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Channel: Nécrologie
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Marie-Rose Michel

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née Fragnières, Maules

Marie-Rose Michel s’est éteinte paisiblement le 8 janvier à la villa St-François de Villars-sur-Glâne, entourée de sa famille. Troisième d’une fratrie de quatre enfants, fille de Firmin et Marie Fragnière-Pittet, Marie-Rose est née le 31 août 1934 à Lessoc, dans la maison familiale située juste à côté de la célèbre fontaine. Elle suivit sa scolarité dans son village natal, mais n’eut pas l’occasion de poursuivre des études. Après la guerre, vu le manque de ressources, Marie-Rose rejoint sa sœur afin de participer aux travaux de couture à domicile, épaulant leur maman. Après une enfance tranquille, Marie-Rose travailla comme serveus e lors des fêtes locales. Elle rencontra ainsi son futur mari, François, qu’elle épousa en 1959. Le couple s’installa alors à Vuadens. De cette union naquirent quatre garçons, qui furent pour elle sa plus grande fierté. En 1969, le couple déménagea à Maules, village qu’elle ne quitta plus. Désirant s’intégrer à son nouvel environnement, Marie-Rose participa dès ses débuts à la vie du chœur Maules chante, en compagnie de son mari, qu’elle eut le chagrin de perdre en 1995. Afin de ne pas rester inactive, Marie-Rose œuvra, entre autres, comme auxiliaire pour les soins à domicile. Cette activité lui permit de nouer des amitiés très fortes. Son humanisme et sa bonne humeur permanente firent d’elle une personne très appréciée. La retraite arrivée, elle ne resta pas désœuvrée, consacrant l’essentiel de son temps à l’entretien de son jardin, aux balades en forêt et parfois aux sorties en car en compagnie de ses amies.
La maladie l’a surprise cet été. D’abord admise à l’HFR de Riaz, le jour de son 81e anniversaire, elle fut transférée récemment à la villa St-François à Villars-sur-Glâne afin d’y bénéficier des soins attentifs d’un personnel bienveillant. A tous ceux qui pleurent la disparition de Marie-Rose Michel, nous disons notre sympathie émue. GRU


Georges Castella

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Broc

Toute la chorale du paradis s’est réunie pour accueillir Georges Castella qui a fermé les yeux sur ce monde jeudi après une courte maladie supportée avec courage. Il cheminait vers ses 94 ans.
Fils d’Isidore et Aline Castella, Georges est né à Pringy au lieu-dit Le Creux, au sein d’une famille de huit enfants. Il perdit sa maman à l’âge de quatre ans. Sa sœur aînée Colette assuma alors sa place.
Ouvrier Nestlé, le père de Georges peinait à nourrir cette famille nombreuse. Aussi, il acquit un petit domaine agricole afin de compléter l’ordinaire. Toutefois, sitôt l’école obligatoire terminée, les enfants furent obligés de trouver un emploi.
En 1948, Georges épousa Charlotte Bussard, sa voisine du domaine des Saulgys. De cette union naquit Jean-Pierre en 1949. L’entreprise Nestlé engagea Georges en tant qu’ouvrier aux broyeuses en 1951. La famille déménagea à Broc-Village. Puis, Georges devint chef concierge de l’usine Nestlé, un poste qu’il occupa jusqu’à sa retraite en 1986.
Après que le couple se fut installé à Broc-Fabrique dans un appartement de fonction, naquit Alain en 1958. Cette ascension sociale permit au couple d’envisager des loisirs peu en vogue à l’époque: camping sous tente, puis en caravane. La vente du domaine agricole des parents permit au couple d’acquérir une maison en Espagne.
Issu d’une famille de chanteurs, Georges fut un excellent musicien, choriste et soliste. Trompette militaire, il joua de nombreuses années au sein de L’Appel du Manoir de Gruyères, puis à La Lyre de Broc. Excellente basse, il chanta à La Gruéria de Gruyères, aux Riondènè de Broc, à L’écho des Marches, au Petit Chœur Nestlé et surtout à L’Harmonie, dont il fut le président fondateur du chœur mixte, puis président d’honneur. Il se résolut à déposer ses cordes vocales après soixante ans de chant.
Mais on put encore entendre sa voix lors des fêtes de famille auxquelles il était attaché. Il fut attentif à transmettre à sa descendance l’esprit de société et son amour pour la musique. Un événement qui le combla de bonheur fut celui de l’assermentation de son petit-fils Sébastien en tant que garde pontifical. Dernièrement, il put encore participer aux festivités des 125 ans de L’Harmonie.
A tous ceux qui pleurent le départ de Georges Castella, nous disons notre sympathie émue. GRU

