Quantcast
Channel: Nécrologie
Viewing all 1705 articles
Browse latest View live

Carlo Palli

$
0
0

Bulle

Carlo Palli s’est éteint paisiblement à l’HFR de Riaz, vendredi dernier, entouré de sa famille. Un dernier hommage lui sera rendu ce mardi 12 avril en l’église de Riaz. Carlo Palli a vu le jour à Romont le 15 juillet 1937, dans la famille de Noël et Hedwige Palli-Pasquier. Il était le troisième enfant d’une fratrie de onze. En 1961, il unit sa destinée à Canisia Delabays, dite Myette. De leur union naquirent des jumeaux, Anne et Christian. Après son apprentissage, il occupa divers emplois de peintre en bâtiment avant de créer, en 1967, sa propre entreprise. Deux ans plus tard, il s’associa à son frère Bruno. Mais, en 1993, de graves ennuis de santé le contraignirent à cesser ses activités. Il fut dès lors très heureux de voir son fils reprendre l’entreprise, rejoint par son petit-fils Michaël.
Passionné de sports, notamment de football, Carlo fit ses classes en juniors et poursuivit jusqu’en 2e ligue au CS Romont. Il transmit cette passion à ses enfants, surtout à sa fille avec laquelle il arpenta la Suisse en fidèles supporters du FC Bulle et membres de l’extra sportive. Il suivait aussi avec assiduité les matches de Gottéron à la radio. Après quelques années de séparation, il fut heureux de revenir dans sa famille et d’y être accueilli avec amour et tolérance. Il chérissait ses petits-enfants, Christelle, Michaël, Romain et Lionel avec qui il partagea de merveilleux moments de complicité. En avril 2015, il eut même le bonheur de devenir arrière-grand-papa d’une petite Mia. Diabétique, il avait perdu une grande partie de la vue, mais luttait avec courage, sans se plaindre, accueillant chaque moment de la vie avec bonheur. Il résidait au Foyer gruérien où il pouvait compter sur le soutien des siens, et tout particulièrement de Myette, devenue une amie et une confidente précieuse. Il aimait partager ses repas avec ses frères et sœurs ou encore les fêtes de famille – surtout la bénichon chez sa belle-sœur et son beau-frère Lulu et Gérard Raboud. Il pouvait aussi compter sur des amis fidèles, Michel Oberson et Léon Python, avec qui il aimait prendre le café du matin au Fribourgeois, à Bulle. On le voyait aussi souvent aux sorties de Pro Ticino dont il était membre de longue date. Les derniers jours de sa vie, il fut accueilli à l’HFR de Fribourg puis de Riaz, où il fut soigné et entouré de manière remarquable, par un personnel d’une grande humanité, notamment les docteurs Cassat et Mercier. La Gruyère exprime sa sympathie à sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine. GRU


Marcel Pasquier

$
0
0

Hauteville

Marcel Pasquier s’est éteint samedi, au Foyer St-Vincent, à Vuadens. Il cheminait dans sa 88e année. Un dernier hommage lui sera rendu demain dans son village natal d’Hauteville. Il y naquit le 25 août 1928, dans la famille d’Alfred et d’Alice Pasquier-Pidoux. Marcel était le cinquième d’une fratrie qui comptait encore deux filles et deux garçons. Après avoir suivi ses écoles à Hauteville, il reprit le domaine familial. Il ne le quittera qu’en 2005 et pour raison de santé. En 1950, il épousa Thérèse Clerc. Ensemble, ils eurent trois enfants. Plus tard la famille s’agrandit avec l’arrivée de cinq petits-enfants et de deux arrière-petits-enfants. La vie de Marcel fut bien remplie. En plus de l’exploitation de sa ferme, il se mit à disposition de sa commune et endossa plusieurs mandats de conseiller communal. Il participa également aux affaires de la paroisse, en tant que conseiller tout d’abord, de 1960 à 1973, puis de président du conseil, jusqu’en 1991. A ce titre, il supervisa la réfection de l’église. Tout dévoué à la collectivité, il déneigea durant de nombreux hivers les routes de son village. Il s’adonna également au chant et fut distingué par la médaille Bene merenti. D’un caractère jovial et doux, Marcel Pasquier ne fut cependant pas épargné par les tristesses de la vie. Il dut accepter le décès de son fils André, âgé de 20 ans, dans un accident de la route, et celui de son épouse, en 1991. Marcel Pasquier passa les dernières années de sa vie au Foyer St-Vincent, à Vuadens. Il y était entré en 2012. Il pouvait compter sur les visites de son amie Laurence, rencontrée en 1995 et avec laquelle il partagea ses dernières années. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès de Marcel Pasquier laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Célina Ruffieux

