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Channel: Nécrologie
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Myriam Colliard

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née Genoud, Châtel-Saint-Denis

Myriam Colliard-Genoud s’est éteinte subitement le 6 mars à l’âge de 73 ans après une courte maladie supportée avec courage. Un dernier hommage lui a été rendu mercredi en l’église de Châtel-Saint-Denis.
Née à Châtel-Saint-Denis dans la famille de Gustave et Sabine Genoud-Saudan, elle était l’aînée d’une fratrie de trois enfants. Après avoir appris le métier d’aide en pharmacie, elle épousa Jean-Marie Colliard avec qui elle connut la joie d’avoir deux enfants, Philippe et Corinne, puis trois peti­tes-filles.
Elle eut aussi la grande douleur de perdre accidentellement son fils en 1992, puis son époux en 1993. De ces épreuves et malgré le chagrin, elle se montra courageuse. Aimant les belles choses et étant très coquette, elle ouvrit durant les années 2000 une boutique de linge de table. Commerçante dans l’âme, elle était dans son élé­ment et discuter avec les gens l’a libérée de ses souffrances.
Il y a dix ans, Myriam décida de rejoindre la capitale où elle trouva une nouvelle sérénité. Il y a quelques mois, la maladie amena Myriam Colliard à rejoindre sa Veveyse natale afin de pouvoir être mieux entourée par le Foyer St-Joseph, sa fille et sa famille. Elle sut rester gaie malgré sa maladie.
A tous ceux que le décès de Myriam Colliard laisse dans la peine, nous présentons nos sincères condoléances. GRU


Elda Veneroni

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née Marzetta, Bulle

Le mardi 1er mars, Elda Veneroni-Marzetta s’est éteinte au Home d’Humilimont, à l’âge de 87 ans. Professeure de piano à l’Ecole de musique de la Gruyère, elle a marqué de nombreux élèves et a été une figure importante de la vie musicale bulloise.
Elda est née en Lombardie le 26 février 1929. Ses parents tenaient un restaurant réputé Piazza San Babila dans le cœur historique de Milan. La fillette montra d’emblée des dispositions hors du commun pour le piano. Admise au Conservatoire Giuseppe Verdi, elle en ressortit diplômée à l’âge de 17 ans déjà, au bénéfice d’une virtuosité éblouissante. Bien que choyée par son entourage, elle connut sa part d’ombre durant ses années d’apprentissage. En 1943, la guerre avait atteint Milan, jusqu’au restaurant familial qui, touché par des bombes, dut fermer.
C’est à la Scala, le prestigieux théâtre lyrique, qu’Elda décrocha son premier emploi: elle y fut accompagnatrice du corps de ballet et répétitrice pour de nombreux chanteurs. Son jeu de piano conserva toujours l’empreinte du chant, de cette vocalità italienne développée au contact du répertoire de l’opéra, de Verdi en particulier, qu’elle adorait.
Dans les années cinquante, elle rencontra son futur mari Gino (doué d’une belle voix de basse!). En 1962, le couple vint s’établir à Bulle, où Gino avait trouvé du travail. Pour une pianiste confirmée, la petite cité n’offrait pas les opportunités d’une métropole. Elda Veneroni saisissait toute occasion de pratiquer son art. C’est ainsi qu’elle anima de nombreuses matinées musicales le dimanche à l’Hôtel des Alpes.
A la suite de son engagement comme répétitrice au Festival terre de Gruyère, Henri Steinauer, président de l’Ecole de musique de la Gruyère, l’invita à rejoindre le corps professoral. Dynamique, enthousiaste, d’une vivacité bien méridionale, elle a marqué plusieurs générations d’élèves par un engagement total et une exigence musicale très élevée. Plusieurs d’entre eux sont devenus musiciens professionnels. A côté de sa carrière d’enseignante, Elda donna de nombreux concerts de musique de chambre, en duo ou trio, avec d’excellents musiciens locaux, le violoncelliste Bernard Pasquier et le violoniste Nicolas Schuwey notamment.
Son mari décédé, Elda Veneroni se retira au Home d’Humilimont peu après sa retraite. Sa fin de vie fut malheureusement assombrie par la maladie. Elle put cependant compter sur le soutien de quelques amis, compatriotes pour certains, qui, par de petites attentions bien choisies ou simplement par leur présence, surent lui apporter du bonheur dans sa solitude.
Selon ses volontés, Elda Veneroni repose maintenant auprès de son mari à Pavia. Que tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Gabriel Levrat

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Progens

Gabriel Levrat s’est éteint le 6 mars à Foz do Iguaçu, au Brésil, après une maladie supportée avec courage. Il venait de fêter ses 60 ans.

Gabriel Levrat, dit «Gaby», est né le 11 janvier 1956 dans le foyer d’Alfred et Cécile, agriculteurs aux Plaines, à Progens. Il était le cadet d’une fratrie de trois enfants. Sa scolarité obligatoire effectuée, à Semsales, il vint prêter main-forte à son père dans le domaine familial. Il aimait travailler la terre.

Attiré par les grands espaces et souhaitant découvrir de nouveaux horizons, Gabriel quitta la Suisse à l’âge de 33 ans pour le Paraguay. Il y acquit une exploitation. Quelques années plus tard, il passa la frontière pour s’installer au Brésil, à Foz do Iguaçu, non loin des célèbres chutes d’eau. Malgré la distance, il revint à plusieurs reprises en Suisse pour revoir sa famille et ses proches, qu’il aimait à son tour recevoir chez lui au Brésil.