Hélène Gremion

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née Risse, La Tour-de-Trême

Hélène Gremion-Risse s’est endormie paisiblement dimanche, après une longue maladie supportée avec courage, à la Maison bourgeoisiale, à Bulle. Un dernier hommage lui sera rendu demain mercredi, en l’église de La Tour-de-Trême. Née le 17 juillet 1935 dans le foyer de Paul et Bernadette Risse, à La Tour-de-Trême, Hélène y grandit entourée de ses deux sœurs. Elle vivra une grande partie de sa vie dans son village natal, même si dans sa jeunesse elle habita quelque temps à Lausanne et à Lucerne. Hélène travailla durant vingt-cinq ans à l’Innovation, à Bulle. En 1960, elle unit sa destinée à Robert Gremion, dit Roby. Ensemble, ils eurent le bonheur d’accueillir trois enfants: Claude, en 1961, Philippe, en 1963, et Françoise, en 1965. Pour sa plus grande joie, Hélène fut cinq fois grand-mère et elle eut la chance de faire connaissance, tout récemment, avec son arrière-petit-fils Noah. Tout au long de sa vie, Hélène s’impliqua pour son village. Elle fut présidente des dames de St-Vincent de Paul et tint la caisse de la gym de maintien durant de nombreuses années. Elle en organisait avec plaisir la sortie annuelle. Hélène aimait beaucoup voyager et particulièrement à Majorque, où elle emmena ses petites-filles. Elle jouait aux cartes et ne ratait sous aucun prétexte son traditionnel apéro. La compagnie de sa famille et de ses amies était un bienfait. Hélène était une personne très généreuse, mais sa vie ne fut pas un long fleuve tranquille. Elle eut l’immense chagrin de perdre son époux en 1992, son fils aîné Claude, en 2007, ainsi que de nombreux amis. Elle se releva toujours de ces épreuves. En 2009, elle fut elle-même touchée par la maladie. Une tumeur à la tête se révéla cancéreuse. Après de lourds traitements qui lui firent petit à petit perdre la mémoire – ce qui lui faisait dire qu’elle l’avait «comme une passoire» – sa famille prit la décision de l’installer à la Maison bourgeoisiale, en 2011. C’est là-bas qu’elle s’est finalement endormie, entourée de ses proches et du personnel soignant attentionné. A ses enfants, à sa famille et à tous ceux que le décès d’Hélène Gremion laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Yvette Murith

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née Pasquier, Broc

Cet après-midi, en l’église St-Théodu­le de Gruyères sera célébré l’office d’ensevelissement d’Yvette Murith. Elle est décédée subitement vendre­di, dans sa 87e année, au foyer La Ro­se des Vents, à Broc, entourée par le personnel soignant et ses proches. Quatrième enfant de Jean et Alice Pasquier, Yvette est née le 4 juin 1929 à Pringy. Issue d’une famille modeste, elle dut, à la fin de sa scolarité, prendre un emploi et contribuer aux besoins des siens: elle partit travailler à Genève comme aide d’hôtel. Après quelques années, Yvette retourna dans sa Gruyère natale et s’engagea en tant qu’ouvrière auprès de la chocolaterie Cailler à Broc. Elle s’y rendait souvent à vélo ou à pied, d’abord de La Tour-de-Trême, au début de son mariage, puis, dès 1951, de Pringy, où elle s’installa avec son mari Emile. Elle occupa aussi plusieurs emplois comme dame de ménage.
Travailleuse, consciencieuse et de caractère agréable, Yvette Murith fut très appréciée par ses différents employeurs. Jolie, gentille et attachante, elle a séduit son futur mari, Milon, par ses qualités et ses traits de caractère. Ils se rencontrèrent sur un chemin de Pringy et se marièrent en avril 1948. De cette union naquirent cinq enfants: Gisèle, Michel, Christiane, Ali­ce et Anne. Dure pour elle-même, mais pétrie de sensibilité, Yvette et son époux déployèrent tous leurs efforts pour donner une éducation soignée à leurs enfants. Par la suite, ils eurent la joie de choyer huit petits-enfants et dix arrière-petits-enfants. Yvette se voua tout entière aux siens. Elle avait plaisir à s’occuper de son jardin et à embellir la demeure familiale. Elle trouva quand même un peu de temps pour se consacrer au chant, qu’elle pratiqua quelques années dans le chœur de l’église de Gruyères. Elle nourrissait aussi une passion pour les cartes et se rendait volontiers au loto. Atteinte dans sa santé, Yvette dut se résoudre à quitter sa maison en 2003 pour entrer au foyer La Rose des Vents, à Broc. Elle trouva une seconde famille dans ce lieu chaleureux et put vivre encore de belles années en bénéficiant des soins et de la tendresse du personnel. En 2009, une douloureuse épreuve vint altérer sa joie de vivre: la disparition de sa fille Anne, décédée à l’âge de 49 ans des suites d’une maladie. Yvette laissera le souvenir d’une femme droite, d’une extrême gentillesse et d’un grand dévouement. Que tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Léon Overney

