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Channel: Nécrologie
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Roland Barbey

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La Tour-de-Trême

Roland Barbey s’est éteint le 2 janvier à la Maison Saint-François, à Fribourg.  Un dernier hommage lui a été rendu ce vendredi en l’église de La Tour-de-Trême.

Roland est né le 4 février 1941  dans le foyer de Louis et Rosa Barbey-Papaux, à La Tour-de-Trême. Il était le septième d’une fratrie de onze enfants. C’est là qu’il effectua sa scolarité, suivie de l’école secondaire à Bulle. Fidèle Tourain, il n’a jamais quitté son village natal. En 1960, il épousa Marcelle Chassot avec qui il eut deux enfants, Jean-Bernard et Gérald.

Roland commença son parcours professionnel chez Nestlé à Broc, puis chez WIB à Bulle. Ensuite, il collabora pendant plus de trente ans au sein de l’entreprise Décobulle où il apprit sur le tas le métier de décolleteur.

Passionné de sport en général, c’est dans la pratique du football qu’il évolua avec talent, d’abord au FC La Tour, puis au FC Bulle. Il arrivait parfois qu’il se retrouve sur le terrain avec pour compagnons de jeu six ou sept de ses frères. Plus tard, il resta toujours un fervent supporter du club local au sein duquel il a toujours entretenu de solides amitiés.

Le week-end, Roland aimait beaucoup partager une partie de cartes avec ses frères, ses neveux ou ses nombreux amis. Dans les réunions de famille ou les soirées festives, il devenait un «ambianceur» formidable. Quand «il tapait sur ses bambous», alors il était «numéro un» et son peigne et son petit bout de papier devenaient instruments de musique.

En 2008, sa route croisa celle de Rosemarie Pittet. Elle lui fit partager sa passion pour la vie de chalet aux Traverses. Chaque été, il l’accompagna là-haut et son plaisir était d’y accueillir ses amis autour d’un repas sur l’alpage.

En 2009, le décès de son fils Jean-Bernard vint assombrir l’automne de sa vie. Il ne s’en remit jamais vraiment. Depuis quelques années, Roland luttait avec courage contre le mal qui le rongeait. Il eut toutefois la chance de pouvoir compter sur le soutien indéfectible de Rosemarie qui l’accompagna jusqu’à ses derniers instants.

A tous ceux que le départ de Roland Barbey laisse dans la peine, nous adressons nos sincères condoléances. GRU


Marie-Thérèse Raboud

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née Brügger, Botterens

Marie-Thérèse Raboud-Brügger s’est éteinte le 4 janvier au CHUV, à Lausanne, à la suite d’un arrêt cardiaque. Elle avait 72 ans. Un dernier hommage lui sera rendu lundi en l’église de Botterens.

Née le 26 septembre 1945 à Fribourg, dans le foyer de Baptiste et Thérèse Brügger, Marie-Thérèse passa la majeure partie de son enfance à Botterens. Le 30 avril 1964, elle unit sa destinée à André. Ensemble, ils eurent deux filles et un fils: Jocelyne, Murielle et Marc. Des enfants pour qui Marie-Thérèse a toujours été prévenante et présente. Elle a également eu la chance d’être grand-mère à quatre reprises et arrière-grand-mère d’une petite Enola, âgée de deux mois à peine.

Marie-Thérèse travailla pendant de longues années à l’usine Nestlé, avant de découvrir les joies de la maternité. Puis, en 1972, elle suivit les cours de cafetier et reprit deux restaurants, dont le Carioca en 1981. Elle y travailla surtout comme sommelière. Ensuite, elle retourna chez Nestlé jusqu’en 2001. Année où elle fut forcée de prendre sa retraite à cause de plusieurs problèmes de santé.

Rétablie de deux opérations à cœur ouvert en 2013, elle prenait plaisir à participer aux lotos de la région, à aller ramasser des morilles et à se balader avec ses chiens. Chaque été, elle se rendait à Majorque pour des vacances sacrées à ses yeux.

Le soir de Noël, elle s’est rendue à l’hôpital de Riaz à cause d’une douleur aiguë à la jambe. Les médecins, soupçonnant une infection du sang au niveau de l’aorte, la firent transférer au CHUV. Elle devait s’y éteindre quelques jours plus tard.

Marie-Thérèse laissera le souvenir d’une femme battante et généreuse. A sa famille et à tous ceux que son départ plonge dans la peine, La Gruyère exprime sa sympathie. GRU

