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Liliane Bapst

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née Bifrare, Corbières

En fin de journée le 23 août, Liliane Bapst s’est éteinte à son domicile de Farnham, au Canada, entourée de sa famille. Liliane est née au Bry, le 8 décembre 1953. Elle était l’aînée des trois enfants de Louis et Agnès Bifrare. Après sa scolarité obligatoire, elle a occupé un emploi comme coiffeuse et, par la suite, elle a travaillé sur la ferme familiale. En 1977, elle épousa Antoine Bapst, de Corbières, avec qui elle eut la joie d’avoir trois enfants. Ils vécurent là, tout en passant l’été à l’alpage à Vounetz. C’est en 1993 que toute la famille a migré au Canada, pour exploiter ensemble la ferme des Sauges, à Farnham. Et c’est avec joie qu’elle y a vu naître ses trois petits-fils. Liliane a malheureusement perdu son combat contre le cancer. Tel qu’elle l’a désiré et grâce à la présence continue de son mari, elle a pu vivre ses derniers moments entourée des siens. A jamais, ils garderont le souvenir de son énergie et de son amour. Tous étaient bien accueillis à la ferme des Sauges grâce au savoir de Liliane. Que tous ceux qui la pleurent reçoivent ici l’expression de notre sympathie émue. GRU


Liliane Bapst

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née Bifrare, Farnham (Canada)



En fin de journée le 23 août, Liliane Bapst-Bifrare s’est éteinte à son domicile de Farnham au Canada entourée de sa famille. Elle était dans sa 63e année.
Liliane est née au Bry, le 8 décem­bre 1953, aînée de trois enfants de Louis et Agnès Bifrare. Après sa scolarité obligatoire, elle a occupé un emploi comme coiffeuse et par la suite elle a travaillé sur la ferme familiale.
En 1977, elle épousa Antoine Bapst, de Corbières, avec qui elle eut la joie d’avoir trois enfants. Ensemble, ils vécurent à Corbières tout en allant à l’alpage l’été à Vounetz. Puis, en 1993, toute la famille a émigré au Canada pour exploiter ensemble la ferme des Sauges, à Farnham, dans la province du Québec. C’est avec joie qu’elle y a vu naître ses trois petits-fils.
Liliane Bapst a malheureusement perdu son combat contre le cancer. Tel qu’elle l’a désiré et grâce à la présence continue de son mari, elle a pu vivre ses derniers moments entourés des siens. Tous garderont le souvenir de l’énergie et de l’amour de celle qui savait si bien les recevoir à la ferme des Sauges. La Gruyère leur témoigne sa sympathie. GRU

Claude Ruffieux

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Riaz

Claude Ruffieux s’est éteint au soir du 14 août à l’hôpital cantonal de Fribourg, après avoir supporté avec courage durant de nombreuses années un état de santé fragilisé. Il était à la veille de ses 81 ans et s’en est allé entouré de l’amour des siens. Un dernier hommage lui a été rendu le 18 août en l’église Saint-Michel de Riaz. Claude Ruffieux a vu le jour le 4 septembre 1936 dans le foyer de César et Stéphanie Ruffieux, à Villarbeney. Il était le troisième d’une fratrie de dix. Issu d’une famille paysanne, sa scolarité terminée, il travailla la terre sur le domaine familial durant bon nombre d’années. Le 2 mai 1964, il épousa Cécile Droux originaire de La Joux rencontrée sept ans auparavant. Ils vécurent les premières années de leur union dans la maison familiale de Villarbeney. En décembre 1976, ils reprirent le domaine de M. Buchs dans le village natal de Claude. De 1968 à 1979, le couple accueillit Philippe, Michel, Isabelle et Dominique dans leur foyer comme famille d’accueil. Claude aima ses enfants de cœur comme les siens. Le temps de nombreux étés, des enfants de l’association Feu et joie vinrent également rejoindre la famille. En été 1979, le vœu le plus cher de Claude et Cécile se réalisa: ils adoptèrent leur premier enfant, Clovis. Au printemps 1984, leur fille Nadège vint agrandir la famille pour leur plus grand bonheur. Agriculteur passionné, amoureux des bêtes et de la nature, Claude Ruffieux exerça son métier avec force et détermination. Homme de cœur, attentif, il fut dévoué et généreux pour toute sa famille, ses amis et tous ceux qu’il croisa sur son chemin. Au cours de sa vie, il fut membre de nombreuses sociétés. Son humour, sa loyauté et son engagement consacré pour chacune d’entre elles étaient des qualités admirées de chacun. Le 24 mai 2001, à la veille d’une retraite pourtant tellement méritée, un grave accident de vélo le rendit tétraplégique. Son amour de la vie et sa foi lui donnèrent le courage nécessaire pour continuer et lui apportèrent la joie immense d’accueillir trois petits-fils, Mathieu, Nathan et Noah, si chers à son cœur.
Le 23 février dernier, une nouvelle épreuve le bouleversa, la perte de son fils bien-aimé. Il puisa l’énergie pour affronter ce malheur dans l’amour de ceux qui l’aimaient. Claude Ruffieux laissera une empreinte indélébile dans le cœur de chaque personne rencontrée dans sa vie. A son épouse, à sa famille et à ses proches, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Alphonse Allaman