$
0
0

née Chappalley, Charmey

Elle s’appelait Célina, mais tout le monde l’appelait Soussou. Vendredi soir, elle est décédée chez elle, subitement, victime d’une mauvaise chute. Elle avait 91 ans. Un dernier hommage lui sera rendu demain mercredi, à 14 h 30, en l’église de Charmey. Célina Ruffieux naquit le 14 décembre 1924 au clos Es Donne, à Charmey. Ses parents, Nicolas Chappalley et Marie Rime, tenaient ce domaine agricole situé au Liderrey. Elle était l’aînée de quatre enfants. Après son enfance passée à Charmey, où elle a fréquenté l’école, elle travailla d’abord comme saisonnière, l’hiver, à la fabrique de chocolat à Broc. Puis, dès 1962, elle entra à la boulangerie de sa sœur et de son beau-frère, Jeannette et Roger Tornare, à Charmey, où elle œuvra au service. En 1953, elle épousa Ernest Ruffieux, menuisier-charpentier à Charmey. Ils n’eurent pas d’enfants, mais Célina s’occupa avec un grand dévouement des deux filles de sa sœur, Sophie et Pauline. S’occuper des autres: voilà qui l’a remplie de bonheur, mais l’a aussi aidée à passer les épreuves. Notamment la mort, subite, de son mari, décédé d’une crise cardiaque en 1995 alors qu’il était en pleine forme. Le cœur sur la main, elle aimait aller faner chez son frère Francis. Longtemps, elle fit honneur au rituel de la fondue du vendredi, chez lui, au domaine du Liderrey. D’un caractère égal, toujours de bonne humeur, elle ne se plaignait jamais et était attentive à tout le monde dans sa famille. C’était un rayon de soleil et ses neveux et nièces adoraient passer du temps chez elle, dans sa maison des Lévanches qu’elle a habitée jusqu’à la fin, soutenue par ses proches et ses voisins. Femme volontaire et indépendante, Célina allait régulièrement aux Bains de Charmey, jusqu’à il y a deux ans à peine. Grande lectrice, curieuse de tout, se souvenant de tout, elle a aussi fait partie des Samaritains, la retraite venue. Avec son mari, elle avait parcouru le monde, mais aimait par-dessus tout les marches en montagne, à escalader les sommets de ses Préalpes. Toujours là pour les siens, dans les bons moments comme dans les mauvais, elle avait accueilli sa maman chez elle, durant deux ans, entre 1972 et 1974. Devenue veuve, elle était restée bien intégrée dans son quartier des Lévanches, et toutes les générations appréciaient cette belle personne, si chaleureuse et pourtant discrète.
La Gruyère exprime sa sympathie à sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine. GRU

Marie-Louise Maillard

$
0
0

née Telley, Porsel

Marie-Louise Maillard, dite Marilou, s’en est allée paisiblement le 7 avril, entourée de sa famille, à l’âge de 89 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 11 avril en l’église de Porsel. Marie-Louise est née le 13 novembre 1927 à Eschiens, non loin d’Ecublens (FR), dans la famille de Martin et Joséphine Telley. Elle grandit aux côtés de son frère Alphonse et de sa sœur Rosa. Après son école obligatoire, elle travailla dans un restaurant à Semsales. C’est là qu’elle rencontra celui qui allait devenir son époux, Marcel Maillard, de La Rougève, avec qui elle eut la joie d’avoir trois enfants. Ensemble, ils s’occupèrent de leur ferme, à Pont. Très attachée à la vie de la ferme et aux valeurs familiales, Marie-Louise accueillit sa sœur au sein de sa famille. A la suite de la maladie de Marcel, le couple s’installa dans son appar­tement de Porsel. En 1974, il eut la douleur de perdre son fils Jean-Paul. En 1982, c’est Marcel qui disparut. Marie-Louise put alors compter sur l’affection de sa sœur et de ses enfants Jeanine et Denis. La couture, les parties de cartes et surtout les lotos avec tous ses amis rythmèrent ses journées. Puis, l’arrivée de ses quatre petits-enfants et, plus tard, de ses deux arrière-petites-filles la combla de bonheur. A tous ceux que le décès de Marie-Louise Maillard laisse dans la peine, La Gruyère présente sa sympathie émue. GRU

Denise Gobet

$
0
0

née Menoud, Vuadens

Denise Gobet s’est endormie mercredi dans sa 84e année. Un dernier hommage lui est rendu ce samedi à Vuadens.
Denise naquit le 3 décembre 1932, fruit de l’union de Pierre et Eugénie Menoud, alors fermiers à Porsel. Elle était la neuvième enfant d’une fratrie de 10. A l’âge de 7 ans, elle déménagea avec sa famille à la Sionge. Dès son plus jeune âge, les durs travaux de la ferme n’eurent aucun secret pour elle.
Durant sa scolarité à Sâles, elle aidait volontiers les plus jeunes dans leur apprentissage. Et sur le long chemin qui la menait à l’école, Denise utilisait l’heure de marche pour tricoter. C’est à l’école ménagère qu’elle apprit l’art de cuisiner, de coudre et de broder. Jusqu’à son mariage, elle seconda sa maman dans les travaux ménagers.
En 1956, elle épousa Louis Gobet et le couple s’établit à la ferme du Dally, à Vuadens. Il eut six enfants. Plus tard, six petits-enfants vinrent agrandir le cercle familial. Les dimanches étaient d’ailleurs l’occasion de faire des parties de cartes, jeu que Denise appréciait particulièrement, tout comme le cramalet.
En plus de sa très forte implication dans les travaux de la ferme, l’entretien de son jardin potager, la cueillette des fruits et des baies ainsi que la confection de conserves et confitures constituaient ses activités préférées.
Elle prenait un soin particulier à garnir la façade de la ferme de magnifiques géraniums. Pendant les journées froides d’hiver, elle se réchauffait sur le banc du fourneau et en profitait pour coudre et tricoter des habits pour toute sa famille.
Dans le cadre de l’association des femmes paysannes de Vuadens, elle eut l’occasion de parfaire ses connaissances culinaires, en décoration florale ainsi qu’en confection d’articles de vannerie et de gravure sur verre. Elle fit également des voyages à Paris et à Venise.
Chaque samedi, elle confectionnait de délicieuses tresses, une tradition perpétuée par son époux dans les dernières années.
Malgré une fracture du col du fémur et une mémoire défaillante, elle put rester à la ferme grâce à l’assistance de son époux jusqu’à l’hospitalisation de ce dernier. Elle dut alors entrer à la Maison St-Joseph, à Châtel-St-Denis avant d’intégrer le Foyer St-Vincent de Vuadens en janvier 2015. Elle y fut choyée par tout le personnel.
Le décès de son mari en février 2015 fut une épreuve très difficile et sa santé se dégrada progressivement jusqu’à ce que ses forces l’abandonnent mercredi après-midi. A tous ceux qui pleurent le départ de Denise Gobet, nous disons notre sympathie très émue. GRU