Noël Mooser

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Bulle

Noël Mooser s’est éteint paisiblement le 5 janvier à la Maison bourgeoisiale, à Bulle. Il était dans sa 92e année. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi après-midi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Né le 25 décembre 1926 dans le foyer de Joséphine et Auxence Mooser, du Maupas, à Vuadens, Noël était l’aîné d’une fratrie de quatre enfants. Après son école obligatoire, il entreprit un apprentissage de monteur en chauffage auprès de la maison André Schindler, à Bulle. En 1955, il se mit à son compte et installa son entreprise à la rue Sciobéret, à Bulle. Il dirigea son affaire avec sérieux; il était connu même au-delà de la Gruyère pour ses compétences. En 1986, il remit sa société à son fils. En 1955, Noël Mooser unit sa destinée à Marie Bertschy, de Charmey, et de cette union naquirent Brigitte et Francis. Après la remise de son affaire, Noël connut une retraite active, s’occupant dans son petit atelier situé le long de la Trême. Il prit soin de son chalet de la Chaudalla, à Charmey. Il donna aussi de son temps à Passe-Partout où il fit de belles rencontres. Membre du Lions Club de la Gruyère, il y apporta son expérience d’homme de terrain, avec franchise et pragmatisme. Grand-père et arrière-grand-père attentionné, Noël appréciait les rencontres et vacances avec ses petits-enfants à qui il prodiguait aussi de bons conseils pratiques. En 2015, il eut le chagrin de perdre son épouse Marie et rejoignit alors la Maison bourgeoisiale à Bulle où il fut accueilli avec attention. Il avait plaisir de croiser en ville de Bulle ses connaissances avec qui il partageait volontiers quelques anecdotes et souvenirs professionnels. A sa famille et à tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère exprime sa sympathie. GRU

Jean Tinguely

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dit Tintin, Pont-la-ville

Le 4 janvier, à l’hôpital de Riaz, Jean Tinguely, dit Tintin, s’est éteint, dans sa 87e année. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi après-midi en l’église de Pont-la-Ville. Tintin était très connu dans la région, car il avait souvent témoigné dans la presse et autour de lui de sa vie en tant que transplanté cardiaque et de son parcours hors du commun. Après six infarctus, il a reçu un nouveau cœur le 19 novembre 1993, ce qui faisait de lui l’un des plus anciens transplantés de Suisse. Une hygiène de vie des plus strictes lui a permis de surmonter les aléas d’un transplanté. Il était très conscient du cadeau reçu et disait: «J’ai respecté les consignes à la lettre, sinon ce cœur aurait été perdu pour rien.» Bien sûr, ce long parcours a été parsemé de souffrances et sujet à de fréquentes hospitalisations. Avec une volonté de fer et une attache indéfectible à la vie, il s’en est toujours sorti, mais cette fois-ci la corde a rompu. Dans ces moments très pénibles, son épouse Pépée a été d’un soutien sans borne. Sa fille Sophie ainsi que ses petits-enfants, tout en lui rendant régulièrement visite, le gratifièrent de tout leur amour filial. Fils du boulanger-député Louis Tinguely, de Pont-la-Ville, et de Julie, née Gaillard, Tintin est né le 8 février 1931 et fit partie d’une fratrie de six enfants. Tout jeune garçon, il fut placé dans une ferme, à Besencens, puis à Porsel. Par la suite, il fréquenta le Pensionnat St-Charles à Romont. Il pratiqua quelques années le métier de son père, avant de partir en Algérie chez son oncle, où son occupation était la vente d’articles de soudure. Pendant dix ans, il y exerça davantage qu’un métier, un don, l’art de la vente. De retour en catastrophe en Suisse, au moment de l’indépendance de l’Algérie, en 1962, Tintin se lança dans l’automobilisme. Station-service, puis garages… A Nyon, Lausanne, puis Marly, toujours pour la firme Emil Frey, Tintin vendra des centaines de voitures et fut aussi directeur de ces différentes succursales. En 1986, avec son épouse, il choisit d’habiter en Gruyère, à La Tour-de-Trême. Très jovial, malgré ses problèmes de santé, Tintin prit vite ses repères et trouva des amis fidèles au Club alpin et auprès de son importante parenté. A 63 ans, il fut donc transplanté et depuis, il se dévouait sans compter pour l’information et la promotion des dons d’organes. Il présida même une amicale des transplantés du CHUV et se montrait des plus actifs pour tout ce qui touchait les événements qui l’avaient si intensément marqué. Tintin va laisser un vide profond, mais ses proches ne pourront jamais oublier son courage face aux épreuves. Il restera un exemple et un souvenir indélébiles. Que son épouse, sa famille et ses nombreux amis dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie émue. GRU
 

Roselyne Jordi

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Charmey

Le 10 janvier, Roselyne Jordi s’est paisiblement endormie dans sa 73e année. Un dernier hommage lui sera rendu vendredi, en l’église de Charmey. Roselyne a vu le jour le 2 juillet 1945 à la Tzintre, à Charmey, dans le foyer d’Henri et Marie Tornare-Repond. Elle était la quatrième d’une fratrie de cinq enfants. A l’âge de 13 ans, elle eut l’immense douleur de perdre son papa. Après avoir terminé sa scolarité, elle obtint son diplôme de nurse. A 25 ans, elle survécut à une grave maladie de la thyroïde, endommageant notamment les cordes vocales, et qui lui laissa sa voix si particulière. Rétablie, elle entreprit une formation d’esthéticienne. En 1975, elle épousa Gérard Jordi, dit Yogi. De cette union naquirent deux enfants, Laurent et Alexia, puis deux petits-enfants qu’elle chérissait tant. Roselyne ouvrit un cabinet d’esthéticienne à Charmey. Très à l’écoute et attentive au bien-être des autres, elle l’était aussi avec sa famille. Ses neveux et nièces appréciaient rendre visite à leur tantine. Excellente cuisinière, Roselyne aimait recevoir sa famille et ses amis. Elle leur concoctait de bons petits plats. Le week-end, Roselyne partait souvent en randonnée avec son mari et des amis. Yogi lui avait donné le goût de la marche et ils voyageaient à travers la Suisse à la découverte de balades. Une autre passion agrémenta l’existence de Roselyne: le scrabble et les jeux de lettres. Elle faisait partie du club de scrabble local et aimait retrouver ses amis lors de tournois. Depuis sa retraite, elle multiplia les activités comme le yoga et la natation. En 2014, Roselyne fut gravement atteinte dans sa santé. Les années qui suivirent ne furent qu’une succession de séjours à l’hôpital, de visites médicales et de thérapies. Elle fit toujours face aux épreuves avec un courage exemplaire, sans jamais se plaindre. Grâce au soutien de Yogi, elle put vivre à la maison jusqu’à ce que son état s’aggrave encore. Elle rejoignit alors le Home de la vallée de Jogne, à Charmey, en septembre. Les visites de son mari et de sa famille la réconfortaient. Elle eut encore l’immense joie de passer Noël en famille. A son mari, à ses enfants, à sa famille et à tous ceux qui pleurent sa disparition nous disons notre sympathie émue. GRU