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dit Fonfon, Charmey

Alphonse Allaman s’est éteint le mercredi 2 août, dans sa 94e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 4 août à Charmey, dans une église comble. Alphonse, dit Fonfon, naquit le 26 juin 1924 à Charmey, dans une fratrie de quatorze enfants. Il passa sa jeunesse dans les alpages des régions du Petit et du Gros-Mont, à fabriquer le fromage. Il œuvra ensuite plus de trente-cinq ans au sein de la maison Fromage Gruyère SA. Le 13 février 1954, il épousa Fernande Tornare, avec qui il fonda une famille de trois enfants: Claude, Anita et Jean-Jacques. Le cercle s’agrandit avec l’arrivée de ses deux petits-enfants, Quentin et Viktoria, ainsi que de sa petite-fille de cœur, Aurélie. Ensemble, ils participèrent à la vie du village et des traditions, notamment l’incontournable désalpe, où ils défilaient fièrement avec le troupeau de moutons. A 65 ans, Alphonse Allaman prit une retraite qu’il occupa à 100%. Avec sa Fernande, Alphonse aimait aller danser à la Hochmatt de La Villette. Il chantait en patois, yodelait. Il aimait aussi partager son savoir et ses expériences. Il perdit hélas sa chère épouse en 2012, mais il continua à vivre pleinement. Sa santé le lui a permis jusqu’au dernier moment. Vers la fin de sa vie d’ailleurs, il trouva une nouvelle passion, le tavillonnage, que son jeune mais non moins véritable ami Vincent Gachet lui expliquait dans les moindres détails. Puis il s’est éteint sans faire de bruit. Que tous ceux qui pleurent son départ trouvent ici l’expression de notre sympathie émue. GRU
 

Jeanne-Marie Pittet

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née Duffey, Villariaz

Entourée de sa famille, Jeanne-Marie Pittet est décédée le 30 août, à quelques jours de ses 96 ans. Un ultime hommage lui a été rendu en l’église de Vuisternens-devant-Romont. Jeanne-Marie vint au monde le 7 septembre 1921 à Epagny, à la ferme du Clos-aux-Cerfs. Elle était la deuxième d’une fratrie de dix enfants: quatre garçons et six filles. Son papa étant décédé d’une méningite alors que le cadet n’avait que deux mois, elle prit forcément très tôt une part active dans la vie de famille et des travaux de la campagne. Le rôle idéal de la grande sœur bien décidée à entraîner tout son petit monde sur la bonne voie. Enfant, elle suivit ses classes à Gruyères, puis elle eut l’occasion d’aller à Berne, dans une famille de commerçants, pour apprendre l’allemand. C’est avec beaucoup de plaisir qu’elle évoquait cette période où l’on allait à Berne à vélo! En automne 1949, elle épousa Henri Pittet, dit Riquet de Palud. Le couple s’installa à Bulle, où les frères Pittet exploitaient le domaine familial. C’est là, à la ferme de Palud, que naquirent ses deux enfants: François, en 1950, et Cécile, en 1953. Jeanne-Marie seconda son mari sur le domaine dans un climat harmonieux et accueillant jusqu’en 1974, année où la famille s’installa à Villariaz. Le cercle s’agrandit avec la naissance de cinq petits-enfants et de cinq arrière-petits-enfants. Toujours, Jeanne-Marie déploya toute son énergie à l’épanouissement de sa famille. Notamment quand elle soutint et accompagna de façon remarquable, huit ans durant, son mari hémiplégique et privé de la parole. A son décès en 2001, elle reprit courage et profita de la vie, au milieu de sa famille, regardant grandir la jeunesse qu’elle appréciait tant. Elle ne cachait pas son plaisir à leur tricoter, à ses chers petits-enfants, pulls et chaussettes. A se mettre à table avec eux pendant leurs devoirs ou à leur donner de petits conseils. Elle voulait pour eux le meilleur. A tous ceux que son décès laisse dans la peine, nous présentons ici nos sincères condoléances. GRU

