs comme un déchirement, mais ceux qui l’ont connu retiennent de lui son exemplaire bravoure. Durant ses dernières années, il était bien entouré par ses sœurs et ses onze neveux et nièces. A tous ceux que le décès de Joseph Jordan laisse dans la peine, nous présentons nos sincères condoléan­ces. GRU

Gilbert Descloux

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Maules

Une figure familière de la région a fermé les yeux sur la Gruyère et ses Préalpes. Sans crier gare. Gilbert Descloux a été victime d’une crise cardiaque en plein travail. Il cheminait dans la 66e année. Un dernier hommage lui a été rendu samedi, en l’église de Sâles. Derrière son regard doux, son sourire enjôleur et sa prestance naturelle, Gilbert Descloux affichait un caractère bien trempé. Une tronche, comme on dit en Gruyère. Son franc-parler ne laissait pas indifférent. Il savait susciter le dialogue, dans un esprit constructif et de justice, souvent teinté d’un zeste d’humour ou d’une bonne phrase en patois, qu’il maîtrisait à la perfection. Derrière sa carapace forgée dès son enfance, Gilbert livrait ses émotions d’abord avec le cœur et le regard. Même avec ses proches. Force de la nature, dur au mal, ce persévérant cachait une âme sensible et généreuse. A pied ou à peau de phoque, ses randonnées en montagne lui offraient ressourcement, sérénité et satisfactions. Il prit part à dix reprises à la Patrouille des glaciers. A 50 ans, c’est non sans fierté qu’il gravit le Cervin. Son sens inné du partage, Gilbert le manifestait non seulement sur les sommets ou en cabane avec ses amis du Club alpin, à qui il mijotait de succulents macaronis ou soupes de chalet, mais également envers la communauté. Moult organisations locales ont bénéficié de son savoir-faire. Conseiller communal à Maules durant deux périodes, ce fin guidon était également une des figures de proue de la fanfare de Sâles. Il joua de la basse durant quarante-sept ans et œuvra pendant quinze ans au comité. Mais sa plus belle partition, c’est à sa famille que ce musicien accompli l’interpréta. Né en février 1952 dans le foyer de Paul et Cécile Descloux à la Sionge, Gilbert épousa Marianne Barras, de la Sionge, en 1976. Le couple eut le bonheur de choyer trois enfants: Samuel, Xavier et Mariella. Gilbert était un papa droit et juste. Les naissances de ses petits-enfants Kyra, Thalia, Celia et Enzo ainsi que l’arrivée de Johanna, petite-fille de cœur, illuminèrent ses séquences familiales auxquelles il tenait comme la prunelle de ses yeux. Maçon, Gilbert fonda sa propre entreprise en 1975, après avoir fréquenté le Technicum. Ses ouvrages (maisons, fermes) restent un témoignage fort de cet amoureux du travail impeccable. A son épouse Marianne, à ses enfants et aux nombreux proches que le départ de Gilbert laisse sans voix, La Gruyère présente sa sympathie émue. GRU

Marthe Favre

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née Jaquier, Le Crêt

C’est à l’aube du 20 septembre que Marthe Favre s’est éteinte paisiblement, entourée de l’amour des siens. Elle cheminait dans sa 82e  année. Un dernier hommage lui a été rendu le 22 septembre en l’église du Crêt. Marthe Favre est née le 28 novembre 1935 à St-Martin. Elle était la cadette des six enfants de Léonie et Canisius Jaquier. Elle passa son enfance dans la ferme familiale de la Comba. Plus tard, en plus de l’aide donnée à la ferme, Marthe travailla comme sommelière jusqu’à ce que son chemin croise celui de Michel Favre, à la Bénichon du Crêt. De leur union en 1962 naquirent Jean-Luc, Dominique et Olivier. Elle eut ensuite le bonheur de chérir et de gâter six petits-enfants. Marthe n’a jamais ménagé sa peine, œuvrant aussi bien en cuisine qu’à la ferme. Le travail ne manquait pas entre son magnifique potager, la basse-cour et le petit râteau. Et tout cela ajouté aux grandes tablées familiales où se mêlaient chaque jour trois générations. Pour arrondir les fins de mois, elle trouvait encore le temps de coudre à domicile. Marthe était un modèle de générosité. Chez elle, il y avait pour tous un café, une tranche de gâteau aux pommes, quelques biscuits aux noisettes. Elle participa activement à la vie du village et des sociétés. Elle ne compta jamais ses heures de bénévolat lors des différentes fêtes villageoises. Il y a trois ans, c’est avec plaisir qu’elle plia et forma des centaines de fleurs en papier pour la dernière Fête des musiques. A la belle saison, on la trouvait souvent dans son grand jardin. D’appétissants légumes côtoyaient de gracieuses fleurs que Marthe utilisait pour garnir la grotte de Notre-Dame du Crêt si chère à son cœur. Lors des plus longues soirées d’hiver, elle se rendait avec plaisir aux lotos des environs, avec ses nombreuses amies. Les épreuves ne l’épargnèrent pas. En 1985, le jour de ses 50 ans, le décès de sa sœur Marie fut un grand déchirement. Mais, toujours dans le don de soi, Marthe alla porter main-forte à son beau-frère et à ses neveux et nièces. La perte de trois de ses quatre frères fut autant de chagrins. Le crépuscule de sa vie fut ponctué par de nombreuses fractures qui lui valurent plusieurs hospitalisations et bien des souffrances. Mais c’est la maladie qui a eu raison de son courage et de ses combats. A sa famille, à ses proches et à tous ceux qui pleurent le décès de Marthe Favre, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