De nature joyeuse et attachante, il sut toujours communiquer sa joie de vivre. Même dans les moments les plus compliqués, quand il connut des ennuis de santé.

A sa famille et à tous ceux que le décès de Gabriel Levrat laisse dans la peine, La Gruyère présente ses sincères condoléances. GRU

Robert Wohlfender

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Bulle

Robert Wohlfender s’est éteint le 27 février dernier à son domicile, entouré de sa famille. Il cheminait dans sa 94e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 1er mars au temple réformé de Bulle. Robert est né en 1922 à Moutier. Il était le fils cadet de Jean et Henriette Wohlfender, née Charité. Plus tard, ses parents s’installèrent à Bulle pour ouvrir un salon de coiffure à la Grand-Rue, puis à la rue de Gruyères. Robert accomplit sa scolarité à l’école réformée, puis à l’école secondaire. Il fit ensuite un apprentissage de mécanicien-dentiste chez le dentiste Berset, puis à Roggwil. A l’âge de 27 ans, il s’en alla exercer son métier à Dar es Salaam, en Tanzanie, afin de découvrir de nouveaux horizons. Il vécut alors une sacrée aventure qui le marqua à vie. Il découvrit une culture, une langue – le swahili – qu’il finit par maîtriser parfaitement. Cette ouverture à l’autre, accompagnée d’une volonté de le comprendre, était une des qualités de Robert. C’est d’ailleurs avec un petit nom swahili que sa famille l’appelait: Babou. Sur place, il noua de nombreuses amitiés durables et profondes, aussi bien au sein de l’Eglise luthérienne tanzanienne qu’auprès des frères capucins romands. Plus tard, il aura la joie de retourner en Afrique avec son épouse, puis au moment de sa retraite, lorsqu’il visita de nombreux pays. En 1953, Robert trouva du travail à Yverdon. Trois ans plus tard, il unit sa destinée à Christiane Droz, qu’il connaissait depuis l’enfance. De leur union naquirent Jean-Marc et Francine, qu’ils eurent la douleur de perdre en bas âge, Anne, Françoise, Claudine et Isabelle. Dix-sept petits enfants et cinq arrière-petits-enfants vinrent agrandir la tribu multiculturelle. En 1958, Robert revint s’installer à Bulle et choisit de succéder à son père en tant qu’inspecteur de la Rentenanstalt. Robert aimait sa famille, avec qui <il partageait tous ses loisirs. Féru de cinéma et de photographie, il poursuivit ses deux passions tout au long de sa vie, des passions qui lui permirent d’immortaliser tant d’instants familiaux précieux. Il laisse le souvenir d’un homme bon, intègre, tolérant et ouvert aux différences, doté d’un grand sens de l’humour et d’une foi inébranlable. A son épouse, à ses enfants, à sa famille et à tous ceux que le départ de Robert Wohlfender laisse dans la peine, La Gruyère dit sa sympathie. GRU

Bernard Maradan

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Cerniat

Bernard Maradan est décédé subitement le 26 février dernier. Il cheminait dans sa 83e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 1er mars en l’église de Cerniat. Bernard Maradan est né le 15 septembre 1933 aux Utzets, à Cerniat. Il est le fils de Jules et Marie, née Overney. Ses parents travaillaient à Nestlé, tandis que sa tante Elisa s’occupait de la grande fratrie de neuf enfants, dont Bernard était le sixième. Dès l’âge de 11 ans, il passa plusieurs vacances d’été comme garçon de chalet sur les alpages du Gros-Mont. Par la suite, il fut engagé comme armailli sur les alpages de la Cerniaulaz, des Niaiser de l’Arsajoux, à Charmey, avec Fritz et Martin Charrière. Durant cette période, il se lia d’amitié avec Judith Charrière.
Le jour de ses 20 ans, il entra à l’usine Nestlé, à Broc, et y passa toute sa vie active, jusqu’à sa retraite à l’âge de 62 ans. En plus de son travail, il donna, pendant de nombreux étés, des coups de main à son beau-frère Martin, paysan. Il a aussi beaucoup bûcheronné les samedis avec des amis. Le 28 mai 1955, Bernard et Judith s’unirent et s’installèrent au Plan. De leur mariage naquirent trois enfants, Odette, Yves et Claudine. Puis les années passèrent et le cercle familial s’agrandit avec la naissance de deux petits-enfants: Fabrice et Alexandra. En 1965, la famille s’installa définitivement au Champ du Ruz, à Cerniat. Durant sa retraite, Bernard ne resta pas inactif. Il passait beaucoup de temps au garage, où il accomplissait plein de petits travaux, jusqu’au jour de son décès. Il s’engagea aussi dans les sociétés de tir et au chœur mixte. Il fut également membre du comité de surveillance de la Banque Raiffeisen. Il fut aussi conseiller paroissial et, par la suite, boursier paroissial. Ses loisirs étaient principalement constitués de l’apéro le dimanche, de soirées avec ses amis de Nestlé, de la cueillette des petits fruits et de randonnées en montagne avec son épouse. Les petits séjours passés au mayen de ses deux petits-enfants à Pralong étaient des moments très intenses. «S’il y a un paradis sur cette terre, pour moi, c’est là-haut qu’il se trouve», avait-il l’habitude de répéter. Bernard laissera le souvenir lumineux d’un homme jovial, humble, généreux et d’une grande droiture. A son épouse, à sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de Bernard Maradan laisse dans la peine, La Gruyère dit sa sympa-thie. GRU