Marie-Louise Rossier-Genoud

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Fiaugères

Le lundi 4 septembre, la famille et les amis de Marie-Louise Rossier-Genoud se sont réunis en l’église de Saint-Martin pour lui rendre un dernier hommage. Elle s’en est allée le 31 août à l’âge de 93 ans.
Marie-Louise est née le 1er mai 1924 au Jordil, dans la famille de Léonard et Marie Genoud. Elle grandit aux côtés de ses trois frères et ses six sœurs. Après sa scolarité dans le village, elle a travaillé aux tourbières, avant de découvrir, avec l’une de ses sœurs à Cheiry, le travail spécifique lié à la culture du tabac.
Le 26 mai 1948, Marie-Louise a convolé en justes noces avec Max Rossier, agriculteur à Fiaugères. De cette union naquirent trois filles et deux garçons. Puis, l’arrivée de sept petits-enfants et de neuf arrière-petits-enfants l’ont comblée.
Durant toute sa vie, Marie-Louise Rossier-Genoud a secondé son mari dans l’exploitation familiale. Elle avait un grand plaisir à réunir toute sa famille lors d’une fête ou d’un repas de bénichon. Jouer aux cartes et se rendre au loto faisaient partie de ses petits plaisirs.
En mars 2001, Marie-Louise connut le chagrin de perdre son époux. Grâce à sa bonne santé et à l’entourage de ses enfants, elle a pu rester autonome jusqu’à la veille de ses 90 ans, dans sa maison de Fiaugères, auprès de son fils Dominique.
Marie-Louise passa les dernières années de sa vie à la Maison Saint-Joseph, à Châtel-Saint-Denis, où elle se réjouissait des visites de sa famille et où elle recevait les bons soins du personnel.
A sa famille, à ses amis et à tous ceux que le départ de Marie-Louise laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Bertrand Pythoud

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Bulle

Bertrand Pythoud s’est éteint samedi, entouré de l’amour des siens. Il était dans sa 77e année. Un dernier hommage lui a été rendu hier mercredi en l’église St-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Bertrand Pythoud, descendant des Pythoud d’Albeuve, est né le 30 mai 1941, pendant la Mob. Son père Emile aimait raconter qu’il eut de grandes difficultés à obtenir un congé pour venir voir son épouse et son fils nouveau-né. Bertrand et ses sœurs Christiane et Janine furent les enfants choyés d’une famille unie et heureuse. Bertrand suivit sa scolarité à Fribourg et eut la chance de réaliser un apprentissage dans l’atelier de mécanique de son père. Il trouva ensuite un emploi de contrôleur-mécanicien auprès de l’usine Polytype. Sa collection de timbres, le jeu d’échecs et les voyages en croisière remplissaient ses temps libres. En 1976, Bertrand unit sa destinée à Monique Ruffieux, née à Lyon, mais dont la famille paternelle était originaire de Charmey. Le couple eut le bonheur de voir naître Laurence, aujourd’hui aide-soignante. En 1979, la famille s’installa à Genève, où Bertrand travailla pour Oerlikon-Bührle durant cinq ans. Retour ensuite dans la Gruyère natale de Bertrand qui est embauché par l’usine Liebherr, fraîchement installée. Passionné de nouveauté, Bertrand Pythoud s’intéressa activement aux ordinateurs et au matériel électronique dont il pensait avec clairvoyance qu’ils étaient une voie d’avenir qui envahirait bientôt le monde. Rattrapé par la maladie à 64 ans, il prit sa retraite avec un an d’anticipation. Son mal s’aggrava et, après une délicate opération réussie, il fit un séjour d’un an et demi au Foyer de Bouleyres, où il reçut de bons soins. Malgré son handicap, il restait d’un abord agréable, ayant conservé son esprit vif et sa curiosité pour l’actualité. A son épouse, à sa fille et à tous ceux que le départ de Bertrand Pythoud laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Fernand Dey

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Bulle

Fernand Dey s’en est allé durant son sommeil, paisiblement, dans la nuit de vendredi à samedi. Il avait 97 ans. Un dernier adieu lui sera rendu mercredi 20 septembre, en l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Bulle. Fernand Dey est né le 14 mars 1920, dans la ferme familiale de Marsens. Fils d’Albert et de Marie Dey, née Frossard, il était le deuxième de sept enfants. Après sa scolarité, il travailla comme garçon de ferme sur divers domaines de la région. Notamment au Crêt, où il rencontra Emma Mesot, qui allait devenir son épouse. Mais l’école de recrues, puis la Mobilisation repoussèrent leur mariage après la guerre, en 1947. Le jeune couple vécut d’abord à La Verrerie, puis à Semsales. Trois enfants naquirent de leur union: Cécile en 1949, Josiane en 1954, et Paul en 1956. Maçon à Lausanne l’hiver, Fernand entrait, la belle saison revenue, au service de la voie des GFM, qu’il rejoignit à plein temps dès les années 1960. Il y travailla aussi à l’exploitation, notamment comme garde-barrières à Bulle. C’est en 1963 que lui vint sa grande passion: muni de sa caméra super-8, il se mit à filmer tant qu’il le put. Les montagnes, qu’il aimait tant parcourir, mais aussi son quartier de la Léchère et sa ville de Bulle. Sans oublier les événements de la vie familiale. Avec Emma, il loua aussi un jardin ouvrier dont ils prenaient grand soin. D’un caractère bien trempé, discret, il appréciait la solitude, lui qui savait si bien occuper son temps. Il était aussi très attaché à sa famille, à ses quatre petits-enfants et sept arrière-petits-enfants. Avec sa femme, ils se sont occupés de leur fille Cécile, handicapée, tant que leurs forces le leur ont permis. Tous trois, ils ont longtemps fait le pèlerinage à Lourdes. Après le décès d’Emma, en 2009, Fernand resta seul chez lui, jusqu’au début de cette année, quand il se décida à rejoindre le Foyer Saint-Vincent, à Vuadens. A tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU


Roland Buchs

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La Villette

Roland Buchs s’en est allé subitement le lundi 4 septembre à la suite d’un malaise cardiaque. Il avait 69 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 9 septembre en l’église de Bellegarde. Roland a vu le jour le 6 mars 1948 dans le foyer d’Alfons et Angèle Buchs-Tornare, à La Villette. Il était le quatrième de sept enfants. Après ses classes primaires à La Villette, il passa une année à l’institut de la Gouglera. Les étés, il les passait, heureux, comme garçon de chalet au Gros Toss. Dès 1964, il fit un apprentissage de fromager à Botterens et Tavel. En 1968, ayant passé brillamment son CFC, il travailla d’abord à Estavayer-le-Lac, à la production de produits laitiers, puis chez Cremo, comme chauffeur. Après le décès de son papa, en 1980, il reprit la laiterie familiale à La Villette. Roland aimait le contact avec les agriculteurs et la clientèle. Célibataire, il vivait avec sa maman. Mais en 1998, il dut se résoudre à fermer la laiterie. Il travailla alors à Charmey, comme chauffeur chez Niquille Transports puis, en 2005, comme ferblantier-couvreur, chez Jean-Marc Schouwey. En 2001, Roland accueillit spontanément des proches voisins et leurs cinq enfants dont la maison avait brûlé. En 2005, il en fit de même avec une autre famille durant la construction de sa villa sur une parcelle de son terrain. Sa générosité fut largement récompensée par les liens d’amitié alors tissés: il ne se passait pas un jour sans que les enfants voisins lui rendent une petite visite. Il fut très affecté par le décès de sa sœur Antonie, en 2001, puis de celui de sa maman, survenu en 2013. Depuis 2011, Roland jouissait d’une retraite bien méritée. De caractère franc, jovial, loyal et généreux, il eut toute sa vie un fort esprit de camaraderie et il laissera un souvenir indélébile dans le cœur de ceux qui l’ont côtoyé. La Gruyère exprime sa sympathie à sa famille et à ceux que son départ laisse dans la peine. GRU

Anna Charrière

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Née Bugnard, Charmey

Anna Charrière s’est éteinte le 14 septembre, entourée de sa famille, alors qu’elle cheminait dans sa 90e année. Un dernier hommage lui a été rendu samedi 16 septembre, en l’église Saint-Laurent, à Charmey.

Anna, dite Nana, vit le jour le 30 mai 1928. Elle grandit à Charmey dans le foyer d’Oscar et Emma Bugnard. Dernière arrivée dans la famille, elle avait trois sœurs et un frère. Après avoir fréquenté l’école primaire de son village, elle étudia au pensionnat Saint-Joseph à la Gouglera.

A 18 ans, elle connut le chagrin de perdre sa maman et elle s’occupa dès lors de son papa. Après avoir travaillé à la Coop de Charmey, elle s’en alla à Lausanne, puis à Berne auprès de la Générale Assurance. En 1953, à l’occasion de la Fête de la Saint-Jacques, elle rencontra son futur mari, Bernard Charrière. Ils convolèrent en justes noces le 21 mai 1956 et s’installèrent à Wabern, dans la périphérie de Berne.

En 1958, le jeune couple eut le grand bonheur d’accueillir Vincent son premier enfant. L’année suivante, il déménagea et s’installa définitivement à Charmey. Anna s’occupa alors avec grand dévouement de sa famille qui s’agrandit avec la venue au monde des jumeaux Bruno et Gonzague en 1959. Quelques années plus tard, Marie-Madeleine vint compléter la fratrie.

Par la suite, la vie d’Anna fut illuminée par la naissance de nombreux petits-enfants et d’un arrière-petit-fils qu’elle a choyés et qui garderont à jamais le souvenir des repas partagés, marqués par les rires, le regard malicieux de leur grand-papa et le souci permanent d’une grand-maman qu’ils aient suffisamment dans leur assiette.

Anna se montra toujours disponible pour recevoir sa famille et ses amis. Elle aimait s’occuper de son ménage, mijoter de bons petits plats. Elle appréciait jouer aux cartes, tricoter, confectionner des dentelles et surtout la marche.

En 1983, elle fut confrontée une première fois à l’insoutenable souffrance que peut éprouver une mère avec le décès de son fils Vincent, victime d’une avalanche. Puis, en 2011, elle dut faire face au décès de son mari Bernard. Se retrouvant seule, sa santé déclinant, Nana entra au Home de la vallée de la Jogne, où avec ses sœurs Edmée, au soutien indéfectible, et Charlotte, décédée quelques heures avant elle, elle formait le vénérable trio des sœurs Bugnard.

Elle y vécut sereinement les dernières années de sa vie. Toutefois, le 5 mai 2016, elle connut une nouvelle douleur indicible avec le décès subit de Bruno, son deuxième fils, victime d’un arrêt cardiaque.