Colette Jaquet

$
0
0

née Jean, Estavannens

Colette Jaquet s’en est allée paisiblement le 20 avril, entourée de tous ses enfants, à l’âge de 84 ans. Un dernier hommage lui est rendu aujourd’hui en l’église d’Estavannens.
Colette est née le 25 mars 1932 à Saint-Jean-de-Nay, en France, dans la famille de Pierre et Marie-Madeleine Jean. A l’âge de 4 ans, après le décès tragique de son papa, elle fut accueillie par ses oncles à Estavannens.
Sa scolarité obligatoire achevée, elle participa aux travaux de la campagne avec ses oncles. C’est là qu’elle rencontra celui qui allait devenir son époux, Fernand Jaquet, avec qui elle eut la joie d’avoir neuf enfants.
Ensemble, ils s’occupaient de l’exploitation agricole. Durant les vacan­ces scolaires, Colette se faisait un plaisir de recevoir son frère enseignant. Ils étaient très complices. En 1970, elle eut la douleur de perdre son époux. Elle éleva dès lors seule ses enfants. L’aînée avait 17 ans, la cadette, 3 ans.
Elle adorait participer aux lotos du village et rendre visite à ses voisines. Habile dans les travaux manuels, elle aimait coudre, bricoler et, surtout, s’occuper de son jardin, sa grande fierté. L’arrivée de ses douze petits-enfants et de cinq arrière-petits-enfants la combla de bonheur.
Il y a cinq ans, elle eut la tristesse de perdre un de ses petits-fils, âgé de seulement 20 ans.
A la suite de problèmes de santé, Colette due se résoudre à quitter sa maison pour rejoindre le Home de l’Intyamon, à Villars-sous-Mont, où elle fut choyée et bien entourée par le personnel soignant.
A tous ceux que le décès de Colette Jaquet laisse dans la peine, La Gruyère présente sa sympathie émue. GRU

Antonella Taddei

$
0
0

Bulle

Antonella Taddei s’est endormie le 22 avril, s’accrochant aux mains des êtres qu’elle aimait plus qu’elle-mê­me. Elle était hospitalisée à Genève depuis trois semaines. Un ultime hom­mage lui sera rendu demain après-midi en l’église St-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Née le 11 septembre 1957 dans le foyer de Ioris et Alda Taddei à Migliaro, au cœur de l’Emilie-Romagne en Italie, Antonella grandit au côté de sa sœur Silvana. En avril 1962, les deux fillettes rejoignirent leurs parents en Suisse, à La Tour-de-Trême. Antonella s’imprégna très vite de la nouvelle langue et de l’école. En 1966 vint au monde sa petite sœur Rita, à qui elle ne tarda pas à vouer tout son amour et tous ses soins. C’est à l’âge de 11 ans, lors de vacances dans son pays natal qu’on lui découvrit un diabète. Jeune fille rebelle au caractère bien trempé, elle se demandait pourquoi elle devait suivre des traitements astreignants et n’avait pas le droit de manger des sucreries, comme tous les autres enfants. Sa scolarité obligatoire terminée, Antonella travailla successivement chez Iril, Catena et Le Marquand, à Bulle. En 1993, sont état de santé s’aggrava. S’en suivirent de longs mois d’hospitalisation. Les naissances de sa nièce Dena et de son filleul Neil lui permirent de surmonter ces mo­ments difficiles. Alors qu’elle était en attente d’un nouveau rein et d’un nouveau pancréas, un donneur anonyme lui sauva la vie le 5 mai 1996. Encouragée par ce don du ciel et sa nouvelle qualité de vie, elle se battit pour continuer à vivre des moments de bonheur avec ses proches qu’elle aimait tant. Tata Lella, comme sa famille la surnom­mait affectueusement, pensait tellement aux siens qu’elle ne trouvait plus le temps de songer à elle. En 2008, le rein lâcha. Sans hésiter, sa grande sœur Silvana lui donna l’un des siens en mai 2009. Elles devinrent plus proches et plus complices. Se chamaillaient comme des coqs, mais s’adoraient. L’un de ses plus grands plaisirs était de se trouver autour d’une table avec ses proches. Elle eut le bonheur de les retrouver tous une dernière fois pour fêter les 20 ans de son filleul Neil, au mois de mars. Antonella ne laissait jamais rien au hasard. Minutieuse et organisée, elle planifiait tout pour les autres. Avec ses mains de fée, elle venait à bout de tout ce qui était réparable avec un infini acharnement. Elle n’aimait pas s’apitoyer sur son sort, et la pitié des autres la rendait triste. Elle laisse le souvenir d’une femme emplie d’amour et d’humour, attachante, tendre, toujours prête à aider les autres. Un véritable petit ange, qui continuera à veiller sur ceux qu’elle aime. Nous leur présentons ici nos sincères condoléances. GRU