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Cerniat

Léon Overney s’est éteint le 13 janvier dans sa 84e année, chez lui à Cerniat, entouré de l’amour de Rose, son épouse, et de celui de ses deux enfants René et Francine. Un dernier hommage lui a été rendu le 15 janvier, en l’église de Cerniat. Ces derniers mois, Léon souffrait d’un mal incurable. Après plusieurs hospitalisations, il put retourner à son domicile le 23 décembre, là où il désirait passer ses derniers jours. Entouré de l’amour de sa famille et soutenu par la valeureuse équipe des soins à domicile et des soins palliatifs Voltigo, il quitta les siens durant la nuit, alors que la neige venait tout juste de draper de son doux manteau blanc le village de Cerniat. Né le 11 février 1932 dans la ferme familiale du Borgeat, Léon était le deuxième d’une fratrie de neuf enfants. Après l’école obligatoire, il œuvra comme ouvrier à la fabrique Nestlé à Broc, et ce jusqu’au jour de sa retraite en 1994.
En 1956, Léon unit sa destinée à Rose Tissot. De leur union naquirent deux enfants. Par la suite, il eut la joie de chérir deux petits enfants, Cindy et Jonathan, qui étaient ses rayons de soleil. Léon et Lolo auraient dû fêter leurs 60 ans de mariage le 11 février prochain. A sa retraite, mieux que personne, Léon sut trouver son équilibre en bûcheronnant, et l’on pouvait le voir régulièrement en forêt en compagnie de son chien. Avec son épouse, il se passionnait pour la cueillette des baies et des champignons. Il avait un don pour apprécier le silence et se nourrir des ressources inestimables que la nature donne. Son épouse, ses enfants et ses petits-enfants garderont en mémoire ces innombrables moments de partage. A sa famille et à tous ceux que le décès de Léon Overney laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Thérèse Jordan

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Vaulruz

Le 25 janvier, Thérèse Jordan s’est endormie paisiblement à l’HFR de Fribourg. Un ultime hommage de reconnaissance lui est adressé, ce jour, en l’église de Vaulruz. Née le 7 novembre 1934, de l’union de Maxime et Marie Papaux-Mottet, Thérèse était la sixième d’une fratrie de neuf enfants. Elle vit le jour à Treyvaux à la ferme de Prameya. Sa scolarité terminée, elle travailla à divers endroits, à la grande satisfaction de ses employeurs.
C’est en 1958 qu’elle épousa Isi­dore Jordan, de Vaulruz. Cinq enfants vinrent égayer le nid familial des Arzilliers-d’En-Bas: Jean-Louis, Anne-Marie, Michel, Nicolas et Madeleine. En 1962, elle fut très attristée du décès de
Michel, à l’âge de huit mois. Elle fut pour son mari, Isidore, une épouse attentionnée, courageuse et très présente. Dotée d’un caractère volontaire, elle collabora aux divers travaux de la ferme sans relâche. Le meilleur d’elle-même, elle l’a réservé à ses enfants qu’elle chérissait ainsi qu’à ses cinq petits-enfants. Thérèse était pourvue d’une gran­de qualité, la tolérance. Elle était à l’écoute de chacun des siens et ne portait aucun jugement. Elle aimait la nature, son jardin, son verger et ses fleurs, qu’elle proposait volontiers pour embellir l’oratoire de la Verguenaz. Elle contemplait avec attention le fil des saisons. Elle affectionnait tout particulièrement le chant et eut la joie d’être nommée membre d’honneur de L’Har­mo­nie de Vaulruz. D’ailleurs, c’est elle qui a donné le goût du chant à ses enfants et petits-enfants. Les repas de fête se terminaient très souvent sur des airs joyeux interprétés autour de la table familiale. Pour Thérèse, réunir les siens autour de la musique était son plus grand bonheur. Depuis qu’elle était à la retraite, elle était passionnée par les cartes et la lecture. Le jass occupait régulièrement ses soirées qui se terminaient par un bon repas. Elle fit également quelques voyages. Les visites régulières de ses petits-enfants lui permirent de tisser des liens forts avec eux. Les ennuis de santé vinrent cependant ternir ses dernières années. En décembre 2014, le décès de son mari fut pour elle une épreuve difficile. A tous ceux qui pleurent le départ de Thérèse Jordan, nous disons notre sympathie émue. GRU