Marie-Madeleine Morand

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née Dafflon, Pringy

Marie-Madeleine Morand s’est éteinte vendredi 6 octobre, à la veille de la bénichon, fête qu’elle appréciait tout particulièrement, moment privilégié où elle avait la joie de réunir tous les siens autour d’une grande tablée. Elle avait 82 ans. Sa famille lui a rendu un dernier hommage hier après-midi, en l’église de Gruyères. Madeleine, comme ses proches la prénommaient, naquit le 22 juillet 1935, dans le foyer d’Henri et Jeanne Dafflon, à la ferme des Granges-Rouges, à Pringy. Ses classes accomplies, à Gruyères, Madeleine, fille unique, seconda ses parents sur le domaine familial. Durant sa jeunesse, elle réservait ses rares moments de loisir au chœur mixte local. En 1959, elle unit sa destinée à celle de Louis Morand, dit Louqui du Pâquier, qui vint la rejoindre aux Granges-Rouges pour continuer l’exploitation du domaine. De leur union naquirent cinq enfants. Puis, les arrivées de treize petits-enfants et d’un arrière-petit-fils la comblèrent. Toujours, Madeleine déploya toute son énergie à l’épanouissement de sa famille. Mais elle gardait également grande ouverte les portes de sa maison aux autres. Elle aimait les gens. Elle s’adonnait aussi avec plaisir à l’entretien du jardin et affectionnait de voyager avec ses enfants et petits-enfants à travers les cartes postales qu’ils lui envoyaient.
En 2011, Madeleine connut le chagrin de perdre son époux. Quelque temps après, sa santé commença à décliner et elle dut se résoudre à quitter pour la première fois sa ferme des Granges-Rouges pour entrer au Foyer St-Joseph, à Sâles. A sa famille, à ses amis et à tous ceux que le départ de Marie-Madeleine Morand laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sincère sympathie. GRU

Henri Castella

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dit Riquet, Neirivue

Henri Castella, dit Riquet, est décédé subitement le vendredi 8 septembre, sur sa terrasse, lors d’un repas en famille. Né le 28 août 1931, fils de Catherine et Joseph Castella du Planchamp, il  a grandi à Neirivue, dans une famille très unie de dix enfants.
Ebéniste de formation, toujours très assidu à la tâche, inventif et pragmatique, il trouvait des solutions à tous les problèmes techniques. Tout jeune déjà, il a créé avec son frère Léon une entreprise d’agencements de cuisine, ce qui fut une belle et heureuse collaboration. Avec son épouse Josiane, avec qui il aurait fêté leurs soixante ans de mariage le 5 octobre, il a eu le bonheur de fonder une famille de deux enfants, Monique et Bruno. A 70 ans, son bonheur s’est vu couronné avec l’arrivée de sa petite-fille chérie, Laurie. Aimant et attentif, malgré un investissement professionnel intense, il a toujours été là pour les siens. Henri Castella était de tempérament très humble, réservé et pourtant si présent et généreux. Réfléchi et d’une grande ténacité dans tout ce qu’il entreprenait, il a réussi à traverser de multiples épreuves et à s’en sortir toujours vainqueur. Optimiste, confiant en la vie et vivement épaulé par son épouse, il s’est relevé, à plusieurs reprises, d’importants soucis de santé. Riquet avait de nombreuses passions. Il aimait la nature, s’y balader, cueillir des champignons, pratiquer la pêche. Membre actif de la société de tir, il était un excellent tireur. Il était également un méticuleux apiculteur, qui avait à cœur de soigner au mieux ses abeilles. Il aimait aussi chanter, activité qu’il pratiquait avec plaisir, accompagné de son épouse, au sein du chœur mixte de Neirivue. Il y a passé plus de soixante ans, ce qui lui a valu l’honneur de recevoir la médaille Bene Merenti. Il a également apporté sa contribution à la société en faisant partie du Conseil communal de Neirivue pendant plusieurs années. Sans oublier sa participation active dans la  fondation du club sportif de son village. Son infaillible courage l’a accompagné de tout temps et jusqu’au bout.  Même si Riquet laisse un vide immense auprès de tous ceux qui l’aiment, il continue de les accompagner dans leur cœur. Que sa famille et tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