Albin Mesot

$
0
0

Châtel-St-Denis

Albin Mesot s’en est allé paisiblement le 20 avril, après quelques jours d’hospitalisation, entouré de sa famille. Un vibrant hommage lui a été rendu le 25 avril en l’église de Châtel-St-Denis. Albin est né le 25 mars 1934 à Progens entouré de sept frères et sœurs. Il perdit sa maman à l’âge de 7 ans et, très tôt, il dut mettre la main à la pâte. Après un apprentissage de boulanger-pâtissier à Montana, il travailla comme boulanger à Blonay où il fit la connaissance de Lucette qu’il épousa en 1960. De cette union, naquirent trois filles: Sylvette, Jacqueline et Magali. Par la suite, la famille s’agrandit de quatre petits-enfants et de trois arrière-petits-enfants. En 1970, Albin Mesot reprit la boulangerie du Petit-Paradis, à Châtel-St-Denis où il se fit connaître grâce à son travail. Il a eu l’honneur d’être chevalier du Bon Pain et ses meringues étaient appréciées loin à la ronde. Beaucoup d’écoliers se souviennent encore avoir été chercher des pièces ratées et tous les couche-tard finissaient chez Albin pour profiter des croissants chauds. Malgré ses horaires, il fit partie de nombreuses sociétés. Son passe-temps favori était de jouer aux cartes. A l’âge de la retraite, il se dévoua sans compter à des activités bénévoles. Encore très actif, il enfourchait volontiers son vélo dès les beaux jours et songeait même à acheter un vélo électrique pour soulager ainsi son cœur et ses poumons un peu affaiblis. Comme il aimait à le dire, son parcours de vie fut «formidable». A tous ceux que le décès d’Albin Mesot laisse dans la peine, nous disons notre sympathie émue. GRU


Marcel Kolly

$
0
0

Pont-la-Ville

Marcel Kolly s’est éteint dans la nuit de lundi à mardi, dans sa ferme natale, ainsi qu’il l’avait souhaité. Il avait 83 ans. Un dernier hommage lui est rendu aujourd’hui jeudi, en l’église de Pont-la-Ville. Marcel naquit, à Pont-la-Ville, à la ferme de Praz Failli, le 7 janvier 1933. Il était le quatrième garçon des neuf enfants de Louis et Marguerite Kolly-Gaillard. Il effectua toutes ses écoles dans son village. Resté célibataire, il reprit le domaine familial en 1960 avec son frère Paul, avec qui il travailla toute sa vie. Son lieu de prédilection était la grange du Dzampiéle, où il s’occupait avec fierté et savoir-faire de son beau bétail. Que d’allées et venues, par tous les temps et à toute heure du jour et de la nuit, Marcel Kolly n’a-t-il pas fait, souvent à pied, pour se rendre de sa maison à son travail.
Travailleur infatigable, il ne perdait pas une occasion de rendre service. Marcel était un homme simple et généreux, très attaché à sa famille. D’une santé de fer jusqu’au mois de mars dernier, il sentit ses forces peu à peu disparaître, jusqu’à voir son vœu de s’endormir chez lui exaucé. Ses proches garderont de lui un merveilleux souvenir. La rédac­tion de La Gruyère leur transmet toute sa sympathie. GRU

Gérard Magnin

$
0
0

Bulle

Gérard Magnin s’est éteint paisiblement, chez lui à Bulle, dans la nuit du 27 au 28 avril. Il était dans sa 74e année. Un dernier hommage lui est rendu ce samedi, en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Gérard est né le 20 septembre 1942, au Pafuet, au Mouret, dans le foyer de Lina et Milon Magnin. Il était le quatrième d’une fratrie de huit enfants. Sa scolarité obligatoire ache­vée, il apprit la mécanique au côté de son papa, dans le garage familial, au Mouret, avant de devenir garagiste indépendant, dans le village voisin de La Roche. Sportif, il faisait du ski, du tir et du foot.
A l’âge de 20 ans, Gérard rencontra Marguerite Scyboz, de Treyvaux, qu’il épousa le 3 octobre 1963. De leur union naquirent trois filles: Mireille, Marie-José et Fabienne. Puis, neuf petits-enfants et trois arrière-petits-enfants vinrent agrandir la famille, pour le plus grand bonheur de Gérard, qui les chérissait.
En 1977, alors qu’il avait 35 ans, il tomba gravement malade. Dès lors, il fut contraint de restreindre ses activités. Il céda son garage et s’installa à Bulle pour commencer une deuxième vie. Passionné de mécanique, il dévorait les revues auto et moto et ne manquait jamais un Grand Prix à la télévision. L’actualité automobile n’avait pas de secret pour lui. La mécanique donc, mais aussi l’histoire. Il appréciait regarder des documentaires consacrés aux événements qui ont marqué les siècles derniers. Il aimait également lire les journaux, en buvant son café, sur la terrasse des bistrots bullois. Il pouvait passer des heures à observer les gens passer.
Malgré sa santé fragile, son optimisme ne le quitta jamais. Il ne se plaignait pas, prenant garde à toujours protéger les siens. Son épouse notamment, qui l’a accompagné toute sa vie. Fidèle à lui-même, il est parti sans faire de bruit, en pleine nuit.
A son épouse, à sa famille, à ses amis et à tous ceux que le départ de Gérard Magnin laisse dans la peine,
La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU
 