René Pellat

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Bulle

René Pellat s’est éteint le 6 janvier, dans sa 84e année, à la Villa Saint-François à Fribourg. Il a choisi de léguer son corps à la science. Né le 26 octobre 1934 à Genève, René fut le premier enfant de Ninette et Firmin Pellat, employés de maison. La crise de 1936 contraignit la famille à retourner en Valais, canton d’origine de Firmin. René Pellat suivit sa scolarité à Sierre, où deux sœurs et un frère vinrent compléter le cercle familial. En 1949, à l’âge de 15 ans, René Pellat repartit à Genève avec son papa pour trouver du travail. Il fut embauché dans une imprimerie du quartier des Grottes et toute la famille s’installa à Versoix en 1950. Début 1954, René Pellat fit son école de recrues, puis entra dans la gendarmerie genevoise la même année. A sa retraite, en 1985, il portait le grade d’adjudant. D’une première union en 1957, René Pellat a eu deux fils, Marc-Olivier et Thierry, qui lui ont donné deux petits-enfants, Yvan et Sarah. En 1982, il a refait sa vie avec Yvonne, née Toffel. Ensemble ils firent construire un chalet à Châtel-sur-Monsalvens, où ils vinrent habiter en 1985. La pêche, la cueillette des champignons et surtout la philatélie – il faisait partie de la société de Bulle – ont occupé ses loisirs. René Pellat avait un caractère bien trempé, tout en étant jovial et en pratiquant beaucoup l’humour. Il a servi dix ans comme chauffeur bénévole pour Passe-Partout Gruyère. Avec un groupe de bons copains, à Crésuz, il s’est également impliqué dans les rencontres de l’avent et la crèche de Noël. En 2005, le couple vendit son chalet pour s’installer à Bulle. Atteint dans sa santé depuis février 2015, René Pellat a connu dans le même temps la douleur de perdre son fils aîné. Deux ans plus tard, son cancer nécessita une nouvelle opération, avec des complications pulmonaires dont il ne se remit jamais. Après plusieurs hospitalisations et de longues souffrances, René Pellat nous a quittés. Il a pu compter jusqu’au bout sur le soutien de son épouse. A elle, à sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Roland Masotti

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Broc

Roland Masotti s’est éteint le 8 janvier au Home de l’Intyamon, à Villars-sous-Mont. Un dernier hommage lui a été rendu ce mercredi en l’église de Broc. Roland est né le 13 octobre 1924 dans le foyer d’Adelmo et Elvira Masotti, à Broc. Il était le troisième d’une fratrie de huit enfants. A la fin de sa scolarité, il occupa quelque temps un poste dans la restauration à Vevey. Mais sa Gruyère natale lui manquait et il retourna à Broc pour travailler à la chocolaterie Nestlé. Son engagement et sa gentillesse lui ont permis d’être respecté et aimé de toutes les personnes qui l’ont côtoyé durant plus de quarante ans d’activité. En 1959, il épousa Rachel Guillet avec qui il eut deux enfants. Roland était un passionné de sport. Il était reconnu comme un grand gymnaste. Ses prestations étaient très appréciées lors des soirées de gym. Il pratiqua également le football et le vélo avec passion et talent. Il enfourchait encore sa bicyclette bien après ses 80 ans. Durant sa retraite, il a été un des plus fidèles membres du club de pétanque de Broc. Tous les sports l’intéressaient. Il resta d’ailleurs toujours un fervent supporter du FC Broc. Il aimait également la pêche en rivière ou sur le lac de la Gruyère avec son bateau. Il connaissait les meilleurs coins pour la cueillette des champignons et il appréciait les pique-niques en famille dans la nature ainsi que les randonnées. A la belle saison, il aimait se retrouver, à la ferme ou au chalet, en visite dans sa belle-famille. C’était d’ailleurs un plaisir pour lui d’immortaliser les montées à l’alpage avec sa caméra Super8. Ses quatre petits-enfants ont adoré être présents autour de lui lors des nombreuses réunions de famille. Roland à toujours eu une attitude positive ce qui lui valut de surmonter les épreuves de la vie et de garder le moral sans jamais se plaindre. Depuis le printemps 2016, c’est en compagnie de sa femme Rachel, qu’il a vécu au Home de l’Intyamon, avec les soins attentionnés du personnel. Mais le mal qui le rongeait lui fit perdre ses forces et c’est entouré de sa famille qu’il s’en est allé, laissant à tous ceux qui ont eu la chance de la côtoyer le souvenir d’un homme d’une extrême gentillesse et toujours souriant. A tous ceux que le départ de Roland Masotti laisse dans la peine, nous adressons nos sincères condoléances. GRU
 