René Saudan

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Charmey

René Saudan est mort le mardi  19 septembre entouré de l’amour des siens. Il était âgé de 80 ans. La messe du dernier adieu a été célébrée le 22 septembre, en l’église de Charmey. René Saudan est né à Remaufens, le 12 avril 1937, dans le foyer de Louis et Anna Saudan. Il était le deuxième enfant d’une fratrie de quatre. Le travail agricole manquant durant la guerre, son père trouva un emploi de chef de cuisine à l’école des gardes-fortifications, à Vallorbe, où la famille déménagea en 1942. Mais René Saudan termina ses classes primaires à Charmey, où son père officia comme garde-forts dès 1948, responsable de l’ouvrage de la Tzintre. Après un apprentissage de menuisier, il travailla à Montreux et emménagea à Clarens. Il se perfectionna en tant que dessinateur, devint chef de fabrication et réussit sa maîtrise fédérale. Engagé pour la défense du bois, il devint même expert pour les examens de maîtrise. Homme droit et consciencieux, René Saudan mena à bien la reprise de deux des entreprises pour lesquelles il œuvrait. Notamment en 2003, lorsqu’il coordonna le rachat de Morag SA par Agendec SA, à Bulle. A l’âge de la retraite, il resta actif et continua à participer à la vie professionnelle. En 1959, René Saudan avait épousé Monique Aeby. Une fille de Charmey où le couple revint vivre en 2014. Ils eurent deux filles, Nicole en 1959 et Dominique en 1963, et deux petits-fils, Antoine et Vincent, avec lesquels René Saudan avait beaucoup de plaisir à passer des soirées. Travailleur acharné, René Saudan était aussi un homme drôle, généreux et profondément sociable. Il s’engagea dans la politique montreusienne et participa à de nombreuses sociétés, notamment le FC Charmey, la gym hommes et l’Ambassador Club. Il appréciait les apéros et les parties de cartes, mais aussi la marche en montagne et la cueillette des champignons. Lorsque son épouse développa la maladie d’Alzheimer, il en prit soin durant dix ans. Lorsque celle-ci décéda en 2016, René Saudan était lui-même atteint dans sa santé. Un cancer avait été diagnostiqué deux ans plus tôt. Malgré les traitements et le courage avec lequel il a affronté la maladie, celle-ci l’a emporté, après une courte hospitalisation. A sa famille et à tous ceux que le départ de René Saudan laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Francis Prin

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Villarbeney

La famille et les amis de Francis Prin se sont réunis jeudi en l’église de Botterens pour lui rendre un dernier hommage. Il s’est endormi paisiblement, dans sa 80e année. Francis Prin a vu le jour en février 1938, à Hauteville, dans une famille modeste de 13 enfants. Quatrième de la fratrie, il fut placé à 12 ans chez des paysans à Enney. Lorsqu’il était dans sa famille, il s’est initié très tôt au travail de la forge que tenait son père. C’est là sans doute qu’il a développé ses talents de bricoleur: il trouvait toujours une solution pour réparer ou entretenir. Et surtout pour créer de magnifiques ouvrages de ferronnerie. Jeune, Francis a joué du bugle au sein de la fanfare de La Roche. Il apprit également l’accordéon, seul, et anima de merveilleux moments de détente, rares à cette époque. Il était aussi passionné de balades en montagne, ramenant par exemple des gentianes pour courtiser sa bien aimée, à Villarbeney. En 1963, Francis Prin épousa Charlotte. De leur union naquirent trois enfants. Le couple ne fut pas épargné par la douleur. D’abord par le deuil de sa petite fille née avant terme et surtout par le décès accidentel de son fils Maurice à l’âge de 7 ans. Francis et Charlotte eurent ensuite le bonheur d’accueillir Daniel, de l’élever et de le chérir. Et, plus tard, de voir grandir leurs chers petits-enfants Laurianne et Guillaume. Francis Prin a travaillé jusqu’à sa retraite à l’atelier mécanique Nestlé. En parallèle, il a construit sa maison et a ensuite assumé moult occupations autour de celle-ci et de celle de son fils. Il a quand même trouvé le temps d’avoir des passions comme le chant, qu’il a pratiqué quarante cinq ans dans les chœurs d’Hauteville puis de Villarvolard, où il vécut quelques années, et enfin de Botterens. Une médaille Bene Merenti est venue récompenser cette fidélité. Une autre passion a été l’apiculture qu’il a transmise à son fils Daniel. Avec lui, il a aussi partagé les plaisirs de la pêche, du tir et ils aménagé ensemble le cabanon de la Cierne. Francis Prin laisse le souvenir d’un modèle de bonté, de patience, d’ingéniosité et de créativité. Et aussi de gentillesse, de calme et d’abnégation. Il ne faisait pas un mouvement plus vite que l’autre, mais il était précis et avançait autant qu’un nerveux. Il y a un an, lorsqu’une maladie insidieuse est survenue, il s’est battu avec un courage exemplaire. Il voulait profiter encore de la nature et partager de bons moments en famille. Ces dernières semaines, ses forces ont décliné. Grâce au grand cœur et au dévouement inlassable de son épouse Charlotte, il a pu rester chez lui, à la maison, où il s’est endormi mardi dernier. Que sa famille et tous ceux que le départ de Francis Prin laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU


Sœur Françoise Rouiller

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Fribourg-Bulle

Bien connue en Gruyère où elle a vécu de 1973 à 2014, religieuse au sein de la communauté des Sœurs de Sainte-Croix à Bulle, Sœur Françoise Rouiller s’est éteinte vendredi matin à Fribourg, dans sa 90e année. Diplômée en pédagogie curative, elle avait enseigné à l’école La Ruche à Bulle, mettant ses compétences et son humanité au service de centaines d’élèves en difficulté: c’était sa façon d’être mère. Née Marie-Louise Rouiller le 5 janvier 1928 dans la famille d’Henri, à Sommentier, elle était la troisième d’une fratrie de onze enfants dont quatre garçons moururent en bas âge. Son père était paysan et boulanger. Sa mère Marie, qui tint une petite épicerie, mourut prématurément en 1946, douleur jamais éteinte dans le cœur des siens. Après son école primaire à Sommentier, Marie-Louise étudia à l’Institut Sainte-Croix à Bulle et entra en 1950 dans la congrégation des Sœurs de la Sainte Croix à Menzingen. Dès lors nommée Sœur Françoise, elle vit sa cadette, Sœur Denise, suivre sa trace. Les deux se sont retrouvées dans leur communauté sise à Pérolles 74, à Fribourg, après la fermeture de l’Institut Sainte-Croix à Bulle, en 2014. Dès sa prime jeunesse, le vœu de Sœur Françoise fut de s’occuper d’enfants, surtout des plus fragiles. Elle enseigna dans les classes primaires pendant dix-sept ans à Prez-vers-Noréaz et Neyruz, puis à Lyon en qualité d’éducatrice auprès de jeunes filles en difficulté. Revenue au pays, elle se forma en pédagogie curative à l’Université de Fribourg. A Bulle, elle s’accomplit pleinement dans l’enseignement spécialisé au sein de l’école La Ruche, pendant dix-sept ans. Ici naquirent, écrivit-elle, «de belles amitiés qui ont illuminé et enrichi ma vie». Alliant savoir et savoir-faire, elle ajouta sensibilité, créativité et enthousiasme. Son amour passionné de l’enfance s’affinait devant les beautés de la nature et dans l’ouverture à tous les arts. Retraitée, Sœur Françoise donna de son temps à l’accueil de la cure de Bulle. Curieuse et à la pointe en informatique, elle se dévoua auprès de ses consœurs âgées. Seules sa vue et sa santé affaiblies l’obligèrent à limiter ses activités. Outre les prévenances de ses consœurs, son amitié avec Ninette Allaman éclaira ses dernières années paisibles. Elle qui n’avait pas fondé de famille propre en combla plusieurs, en douceur.
Fidèle à ses engagements, Sœur Françoise accueillait avec joie les signes d’ouverture de l’Eglise. La liturgie comme la prière silencieuse la réconfortaient. Auprès de chacun, elle rayonnait de sa simple présence écoutante. A tous ceux qui l’aimaient, nous disons notre sympathie. GRU

Prisca Brodard-Schouwey

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La Roche

Prisca Brodard-Schouwey s’est éteinte vendredi, dans sa 97e année. Un dernier hommage lui sera rendu mardi, en l’église de La Roche. Née à Praroman le 25 novembre 1920, Prisca est la 6e enfant du Dr Jules Schouwey. Après l’école primaire, elle suit un cours ménager au Pensionnat du Sacré-Cœur à Estavayer-le-Lac. En 1937, elle commence à travailler dans le commerce familial de sa maman, à La Roche. Ceci pendant douze ans. C’est là qu’elle fait la connaissance de son futur mari, Jean des Neiges. De son mariage en 1949, elle n’a pas eu le bonheur d’être maman. Cependant, elle se plaît à choyer de nombreux neveux et nièces qui, chaque année, ont le bonheur de participer au loto organisé pour eux dans son chalet. Avec Jean, elle entoure aussi de beaucoup d’affection sa maman, qui vit les sept dernières années de sa vie chez eux. Plus tard, c’est le corps enseignant qui prend chambre et pension au Chalet des Neiges et y met ainsi de la gaieté. Bien douée pour l’ouvrage manuel, Prisca ne tarde pas à avoir une nombreuse clientèle pour la confection de vêtements. Elle s’adonne aussi au crochet et au tricot pour réaliser, jusqu’aux dernières semaines de sa vie toujours bien remplie, des ouvrages ou habits destinés aux missions et «aux enfants qui ont froid».
A trente reprises, elle se rend à Fatima, au Portugal, organisant les pèlerinages qu’elle dirige, pour 50 participants à chaque fois. La Vierge du Rosaire de Fatima l’aidera beaucoup, plus tard, dans le deuil de son cher Jean. Son plaisir a aussi été de cultiver avec amour son grand jardin et ses fleurs. Elle aimait aussi seconder son cher mari dans ses travaux de bureau et d’imprimerie. La porte du Chalet des Neiges était toujours ouverte à qui avait besoin d’un service ou d’un conseil. Il était aussi le lieu de rassemblement de sa grande famille, qu’elle accueillait chaleureusement. Après cinquante-sept ans de vie commune, l’épreuve ne l’épargne pas: c’est le 24 octobre 2006 que son mari Jean des Neiges quitte les siens. Prisca, courageuse, reste seule dans son grand Chalet des Neiges et, avec plaisir, continue vaillamment, jusqu’à ses 90 ans, l’édition du Messager, le journal de La Roche apprécié par la population, et qu’à eux deux, ils auront assurée pendant soixante ans! Durant son veuvage, elle est bien soutenue et entourée par les membres de sa famille et beaucoup de connaissances. Mais voilà qu’après plusieurs hospitalisations, elle doit passer quelques mois au Couvent des Sœurs d’Ingenbohl à Fribourg, puis, avec grand chagrin, quitter son chalet si bien fleuri qu’elle chérissait tant, pour trouver résidence au Foyer St-Joseph à La Roche. Bien accompagnée par un personnel attentif et dévoué, elle y reste active, vive d’esprit et amoureuse de la vie jusqu’à tout récemment. Ce riche parcours terrestre s’est achevé hier matin. C’est une forte et généreuse personnalité qui s’est éteinte, laissant de beaux souvenirs aux innombrables personnes qui l’ont côtoyée. A tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sympathie. GRU