Jean Buchs

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Charmey

Jean Buchs est né le 18 août 1948 à La Villette. Il était le dernier des sept enfants de Raymond et Gaby Buchs-Gissy. Après ses classes primaires, et secondaires à La Guglera, il fit un apprentissage de boulanger-pâtissier chez Lanthemann à Fribourg. Avec une pointe d’humour, Jean trouvait q u’il n’avait pas eu de chance dans sa jeunesse, car il avait eu son père comme régent, puis son frère comme commandant durant ses cours de répétition militaire! De 1967 à 1981, Jean travailla chez Philipona, à Bulle. C’est là qu’il connut Béatrice Castella avec laquelle il s’unit en 1972, en l’église de Neirivue. Dès lors, son épouse lui accorda toujours son soutien aussi bien sur le plan privé que professionnel. Le couple fit notamment partie du groupe folklorique Les Coraules avec lequel il fit de nombreux voyages et tissa de solides amitiés. En 1981, il eut la grande joie de devenir les parents de Virginie, leur fierté. La même année, Béatrice et Jean reprirent la boulangerie des Arcades, à Charmey. Durant de nombreuses années, ils gérèrent ce commerce au plus près de leur conscience. Jean devint même chevalier du bon pain, président de la section Gruyère des boulangers, membre du comité cantonal et également membre du comité central à Berne. En 2006, il eut un grave accident de la route, dont il garda de lourdes séquelles. Il dut arrêter de travailler. Sa femme et sa fille s’occupèrent alors de lui avec un dévouement admirable. Après trois jours durant lesquels sa santé commençait à faire souci et pendant que Béatrice préparait une petite valise pour l’amener à l’hôpital, Jean s’est endormi tranquillement, assis sur son canapé, samedi après-midi. A son épouse, à sa fille, à sa famille et à tous ceux qui pleurent le départ de Jean Buchs, nous disons notre sympathie émue. GRU

Pierre Yerly

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Morlon

Pierre Yerly s’est éteint lundi, entouré de l’amour des siens. Il était dans sa 65e année. Un dernier hommage lui est rendu ce jeudi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Né à Autigny en 1951, Pierre était le fils de François et Marie Yerly-Magnin. Il fit son école primaire à Morlon où ses parents avaient acquis Le Gruyérien dès 1956.
Enfant quelque peu turbulent, il continua ses études à La Corbière d’Estavayer-le-Lac. Il trouva sa voie en effectuant un apprentissage de cuisinier auprès d’Huguette et Orlando Grisoni, à La Tour-de-Trême. Puis il se perfectionna lors de différents stages, notamment à Zurich, Wengen et Davos. La santé de sa maman le contraignit à rentrer à Morlon afin de la seconder.
En 1977, il épousa Elisabeth Overney avec qui il eut la joie d’accueillir Serge, Yves et Jean. Le couple reprit l’établissement familial dans lequel Pierre s’investira sans compter, avec pour seule devise «faire plaisir».
Atteint dans sa santé depuis quinze ans, il diminua petit à petit ses activités professionnelles, soutenu  par son épouse, sa famille et ses collaborateurs.
A son épouse, à ses enfants et à tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère adresse ses pensées émues. GRU

Lina Jolliet

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née Heimo, La Tour-de-Trême

Après une longue et heureuse vie, Lina Jolliet-Heimo est subitement décédée le 9 mars, à son domicile de La Tour-de-Trême. Elle avait 100 ans. Un dernier hommage lui a été rendu dans l’intimité en l’église de Morlon. Lina naquit le 23 juin 1915 à la Mora, sur les hauts de La Roche. Elle était la cadette des dix enfants de Maxime et Marie Heimo. Après sa scolarité, elle entra dans la vie active et fut engagée comme servante dans une famille, à La Tour-de-Trême. Elle y rencontra son futur époux, Charles Jolliet. Ils se marièrent en 1937. Toute sa vie, Lina travailla, parfois même à des tâches d’homme, comme à l’usine Despont. Elle termina sa carrière à l’usine Wib, avant de prendre une retraite bien méritée.
En 1990, elle eut le chagrin de perdre son cher époux. Ensemble, ils avaient pris l’habitude de créer, chez eux, une crèche qui s’étendait dans une pièce entière. Famille, amis et voisins se déplaçaient alors pour l’admirer. Lina ne connut pas le bonheur d’être maman, mais elle donna tout son amour aux enfants de son entourage et cela jusqu’à ces derniers jours. Les moments heureux que la vie lui offrit, elle les prit comme des cadeaux. Lina était d’un caractère jovial et optimiste. Elle vivait comme si elle avait encore cent ans à vivre. Elle disait en riant: «Je ne suis pas pressée de mourir.» Elle remplit d’ailleurs une dernière fois son devoir électoral à la fin du mois de février. Après un souci de santé, voilà six ans, elle ne pouvait plus quitter son appartement, situé au troisième étage sans ascenseur. Sans pour autant que sa joie de vivre ne soit entamée, son plus grand regret était de ne plus pouvoir se rendre au loto ni d’aller manger au restaurant et surtout de ne plus pouvoir retourner, chaque printemps, au Gîte d’Allières. Lina laissera un grand vide dans la vie de tous ceux qui l’ont côtoyée et aimée. A sa famille et à ses proches, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU


Marguerite Beaud

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née Gremaud, Albeuve

Marguerite Beaud s’est éteinte paisiblement au Home de l’Intyamon, dans la nuit du vendredi au samedi 19 mars, entourée de sa famille. La cérémonie du dernier adieu aura lieu ce jour en l’église d’Albeuve. Marguerite naquit à Vuadens, le
25 juin 1925 dans le foyer de Joseph Gremaud et de Bertha née Gaudard. Elle passa son enfance dans une famille très nombreuse qui comptait 20 enfants. Sa vie ne fut certes pas facile, mais elle sut conserver de cette époque les beaux souvenirs d’une famille unie où l’entraide et la solidarité n’étaient pas de vains mots. A la sortie de l’école, elle travailla dans un atelier d’horlogerie installé sur les hauts de Vuadens, tout près de leur maison familiale. Le 28 septembre 1946, elle unit sa destinée à Paul Beaud, d’Oscar. Ils s’installèrent à Albeuve dans la maison paternelle. Le couple eut le bonheur d’accueillir deux filles et trois garçons. Plus tard, 13 petits-enfants et 19 arrière-petits-enfants vinrent agrandir le cercle familial. C’est dans leur maison à Albeuve que Marguerite et Paul Beaud aimaient plus que tout recevoir leurs enfants et petits-enfants. Chaque dimanche, l’heure du goûter prenait un air de fête. Marguerite avait plaisir à faire déguster ses pâtisseries.
En 1983, l’heure de la retraite sonna pour son cher époux. Cette période de leur vie fut particulièrement douce, jusqu’au printemps 2004 où Marguerite fut victime d’une attaque cérébrale qui la frappa durement. Après plusieurs mois de rééducation, elle fut contrainte d’accepter son handicap. En janvier 2005, elle fut accueillie au Home de l’Intyamon, établissement qu’elle n’a plus quitté. Le samedi 27 juin 2015, ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants se sont réunis pour fêter avec elle son 90e anniversaire dans la simplicité et la joie. Marguerite aimait beaucoup chanter. Ce jour-là, en guise de remerciement, les chants et les balbutiements de ses arrière-petits-enfants éclairèrent son beau visage.
Marguerite Beaud laissera un grand vide dans sa famille mais aussi auprès du personnel du Home de l’Intyamon qui l’a soignée et entourée durant de si longues années. A ses enfants et à tous ceux que son départ plonge dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Maria Droux

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née Savary, Vaulruz

Maria Droux, que tout le monde appelait Dada, s’est éteinte dimanche, entourée de sa famille. Elle était dans sa 95e année. Un dernier hommage lui a été rendu hier mercredi, en l’église de Vaulruz. Native de Sâles, où elle suivit sa scolarité, Maria était la cadette des huit enfants d’Emile et Marie Savary. Très tôt, elle travailla dans les tourbières, alors dirigées par son père. En 1945, Maria unit sa destinée à Camille Droux, transporteur à Vaulruz. Elle seconda dès lors son époux au sein de son entreprise. Le couple eut le bonheur de voir naître trois enfants: André, Monique et Jean-Bernard. Plus tard, la famille s’agrandit encore de huit petits-enfants et de 12 arrière-petits-enfants. Maria Droux eut la douleur de perdre son fils aîné et trois de ses petits-enfants. Des épreuves qu’elle surmonta grâce à sa foi et à ses nombreuses prières à la Vierge Marie. Maman attentive et soucieuse, elle aimait réunir toute la famille autour d’un bon repas, notamment à la bénichon. Son jardin potager et ses fleurs faisaient sa fierté et elle distribuait généreusement le fruit de son travail à ses proches. Dada aimait aussi se rendre aux lotos, le samedi avec ses copines, jouer aux cartes et tricoter. Ce savoir-faire, elle l’a transmis avec patience à sa famille où même les garçons se sont mis au tricot. Très ouverte, elle aimait le contact. Tout le monde la connaissait à Vaulruz. Coquette, elle portait toujours un foulard joliment noué autour de son cou, même pour dormir, le foulard se faisait alors de soie.
Atteinte gravement dans sa santé, Maria Droux fit face avec beaucoup de courage. En 2012, elle rejoignit le home de Sâles où elle retrouva ses anciennes copines de l’école primaire et où elle fut bien entourée par le personnel soignant. A ses enfants, à sa famille et à ses proches, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