Clotilde Betticher

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née Roulin, Bulle

La famille et les amis de Clotilde Betticher se sont réunis jeudi en l’église de La Tour-de-Trême pour lui rendre un ultime hommage. Elle s’en est allée le 1er février, à l’âge de 97 ans. Clotilde est née à Grenilles, le 21 février 1919, dans le foyer de Jacques Roulin et Eugénie, née Rolle. Elle était la quatrième de leurs sept enfants. Très tôt, elle a connu les aléas de la vie: sa maman décéda en donnant naissance à leur frère cadet, qui ne vécut que quelques jours. Rongé par le chagrin, leur père s’en alla un an plus tard. Encore très jeunes, les enfants furent séparés, placés. Clotilde s’en souvenait parfois en disant: «Je n’ai manqué de rien, sauf d’un peu d’amour.» Clotilde fit ses premiers pas dans le monde du travail au Café de Posat. Ensuite, elle œuvra comme sommelière au café de son frère, à Villarsiviriaux, où elle rencontra Rémy Betticher. Le couple eut le bonheur de voir naître trois enfants, Pierrette, Jacky et Marie-Antoinette. Pour des raisons de santé, Rémy dut quitter la boulangerie familiale d’Orsonnens. Le couple garda de chaleureux liens avec ce village, même après s’être installé à La Tour-de-Trême. Au fil des ans, Clotilde fut entourée de huit petits-enfants et 13 arrière-petits-enfants. Même presque centenaire, elle n’oubliait pas les fêtes de famille, les bénichons, les Noëls… Elle appréciait les promenades en voiture, notamment avec son fils Jacky, les vacances au camping d’Estavayer, le chalet des Paccots, les pique-niques et balades avec Loulette. Elle était aussi une fan d’Alain Morisod. Bonne cuisinière, Clotilde mijotait des petits plats, alors que son époux se chargeait des gâteaux. Pendant quelques années, elle a aussi travaillé pour l’accompagnement des élèves de La Ruche.
Dans les années 1980, Clotilde eut la grande joie d’enfin retrouver ses frères et sœurs en Gruyère. En 1988, elle fut très éprouvée par le décès assez subit de son époux. Elle put compter sur le soutien de sa famille, en particulier de sa fille cadette Marie-Antoinette, mais aussi de son aînée Pierrette. Coquette et souriante, Clotilde aimait retrouver ses amis pour a ller au loto, partager un repas après la messe dominicale, sans oublier le traditionnel rendez-vous familial du samedi matin à La Lanterne. En 2007, à la suite d’un gros ennui de santé, elle dut se résoudre à entrer au Foyer de Bouleyres, où elle se sentit rapidement chez elle, entourée d’attention, de respect et d’affection. Que tous ceux que le départ de Clotilde Betticher laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Claude Thorin

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Vuadens

Claude Thorin s’est éteint le 4 février entouré de l’amour des siens. Il était dans sa 83e année. Un dernier hommage lui est rendu ce samedi matin, en l’église de Vuadens. Né le 11 août 1933, Claude était le cinquième d’une fratrie de sept enfants. Avec sa sœur Jeanine, ils en restaient les seuls représentants depuis plus de trente ans. En 1961, à Villars-sous-Mont, Claude Thorin unit sa destinée à Angèle Vauthey. De ce mariage naquirent deux enfants, Anne et Dominique. Plus tard, il eut aussi l’immense bonheur d’être grand-papa de trois garçons qu’il a beaucoup choyés et qui firent sa fierté. Très actif et engagé dans sa commune de Villars-sous-Mont, Claude se montra fidèle aux traditions et au chant choral en particulier puisqu’il chanta au chœur mixte La Benjamine qu’il présida aussi durant de nombreuses années. Atteint très tôt dans sa santé, il dut renoncer à sa profession d’ébéniste-menuisier. Il s’arma de courage et de patience et entreprit une nouvelle formation. En 1979, il entra aux Entreprises électriques à Châtel-St-Denis, comme dessinateur-géomètre. En 1981, le couple choisit de s’établir à Vuadens, où Claude eut le plaisir de poursuivre ses deux passions, le tir et le chant. En 1996, il fut décoré de la médaille Bene Merenti. Peu après sa retraite en 1996, sa santé se dégrada et le handicapa de plus en plus. Mais il ne baissa pas les bras et persévéra tant qu’il put, notamment pour faire vivre ses passions. Les cinq dernières années furent difficiles pour lui, mais grâce à ses proches et au Réseau santé de la Gruyère, il put rester dans sa maison jusqu’à son dernier souffle. Il laisse le souvenir d’une personne douce et aimante. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le départ de Claude Thorin laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU


Louis Fragnière

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Sorens

Les proches de Louis Fragnière se réunissent cet après-midi en l’église de Sorens pour lui rendre un dernier hommage. Louis a été enlevé à leur affection le 8 février. Né le 26 octobre 1945 dans le foyer d’Alfred et Alice Fragnière, Louis passa son enfance à Sorens. Constamment dans la boucherie de son papa, il était accompagné de son frère René et de ses trois sœurs, Simone, Rose et Monique. Après sa scolarité obligatoire, Louis se dirigea logiquement vers un apprentissage de boucher, puis travailla dans le commerce familial. De son mariage avec Aline, en 1971, trois filles naquirent, Muriel, Sandra et Christel. En 1976, Louis Fragnière reprit la responsabilité d’un domaine familial à Sorens et œuvra également comme marchand de bétail. Il adorait se rendre à l’ancien Marché-couvert de Bulle, le jeudi matin. Louis était l’heureux grand-père de cinq petits-enfants: Marjorie, Axel, Johan, Mégane et Zacchari. En 2010, un grave accident de travail l’obligea à prendre sa retraite plus tôt que prévu. Ce passionné d’agriculture s’occupa dès lors de ses poules et prenait plaisir à livrer ses œufs dans toute la Gruyère. Il accueillait également quelques vaches dans sa ferme durant l’hiver. Membre d’honneur des sociétés de musique de Sorens et Riaz, Louis aimait être entouré de monde. Il appréciait spécialement retrouver ses amis autour d’une partie de cartes. L’été dernier, il organisa exceptionnellement une rencontre familiale à l’occasion de ses 70 ans, un moment qu’il apprécia tout particulièrement. A sa famille et à tous ceux que le départ de Louis Fragnière laisse dans la peine, nous disons notre sympathie émue. GRU

Oswald Schuwey

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Charrmey

Oswald Schuwey s’est éteint paisiblement le 28 janvier, entouré de l’amour des siens. Il était dans sa 91e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 1er février en l’église St-Laurent, à Charmey. Oswald naquit le 5 août 1925 à Bellegarde, dans la famille de Robert et de Bernadette Schuwey. Il était le deuxième d’une fratrie de sept enfants. Après son école obligatoire, il partit, en 1946, suivre l’école hôtelière à Neuchâtel. En 1947, il poursuivit sa formation en apprenant le métier de cuisinier à Zurich, un métier qu’il exerça ensuite au Tessin et à Fribourg. En 1951, il rencontra sa future épouse, Marie-Thérèse Pillonel, dite Titie, alors qu’il suivait un cours de répétition au chalet du Régiment comme chef de cuisine. Ils se marièrent le 3 juillet 1953. La famille s’agrandira ensuite avec la naissance de leurs deux filles. Le 1er janvier 1955, Oswald et Titie reprirent en location l’Hôtel de la Cascade à Bellegarde. En 1964, le couple acheta l’Hôtel du Sapin, à Charmey, qu’il s’empressa de rénover afin de pouvoir accueillir banquets et mariages, ainsi que colonies et militaires. L’établissement s’agrandit ensuite par la construction du dancing le Derby. Ils exploitèrent l’établissement jusqu’en 1985.
Alors Oswald et Titie prirent une retraite bien méritée dans leur maison qu’ils avaient construite au Pra et profitèrent de choyer leurs trois petits-enfants. En 2001, ils déménagèrent au Village d’Enhaut. Oswald était un fervent chasseur. Il prit 50 permis en Suisse. Il chassa aussi le cerf en Autriche et l’élan en Alaska. Ces dernières années, il aimait surtout les sorties en montagne avec son épouse, sa famille et ses amis. Oswald pratiquait également le ski alpin, il dévalait encore les pistes l’hiver dernier. En 2010, Oswald connut un grave problème de santé qu’il surmonta vaillamment et lorsqu’à son tour Titie fut affaiblie par la maladie, il lui apporta un soutien constant. Il fut très affecté par son décès survenu en 2014, mais, entouré de sa famille et avec l’appui de ses amis, il fit face avec courage à cette épreuve. Le 17 décembre dernier, Oswald dut être hospitalisé avant d’entrer au foyer  La Rose des Vents. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès d’Oswald Schuwey laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Alexandre Pittet