Thérèse Currat

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née Pauli, Châtel-St-Denis

La famille et les amis de Thérèse Currat se sont réunis mercredi en l’église de Châtel-St-Denis pour lui rendre un dernier hommage. Elle s’est endormie paisiblement le 15 octobre à l’HFR Fribourg. Elle avait fêté ses 90 ans au printemps dernier. Thérèse a vu le jour le 6 avril 1927 dans le foyer de Léonard et Alice Pauli-Bovet. Sixième d’une fratrie de sept enfants, elle n’eut malheureusement pas la chance de connaître son papa, décédé alors qu’elle n’avait pas deux ans. Les liens qui unissaient Thérèse à sa maman et à ses frères et sœurs lui ont laissé le souvenir d’une enfance heureuse dans son beau village de Progens. Le dessin, le chant, le théâtre et plus tard la danse égayèrent sa vie d’écolière et de jeune fille. Puis, Thérèse fut très vite appréciée pour son accueil et sa gentillesse dans la boulangerie familiale où elle rencontra Maurice à qui elle unit sa destinée. Le couple s’installa à Châtel-Saint-Denis. Thérèse trouva tout naturellement sa place au côté de son mari pour la gestion de leur boulangerie. Deux filles, Alice et Françoise, naqui­rent de leur union. Plus tard, quatre petits-enfants et deux arrière-petits-enfants vinrent combler de joie Thérèse. Après une vie de mère très active, Thérèse profita de sa retraite pour s’adonner à sa passion pour les fleurs dans sa maison de Granges. Elle revint ensuite à Châtel-Saint-Denis et s’installa à la Maison Saint-Joseph en 2012, après le décès de son mari. A chaque visite qu’elle recevait, Thérèse témoignait de son plaisir. Malgré ses problèmes de santé, elle garda son sourire et son humour jusqu’à son dernier jour. A tous ceux qui pleurent aujourd’hui sa disparition nous disons notre sympathie émue. GRU

Madeleine Bovet

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dite Mado, Gruyères

Madeleine Bovet, Mado pour tous, s’est endormie hier dans sa 68e année. Un dernier hommage lui sera rendu lundi en l’église de Gruyères. Mado est née le 29 septembre 1950 à Gruyères dans le foyer de Marcel et Yolande Bovet, qui tenaient une boulangerie et un commerce dans la cité comtale. Elle était la deuxième d’une fratrie de trois enfants. Après avoir accompli sa scolarité à Gruyères, elle poursuivit son apprentissage au pensionnat Bon Séjour, à Versoix, puis intégra le pensionnat de Marienbourg, dans le canton de Lucerne. Elle vécut ensuite une année en tant que fille au pair à Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne. Dotée d’un bagage scolaire et notamment de compétences linguistiques, elle retourna ensuite en Gruyère et travailla dans le commerce familial. Ses tâches furent multiples et les jours de congé rares dans une boulangerie-pâtisserie artisanale où elle travailla activement avec son frère Maurice, sa sœur Christiane et ses parents. Reconnue pour ses pains d’anis et ses livraisons de pain, elle s’occupa de la fabrication avec son frère à la suite du décès de son papa en 1997. Une vie nocturne de boulangère et une vie diurne de commerçante n’entravèrent pas sa disponibilité pour tous. A la suite du décès de sa maman en 2004, le commerce fut remis en 2005 et Mado s’installa à La Tour-de-Trême avec son frère Maurice, décédé en 2012. En 1975, elle rencontra Matias, le grand amour de sa vie. De cette union naquit en 1977 Marco, «le bijou de sa vie». A la suite d’un accident de circulation, son mari décéda en 1979. Mado était grand-maman et ses petits-enfants lui procuraient une profonde joie. Elle appréciait également les concerts, les manifestations des diverses sociétés et les repas entre amis. Tout au long de sa vie, elle participa activement aux activités culturelles et associatives. Elle fit partie du chœur mixte et fut honorée de la médaille Bene Merenti en 2004. Elle chantait également avec le groupe des Costumes et coutumes. Comme bénévole, elle s’inscrivit aux Samaritains dès 1969. Une activité qu’elle ne cessa jamais. Mado Bovet était aussi bénévole pour accompagner les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Sans oublier sa présence une fois par semaine au Foyer Saint-Germain de Gruyères, où elle chantait avec les résidents. Sensible, Mado était secrète et pudique. Son regard était avant tout porté sur les autres, qu’elle écoutait, servait et accompagnait. Elle le faisait toujours dans la joie. A tous ceux que le départ de Mado Bovet laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU

Marie-Thérèse Bavaud

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née Felder, Bulle

Marie-Thérèse Bavaud s’est éteinte le 19 octobre. Elle avait 87 ans. Un dernier hommage lui a été rendu dans l’intimité. Marie -Thérèse est née à Neuchâtel en 1930. Après des études classiques et commerciales dans sa ville natale et l’obtention de son diplôme, elle travailla chez Nestlé, à Vevey. En 1951, elle s’installa à Fribourg où elle fut engagée comme secrétaire à la Direction cantonale des finances. C’est à Fribourg qu’elle fit la connaissance de son futur mari, Joseph Bavaud. Le couple se maria en 1956 et Marie-Thérèse vint s’établir en Gruyère, région qu’elle aimait pour y avoir passé souvent ses vacances durant son enfance. Elégante et dotée d’un charme certain, Marie-Thérèse était aussi sensible que bienveillante et chaleureuse. Sa générosité accompagnait son sens de l’hospitalité. Passionnée par les arts, en particulier la musique, elle joua du piano durant de nombreuses années. Avec son époux, elle aimait aller au théâtre et à l’opéra. Entièrement dévouée à son mari qui présidait le Tribunal de la Gruyère, elle lui fut toujours une aide précieuse. Et quand celui-ci eut des problèmes de santé, Marie-Thérèse continua à le soutenir. Le couple vécut en parfaite symbiose. A tous ceux qui pleurent le départ de Marie-Thérèse Bavaud, nous disons notre sympathie émue. GRU

Fernand Fragnière

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Vuadens

Fernand Fragnière s’en est allé paisiblement le 4 octobre, entouré de sa famille. Il avait 88 ans. Fernand est né à Grenilles le 1er février 1929, dans la famille d’Elisa et Hubert Fragnière. Aîné de quatre enfants, il vécut ensuite à Avry-devant-Pont où ses parents exploitèrent une laiterie, puis un domaine agricole. Il apprit le métier de boucher-charcutier. A la fin de son apprentissage, il fit quelques stages en Suisse alémanique. Il eut le grand chagrin de perdre sa maman alors qu’il avait 21 ans. En 1954, il épousa Anne-Marie Monney, de Châtel-Saint-Denis. Trois enfants sont nés de cette union. Ils s’installèrent à Bulle où ils exploitèrent une boucherie. En 1965, la famille s’installa à Vuadens. Dès lors, Fernand œuvra comme représentant en fourrage. Il avait un contact privilégié avec les agriculteurs en leur parlant en patois. Fernand avait une passion pour les chiens et il en fit l’élevage. Il avait à cœur de présenter de beaux sujets lors d’expositions nationales et internationales avec la satisfaction de remporter plusieurs distinctions que ce soit avec des boxers ou avec des goldens retrievers. A sa retraite, le jardinage prit une place importante. Son grand plaisir fut la naissance de ses petits-enfants et surtout de ses arrière-petits-enfants qu’il chérissait.
Depuis quelques années, sa santé déclinait. Fernand dut restreindre ses activités. Après un séjour d’un mois à l’hôpital, il rejoignit l’EMS de Charmey avant de retourner à l’hôpital où il s’est éteint. A sa famille et à tous ceux qui pleurent la disparition de Fernand Fragnière, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Hélène Dévaud

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née Gachoud, Attalens

Hélène Dévaud s’est éteinte à la Maison St-Joseph, à Châtel-St-Denis, le 16 octobre. Elle était dans sa 89e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 20 octobre. Hélène a vu le jour le 17 janvier 1929 à Treyvaux. Fille d’Esther et de Hyacinthe Gachoud, elle a eu trois sœurs et un frère. Elle grandit dans son village natal, puis quitta le district de la Sarine pour s’installer en Veveyse, à Attalens, où elle travailla comme sommelière à l’Hôtel de Ville. C’est là qu’elle fit la connaissance de Jean Dévaud, qu’elle épousa en 1952. Le couple, qui s’installa d’abord à Châtel-Saint-Denis, puis à Attalens, a eu trois fils: Pierre, Marc et Philippe. Hélène éleva ses trois enfants tout en exerçant une activité d’auxiliaire à l’EMS d’Attalens. Elle eut la douleur de perdre son mari en 2000.
Les rares voyages qu’elle fit lui procurèrent un immense plaisir. Elle fit ainsi un tour de Suisse en voiture avec ses sœurs et son frère – périple dont elle parlait souvent – et alla à Londres voir notamment le palais de Buckingham, elle qui s’intéressait tant aux têtes couronnées de ce monde. C’est en 1993 qu’Hélène prit une retraite bien méritée, pendant laquelle elle se consacra à ses trois petits-enfants, Thomas, Roxane et Aurégane, à sa maison et à son jardin. Elle a eu la grande joie de célébrer ses 80 ans, entourée de toute sa famille et de ses amis, lors d’une grande fête organisée au Restaurant l’Hôtel de Ville, là où elle avait commencé sa vie active. Ses facultés déclinant peu à peu à partir de l’année 2015, elle fut admise à la Maison Saint-Joseph, à Châtel-Saint-Denis, en juin dernier. Elle y coula des jours heureux, encadrée par un personnel attentionné. Puis, ce 8 octobre, elle partagea un dernier repas avec les siens à l’Hôtel de Ville, à l’occasion de la bénichon. Elle s’est endormie quelques jours après. Ses proches garderont d’elle le souvenir d’une femme généreuse, aimable et attentionnée. Elle sut leur transmettre le goût des bonnes choses et une certaine idée du partage et de la convivialité. A eux et à tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue.     GRU
 