René Klaus

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Bulle

Lundi en fin de matinée, après une pénible maladie qui aura duré six ans, René Klaus est décédé à l’hôpital de Riaz après une brève hospitalisation. Il avait 68 ans. Un dernier hommage lui est rendu ce jeudi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Né dans le foyer de Jules et Yvonne Klaus, il était le deuxième d’une fratrie de trois enfants. Après sa scolarité, il devint confiseur de branches de chocolat Cailler, à Broc. Il resta fidèle à cet emploi pendant quarante-quatre ans avant de prendre une retraite anticipée à 60 ans. En 1972, il unit sa destinée à Joseline Rouiller. De ce mariage naquirent deux fils: Steve, en 1974, et Cédric, en 1979. De caractère jovial, calme et discret, René était un époux et un papa attentionné. Il rendait régulièrement visite à sa maman. Sa passion favorite était de suivre les événements sportifs aussi bien à la télévision qu’au bord des terrains. Il fit longtemps partie du club de foot de Nestlé. Ses moments de loisirs préférés à la belle saison étaient de se retrouver en famille au chalet situé dans la vallée de la Trême. En 1999, René eut la joie de devenir grand-papa de jumeaux, Yann et Tifany. Il les emmena en vacances à plusieurs reprises. Il fut un syndicaliste engagé en tant que secrétaire à la Fédération des travailleurs du commerce, des transports et de l’alimentation, section chocolatiers. Il fut également membre du comité de l’Union ouvrière de la Gruyère. Depuis la fin de son activité professionnelle, René faisait partie des retraités Nestlé, ce qui lui permettait de participer à de nombreuses sorties chaque année avec son épouse. En plus de ces excursions organisées, le couple prenait beaucoup de plaisir à voyager. Tous les lundis soir, il appréciait se retrouver autour de l’apéro avec des employés de la fabrique brocoise. A son épouse, à ses enfants et à tous ceux que le départ de René Klaus plonge dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU
 

Canisia Risse

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née Rigolet, La Roche

Canisia Risse s’en est allée paisiblement le 21 mars, entourée de l’amour des siens ainsi que du personnel du Foyer St-Joseph. Un dernier hommage lui a été rendu mercredi en l’église de Pont-la-Ville. Née à Pont-la-Ville, le 4 novembre 1934, dans le foyer de Joseph Rigolet et Marie, née Yerly, Canisia, fille unique, était très proche de ses nombreux cousins et cousines. Le 19 avril 1954, elle épousa Anselme. Le couple eut la joie d’avoir six enfants. La famille s’agrandit ensuite de 11 petits-enfants et de huit arrière-petits-enfants. A l’adolescence, à la suite du décès de son papa, Canisia secon­da sa maman aux travaux de la ferme. Ses premières années de mariage se passèrent au chalet des Bottey. Par la suite, elle s’installa à nouveau au Carronnet où elle s’occupait de la ferme et du jardinage pendant que son mari travaillait comme maçon. En 1969, le couple loua le domaine des Entoz, où il s’installa. Il l’exploita jusqu’à la retraite d’Anselme, puis il le remit à son fils Alphonse. Canisia aimait se rendre à la gym des aînés ainsi qu’aux après-midi de cartes organisées par le groupement des dames. Elle appréciait de retrouver ses amis et ses contemporains. Les lotos, les voyages, le tricot et les jeux de société avec ses petits-enfants la remplissaient de joie. Après une opération à un genou, en septembre 2014, Canisia rejoignit le Foyer St-Joseph, à La Roche. Chaque dimanche, elle avait plaisir à se rendre chez ses enfants.
Elle laisse à ses enfants le souvenir d’une maman courageuse et aimante. A eux, ainsi qu’à tous ceux qui pleurent le départ de Canisia Risse, nous adressons nos sincères condolé­ances. GRU

Abdelmadjid Benghezal

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Bulle

Le 18 mars dernier, Abdelmadjid Benghezal est décédé accidentellement, quelques jours après avoir fêté ses 83 ans. Un dernier adieu lui a été rendu le mardi 22 mars, au Village de la paix, à Broc. Abdelmadjid Benghezal est né à Constantine (Algérie) le 13 mars 1933. Vingt-deux ans plus tard, il entreprit une première année de médecine à la Faculté d’Alger, avant de rejoindre la résistance de l’Armée de libération nationale pendant quatre ans. De 1959 à 1962, il poursuivit ses études de médecine aux facultés de Fribourg et de Lausanne et les termina, une année plus tard, à Alger. En 1965, il obtint son doctorat et une spécialisation en pneumo-cardiologie à l’Université d’Alger. Abdelmadjid Benghezal fut le directeur de la Santé publique en Algérie de 1966 à 1967.
Il occupa ensuite un poste d’interne en Suisse, à l’hôpital d’Aigle, de 1968 à 1969. En 1970, le docteur Benghezal s’établit en Gruyère et travailla à l’Hôpital psychiatrique cantonal de Marsens à une période où la psychiatrie connaissait ses plus grands progrès dans le traitement des personnes atteintes de pathologies les empêchant de vivre dignement. Durant cette période, il accomplit en parallèle une spécialisation en psychiatrie au CHUV, à Lausanne. En Gruyère, il consacra vingt-huit ans de sa vie à soigner ses patients avec empathie. De 1974 jusqu’à sa retraite, en 1998, il fut médecin adjoint à la direction de l’hôpital. Loin de son pays, de ses racines et de ses traditions, il avait trouvé une merveilleuse terre d’adoption en Gruyère, dont iI était tombé amoureux. Celle-ci était devenue pour lui la sœur jumelle de ses Aurès algériennes natales. Le 12 octobre 1962, il épousa, à Lausanne, Gertrude Haenni. De cette union sont nés quatre enfants: Djalila, Atika, Mériem et Mohammed. La famille s’établit à Bulle. Epoux et père aimant, Abdelmadjid Benghezal s’est efforcé d’armer ses enfants d'un subtil mélange de sensibilité, d’intel­ligence et d’amour qui leur permet aujour­­d’hui de surmonter les épreuves de la vie avec optimisme. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère présente ses condoléances. GRU