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Châtel-St-Denis

Alexandre Pittet s’est éteint le 8 février, après une longue maladie, à la Fondation Rive-Neuve à Blonay. Il avait 24 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 11 février, en l’église de Châtel-Saint-Denis. Alexandre Pittet naquit le 17 juin 1991. Il était l’aîné de la famille de Benoit et Marguerite. Enfant souriant, mais peu bavard, il avait une attirance particulière pour l’univers, ses planètes et regardait souvent les étoiles. Après son école primaire suivie à Châtel-Saint-Denis, il entra au CO de la Veveyse, puis au Collège du Sud, à Bulle. Alexandre s’orienta ensuite vers une haute école et trouva une formation d’éducateur spécialisé, à la Fondation Perceval, à St-Prex. Il y fut apprécié pour sa patience, sa gentillesse, son perfectionnisme, sa discrétion, son sérieux et sa compréhension des autres, particulièrement des enfants en difficulté dont il avait la charge. Alexandre avait de nombreux hobbies: les échecs, le cinéma, ses animaux de compagnie… Membre de la fanfare de Châtel-Saint-Denis, il y jouait de la flûte traversière. A plusieurs reprises, il a participé aux camps de l’AFJM à la fin desquels il était fier d’inviter ses parents au concert. Son goût pour la musique ne s’arrêtait pas là. Il avait une prédilection pour les sonorités celtiques. Il aimait assister, en compagnie de son papa, au Military Tattoo à Avenches. Il avait du plaisir à photographier les villes et les paysages visités lors de ses voyages. Il appréciait les îles britanniques et sa ville de cœur: Londres. Il était heureux d’avoir pu accompagner ses parents et sa sœur en Ecosse et en Angleterre. Il avait soif de découvertes. Partir pour mieux revenir: Alexandre aimait son chez lui et particulièrement l’ambiance des fêtes de famille. Réservé, introverti, secret parfois, il savait aussi plaisanter, utilisant un humour noir déstabilisant. Sa belle vie, pleine de promesses, a basculé en janvier 2014, avec l’annonce de la maladie qui devait l’emporter. Durant deux ans, Alexandre démontra force de caractère, sérénité et calme, donnant à tous ceux qui l’ont côtoyé une belle leçon de vie. Il ne s’est jamais plaint. La veille de son départ, Alexandre disait encore: «Je veux rester.» Il ne voulait pas quitter ses parents et sa sœur, il ne voulait pas quitter la vie, malgré la souffrance. A ses parents, à sa famille et à tous ceux que le décès d’Alexandre Pittet laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Adèle Vial

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née Bapst, La Roche

Adèle Vial est décédée le 2 février. Elle était dans sa 91e année. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église de La Roche.
Fille d’Alphonse et Alphonsine Bapst, Adèle naquit le 16 janvier 1926 à St-Sylvestre. Elle était la cadette d’une fratrie composée de deux filles et de deux garçons. A l’âge de 4 ans, elle eut la douleur de perdre son papa. Lors du remariage de sa maman, elle trouva en Hilaire Sciboz un réconfort paternel. Les activités de ses parents l’amenèrent à Treyvaux, où elle passa son enfance et suivit sa scolarité.
En 1944, elle fit la connaissance de Georges Vial, qui devint son époux en 1948. Ensemble ils eurent le bonheur d’accueillir six enfants, cinq filles et un garçon. Par la suite, huit petits-enfants et 13 arrière-petits-enfants vinrent agrandir la famille, pour le plus grand bonheur d’Adèle.
Elle aimait la vie paysanne, cultiver son jardin et arranger les parterres de fleurs autour de sa maison. Elle était aussi passionnée par les oiseaux pour lesquels elle installait de multiples abris. Et puis, Adèle appréciait découvrir la Suisse avec son mari, particulièrement les régions de montagne.
La musique folklorique tenait une grande place dans sa vie. Chacun se souvient de la musique résonnant toujours aux quatre coins de la maison, et même dehors! Elle avait plaisir à distraire son entourage en jouant un peu d’harmonica. Et même au Foyer St-Joseph de La Roche, qu’elle intégra en mars 2015, elle le portait aux lèvres pour accompagner les musiciens venus agrémenter les après-midi des résidents.
Au décès de son mari le 15 janvier 2015, c’en fut fini des plaisirs qu’elle partageait avec lui. Adèle ayant des problèmes de vue, Georges la secondait beaucoup dans leurs activités. Au Foyer de La Roche, elle vécut bien, entourée par un personnel dévoué et compétent.
Le jour de ses 90 ans, Adèle fut victime d’un AVC et fut hospitalisée. Quelques jours après son retour au home, elle s’en est allée, entourée des siens.
Que tous ceux que son décès laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Willy Meyer