Prosper Bosson

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Bourg-Saint-Pierre

Le 2 janvier, à l’hôpital de Martigny, Prosper Bosson s’en est allé, à l’âge de 83 ans. Une messe en son souvenir sera célébrée mardi 16 janvier, à 14 h, en l’église de Riaz. Né le 25 octobre 1934 dans la famille de Pierre et Gabrielle Bosson, des Monts-de-Riaz, Prosper était le deuxième enfant d’une fratrie de dix. Sa scolarité terminée, il souhaitait devenir missionnaire et partit pour étudier la théologie à Issoudun, en France. A la fin de ses études, il refusa toutefois la prononciation de ses vœux, afin de donner une autre orientation à sa vie. De retour au pays en 1954, il s’installa d’abord à Riaz, puis à Bulle, où il travailla comme ouvrier au roulement à billes, avant de trouver un emploi chez Nestlé, à Broc. Le 1er janvier 1964, Prosper Bosson commença une formation d’infirmier à l’établissement psychiatrique de Marsens. Il y travailla jusqu’à sa retraite, le 28 février 1999. Il chanta pendant des années dans le chœur de l’hôpital de Marsens ainsi que dans différentes formations. Cette fidélité au chant choral lui a permis d’obtenir la médaille Bene Merenti. Après le décès de son amie Marguerite, Prosper Bosson partit s’établir à Villaz-Saint-Pierre, où il demeura quelques années, avant de s’installer définitivement dans un mobile home, à Bourg-Saint-Pierre. Il renouait ainsi avec ses premières aspirations de jeunesse. Prosper avait le cœur sur la main et savait recevoir royalement sa famille et ses amis. Selon ses dernières volontés, il a fait don de son corps à l’Institut d’anatomie de l’Université de Fribourg. Que tous ceux que le départ de Prosper Bosson laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU


Denise Yerly

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née Overney, Rueyres-Treyfayes

Rien ne laissait présager un départ si rapide. Denise Yerly a quitté ce monde après cinq jours passés à l’hôpital de Riaz, alors que minuit venait de sonner en ce jeudi 11 janvier. Née à Rueyres-Treyfayes – village qu’elle n’a jamais quitté – le 25 juillet 1939, Denise a toujours côtoyé le monde agricole. Avec ses parents d’abord, entourée de ses frères Joseph et Laurent et de sa sœur Elisabeth. Puis, plus tard, avec son mari Gaston Yerly. Elle aimait jardiner, fleurir sa maison et savait recevoir. Il n’était pas rare que la place manquât autour de la table pour recevoir tous les convives. De son union avec Gaston sont nés quatre enfants, Jean-Louis, Madeleine, Antoinette et Anne-Lyse. Heureuse grand-maman de huit petits-enfants et arrière-grand-maman de quatre arrière-petits-enfants, Denise pouvait passer des heures à les écouter raconter leurs joies ou leurs petits soucis. Dans ses yeux brillait une lueur de fierté quand elle parlait d’eux. Femme au grand cœur, Denise a œuvré bénévolement pour diverses associations, dont la Croix-Rouge et les dames de la paroisse. Passer du temps avec ses amis en jouant aux cartes ou en allant au loto faisait partie des loisirs qu’elle affectionnait. Si elle pouvait glisser un mot en patois ou même tenir une petite conversation, elle était heureuse. Ces dernières années, plusieurs personnes de sa famille étant décédées, Denise se retrouva bien seule et démunie. Son état général se dégrada. Au mois d’avril, elle entra au Foyer St-Joseph, établissement qu’elle connaissait pour y avoir travaillé. Elle s’adapta rapidement à son nouvel environnement. A tous ceux qui pleurent la disparition de Denise Yerly, nous disons notre sympathie émue. Un der­nier hommage lui a été rendu hier lundi. GRU

Lodovico Magistrini

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La Tour-de-Trême

Lodovico Magistrini s’est éteint le 16 janvier 2018 à l’HFR de Riaz. Un dernier hommage lui sera rendu ce jeudi en l’église de La Tour-de-Trême. Vico est né le 1er février 1944 à Maggiora, province de Novara, dans le Piémont. Sa scolarité terminée, il partit en 1962 suivre une formation de barman dans un hôtel à Courmayeur. Dès 1963, il quitta l’Italie pour le Valais, plus précisément à Crans-sur-Sierre. Il y travailla en tant que chef de rang pour divers établissements hôteliers jusqu’en avril 1967. Cette même année, il partit à St-Hélier, sur l’île de Jersey, pour un séjour linguistique. Il revint en Valais en 1968. Lodovico Magistrini unit sa destinée à Cosette en 1969. De cette union naquit Silvia. C’est en 1975 que la petite famille posa ses valises en Gruyère, à La Tour-de-Trême. Vico travailla en tant que maître d’hôtel dans divers restaurants gastronomiques. Le client était sa priorité. A la suite de son divorce en 1995, il profita de faire quelques voyages. Il aimait aussi s’occuper de sa maison. La peinture et le ponçage n’avaient plus de secret pour lui: c’était l’agence de la bricole. En 2015, les premiers soucis de santé se présentèrent. Il connut des périodes de répit, mais, en mai 2017, il dut faire face à une nouvelle récidive de cancer, qu’il supporta avec courage.
A sa famille et à tous ceux que le départ de Lodovico Magistrini laisse dans la peine, La Gruyère exprime toute sa sympathie. GRU