Marie-Thérèse Andrey-Pillet

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La Tour-de-Trême

Marie-Thérèse Andrey-Pillet s’est éteinte paisiblement le 23 octobre dans sa 93e année. Un dernier hommage lui sera rendu ce vendredi en l’église de La Tour-de-Trême. Cadette d’une famille de six enfants, Marie-Thérèse – elle fut surnommée Pépée par son frère Jean-Jean, émerveillé par la naissance de sa petite sœur le 12 juillet 1925 – grandit dans une atmosphère gaie et joviale malgré une éducation stricte. Une fois sa scolarité obligatoire accomplie, elle s’occupa d’abord de ses parents âgés et souffrants, puis alla travailler à la chocolaterie de Broc afin d’améliorer le quotidien de sa famille. Lors d’une sortie autorisée, elle fit la connaissance de Jo Andrey, un charmant jeune homme, un brin timide, qui devint son époux en juin 1955. De cet amour naquirent Joël, en 1955, Bruno, en 1957, et Martine en 1960. La petite famille établie à La Tour-de-Trême vécut des jours heureux. Ebéniste de métier, Jo construisit un chalet en 1965 qui fait encore aujourd’hui la joie de tous. Pépée prit beaucoup de plaisir à dévaler les pâturages de la région à la cueillette des champignons, un de ses passe-temps favoris. Aimant le chant, elle accompagna son mari durant de nombreuses années à La Cécilienne. Sa passion pour les cartes lui permit de découvrir de nouveaux pays grâce à la cagnotte alimentée avec certains membres de sa famille. Ses enfants devenus grands se marièrent et lui apportèrent la grande joie d’être grand-maman à cinq reprises, puis arrière-grand-maman huit fois. Entre-temps, la santé de Pépée se dégrada avec l’apparition, peu après avoir fêté ses 80 ans, des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Malgré tout et ne se plaignant jamais, elle resta toujours affectueuse et souriante jusqu’à son dernier soupir. Elle s’en est allée avec sérénité en laissant à ses proches le souvenir d’une femme gentille et toujours de bonne humeur. A eux et à tous ceux qui pleurent la disparition de Marie-Thérèse, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

Michèle Cottet-Dumas

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Attalens

Un vibrant hommage a été rendu le 16 octobre à Michèle Cottet-Dumas, personnalité emblématique du quartier de la Grande-Fin, à Attalens. Celle-ci est décédée le 12 octobre. Cadette des sept enfants de François et Célina Dumas, Michèle naquit le 10 novembre 1945 à Attalens, à la ferme des Verchières. A la fin de sa scolarité, Michèle travailla à l’épicerie Cottet, à Bossonnens. Elle y rencontra son futur mari Georges. De cette union naquit Frank, en 1965. A 21 ans, Michèle reprit la maison familiale et s’occupa de ses parents, tout en poursuivant son activité de vendeuse. A plus de 40 ans, elle changea d’emploi pour œuvrer au sein d’une assurance maladie à Lausanne. En préretraite dès 2002, elle décida de réaliser son rêve de toujours: se consacrer aux enfants. Elle devint maman de jour. Et ce 16 octobre, ils étaient nombreux, ces enfants devenus de jeunes adultes, à lui rendre un dernier hommage. Très atteinte dans sa santé dès 2005, Michèle ne se remit jamais vraiment. Elle fut très heureuse d’accueillir dans sa famille Jean-Daniel, uni officiellement à Frank en 2007 et dont elle disait qu’il était comme son second fils. Elle fit quelques voyages avec Dino, son compagnon de vie pendant trente ans, comme à Berlin encore l’an passé. Ces dernières années, elle avait aussi plaisir à aller l’été au Tessin, dans la maison de Dino. Jusqu’à ce que la maladie la rattrape. Son sourire, son franc-parler, son énergie, sa générosité va manquer à tous ses proches. A eux, à sa famille et à ceux que la disparition de Michèle laisse dans la peine, La Gruyère adresse sa vive sympathie. GRU

Thérèse Fragnière

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Villars-sous-Mont

Entourée de l’affection des siens, Thérèse Fragnière s’est éteinte le 18 octobre, au Home de l’Intyamon à Villars-sous-Mont, au terme d’une courte maladie. Elle cheminait dans sa 96e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 21 octobre en l’église de Lessoc. Née le 9 mai 1922, dans le foyer de Félix et Bertha Fragnière-Descloux à Lessoc, Thérèse était la troisième d’une fratrie de cinq enfants. En novembre 1951, Thérèse unit sa destinée à Amédée Fragnière, de Lessoc. Le couple passa toute sa vie dans ce village et il eut le bonheur d’avoir, trois enfants, Alice, Maurice, Jacques, puis sept petits-enfants et onze arrière-petits-enfants que Thérèse chérissait. En 1989, elle eut la douleur de perdre son mari, épreuve qu’elle surmonta avec courage. Durant toute sa vie, Thérèse a semé le bon grain, par sa générosité, sa douceur, sa bonne humeur, son écoute et sa grande discrétion, elle a su apporter la joie de vivre à tous ceux qui l’ont côtoyée. Elle aimait réunir les siens et les personnes qu’elle aimait, lors des bénichons, des réveillons, ou pour des parties de cartes souvent bien animées. La couture, plutôt la haute couture et le tricot furent ses passions jusqu’au dernier jour. Le chant occupa également une grande place dans son existence en tant que membre du Chœur montagnard de Lessoc, Thérèse était médaillée Bene Merenti. Elle était également membre d’honneur de la société de tir de Lessoc. En octobre 2016, Thérèse décida de rejoindre la grande famille du Home de l’Intyamon où elle a su rapidement faire de sa chambre son chez-soi. Elle se sentait comme à la maison, des photos suspendues aux murs, sa machine à coudre sur sa table, des aiguilles à coudre, à tricoter et des chiffons un peu partout, et ses dernières œuvres, ses poupées, qu’elles aimaient confectionner et distribuer à ses proches. Thérèse était appréciée par le personnel et par les résidents du home. A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