Thécla Brodard

$
0
0

née Schouwey, Sâles

Thécla Brodard-Schouwey s’est endormie sereinement samedi, au Foyer St-Joseph à Sâles. Elle avait 96 ans. Un dernier hommage lui est rendu aujourd’hui mardi, en l’église de Sâles. Thécla naquit le 16 mars 1919, à Praroman. Ses parents, Jules et Ida Schouwey, eurent ensemble 13 enfants. Sa scolarité obligatoire terminée, elle travailla dans le magasin d’alimentation du village, à La Roche. Là, elle rencontra son futur mari, Henri Brodard. Elle l’épousa en 1947. De cette union naquirent huit enfants, qui agrandirent à leur tour la famille avec la venue de 16 petits-enfants et 14 arrière-petits-enfants. Elle eut la douleur de perdre une fille à la naissance et une autre fille, en 1986, à l’âge de 34 ans. Après un détour par la forge de Massonnens, Thécla et sa famille s’installèrent à Sâles. En 1955, son époux y bâtit même son garage de tracteurs et de machines agricoles. Thécla eut une vie simple, une vie de travail, une vie d’épouse et de mère investie dans le commerce familial tout en élevant ses enfants. C’était une maîtresse femme, d’une droiture exemplaire, et une vraie patronne pour les employés du garage, qu’elle choyait en les nourrissant à la table familiale et même en pansant leurs blessures provoquées par l’exercice d’une profession manuelle, telle la fille de médecin qu’elle était. Lorsqu’elle eut plus de temps pour elle, elle s’adonnait avec passion à la broderie, aimait jouer aux cartes avec ses chères copines et les résidents du Foyer St-Joseph, où elle s’était installée en 2013, et adorait chercher les mots cachés. Son vœu de mourir pour rejoindre son époux, décédé en 2004, a désormais été exaucé. A ses enfants, à ses proches et à tous ceux que le décès de Thécla Brodard-Schouwey laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU
 

Charlotte Pachoud

$
0
0

née Padey, Bulle

Charlotte Pachoud s’est éteinte mercredi dernier, dans la nuit, à l’âge de 92 ans. Elle est partie rejoindre son époux qui l’avait quittée il y a quelques mois. Un dernier hommage lui a été rendu hier, en l’église de La Tour-de-Trême. Charlotte Pachoud a vu le jour le 5 janvier 1924 à Voglans, en France. Elle grandit dans une maison au milieu des bois avec son frère et ses parents qui étaient agriculteurs. Bien vite, elle fut confrontée aux difficultés de la vie lorsque sa maman, paralysée depuis sa naissance, la quitta. Charlotte n’avait que 11 ans et ce drame la marqua pour toujours. Elle abandonna à regret les bancs d’école pour s’occuper de l’intendance de la maison familiale. A l’âge adulte, elle eut l’occasion de partir travailler dans une confiserie, à Chambéry, en qualité de serveuse. En 1951, elle unit sa destinée à André, un Franco-Suisse habitant Saint-Chamond. Ensemble, ils eurent la joie d’accueillir un garçon et deux filles. En 1964, pour des raisons professionnelles, toute la famille vint s’installer à La Tour-de-Trême, André ayant été engagé à la fabrique Nestlé, à Broc. Malgré un temps d’adaptation, elle aimait la Gruyère qui ressemblait quelque peu à sa Savoie natale. En tant qu’épouse et mère au foyer, elle s’occupait avec amour de son ménage et de l’éducation de ses enfants, appréciant consacrer du temps à cuisiner de bons petits plats. Lorsque le couple put acquérir une maison à Bulle, Charlotte passa des heures à cultiver le jardin potager et à planter des fleurs. Ces gestes appris dans son enfance la ressourçaient. Elle aimait recevoir ses trois petits-enfants qu’elle chérissait. Il y a sept ans, les signes de la maladie d’Alzheimer apparurent dans ses activités quotidiennes. Elle eut alors la chance immense de pouvoir compter jour et nuit sur son époux, qui fut un proche aidant admirable pendant cinq ans. En 2014, Charlotte fut confiée au Foyer de Bouleyres, à Bulle, pour son dernier chemin de vie. Malgré sa maladie, elle put y tisser des liens chaleureux avec les autres résidents, toujours sensible à chaque geste d’amour. La Gruyère exprime sa sympathie à sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine. GRU