Michel Marmier

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Vuadens

Michel Marmier s’est éteint paisiblement, dans la nuit du 13 au 14 janvier, dans sa 77e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 17 janvier.
Né le 18 août 1941 à Vuadens, Michel était l’aîné de Jules et Rose Marmier-Moret. Il fit ses écoles primaires à Vuadens et secondaires à Bulle. Il obtint son CFC de mécanicien de précision. Il s’engagea aux GFM. Après une interruption de quelques années – il œuvra comme monteur chez Schulthess – il retrouva les chemins de fer où il termina sa carrière en tant que chef de dépôt.
En 1962, il unit sa destinée à Marie-José Thorin. Brigitte, Jacques et Chantal naquirent de leur union. Par la suite, Maxime, Nathan, Ophélie et Killian vinrent agrandir le cercle familial pour la plus grande joie de leur grand-papa Michel.
Membre d’honneur du ski-club, Michel fut en 1969 l’un des membres fondateurs de l’OJ et également moniteur. Le ski-club et le FC purent profiter de ses talents manuels.
Michel était un puits de connaissances et un fin bricoleur, ses modèles réduits de machines à vapeur faites entièrement de sa main en témoignent. Il appréciait les voyages, la lecture et la cuisine. Nombreux sont ceux qui se souviendront de son humour et de ses farces.
Lorsqu’il fut atteint dans sa santé, il occupa son temps en jouant au scrabble avec son épouse et en faisant des sudokus. Après cette longue et pénible maladie, durant laquelle il put compter sur le soutien de son épouse et de ses enfants, il s’est endormi paisiblement. A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU

Marie-Paule Angel

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Granges (Veveyse)

Marie-Paule Angel s’est éteinte le 18 janvier 2018 au CHUV, à Lausanne. Un dernier hommage lui sera rendu ce lundi en l’église d’Attalens.
Née le 15 février 1951 à Cambrai, ville du nord de la France, elle est arrivée en Suisse en 1967 avec ses frères Jean-Pierre et Philippe.

Journaliste d’abord pour le journal Vevey Riviera, elle a travaillé ensuite durant un quart de siècle pour La Gruyère, région Veveyse et Glâne.

De son mariage, le 5 mai 1974 avec Michel, naquirent Alexandra, en 1975, et Raphaël, en 1980. Dès 1976, le cou­ple posa ses valises à Granges, dans le chalet qu’il ne quitta plus.
Marie-Paule a toujours veillé sur son mari, qui souffrait d’un lourd handicap à la suite d’une grave maladie survenue il y a vingt-cinq ans, avec amour et dévouement, y compris avec l’aide de son compagnon Serge avec qui elle avait choisi de refaire sa vie.
Du haut de son mètre soixante et malgré sa silhouette fluette, Marie-Paule était une femme forte, avec un caractère bien trempé. Elle se ressourçait parmi les siens, notamment avec son fils Raphaël dont elle était très proche et son petit-fils, Illan, qui était le soleil de sa vie.
Elle aimait se promener dans les pâturages de Granges avec son petit chien Coco, son fidèle ami. Grande amie des oiseaux, elle les nourrissait quotidiennement. Elle avait un véritable don avec les animaux qu’elle savait apprivoiser comme personne. Son petit moineau Piu ne l’a pas quittée durant plus de dix ans et son corbeau Crowa l’attendait chaque jour devant la maison.
Marie-Paule adorait les voyages, notamment Venise où elle s’était rendue à plusieurs reprises et qu’elle rêvait de revoir. Elle vouait aussi une affection particulière à Israël, pays où elle avait eu la chance de se rendre avec sa fille Alexandra et son petit-fils. Elle en étudiait assidûment la langue, l’hébreu, depuis sept ans.
Son bon cœur était reconnu par tous ceux qu’elle aimait et qui le lui rendaient bien.
Emportée de manière imprévisible à la suite de la récidive d’une maladie qu’elle a toujours combattue avec force et courage, elle laisse ses proches dans une peine immense.
A sa famille, à ses proches, à tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyè­re dit sa sympathie émue. GRU