Au milieu des tempêtes, son inséparable chapelet dans les mains, Nana a tenu le cap, fidèle à ses convictions et à sa profonde croyance en Dieu. A sa famille et à tous ceux qui pleurent sa disparition, La Gruyère adresse ses sincères condoléances. GRU

 

Michel Murith

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Gruyères

Michel Murith s’est éteint le 19 septembre, à l’âge de 87 ans. Un dernier hommage lui sera rendu vendredi en l’église de Gruyères.

Michel a vu le jour le 29 septembre 1930 dans la famille de Paul et Irma Murith-Pasquier. Il vécut son enfance à Epagny et fit ses écoles à Gruyères. Il continua ses études au Collège St-Michael, à Zoug, où il apprit la langue de Gœthe. Il revint à Gruyères en 1948, rejoindre ses parents qui tenaient l’Hôtel de Ville. A leur décès, il en reprit les rênes en 1955, épaulé par ses sœurs.

En 1960, il unit sa destinée à Marie-Thérèse Richoz, qui le seconda dans ses activités de restaurateur. De leur union naquirent trois filles, Anne, Brigitte et Chantal, qui lui donnèrent sept petits-enfants et une arrière-petite-fille, pour sa plus grande joie.

En 1983, après vingt-huit ans passés à l’Hôtel de Ville, Michel reprit le restaurant des Remparts, à Gruyères toujours, durant quatre ans. Il remit ensuite cet établissement à sa fille Brigitte et à son beau-fils André Currat.

Il profita alors, avec son épouse, d’une retraite bien méritée dans leur villa en Espagne, où ils séjournaient chaque année. Il continua de s’y rendre après le décès de son épouse en 2007. Sa famille et ses petits-enfants se faisaient un plaisir de le rejoindre.

A Gruyères, il participait aux lotos et aux réunions de cartes avec ses amis de la commune. Il appréciait également les festivités de la bénichon à Montévraz, chez son beau-frère. Il aimait tout spécialement organiser les fêtes de Pâques et de Noël, entouré de toute sa famille. Michel soutenait aussi les sociétés locales, particulièrement le corps de musique L’Appel du Manoir.

Il fut très entouré par ses filles jusqu’à ses derniers instants. Atteint dans sa santé, il effectua un court séjour à l’hôpital, où il rendit son dernier soupir. Le même jour, sa sœur aînée Micheline s’en est allée.

Que tous ceux qui le pleurent trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Rose Thürler

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Née Girard, Porsel

 

Rose Thürler s’est éteinte le 11 septembre à presque 78 ans, entourée de l’amour des siens. Un dernier hommage lui a été rendu vendredi dernier, en l’église de Porsel.

Née à Sommentier le 13 novembre 1939, Rose était la dernière des
14 enfants d’Olivier et Jeanne Girard. Après une enfance passée à la ferme au Raffour, elle a étudié à l’école ménagère de Marly/Grangeneuve. Puis jeune fille au pair à Bulle, elle a rencontré son mari Paul Thürler. Mariés en 1961, ils se sont installés à Porsel, deux ans plus tard, pour exploiter la ferme du Chanoz. De cette union sont nés six enfants, puis 13 petits-enfants.

Rose laissera un souvenir joyeux. Celui d’une personne qui savait ce qu’elle voulait, allant toujours de l’avant, n’ayant pas peur d’exprimer son opinion. Elle était aussi chaleureuse et généreuse. Elle disait souvent qu’il ne sert à rien d’être nostalgique. La vie à la campagne n’était pas toujours facile, les fins de mois difficiles. Cette situation l’a toujours poussée à rechercher des solutions dans la diversification des sources de revenu avec des poules pondeuses, puis l’élevage de poulets.

Elle a été très active dans la vie associative. Comme présidente du groupement des dames, directrice de la colonie de vacances de la Veveyse, monitrice des samaritains. Elle s’est occupée des camps de ski des écoles. Elle a été conseillère communale et tutrice générale. Elle a été cofondatrice et première présidente de Caritas Veveyse. C’est naturellement que nombre de personnes se tournaient vers elle pour lui demander conseil.

Ces dernières années, Rose a rempli avec bonheur son rôle de grand-mère gâteau, les mains toujours pleines de douceurs ou de cadeaux. Elle aimait avoir sa famille autour d’elle et ne manquait pas de cuisiner lors des fêtes. C’était son plaisir.

A ses enfants, à sa famille et à tous ceux que le départ de Rose Thürler laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Nadine Gremaud

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Née Mory, Vuadens

Nadine Gremaud s’est éteinte samedi, entourée de l’amour des siens. Elle était dans sa 77e année.

Nadine est née le 20 mai 1941 à Cressier-sur-Morat. Fille d’Alexandre et Henriette Mory Hayoz, elle était l’aînée de cinq enfants. A 16 ans, elle quitta Payerne pour aller travailler comme fille au pair «chez un colonel à Berne», comme elle se plaisait à le raconter. Un an plus tard, elle entra à la boulangerie Tercier, à Vuadens.