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Vuadens

Willy Meyer s’est éteint le 22 février, quelques jours après son 86e anniversaire, entouré de l’amour des siens. Un ultime hommage lui sera rendu ven­dredi, en l’église St-Pierre-aux-Liens de Bulle.
Troisième d’une fratrie de sept garçons, Willy naquit le 17 février 1930 à Bulle dans le foyer de Gottfried et Léonie Meyer-Uldry. Après sa scolarité, il apprit le métier d’électricien. Ayant le goût de l’aventure, il n’hésita pas, dans le cadre professionnel, à s’envoler pour trois mois en Inde, quelques années seulement après l’indépendance du pays. De retour à Bulle, il s’associa à son frère Michel pour créer l’entreprise Meyer Electricité SA. Assidu à la tâche et doté d’une grande conscience professionnelle, Willy Meyer sut se faire apprécier de ses nombreux clients.
Il unit sa destinée en 1954 à Annie Burri, qui l’épaula activement dans sa vie professionnelle et lui donna trois enfants, William, Denise et Marcel. Willy fut également l’heureux grand-père de trois petites-filles et d’un petit-fils.
Membre de la première heure du Ski-club Vudallaz Epagny, dont il fut longtemps le caissier, il participa aux travaux de construction de la cabane du Poyet, d’où il aimait contempler la vue exceptionnelle sur la région qu’il chérissait tant. Il consacrait son temps libre entre son chalet de Villarbeney, qu’il était fier d’avoir construit de ses propres mains, les brocantes pour lesquelles il n’hésitait jamais à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres, notamment lorsqu’il s’agis­sait de déceler la perle rare, ou le travail du bois dans l’atelier qu’il avait aménagé dans sa ferme rénovée de Vuadens, où il passa avec son épouse les quarante dernières années de sa vie.
Jusqu’à très récemment encore, il prenait plaisir à retrouver ses amis contemporains, avec qui il entreprit de nombreux voyages, notamment à New York, Istanbul et Moscou.
A son épouse, à ses enfants et à tous ceux que le décès de Willy Meyer laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Jean Richoz

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Attalens

Les proches de Jean Richoz lui ont rendu un dernier hommage mercredi en l’église d’Attalens.
Jean est né le 3 novembre 1924, dans le foyer de François et Joséphi­ne Richoz-Vauthey, à la ferme de la Bau­me, où il grandit avec ses frères et sa sœur. Il fit sa scolarité à Vuarat, puis à Attalens, effectuant déjà en ce temps-là un long parcours à pied en forêt.
Il travailla quelques années sur le domaine familial avant de faire un apprentissage de bûcheron, suivi d’une formation de garde forestier. Il fut employé de nombreuses années à l’Etat, accomplissant sa tâche avec compétence et sérieux.  Son savoir-faire était très apprécié de ses collègues. Par la suite, il fut aussi appelé pour effec­tuer des travaux de piquetage sur les chemins de montagne.
Doté d’une autorité naturelle, il obtint le grade de sergent à l’armée. Toujours dévoué, il s’investit durant quelques années pour la commune d’At­ta­lens où ses qualités furent appréciées.
Le tir était la grande passion de Jean. Il se fit beaucoup d’amis au sein des sociétés d’Attalens et de Châtel-St-Denis. En véritable champion, il était fier de montrer ses médailles de maîtrise.
Venu le temps de la retraite, il eut le loisir de parcourir la forêt qu’il appréciait tant et dont il admirait les beautés.
En octobre 2013, se trouvant un peu isolé, il décida de rejoindre sa sœur Hélène au Home du Châtelet, à Attalens, où il fut entouré d’un personnel dévoué et bienveillant.
Jean a quitté ce monde sereinement dimanche 21 février, laissant à ses proches le souvenir d’un homme sage. A tous ceux que son départ laisse dans la peine, nous adressons nos sincères condoléances. GRU