Myriam Esseiva-Mesot

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Le Cr'et

Myriam Esseiva est décédée à la Villa St-François, à Villars-sur-Glâne, le 15 janvier. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église du Crêt, le 18 janvier. Myriam est née le 10 octobre 1956 dans le foyer d’Anna et Marius Mesot, à la ferme des Tsaupons. Elle était la cadette d’une fratrie de 11 enfants. Durant son jeune âge, Myriam avait plaisir à parcourir l’alpage des Chanettes à l’Hongrin avec son papa. En 1975, elle unit sa destinée à Denis Esseiva et l’année suivante Christelle naquit pour le plus grand bonheur du couple. En 1980, Angélique vint agrandir la famille. Durant toutes ces années, Myriam eut à cœur de s’occuper de la conciergerie de l’unique HLM du village à cette époque. En 1986, elle perdit le plus âgé de ses frères, Raphaël, et quatre ans plus tard, son papa. En 1992, Murielle vint égayer la famille qui venait de fêter la rénovation de la Molliettaz. Une ferme que Denis et Myriam entretenaient et fleurissaient à merveille. En 2003, Myriam vécut encore une épreuve avec le décès de sa maman. Mais la venue de cinq petits-enfants au fil des années la combla de bonheur. Myriam avait une passion pour le chant, et en particulier pour le chœur de son village dont elle fit partie durant plus de vingt-cinq ans. Elle eut ainsi une joie immense, le 19 décem­bre dernier, lorsque la société en déplacement à l’hôpital de Riaz lui rendit visite dans sa chambre pour y interpréter quelques pièces de son répertoire, dont un splendide Ranz des vaches. A noter que Myriam était également très assidue aux lotos. Le 15 août 2016, Myriam eut l’extrême douleur de perdre soudainement son cher Denis avec qui elle partageait tout. Dès lors, sa vie, qu’elle n’imaginait pas seule, fut complètement différente. A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

Marie-Madeleine Desbiolles

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Bulle

Marie-Madeleine Desbiolles s’est éteinte chez elle, à Bulle, le 26 janvier, entourée de l’amour de sa famille. Elle avait 90 ans. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, mardi 30 janvier. Marie-Madeleine est née le 25 août 1927, d’un papa bullois, Raymond Bersier, et d’une maman française, Antoinette Mougin. De celle-ci, Marie-Madeleine hérita le goût de bien manger et le souci d’être aux petits soins pour les siens. De son père, elle reçut la précision du mécanicien, l’optimisme, l’amour de la vie et une mémoire prodigieuse. Marie-Madeleine connut l’existence simple, pieuse et laborieuse des jeunes filles de l’époque. Elle vécut avec sa sœur Hélène et son frère Henri. Après sa scolarité obligatoire et une année à la Gouglera pour apprendre l’allemand, elle fut engagée comme employée de bureau chez Jules Blanc, à Bulle. Elle épousa Paul Desbiolles, typographe à La Gruyère, le 19 août 1950. Ils s’étaient rencontrés trois ans plus tôt, lors du carnaval. Elle avait été élue reine du bal et il était aussitôt tombé sous le charme. Leur union dura cinquante-cinq ans, jusqu’au décès de Paul, en 2005. Ils eurent la joie d’accueillir Françoise et Noëlle, leurs deux filles, ainsi que six petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants. Entre vie familiale et travail au sein de l’entreprise paternelle, Marie-Madeleine était très occupée. Mais elle mena sa vie avec entrain et enthousiasme. Pourtant, les soucis ne manquèrent pas: des problèmes de santé et professionnels, ainsi que des deuils jalonnèrent son chemin. Marie-Madeleine aimait le contact des gens, s’arrêter discuter dans la rue. Avec sa gaieté et sa nature chaleureuse, elle attirait la sympathie. Surtout, elle adorait les fêtes, en famille, avec les amis, les collègues. Ces deux dernières années, ses forces déclinèrent. Mais grâce aux aides de ses filles et de ses petits-enfants, des soins à domicile, de la pastorale de santé, elle put rester à son domicile jusqu’au dernier souffle. Son souhait. A sa famille et à tous ceux que le départ de Marie-Madeleine Desbiolles laisse dans la peine, nous adressons nos sincères condoléances. GRU

Félix Morard

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Gumefens


Félix Morard s’est éteint le 26 janvier à la Villa St-François, à Villars-sur-Glâne, dans sa 65e année. Un dernier hommage lui a été rendu ce mardi, en l’église d’Avry-devant-Pont.
Félix est né le 24 août 1953 dans le foyer de Jeanne et Edouard Morard, à Gumefens. Il était le quatrième d’une fratrie de cinq enfants.
En 1974, il épousa Suzanne Allemann avec qui il eut le bonheur d’avoir deux enfants: Michaël et Grégorie. Par la suite, Lena, Killian, Eléa, Emmy et Kevin vinrent agrandir le cercle familial pour la plus grande joie de leur grand-papa.
Félix commença son parcours professionnel en travaillant à la ferme familiale. Il entreprit plus tard une formation de maçon. Un métier qu’il exercera au sein de l’entreprise Schouwey, à Corpataux, ainsi que chez Marcel Sottas, à Gumefens.
En 1978, Félix Morard eut la douleur de perdre sa maman, emportée par la maladie à l’âge de 53 ans. Il décida alors de revenir prêter main-forte à son papa. Il reprit l’exploitation en 1986. Quatre ans plus tard, son papa disparut à son tour subitement.
Félix s’adonnait avec plaisir aux travaux agricoles. Il aimait les animaux, de même que la conduite des tracteurs et la manipulation des machines. Il continua d’exercer avec enthousiasme son savoir-faire de maçon. Avec sa famille et ses amis, il bâtit plusieurs maisons et donna à sa ferme une nouvelle jeunesse.
Félix Morard participait à la vie associative et politique du village. Il fut ainsi conseiller communal pendant plus de dix ans. En tant qu’élu, il aimait le travail bien fait. Félix fut également membre des sapeurs-pompiers de Gumefens-Avry-devant-Pont-Le Bry pendant des années. Suivit l’amicale des pompiers, dont il appréciait les sorties. Parallèlement, il fut caissier au sein de la société de pêche de la Basse-Gruyère.
Passionné de football, Félix fut joueur du FC Gumefens durant vingt ans. Il resta toujours un fervent supporter du club, dont il a été également caissier.
Cultivant les liens d’amitié, Félix faisait partie des contemporains de 1952-1953. Avec ces derniers, il avait voyagé à Cuba, en République dominicaine ou encore au Mexique. Félix Morard aimait rencontrer du monde et prendre part aux manifestations locales. Il aimait les repas entre amis, les matches de foot à la télé et allait voir le HC Gottéron autant qu’il le pouvait.
A sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyè­re exprime sa sympathie. GRU