Régina Savoy-Monnard

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née Monnard, Attalens

Régina Savoy-Monnard s’en est allée paisiblement le 24 octobre à l’HFR Riaz, des suites d’une hémorragie. Elle avait 93 ans. Un dernier hommage lui a été rendu vendredi dernier, en l’église d’Attalens. Née le 4 février 1924 dans le foyer de Sophie et Marcel Monnard, à Bossonnens, Régina était l’aînée d’une fratrie de six enfants. En 1944, elle épousa Maurice Savoy, avec qui elle eut cinq garçons: Gérard, Jean-Claude, Roland, Gilbert et Charly. A la fin de sa vie, elle se trouvait ainsi à la tête d’une lignée de cinq générations, notamment huit petits-enfants, neuf arrière-petits-enfants et trois arrière-arrière-petits-enfants. Durant sa vie, l’Attalensoise exerça diverses fonctions. Elle s’occupa des personnes âgées au château, travailla à l’atelier de couture, officia comme cuisinière à l’Hôtel de Ville, enfin comme cheffe de cuisine à la clinique de Nant puis à l’EMS du Châtelet. En marge de sa passion pour le tricot, elle a énormément cueilli de petits fruits, de champignons, de narcisses et de dents-de-lion pour subvenir aux besoins de la famille. Les épreuves ne l’ont pas épargnée. En 1963, elle perdit accidentellement son fils Roland, âgé de 16 ans. Suivirent son mari en 1983, ses fils Gilbert et Gérard, en 1991 et 1993, son ami Alexandre et son fils Jean-Claude en 2007, enfin une belle-fille en 2012. En 2010, elle s’installa, pour raisons de santé, chez sa belle-fille Antoinette qu’elle considérait comme sa propre fille. Mais le 15 septembre dernier, une mauvaise chute lui valut une opération du fémur et trois semaines d’hospitalisation à Riaz. Elle rejoignit ensuite la Maison bourgeoisiale, à Bulle. Jusqu’à cette hémorragie qui la fit revenir à l’hôpital le 22 octobre. Trop fatiguée par les douloureuses épreu­ves de la vie, Régina a maintenant trouvé un repos mérité et éternel. A tous ceux que son départ plonge dans la peine, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU

Régina Romanens

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Sorens

Régina Romanens s’est éteinte le 27 octobre dernier, à l’âge de 93 ans. Un dernier hommage lui a été rendu lundi, en l’église de Sorens. Régina vit le jour le 29 octobre 1924 à La Joux, dans le foyer de Calybite et Rosine Borcard. Deuxième des huit enfants du couple, elle partagea aussi son enfance avec sept demi-frères et sœurs, auprès desquels elle joua à la fois le rôle de maman et de grande sœur. En 1938, elle quitta la maison pour la France où elle fut employée dans une ferme en Haute-Savoie. Quand la guerre éclata, elle assista aux confrontations sanglantes entre résistants et occupants. Ce furent des moments qui la marquèrent profondément et qu’elle n’évoquait que rarement. Quand elle revint en Suisse, Régina travailla dans plusieurs cafés-restaurants. Elle y exerça ses talents de cuisinière, dont purent profiter plus tard sa famille et ses amis. En 1948, elle épousa Alexis Oberson avec lequel elle eut un garçon prénommé Gaston. Malheureusement, son époux décéda en 1951. Régina dut alors reprendre ses activités dans la restauration. En 1960, elle se remaria avec Francis Romanens et vint s’installer à Sorens, à la Pécotière. Trois ans plus tard, ce fut au tour de sa fille Manuella de voir le jour et la famille déménagea à Malessert, à la laiterie. En 1996, son mari Francis décéda et l’année suivante Régina emménagea au village. Durant quinze ans, elle partagea son quotidien avec son beau-fils, sa fille et ses petits-enfants Julian et Hugo. En 2003, elle eut le grand chagrin de perdre son fils. En 2013, quand sa santé l’exigea, elle intégra le Foyer St-Joseph, résidence où elle retrouva des connaissances et où elle se plut beaucoup. Durant des années, elle ne manquait jamais un jeudi de marché, où elle retrouvait ses amis autour d’un café. Elle ne ratait pas non plus une occasion d’aller au loto. Régina rentrait pourtant très énervée quand elle ne gagnait pas. «Rien! Des clous! Toujours les mêmes!» fulminait-elle. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de Régina Romanens laisse dans la peine, La Gruyère adresse sa sympathie. GRU

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