C’est en intégrant le chœur mixte du village qu’elle rencontra Albert. Ils se marièrent en 1963. De leur union naquirent trois filles: Catherine, Laurence et Nathalie. Plus tard, l’arrivée de dix petits-enfants et d’une arrière-petite-fille la combla de joie et de bonheur. A la ferme des Devants, elle seconda son mari dans l’exploitation familiale, sa vie durant et de manière exemplaire.

Nadine appréciait la compagnie et la vie en société. Elle avait grand plaisir à réunir sa famille lors de fêtes, comme à la bénichon. Vrai cordon-bleu, elle aimait cuisiner et confectionnait entre autres d’excellentes pâtisseries. Elle ressentait un immense bonheur à passer du temps en compagnie des siens, comme la semaine passée, au bord du lac à Vevey, avec ses filles. Elle aimait aussi voyager, notamment avec le chœur mixte de Vuadens, dont elle fut membre actif durant trente-cinq ans. Les lotos et les cartes faisaient aussi partie de ses loisirs favoris. Chaque lundi, elle tapait ainsi le carton avec les aînés.

Atteinte depuis plusieurs années dans sa santé et sa mobilité, Nadine ne se plaignait jamais. Bien au contraire, malgré son handicap toujours plus lourd à porter, elle était très attentionnée et s’inquiétait pour les autres. Elle put aussi compter sur le soutien total de son mari, qui s’occupa d’elle avec amour, lui permettant ainsi de rester chez elle. A tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU

Michel Clerc

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Broc

La famille et les amis de Michel Clerc se réuniront lundi, en l’église de Broc, pour lui rendre un dernier hommage. Il s’est éteint le 20 septembre, dans sa 92e année.

Michel naquit le 9 juin 1926 à Rossens, dans le foyer de Martin et Angèle Clerc. Il était le cadet d’une fratrie de huit enfants. Après sa scolarité, il effectua un apprentissage d’ébéniste chez Guerry, à Saint-Aubin. Il travailla ensuite cinq ans chez Bischof et Bugnard, avant de créer, en 1959, sa propre entreprise, Michel Clerc Meubles.

Cette même année, il s’installa à Broc avec son épouse Anita Pythoud, d’Albeuve. De leur union sont nés trois filles, Cécile, Josiane et Isabelle et un fils, Pierre. Plus tard, dix petits-enfants et un arrière-petit-fils agrandirent le cercle familial.

Une famille qu’il aimait avoir autour de la table pour partager des repas conviviaux. Notamment dans une ancienne grange, aux Sciernes-d’Albeuve, qu’il retapa entièrement et qui devint le lieu de rassemblement de la famille.

Une fois l’entreprise remise à son fils, Michel Clerc continua de travailler le bois. Il construisit un chalet, à Châtel-sur-Montsalvens, où il passa en compagnie de sa femme ses années de retraite, avant de revenir à Broc il y a six ans. Durant son temps libre, il aimait se promener en montagne et jouer au jass. Il était également un grand amateur de cigares.

Au début de l’été, sa santé déclinante l’a contraint à un séjour hospitalier et il dut se résoudre à entrer au Home de la vallée de la Jogne.

Que sa famille, ses proches et tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Gabriel Charlier

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Broc

Gabriel Charlier s’est éteint mercredi à l’HFR Riaz. Un ultime hommage lui est rendu ce samedi en l’église de Broc.

Originaire de Bernex (GE), Gabriel est né le 4 février 1929 à Genève dans le foyer de Louis et Marguerite Charlier. Il grandit et passa sa jeunesse entre Genève et la France voisine, où résidait une partie de sa famille. Il connut les années difficiles de la guerre ainsi que l’Occupation allemande.

Après sa scolarité, Gabriel commença à travailler sur les chantiers, à la voirie et finalement comme employé aux Services industriels de Genève, à l’usine de la Coulouvrenière, où il y travaillera vingt-six ans jusqu’à sa retraite.

Entre-temps, Gabriel avait fait la connaissance de Cécile qui allait devenir son épouse. Deux enfants, Patrick et Dominique, naquirent de cette union. Un terrible accident professionnel lui laissera la main droite atrophiée. Malgré ce coup du sort, il continua à travailler en s’adaptant à ce handicap.

En 1988, le couple retourna habiter en Gruyère dans la maison familiale rénovée. Aimant travailler en plein air, Gabriel appréciait d’entretenir la propriété et était fier de son jardin. Il partageait avec son épouse le goût pour les lotos et les voyages. Il participait également aux entraînements des seniors de la gym hommes de Broc.

Ayant toujours un attachement à son canton d’origine, Gabriel appartenait à la compagnie de 1602 et ne manquait pas de participer aux commémorations de l’Escalade aussi longtemps que sa santé le lui permit.

Il eut également la grande joie de devenir grand-papa à deux reprises avec les naissances de Luca et Samuel.