Thérèse Pasquier

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née Duffey, Sâles

Thérèse Pasquier s’est éteinte le 31 janvier, au Foyer Saint-Joseph à Sâles, entourée de l’amour de sa famille. Elle avait 85 ans. Un dernier hommage lui a été rendu samedi, en l’église de Sâles. Née le 23 décembre 1932, à Hauteville, Thérèse était l’aînée de Joseph et Léonie Duffey. Elle grandit entourée de six frères. Sa scolarité terminée, elle obtint en 1954 un CFC d’aide familiale, métier qu’elle exerça jusqu’à son mariage. En mai 1958, elle épousa Guy Pasquier, de Sâles. De leur union naquirent quatre enfants: Sylvie, Claire, Jacques et Magali. Neuf petits-enfants vinrent ensuite agrandir la famille pour le plus grand bonheur de Thérèse et Guy. Ensemble, ils formaient un couple aimant, soudé et très engagé. Ils s’investirent notamment auprès de l’Action catholique agricole romande. Ils furent de fidèles chanteurs du chœur mixte de Sâles, recevant, à quelques années d’écart, la médaille Bene Merenti. Ils accueillaient également dans leur ferme de nombreux touristes, leur expliquant les bienfaits de l’agriculture. Thérèse fit en outre partie du comité des Magasins du monde et de celui de l’association Notre-Dame de Compassion à Bulle. Elle s’engagea aussi au sein de sa commune. Elle intégra d’abord la commission scolaire, avant d’être élue, en 1980, au Conseil communal de Sâles. Elle fut même syndique dès 1986, durant une législature. La première syndique de la Gruyère. Elle se plaisait à confier à ses proches qu’elle avait toujours privilégié le consensus pendant ses mandats politiques. Dans tous ses engagements, elle faisait passer les autres avant sa personne. Le 3 janvier 2000, Guy décéda, à la maison comme il l’avait souhaité, vaincu par le cancer. Thérèse l’accompagna avec amour durant toute cette période difficile. En avril 2014, ses forces déclinèrent et la contraignirent à entrer au Foyer Saint-Joseph. A sa famille et à tous ceux que le départ de Thérèse Pasquier laisse dans la peine, nous adressons nos sincères condoléances. GRU

Isabelle Monney

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née Contat, Charmey

Isabelle Monney s’est éteinte le 6 février, au Home de la vallée de la Jogne, à Charmey. Un dernier hommage lui sera rendu ce vendredi en l’église de Charmey. Née le 4 août 1928 au Restaurant des XIX Cantons de La Tzintre, à Charmey, elle était la fille d’Yvonne et de Louis Contat et avait une sœur, Jeannette, d’une année son aînée. Isabelle a vécu une enfance heureuse malgré la rudesse des années 1930. A la fin de son école obligatoire, elle a complété sa formation dans le pensionnat d’Ingenbohl, au bord du lac des Quatre-Cantons. Ce séjour de deux ans l’avait profondément marquée. En 1946, la famille connut un drame avec le décès accidentel du papa, Louis, lors de travaux de bûcheronnage à Motélon. Cet événement tragique créa des liens très forts entre elle, sa mère et sa sœur. Elle travailla durant vingt ans à la coopérative du village. Le 6 juin 1960, elle épousa Henri Monney. De cette union sont nés deux fils, Dominique, en 1962, et Jean-Luc, en 1968. C’est à la naissance de son second fils qu’Isabelle fit le choix de se consacrer entièrement à sa famille. Elle aimait beaucoup le chant et fit partie du chœur mixte du village dans lequel elle a été active plus de vingt ans. Elle aimait passer du temps avec sa sœur Jeannette et partir en vacances, toujours accompagnée des siens, à Lugano. Dans les années 1990, elle accueillit Jeanne, sa petite-fille, avec qui elle tissa une grande complicité. Plus tard est arrivé Victor, son petit Mimi comme elle aimait l’appeler, et avec lui aussi, une très grande affection se développa. Isabelle coulait des jours heureux avec Henri dans son petit appartement quand, en 2011, elle eut des ennuis de santé. Trois ans plus tard, elle rejoignit le Home de la vallée de la Jogne. Elle y fut entourée par son mari, sa famille et le personnel soignant. Isabelle Monney était une belle personne, courageuse et toujours souriante. A tous ceux que son départ laisse dans la peine nous disons notre sympathie. GRU
 