Sigrid Charlet

$
0
0

née Kohlschmidt, Attalens

La vie de Sigrid a commencé en Poméranie, où elle est née en 1931 dans une famille de dix enfants. Dès son enfance, elle vécut au plus profond de sa chair la Seconde Guerre mondiale. Elle fut séparée de sa famille, puis, lors de la débâcle, vécut une année de captivité dans un camp au Danemark. En 1949, elle se construisit une nouvelle existence, et finit par jeter l’ancre en Suisse. Mariée trois fois, veuve, elle fut successivement préceptrice en Engadine, restauratrice, responsable d’une fabrique de pâtes alimentaires, puis gouvernante dans une résidence pour personnes âgées. Sigrid a eu une vie morcelée, faite de petits bonheurs et de grands malheurs qui, jamais, n’ont entamé son courage ni sa détermination. Elle s’est éteinte à son domicile samedi. Un dernier hommage lui sera rendu dans l’intimité ce mercredi, en la chapelle ardente d’Attalens. A tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU

Lisette Brodard

$
0
0

née Nissille, La Roche

Lisette Brodard s’est éteinte mercredi dernier au Foyer St-Joseph, à La Roche, entourée de l’amour des siens. Elle avait 98 ans. Un dernier hommage lui a été rendu vendredi en l’église de La Roche. Lisette naquit le 23 février 1918 à Broc dans la famille de Placide et Jeanne Nissille-Gremion. Elle avait sept frères et sœurs. Lorsqu’elle eut 2 ans, toute la famille partit s’installer à Bümpliz, près de Berne. Elle y effectua sa scolarité et son apprentissage de vendeuse. Elle avait l’habitude de passer ses vacances à La Roche, dans le chalet d’alpage la Holena. C’est là qu’elle fit la rencontre d’Anselme Brodard, son futur époux. Ils se marièrent le 14 avril 1955. Le couple emménagea dans le hameau de Montsofloz et eut la joie d’accueillir deux filles. Puis, deux petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants vinrent agrandir la famille, pour le plus grand bonheur de Lisette. Elle tenait un magasin, qu’elle aménagea avec grand soin. Les voisins et les premiers touristes de La Berra venaient s’y approvisionner. Elle aimait prendre le temps de recevoir sa famille de Berne, en préparant le menu de bénichon tant apprécié de ses frères. En 1983, Lisette eut la douleur de perdre son mari, alors âgé de seulement 60 ans. Elle affronta cette épreuve avec courage. Elle était une battante, ainsi qu’une personne croyante et pratiquante. C’est dans la prière qu’elle trouvait le réconfort. Elle a d’ailleurs été active au sein de la communauté paroissiale en siégeant de nombreuses années au conseil de paroisse, puis au conseil de communauté. Après avoir chanté pour le chœur de l’église de Bümpliz, elle intégra le chœur-mixte de La Roche. Elle reçut la médaille Bene Merenti. Il faisait bon discuter avec Lisette. Dotée d’une mémoire infaillible, elle était passionnée et intéressée par le monde qui l’entourait. Elle suivait l’actualité et les débats politiques et, au grand jamais, elle n’aurait manqué une votation ou une élection. Lisette était aussi une femme coquette: il était important pour elle de se rendre régulièrement à Fribourg au salon de coiffure et elle ne sortait pas sans une touche de rouge à lèvres. Mais l’essentiel pour elle a toujours été sa famille. Elle se faisait du souci pour chacun. Ne voulant pas s’éloigner des siens, elle a ardemment lutté ces dernières semaines pour rester encore près d’eux. Finalement, le matin du 27 avril, elle s’en est allée rejoindre son époux, ainsi que ses frères et sœurs déjà auprès de Dieu. A tous ceux que le décès de Lisette Brodard laisse dans la peine, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Clarisse Niquille

$
0
0

née Udressy, Charmey

Clarisse Niquille s’est éteinte discrètement le 3 mai. Personnalité populaire charmeysanne, elle s’était retirée, un choix de vie qu’elle assumait, au Foyer St-Joseph, à Sâles.
Née à Troistorrents le 4 janvier 1930, elle était l’aînée d’une fratrie de dix, pouponnant très tôt ses frères et sœurs. En 1950, elle rencontre le douanier Pierre Niquille et ils se marient en octobre 1951. Viennent au monde Francis en 1952 et Michel en 1953. Ils déménagent à Gondo en 1955 où naîtra Roland. Puis c’est l’arrivée à Charmey en 1958 où la famille vient de racheter la maison paternelle. Elle qui aurait aimé être maîtresse de travaux manuels était une passionnée de couture et de bricolage. Les bavoirs offerts aux nouveau-nés par le groupement des dames sortaient de son atelier. Elle fabriquait aussi des vêtements pour les démunis. Elle embrassera l’activité de factrice, une dame à qui on confiait ses peines et ses joies. Puis ce furent des années de contacts privilégiés quand elle œuvrait à la librairie Niki Loisirs. Fondatrice de la gym dames, elle en devint présidente. Pupillettes et monitrices d’hier se souviennent d’elle avec émotion. Marraine du drapeau de la société de pêche, elle était toujours là, mijotant soupe de chalet ou menu de bénichon lors des concours.
Ses talents de cuisinière, elle les mit aussi au service des louveteaux de Bulle, des classes vertes de Charmey et des camps des P’tits loups du FC Charmey. Figure emblématique du club, tous les entraîneurs l’ont bien connue, elle qui s’occupait du lavage des équipements. Elle faisait partie du club des 100. Fondatrice des Samaritains de Charmey, on la retrouvait lors des grands rassemblements à soigner les petits bobos. La gym dames, la société de pêche et le FC l’avaient proclamée membre d’honneur. Sa plus grande joie fut l’arrivée de ses quatre petits-enfants, Marielle, Laurence, Christophe et Cosette, auxquels elle consacra beaucoup de temps et avec lesquels elle avait une grande complicité. En août 2015, la venue de son arrière-petite-fille Enora l’avait aussi comblée de bonheur. Dans la région, tout le monde la connaissait. Clarisse aimait les gens et ceux-ci le lui rendaient bien. Aujourd’hui ses proches pleurent une femme formidable dont le sourire, l’enthousiasme et la générosité resteront dans la mémoire de toutes celles et de tous ceux qui l’ont fréquentée et aimée. Un dernier hommage lui sera rendu lundi en l’église St-Laurent à Charmey. GRU


