
Bulle
Carlo Palli s’est éteint paisiblement à l’HFR de Riaz, vendredi dernier, entouré de sa famille. Un dernier hommage lui sera rendu ce mardi 12 avril en l’église de Riaz. Carlo Palli a vu le jour à Romont le 15 juillet 1937, dans la famille de Noël et Hedwige Palli-Pasquier. Il était le troisième enfant d’une fratrie de onze. En 1961, il unit sa destinée à Canisia Delabays, dite Myette. De leur union naquirent des jumeaux, Anne et Christian. Après son apprentissage, il occupa divers emplois de peintre en bâtiment avant de créer, en 1967, sa propre entreprise. Deux ans plus tard, il s’associa à son frère Bruno. Mais, en 1993, de graves ennuis de santé le contraignirent à cesser ses activités. Il fut dès lors très heureux de voir son fils reprendre l’entreprise, rejoint par son petit-fils Michaël.
Passionné de sports, notamment de football, Carlo fit ses classes en juniors et poursuivit jusqu’en 2e ligue au CS Romont. Il transmit cette passion à ses enfants, surtout à sa fille avec laquelle il arpenta la Suisse en fidèles supporters du FC Bulle et membres de l’extra sportive. Il suivait aussi avec assiduité les matches de Gottéron à la radio. Après quelques années de séparation, il fut heureux de revenir dans sa famille et d’y être accueilli avec amour et tolérance. Il chérissait ses petits-enfants, Christelle, Michaël, Romain et Lionel avec qui il partagea de merveilleux moments de complicité. En avril 2015, il eut même le bonheur de devenir arrière-grand-papa d’une petite Mia. Diabétique, il avait perdu une grande partie de la vue, mais luttait avec courage, sans se plaindre, accueillant chaque moment de la vie avec bonheur. Il résidait au Foyer gruérien où il pouvait compter sur le soutien des siens, et tout particulièrement de Myette, devenue une amie et une confidente précieuse. Il aimait partager ses repas avec ses frères et sœurs ou encore les fêtes de famille – surtout la bénichon chez sa belle-sœur et son beau-frère Lulu et Gérard Raboud. Il pouvait aussi compter sur des amis fidèles, Michel Oberson et Léon Python, avec qui il aimait prendre le café du matin au Fribourgeois, à Bulle. On le voyait aussi souvent aux sorties de Pro Ticino dont il était membre de longue date. Les derniers jours de sa vie, il fut accueilli à l’HFR de Fribourg puis de Riaz, où il fut soigné et entouré de manière remarquable, par un personnel d’une grande humanité, notamment les docteurs Cassat et Mercier. La Gruyère exprime sa sympathie à sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine. GRU