Bernard Brodard

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Bulle

Bernard Brodard a quitté ce monde paisiblement, entouré de ceux qu’il aimait, le jour de Pâques, à la Maison bourgeoisiale à Bulle. Né à Estavayer, deuxième d’une fratrie de cinq garçons, Bernard passa son enfance à Fribourg. Il épousa Christine Philipona en 1978. Le couple fut comblé par la naissance de Xavier et d’Anny. Quelques années plus tard, la petite famille ouvrit son cœur et sa maison pour accueillir Aloïs et Chloé. Bernard ne fut pas épargné par les épreuves. Petit, il assista à l’accident de la route dans lequel son petit frère Jean-Luc décéda. En 1997, quelques mois après le décès de son papa, il fut terrassé par la mort accidentelle de son fils Xavier. Bernard parvint à transcender ses blessures grâce à la sollicitude qu’il développa face à la souffrance d’autrui.
Il était un soignant engagé, intransigeant face à l’injustice sociale. Désireux de contribuer au développement des soins infirmiers, il endossa plusieurs postes à responsabilité. Ainsi, il devient infirmier-chef au home de Charmey. Il excellait dans le développement des soins centrés sur la qualité de vie et le confort des personnes en fin de vie. En 2000, il reprit le poste d’infirmier-chef à l’unité de soins palliatifs à Châtel-St-Denis, puis il fut nommé infirmier-chef ad interim des trois sites de l’HFR. Dans sa quête permanente d’authenticité, il s’accorda trois mois de pèlerinage à Compostelle. A son retour, il renoua avec le contact direct avec les patients en EMS, avant de participer à la création d’une nouvelle structure pour les jeunes en difficulté. Depuis plusieurs années, la maladie s’était insidieusement insérée dans sa vie. Bernard perdait pied. Quand le diagnostic de la maladie d’Alzheimer fut enfin posé, Bernard put donner sens à l’incompréhensible. Il poursuivit son engagement en créant un groupe de jeunes patients souffrant d’Alzheimer. En 2010, la naissance de sa petite-fille Lou lui apporta un immense bonheur. C’est aussi à cette époque qu’il rencontra Anne-Laure Vieli et vécut cette relation dans la joie. Il poursuivit son existence en se centrant sur l’essentiel, savourant chaque moment d’amitié, de lumière, de balade en forêt. La perte progressive de motricité le faisait souffrir, parler devenait difficile. Il fut accueilli chaleureusement à la Maison bourgeoisiale en 2014. Là, il explora un nouveau mode d’expression, la peinture. Il exposa même à la tour du Sauvage à Romont. Anny et Christine furent présentes tout au long du parcours, de même que ses enfants de cœur Aloïs et Chloé. Bernard Brodard laissera aussi le souvenir d’un homme de scène. Pour nourrir son incroyable force de vie, il chantait, faisait du théâtre, se nourrissait de mots, de musique et de rires. Il a transmis sa passion du chant à sa fille, il en était fier. Le soignant-poète, s’en est allé, entouré de chansons et d’une infinie tendresse. A tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Robert Bertschy

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Corsier-sur-Vevey

Entouré de sa famille, Robert Bertschy s’est éteint mardi, à l’Hôpital Riviera-Chablais, à Vevey. Il cheminait dans sa 78e année. Natif de Charmey, Robert, dit Roby, a vu le jour dans le foyer de Rose et Charles Bertschy, instituteur. Il était le cadet d’une fratrie de cinq enfants. Roby a passé toute son enfance et sa jeunesse à Charmey. Après une année linguistique à la Gouglera et ses études supérieures à Saint-Gall, il a travaillé à La Poste à Bâle où il a rapidement pris des responsabilités. Pour se rapprocher de sa famille restée en Suisse romande, il a ensuite commencé une belle carrière chez Nestlé, à Vevey. Polyglotte, il a occupé le poste de responsable des achats durant de nombreuses années, où il a apporté ses compétences et son sens aigu des relations commerciales et humaines. En 1984, il a repris la direction de l’Hôpital de la Providence à Vevey, pos­te qu’il a occupé jusqu’à sa retraite en 2002. Robert Bertschy avait un sens développé des responsabilités et il a également présidé aux destinées de l’Association suisse des cliniques privées et avait été appelé au comité de l’Union européenne des cliniques privées. Il a également été président de la paroisse de Saint-Jean, à Vevey, durant de nombreuses années, ainsi que du conseil d’administration de la Banque Raiffeisen de la Riviera, qu’il a quitté avec le titre de président d’honneur. Membre actif du Rotary Vevey Riviera, il était apprécié pour son expérience professionnelle et surtout pour son sens inné des relations publiques. Marié à Agnès Uldry, de Bulle, il était le papa d’Anne-Catherine et Charles, et le grand-papa adoré de Céline. Roby savait cultiver l’esprit de famille à Corsier-sur-Vevey, où il habitait depuis de nombreuses années, sans oublier les séjours réguliers à Charmey, dans la maison familiale. Il appréciait beaucoup les grandes rencontres familiales, avec ses frères et sœurs, sans oublier ses amis contemporains charmeysans avec qui il se remémorait les bons souvenirs de leur jeunesse animée. Robert Bertschy a quitté les siens dans la sérénité, après une maladie supportée avec beaucoup de courage, avec la certitude d’un au-delà accueillant et paisible. A tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU


Jules Doutaz

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dit Julon, Epagny

Mercredi après-midi, la famille et les amis de Jules Doutaz se sont réunis en l’église de Gruyères pour lui rendre un ultime hommage. Il s’est éteint samedi dernier, à l’hôpital de Riaz, dans sa 85e année.
Né le 30 juillet 1931 à Epagny, Jules Doutaz était l’aîné des dix enfants d’Alexis et Léonie, née Castella. Après sa scolarité obligatoire à Gruyères
et des étés passés comme garçon de chalet avec son grand-papa Jules Castella, il passa un certificat professionnel de paysan en 1960, à Grangeneuve, qu’il compléta par une formation d’arboriculteur. A son travail sur le domaine familial s’ajouta sa fonction de contrôleur laitier, puis, dès 1967, de secrétaire des syndicats d’élevage de Gruyères et de Vuadens.
Le 21 novembre 1963, Jules Doutaz épousa Marie-Madeleine Schumacher. Le couple eut le bonheur de voir naître trois enfants, Nicole, Alexis et Gérard. Quand la famille s’installa à Zollikofen, Jules Doutaz – qui avait trouvé un emploi à la Fédération suisse d’élevage de la tachetée rouge – était déjà atteint de myopathie. Malgré ce handicap, il prit beaucoup sur lui pour jouer pleinement son rôle de père.
L’éloignement ne l’empêcha pas de rester très attaché à la Gruyère, où il retournait dès que possible et où il construisit une maison en 1989. En 1991, il eut la joie d’accueillir sa première petite-fille, qui sera suivie de quatre petits-fils.
A l’heure de la retraite, en 1995 Jules Doutaz retourna à Epagny. Deux ans plus tard, il effectua un voyage au Canada, une destination qu’il a toujours prisée. Il apprécia également d’autres voyages, à Lourdes ou en croisière, ainsi qu’à Tenerife.
Jules Doutaz a chanté vingt-cinq ans au chœur mixte La Gruéria (où il fut aussi actif au comité), vingt-quatre ans au chœur St-Grégoire de Berne, ainsi qu’au groupe choral Costumes et coutumes de la Gruyère. Il a en outre siégé au comité de la société des Fribourgeois de Berne.
Jules appréciait les moments passés en famille ou avec des amis sur sa terrasse. Il aimait aussi se retrouver entouré de ses petits-enfants. En 2011, il eut ainsi la joie de fêter ses 80 ans en compagnie de tous ses proches. Mais son plus beau cadeau d’anniversaire reste son arrière-petite-fille Kiana, née en 2015.
Malgré une santé de plus en plus déclinante, Jules Doutaz a pu rester dans sa maison, grâce au soutien infatigable de Marie-Madeleine.
Que sa famille et tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Gérard Menoud

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Grangettes

Gérard Menoud s’est éteint le 11 mars, au Maroc, où il résidait depuis une quinzaine d’années. Il avait 79 ans. Gérard vit le jour le 29 juillet 1936, dans le foyer de Constant et Lucie Menoud, de la boulangerie de Grangettes. Il était le quatrième d’une fratrie de sept enfants. Sa scolarité terminée, il suivit la formation d’enseignant à l’Ecole normale. Après un stage à Sommentier, il œuvra quatre ans à l’école de Saint-Martin. Il prit aussi, à cette période, la direction du chœur mixte. Gérard entreprit ensuite d’autres études mais, ne trouvant pas satisfaction, il se rendit en Valais, au Foyer Notre-Dame des Monts, à Salvan. Il y devint éducateur spécialisé. C’est là qu’il passa toute sa vie active, tentant de remettre sur les rails des enfants défavorisés. Gérard était un homme bon, altruiste, débordant de générosité et de compassion. Des traits de caractère qui ne se sont pas éteints avec l’âge de la retraite. Ainsi, fort de ces qualités et de sa foi en Dieu, de sa dévotion envers la bienheureuse Marguerite Bays et de sa croyance en un monde meilleur, il s’est engagé auprès d’une association d’aide aux handicapés, à Ouarzazate, au Maroc. Là, il mit tout son cœur à soutenir les jeunes apprentis dans leurs différentes activités professionnelles, en les installant dans leur village. Gérard appréciait les fêtes de famille, pour lesquelles il rentrait du Maroc. Il accompagnait de son piano à bretelles les chants et les mélodies d’autrefois. Il était rassembleur et mettait de la gaîté partout. Il a maintenant rejoint ses parents, pour qui il avait tant de reconnaissance, ses frères Armand, Maurice et sa belle-sœur Maguite. S’en est allé un homme juste, humble, un homme de paix dont le monde a tant besoin aujourd’hui. A tous ceux que son départ laisse dans la peine, nous présentons nos sincères condoléances. GRU

Louis Perroud

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dit Loulou, Châtel-Saint-Denis