En 2011 et après avoir fêté leurs cinquante ans de mariage, Gabriel vit partir son épouse en EMS. Après la mort de Cécile, sa santé commença à se fragiliser et il entra à son tour au foyer La Rose des Vents en mai dernier où il retrouva diverses connaissances du village et participait volontiers aux activités. A la suite de complications respiratoires, il fut transporté dernièrement à l’hôpital où, malgré les soins prodigués, il décéda. A tous ceux qui pleurent sa disparition, La Gruyère adresse ses sincères condoléances. GRU


Claude Schlup

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Sorens

Claude Schlup est décédé à son domicile à Sorens le 13 septembre, à 67 ans, à la suite d’un malaise cardiaque.

Né à Aigle le 7 août 1950, Claude était le cadet de trois enfants. Très jeune, il se retrouva privé de son père, mort dans un accident de travail. Après ce drame, toute la famille s’installa à Lausanne.

Claude passa sa jeunesse dans le quartier de Bellevaux. De louveteau à chef de patrouille, il a toujours donné de lui-même dans tout ce qu’il entreprenait. C’est au sein de la paroisse qu’il rencontra sa future épouse Annemarie. Ils se marièrent en 1971. De cette union naquirent deux enfants, Laurent et Alain.

Après avoir fait un apprentissage comme imprimeur typographe et ensuite offset, Claude partit en 1978 avec femme et enfants à Madagascar pendant quatre ans pour enseigner au sein d’un collège technique. En rentrant de ce voyage, il s’installa en Gruyère et ouvrit l’imprimerie Grafisa SA à Broc. Son engagement et sa passion pour son métier, il les partageait en formant des apprentis et des ouvriers.

Il aimait la nature, les balades en montagne, la plongée sous-marine, il passa également son brevet de pilote d’avion. Tout l’intéressait. Parallèlement, il obtint son permis voile lac et ensuite celui pour la mer. Cela lui permit de convoyer un catamaran de La Rochelle jusqu’à l’île de Saint-Martin aux Antilles. Il passa ainsi le cap de 1999 à 2000 au milieu de l’Atlantique et en avait gardé un merveilleux souvenir.

Il y a dix ans, il voulut transmettre sa passion pour la voile aux enfants de la région. Il formait également des navigateurs sur le lac de la Gruyère et était expert pour faire passer les permis. Il était apprécié pour sa disponibilité, sa gentillesse et sa grande humanité.

Claude chérissait ses belles-filles ainsi que ses trois petits-enfants. Il a consacré sa vie aux autres, avec générosité et amour. A sa famille et à tous ceux que son décès laisse dans la peine, nous disons notre sympathie émue. GRU

Emile Monney

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Bulle

Emile Monney s’est éteint le 17 septembre, dans sa 79e année. Un dernier adieu lui a été rendu dans l’intimité de la famille. Emile, dit Titi, était le fils d’Anna et Léon Monney-Lambert. Il était le quatrième enfant d’une famille de cinq. Au décès de sa maman, son père assuma seul l’éducation des enfants. Il les éleva avec sévérité, mais droiture. Emile épousa Agnès en octobre 1964, à Bulle. De cette union naquit leur fille Anne, en 1965. Quelques années plus tard, Emile et Agnès accueillirent Carole au sein de leur foyer. Ils décidèrent de l’élever lorsqu’elle perdit son papa en 1975. Dans sa jeunesse, Emile Monney pratiqua, à Châtel-Saint-Denis, la gymnastique et la musique avec talent. En compagnie de ses amis du Club alpin, il faisait la haute route à Zermatt et s’adonnait à la varappe. Très tôt, il commença à travailler comme charpentier à Châtel-Saint-Denis. Pour raison de santé, à 21 ans déjà, il changea de métier et fit carrière comme chauffeur aux GFM (TPF). Sans jamais faillir à ses engagements, il exerça durant plus de quarante ans cette profession qui ne tolérait aucun retard. Avec son épouse, il partait souvent du côté de la Suisse alémanique et de l’Autriche. La montagne n’avait pas de secrets pour Emile. Il connaissait le nom des fleurs et des oiseaux rien qu’à la mélodie de leurs chants. L’automne, il aimait parcourir les forêts à la recherche de champignons. Avec ses jumelles, Emile observait le gibier avec patience. Ses héros étaient Frison Roche, Michel Vaucher, Sylvain Saudan et Erhard Loretan, avec lequel il aurait tant aimé atteindre les grands sommets de ce monde. Silhouette élégante, Emile Monney avait de la prestance comme son père Léon que l’on surnommait le Grand Suisse. De nature réservée, Emile donnait parfois l’impression d’être dur avec les autres, mais il l’était aussi avec lui-même. Depuis sa retraite anticipée, il y a dix-neuf ans pour raison de santé encore, Emile Monney se faisait plus discret. Il aimait passer son temps dans son appartement du lac de Lussy qu’il avait aménagé avec goût. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès d’Emile Monney laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sympathie. GRU