Jean-Louis Aubry

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Le Pâquier

Jean-Louis Aubry est décédé le 5 février, entouré des siens, à la suite d’une courte maladie. Il était âgé de 84 ans. Le dernier adieu a eu lieu dans l’intimité de la famille. Jean-Louis Aubry est né le 26 mars 1933 à Sommentier, dans une famille de six enfants. Il a eu très tôt le souci de sa formation. Après sa scolarité, il a effectué des stages en Suisse alémanique, pour préparer son entrée à La Poste. Il fut engagé à l’office de Bulle, où il travailla durant vingt ans en tant que facteur, puis vingt autres années au guichet financier. Les personnes âgées aimaient aller chez lui pour parler en patois et son guichet était particulièrement occupé les jours de marché. Son engagement auprès des plus démunis était ce qui comptait le plus pour lui. Avec toute une équipe, il fonda en 1965 le Mouvement populaire des familles, sur le modèle genevois, et présida cette association de 1972 à 1981. Il contribua aussi à créer une section cantonale de l’Asloca, dont il n’a quitté le comité qu’à l’âge de 75 ans. Membre du Parti socialiste, Jean-Louis Aubry siégea durant trois législatures au Grand Conseil, de 1986 à 1999. Il fut ensuite syndic du Pâquier durant une législature, de 2001 à 2006. Il travailla également comme juge assesseur au Tribunal de la Gruyère. Il trouvait encore du temps pour aider par-ci par-là, par exemple pour remplir des déclarations d’impôts. Jean-Louis Aubry a épousé Denise Castella en 1958. Le couple s’installa à Bulle, puis au Pâquier. Il eut trois enfants, cinq petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. Jean-Louis Aubry avait beaucoup de plaisir à recevoir sa famille et ses amis. Il avait quitté La Poste à l’âge de 60 ans, car il voulait bénéficier d’une retraite active: profiter de la vie, marcher, chasser – une activité qu’il a pratiquée dès sa jeunesse – et apprendre encore de nombreuses choses. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le départ de Jean-Louis Aubry laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Léon Menoud

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Porsel

Léon Menoud s’est paisiblement éteint le 2 février au Home du Châtelet, à Attalens. Un dernier hommage lui a été rendu le 5 février en l’église de Porsel. Léon est né le 12 juin 1917, à Porsel. Sa mère mourut lorsqu’il n’avait que six ans. Il fut alors placé dans la famille de son oncle. C’est à cette période qu’il se blessa à un œil. Les séquelles de cet accident lui donnèrent un air d’inspecteur Columbo, un personnage qu’il appréciait. Dès l’âge de 10 ans, il entama une vie de dur labeur en tant que garçon de ferme. En 1937, il accomplit son école de recrues et, comme tant d’autres hommes de sa génération, il n’imaginait pas qu’il allait passer plus de 700 jours sous les drapeaux. Il fut mobilisé dès le début de la Seconde Guerre mondiale. Après avoir rendu son uniforme, il exerça la profession d’agriculteur. Toute sa vie, il fut proche de la nature et vécut simplement. Léon fut également un précurseur dans le commerce des sapins de Noël. La cinquantaine passée, il devint ouvrier auprès de l’usine Mifroma, à Ursy. En 1946, il épousa Maria Braillard. Le couple eut trois enfants: Gérard, Josiane et Bernard. Léon aimait lire, jouer aux cartes, composer des poèmes et des chansons d’un style pastoral proche de celui de l’abbé Bovet. Il aimait rencontrer du monde et prendre part aux manifestations locales. Il était pieux et sa plus grande passion était le chant, une activité qu’il exerça durant plus de soixante ans. Il ne loupait pas une occasion de porter avec fierté sa médaille Bene Merenti. Malgré ces moments de joie, la vie lui réserva maintes épreuves. Ainsi, en 1956, la ferme familiale brûla complètement et tout son bétail périt. Son épouse mourut en 1973 des suites d’une longue maladie. Il eut encore l’immense chagrin de perdre ses deux fils en 1995 et 1997. Mais sa fille Josiane fut toujours à ses côtés pour le soutenir durant ces moments tragiques. En 1981, il épousa Célina Bounous. C’est en sa compagnie qu’il retrouva le goût de vivre et passa une paisible retraite. En 2010, ils décidèrent d’emménager au Home du Châtelet. D’une santé de fer, il ne passa même pas une semaine à l’hôpital durant toute sa vie. Persuadé qu’il deviendrait centenaire, son désir fut exaucé l’an passé. Son siècle d’existence fut célébré en 2017 au home. A tous ceux qui pleurent le départ de Léon Menoud, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Jeanne Savary

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dite Jeannette, Bulle

Jeanne Savary s’est endormie le 14 février dans sa 89e année. Un dernier hommage lui sera rendu ce vendredi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.

Née en 1929, Jeanne grandit entourée de cinq sœurs et d’un frère. Elle passa toute son enfance à Riaz, où elle travailla d’abord comme factrice. Elle œuvra ensuite à la fabrique de chocolat à Broc. Elle y rencontra son futur mari, Olivier, mécanicien, puis contremaître. Le couple s’installa à Bulle.

Devenue femme au foyer, Jeanne eut trois garçons et une fille. Par la suite, le cercle familial s’agrandit avec six petits-enfants et une arrière-petite-fille. Connue dans le chef-lieu gruérien, elle avait toujours un mot gentil pour les personnes qu’elle croisait et entretenait de belles relations amicales.

Jeanne eut l’immense douleur de perdre son époux en 1999. Ces dernières années, sa santé s’était détériorée et elle dut entrer au Home bourgeoisial. Elle y fut très appréciée par le personnel soignant et les résidents.

A tous ceux qui pleurent le départ de Jeanne Savary, nous disons notre sympathie émue. GRU

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