Roger Rey

$
0
0

Montbovon

Roger Rey s’est éteint paisiblement au Home de l’Intyamon, dans la nuit du 8 mai, à la veille de ses 96 ans. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi, en l’église de Montbovon.Né le 20 mai 1920 à Sugiez, il était l’un des cinq enfants de Jules et Marthe Rey, née Gavillet. Son papa était gendarme et avait occupé plusieurs postes dans le canton. Après son école primaire, Roger a commencé un apprentissage de boucher à Guin, qu’il a dû arrêter au début de la guerre, à la suite de la fermeture de la boucherie qui l’employait.Il a alors choisi de s’engager pour la défense de son pays et a passé sa carrière professionnelle au sein du corps des gardes fortifications, avec pour lieu de service les gorges de la Tine. En 1949, il a uni sa destinée à Edith Magnin. De cette union naquirent trois enfants: Alexandre, Bruno et Benoît. Homme intègre, Roger Rey s’est engagé pour sa collectivité. Il a ainsi été conseiller communal à Montbovon pendant vingt-quatre ans. Avec son épouse, il a également conduit le bus scolaire, tout en vivant sa passion pour le jardinage et l’élevage des lapins et des pigeons. Arrivé à la retraite, il a pu continuer son bonhomme de chemin, même après son veuvage survenu en 2009. Roger suivait avec passion les médias, lisait beaucoup et s’intéressait énormément aux affaires du monde. Il ne manquait aucune occasion de s’instruire, même lorsque des ennuis de santé l’ont obligé à rejoindre le Home de l’Intyamon en 2013, endroit où il a vécu avec bonheur jusqu’à son décès.Roger Rey a chéri ses trois enfants, ses sept petits-enfants et ses neuf arrière-petits-enfants. Sa disparition laisse une famille très unie dans la peine. Ceux qui l’ont côtoyé garderont en mémoire sa droiture et sa rigueur. A tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère adresse ses messages de sympathie. GRU

 

André Descloux

$
0
0

Maules

André Descloux s’est éteint lundi dernier, à l’Hôpital cantonal de Fribourg, entouré de l’amour des siens. Il était dans sa 73e année. Un dernier hommage lui sera rendu ce jeudi en l’église de Sâles. André naquit le 26 mars 1944 à Romanens dans la famille d’Etienne et Cécile Descloux-Donzallaz. Il grandit avec deux frères et une sœur. Il effectua sa scolarité à Romanens et son école secondaire en classe littéraire à Bulle. Durant sa jeunesse, il aida son papa, boisselier. Puis il partit à Einsiedeln durant deux ans. De retour à la maison, il effectua un apprentissage de menuisier-charpentier. Le 11 octobre 1969, il unit sa destinée à Marie-Jeanne Gremaud. Le couple emménagea à Sâles et eut la joie d’accueillir Marc et Jérôme. Après avoir travaillé avec son frère Michel, il décida de fonder son entreprise de charpente. En 1981, il bâtit son atelier et un chalet pour sa famille à Maules. André aimait aller travailler en montagne et a refait bien des toitures d’alpages. En 1993, il eut la douleur de perdre brusquement son fils Jérôme dans une avalanche, à 17 ans. Il affronta cette épreuve avec courage. André était un battant, ainsi qu’une personne croyante. Il a d’ailleurs été actif au sein du Conseil de paroisse et s’impliquait grandement dans la vie de son village et de la région en étant membre du comité du Parti démocrate-chrétien. Il était aussi membre de l’Economie alpestre et des patoisants de la Gruyère. Il faisait bon discuter avec lui, parfois même en patois. Beaucoup de monde connaissait «André le charpentier». Son fils Marc le rejoint dans l’entreprise, pour les travaux de charpente et pour l’exploitation de l’ancienne scierie de Maules. Arrivé à la retraite, il parcourait les brocantes avec son épouse ou partait en virée avec son frère. La venue de sa petite fille Estelle le combla de bonheur. Sa santé s’altéra peu à peu et soutenu par sa femme, il affronta humblement les peines de la maladie. Fidèle à lui-même, il trouva la force de participer aux noces de son fils et de sa belle-fille en mars dernier. A tous ceux que le décès d’André Descloux laisse dans la peine, La Gruyè­re dit toute sa sympathie. GRU