Louis Perroud est décédé à l’hôpital de Riaz, dimanche 3 avril. Un dernier hommage lui est rendu ce jeudi en l’église de Châtel-Saint-Denis. Dans sa 93e année, un pépin mécanique a provoqué un grippage définitif du bloc moteur de Louis Perroud, dit Loulou. Ce mécanicien hors pair, chauffeur GFM et VMCV, savait que les règles de la mécanique correspondaient aussi aux lois du destin. Son cœur, toujours généreux, s’est arrêté après des années de bons et loyaux services. Son voyage terrestre a pris fin et il est parti se parquer au paradis, où il pourra endosser le rôle de mécanicien du bonheur auprès notamment de sa chère épouse, Sidonie, dite Miette, et de tous ceux qui l’ont précédé de l’autre côté du Moléson. En fredonnant Lyoba, sa chanson préférée, il trouvera après cette dernière montée à l’alpage un lieu de paix et de sérénité, sans oublier toutefois, le petit verre de rouge qu’il aimait partager ici-bas avec sa famille et ses amis. Ce bonheur éternel il l’a bien mérité après ses souffrances causées par la  maladie d’Alzheimer. Bien qu’étant privé de parents depuis sa petite enfance, Louis Perroud a fait preuve de beaucoup de courage et d’abnégation face à ce départ difficile dans la vie. Avec son épouse, il a pourtant surmonté tous les obstacles avec, à la clé, une famille respectable de quatre enfants, huit petits-enfants et huit arrière-petits-enfants. Dans le cercle de ses proches, on le surnommait aussi «le Louis d’or». Car il inspirait toujours confiance et était incomparable dans sa simplicité et sa gentillesse. A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU

Gilberte Frossard

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née Rime, Charmey

Dans la nuit du 4 au 5 avril, Gilberte Frossard s’est endormie paisiblement à l’HFR de Riaz, entourée de l’amour des siens. Un ultime hommage de reconnaissance lui est adressé, ce jour, en l’église de Charmey. Gilberte naquit le 5 août 1939 à Charmey, dans le foyer d’Emile et Bertha Rime. Sa scolarité terminée, elle travailla auprès du garage Bugnard: pour garder cinq enfants, pour faire le repassage et pour s’occuper de la couture, son passe-temps favori. Elle travailla aussi quelque temps chez Broch, tailleur, et à la boulangerie Villermaulaz, à La Tzintre. Elle fut ensuite engagée à la chocolaterie à Broc. Une activité qui lui convenait bien, elle avait un petit faible pour les douceurs. A la chocolaterie, elle rencontra Francis Frossard, son futur époux. Ils se marièrent en 1960. Ensemble, ils eurent trois garçons: Willy, José et Gil. Trois petits-enfants, Maverik, Loric et Marusca, vinrent agrandir la famille dans les années 1990. Gilberte adorait la couture. Elle brodait beaucoup et pratiquait le crochet national. Hélas, en 1975, elle fut victime d’un AVC, qui lui fit perdre la mobilité de son bras et de sa jambe gauches. Elle dut dès lors se battre avec courage pour faire face à de grandes souffrances physiques et morales. Elle eut la chance d’avoir un mari formidable à ses côtés, qui redoubla d’efforts pour prendre en charge les tâches ménagères. En 2013, Gilberte décida de rejoindre le Home de la vallée de la Jogne. Très vite, elle s’intéressa et participa avec grand plaisir aux nombreuses animations mises en place par les équipes du home. Notamment l’atelier peinture. En novembre dernier, le décès de son mari Francis fut une épreuve difficile. A tous ceux qui pleurent le départ de Gilberte Frossard, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Simone Gremaud

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née Zamofing, Bulle

Simone Gremaud, dite Momone, s’est éteinte jeudi au foyer Saint-Vincent, à Vuadens. Elle avait 91 ans. Un dernier hommage lui sera rendu mardi, en l’église St-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Simone Gremaud-Zamofing vit le jour le 23 novembre 1924 au Lac Noir, où son père était gendarme. Elle était l’aînée des quatre enfants d’Emile et Marie Zamofing-Rouiller. Elle suivit son école obligatoire et son apprentissage de couturière et de coupe à Fribourg. Afin de se perfectionner, Simone travailla quelques mois à Olten dans la fourrure puis revint dans ses terres pour travailler durant cinq ans dans un atelier de haute couture. En 1947, elle unit sa destinée à celle de Léon Gremaud, à Broc. Le couple s’installa à Bulle en 1957. Soucieuse du bien-être de son couple, Simone pratiqua avec art le métier de couturière jusqu’en 1985, année de sa retraite. Durant ces années, Simone et son époux retrouvaient également avec plaisir leur résidence secondaire à Yvorne-Roche (VD). Son activité comme membre du comité de l’Entraide de la Gruyère – où d’âpres parties de cartes eurent lieu – tout comme sa passion pour la montagne et le ski furent autant d’opportunités de rencontres et d’amitiés qui lui permirent de s’épanouir. Le chagrin la frappa lorsqu’elle vit partir ses frères et sœurs Marie-Flore, Athénaïs et particulièrement Jean-François. Avec Léon, ils furent un couple heureux pendant plus de soixante-cinq ans, jusqu’à son décès en 2012. Atteinte dans sa santé, Simone avait rejoint, en 2011, le foyer Saint-Vincent, à Vuadens. Elle y fut bien entourée par sa famille, le personnel soignant, et le Dr Zimmermann, qui l’accompagnèrent jusqu’à son dernier voyage. Que sa famille, ses proches, ses amis et tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

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