André Allemann

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Sâles

André Allemann s’est éteint le 20 septembre. Il avait 87 ans. Depuis plusieurs mois, ses forces l’abandonnaient de plus en plus. Il a quitté ce monde dans la quiétude de la nuit. André est né à La Roche le 24 janvier 1930, puis sa famille déménagea à Avry-devant-Pont. C’est finalement au Châtelard qu’il s’établit. Il y fut agriculteur durant près de soixante ans. Passionné par son métier, il fut toujours soucieux d’améliorer son troupeau. L’été, il prenait le temps de faire quelques sorties à la montagne pour voir ses génisses ou pour rendre visite à ses connaissances qui passaient la saison à l’alpage. André et son épouse Gabrielle eurent le bonheur d’avoir trois enfants Anne, Fabienne et Nicolas. Plus tard, neuf petits-enfants vinrent agrandir la famille. A l’heure de la retraite, André et Gabrielle vinrent s’établir à Sâles. André était un bon vivant, qui aimait rire et plaisanter. Il parlait autant en patois qu’en français. Il appréciait la simplicité, la musique champêtre, les promenades à l’étang des Bugnons ou à celui de Maules. Alors que ses forces faiblissaient, André entra au Foyer Saint-Joseph, à Sâles, ce printemps. Il dut échanger sa voiture contre un tintébin, puis une chaise roulante. A chaque visite quotidienne de son épouse, son visage s’illuminait. Cet été, il put profiter de la présence de son fils Nicolas, venu du Canada. Un pays où il s’était rendu à plusieurs reprises. A sa femme, à ses enfants, à sa famille et à tous ceux qui pleurent la disparition d’André Allemann, nous disons notre sympathie émue. GRU

Roland Dupasquier

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Vuadens

Ebranlé depuis longtemps, au plus profond de lui-même, par d’indicibles doutes, Roland Dupasquier a décidé, mercredi 20 septembre, de quitter ce monde. Il avait 52 ans. Un dernier hommage lui a été rendu samedi, en l’église de Vuadens. Roland Dupasquier est né le 4 février 1965 dans le foyer de William et Lucette Dupasquier, agriculteurs à Vuadens. Avec ses deux sœurs, il a grandi sur le domaine familial. Après sa scolarité et un passage par l’école d’agriculture de Grangeneuve, il travaille au côté de son père.
La mécanique n’avait pas de secrets pour lui. Curieux de tout, autodidacte, talentueux, il savait tout faire à la perfection. La ferme qu’il a ensuite reprise de son père était toujours impeccable, le bétail soigné et les champs entretenus. Roland donnait de l’agriculture la meilleure des images. Engagé pour la cause paysanne, il était un vice-président sérieux et compétent de la Société de laiterie de Vuadens. A côté de son métier, le chant était son autre passion. Après des débuts au chœur mixte de Vuadens, il a chanté à la Cantilène de Fribourg puis a participé, à Vuadens, à la fondation du chœur de Candy, où sa profonde voix de basse faisait depuis merveille. Là, Roland était heureux, au sein de ses amis, de sa seconde famille. C’est grâce au chant qu’il a connu sa compagne Emmanuelle, rencontrée à la Cantilène. D’une grande gentillesse, souriant, apprécié de tous, il a su se faire aimer des quatre enfants d’Emmanuelle et de son petit-fils. Toutefois, la mort subite, à 50 ans, de sa maman en 1987, avait secrètement brisé un ressort en lui. Roland en a été très éprouvé, même s’il a longtemps gardé cette souffrance pour lui. Mais ces dernières années, elle l’a rattrapé et l’a fait trébucher. Courageux, il s’est battu. Sa famille et ses amis chanteurs et paysans l’ont soutenu tant qu’ils ont pu. Mais ils sont finalement restés impuissants face à la détresse qui le rongeait. A eux et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU

Jacqueline Seydoux

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Bulle

Jacqueline Seydoux s’est éteinte aux soins intensifs de l’HFR, le 23 septembre, entourée des siens. Un ultime hommage lui a été rendu ce mardi en l’église de Bulle. Originaire de Sâles et Vaulruz, Jacqueline vit le jour dans la famille de Paul et Marie-Thérèse Seydoux- Castella, le 30 mai 1946. Elle était la cadette de trois enfants. Elle grandit et passa sa jeunesse dans le chef-lieu gruérien. Après avoir terminé sa scolarité, elle travailla à la SAM, avec sa belle-sœur Yvette, puis durant de nombreuses années à la station Agip de La Tour-de-Trême. Elle eut le bonheur d’avoir trois enfants, Fabienne, Christophe et Stéfanie. Par la suite, elle put chérir huit petits-enfants. Elle aimait être entourée de toute sa famille et de ses amies. Jacqueline fit partie de la société de gymnastique de La Tour-de-Trême, où elle officia comme monitrice de gym mère-enfant. Elle aimait les voyages, les sorties avec ses amies, et par-dessus tout les fêtes de famille. Son frère Serge lui rendait visite quotidiennement et prenait plaisir à la véhiculer lors de ses sorties. Elle eut la douloureuse épreuve de perdre sa maman en juillet 2000. Depuis lors, sa santé déclina. Dernièrement, son état s’était dégradé, mais comme toujours, elle ne se plaignait jamais et cachait la gravité de son mal à ses proches. Jusqu’à son dernier souffle, Jacqueline a été entourée et accompagnée par ceux qu’elle aimait. A eux et à tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU

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