Alexis Ayer

$
0
0

dit Kiki, Le Crêt, Genève

Alexis Ayer, plus connu sous le sobriquet de Kiki, est décédé le 25 avril, à l’âge de 74 ans. C’est une leucémie foudroyante qui l’a emporté en quarante-huit heures. Une foule émue lui a rendu un dernier hommage le 2 mai à Genève. Kiki est né au Crêt le 26 juin 1942, dans le foyer d’Henri et Jeanne Ayer, de la ferme du Montborget. Il était le sixième d’une fratrie de sept enfants. A la fin de sa scolarité, il partit une année à Olten comme porteur de pain dans une boulangerie. A 18 ans, il entra à la poste de Genève, puis passa son permis de chauffeur postal. Il exerça ce métier jusqu’à sa retraite. En 1964, Kiki épousa Jeannette Rebetez, d’Oron, avec qui il eut deux fils, Pierre-Alain et Patrice. Mais le destin frappa brutalement. A l’âge de 20 et 21 ans, ses deux fils perdirent la vie dans un accident de voiture en décembre 1985, sur la route du Poyet, à Vuisternens. Une terrible épreuve pour Kiki et sa famille. En deuxièmes noces, il épousa Géraldine Zwygart. Il retrouva la force et le sens de la vie. Très entouré par ses frères et sœurs, il venait régulièrement au Crêt dans la ferme familiale, chez son frère André, sa belle-sœur et ses neveux auxquels il était resté très attaché. Il passait également à la Fleur de Lys, à Porsel, tenue par son frère Francis. Il aimait y revoir ses copains et plaisantait volontiers avec toutes ses connaissances. Kiki était également membre fondateur et joueur du FC Le Crêt. A son épouse, à sa grande famille et à ses amis va notre profonde sympathie. GRU

Benoît Dumas

$
0
0

Bulle


Benoît Dumas s’est éteint le 11 mai à l’Hôpital cantonal de Fribourg, après une courte hospitalisation. Un der­nier hommage lui a été rendu ce vendredi.
Né à Sommentier le 23 juin 1927, Benoît était le quatrième des six enfants de Rosa et François Dumas. Après avoir passé son enfance dans son village natal, il entreprit un apprentissage de fromager. Ce métier devint rapidement une passion. Il suivit l’école de laiterie de Grangeneuve et les cours préparatoires à la maî­trise fédérale qu’il obtint en 1951. Il travaillait à cette période aux Laite­ries Réunies, à Genève. C’est là qu’il noua de belles amitiés qu’il conserva tout au long de sa vie.
En 1953, Benoît unit sa destinée à Elisabeth Castella. Le couple s’instal­la aux Ponts-de-Martel, dans le canton de Neuchâtel. Sa première fille Franciane naquit dans ce village. Cinq ans plus tard, la famille déménagea à Bémont, où Claudine vit le jour.
Par la suite, Benoît Dumas multiplia les expériences professionnelles à Albi (France), à Genève, à Ursy et à Bulle. Une fois à la retraite, il retourna dans les chalets fabriquer le fromage. Sa vie durant, il visa l’excellence et fut récompensé par de nombreux prix.
Il a eu la joie de chérir deux petits-enfants, Tristan et Lucile. L’amour, l’amitié et la montagne ont guidé tou­te son existence.
A son épouse, à ses filles, à tous ceux qui pleurent le départ de Benoît Dumas, nous disons notre sympathie émue. GRU

Danielle Meyer

$
0
0

née Repond, La Tour-de-Trême

Danielle Meyer s’est éteinte samedi 14 mai, à son domicile. Elle était dans sa 69e année. Un dernier hommage lui a été rendu mardi en l’église de La Tour-de-Trême. Danielle Meyer est née le 4 novembre 1947, à La Tour-de-Trême. Elle était la cadette du foyer de Cécile et Joseph Repond. Très jeune, elle perdit son papa, puis quatre de ses cinq frères et sœur. Elle resta auprès de sa maman jusqu’à son mariage, en 1966, date à laquelle elle épousa Henri Meyer qui habitait son quartier. Ensemble, ils restèrent dans la commune. Le couple eut l’immense peine de perdre son premier enfant, Claude. Naquirent ensuite Christian et José, qui leur donnèrent sept petits-enfants. Danielle Meyer a chanté durant de nombreuses années dans les chœurs de La Tour-de-Trême: la Chorale et la Cécilienne. Elle était d’ailleurs membre d’honneur de cette dernière. A ses petits-enfants, elle apprit à chanter en patois. Le tricot était une autre passion, elle qui multipliait les ouvrages comme si elle voulait habiller la planète entière. Serviable, Danielle Meyer ne s’ennuyait jamais et, presque chaque week-end, elle cuisinait pour ses amis ou sa famille. Durant de longues années, les séjours au camping, en Valais, ont été de grands moments de bonheur. Là, elle cuisait chaque année un jambon afin de réunir tous ses amis de vacances. Elle appréciait également les voyages en Autriche, pays dont elle aimait l’histoire, la tranquillité et les paysages. Malheureusement, depuis cinq ans, la maladie l’avait beaucoup changée. Comme elle ne pouvait presque plus rien entreprendre, son quotidien était devenu très difficile. Moyennant un accueil en foyer de jour, elle put rester auprès de son mari, avec qui elle avait fêté en janvier cinquante ans de mariage. Au matin du 14 mai, elle s’en est allée subitement, des suites d’un arrêt cardiaque.
A son époux, à ses enfants et à tous ceux que le départ de Danielle Meyer laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa vive sympathie. GRU

Viewing all 1705 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>