Louis Tornare

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Bulle

Louis Tornare s’est éteint subitement le 25 janvier. Un dernier hommage lui a été rendu le 28 janvier, en l’église St-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Louis Tornare naquit en 1935 à Charmey, village où il grandit et où il suivit son école. Quand vint le temps d’apprendre un métier, il se tourna vers la tapisserie-décoration. Il trouva un travail à Montreux avant de changer de profession. Il fut alors engagé aux Transports publics vaudois, notamment au service d’exploitation, où il œuvra jusqu’à sa retraite en l’an 2000.
Louis eut la chance de connaître le grand amour pendant soixante ans, avec Georgette, née Gaillard. Ils avaient vingt ans quand ils se marièrent. Ils eurent la joie d’avoir un fils, Jean-Marc. En famille, il faisait bon vivre avec Louis, même s’il avait son caractère! Le couple quitta Montreux il y a seize ans pour revenir en Gruyère. Mais Louis garda le contact avec ses camarades de travail. Bon et aimable conducteur, il les retrouvait sur la Riviera tous les quinze jours.
Il aimait voyager, discuter de projets de vacances avec son épouse. Une prochaine escapade était d’ailleurs déjà organisée. Hélas, Louis est décédé soudainement, devant son immeuble, en faisant sa promenade du matin.
A son épouse, à son fils et à tous ceux que son décès laisse dans la peine, nous présentons ici nos sincères condoléances. GRU


Pierre Théraulaz

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Châtel-Saint-Denis

Le 17 février, la famille et les amis de Pierre Théraulaz se sont réunis en l’église de Châtel-Saint-Denis pour lui rendre un dernier hommage.
Pierre dit «Pierrot» est né à Fribourg en 1925. Il fit son apprentissage de droguiste à Châtel-Saint-Denis, où il connut celle qui allait devenir son épouse, Odette Dénervaud.
En 1950, le couple se maria et eut le bonheur d’avoir trois enfants, Jacquy, Marylise et Anne. Par la suite, neuf petis-enfants et 11 arrière-petits-enfants vinrent agrandir la famille. Pierrot avait plaisir à choyer chacun d’entre eux.
Jusqu’à sa retraite, il exerça le métier de représentant avec bonheur. Pierre Théraulaz était aussi sportif. Il faisait partie de la société de volleyball et de la gym hommes.
Avec quatre autres amis, il consacra une grande partie de son temps à trier et à classer 600 ans d’histoire de Châtel-Saint-Denis.
Très atteint dans sa santé, il fut entouré par Odette jusqu’à son dernier instant, le 15 février, à l’HFR de Riaz. A son épouse, à ses enfants, à tous ceux qui pleurent la disparition de Pierre Théraulaz, nous disons notre sympathie émue. GRU

Leci Gex

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née Do Carmo, Bulle

Leci Gex Do Carmo s’est éteinte mercredi 24 février à l’HFR de Riaz des suites d’une grave maladie. Elle était dans sa 48e année. Un dernier hommage lui est rendu ce matin en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Leci naquit le 28 août 1968 à Salvador de Bahia au Brésil. Dès l’adolescence, elle travailla comme aide de ménage pour de nombreuses famil­les. Elle aimait le travail bien fait. Mère de cinq enfants, elle connut l’immense joie d’accueillir une petite-fille il y a huit mois. Leci ne fut pas pour autant épargnée par les épreuves de la vie: elle eut le chagrin de perdre ses deux frères, puis son papa le 31 décembre 2014 et son fils Rodrigue le 22 novembre 2015.
Elle déménagea en Suisse il y a une dizaine d’années. Elle rencontra Daniel Gex, qu’elle épousa. Elle adorait son pays d’adoption, les montagnes, la neige et les vaches. Elle prenait plaisir à rendre visite à ses beaux-frères et à refaire le monde avec ses amies brésiliennes.
Touchée par la maladie, elle l’affronta avec un courage exemplaire sans jamais baisser les bras. Sa générosité, sa sincérité et sa douceur faisaient de Leci une personne appréciée de tout son entourage. Ses proches garderont d’elle un souvenir impérissable.
Leci fut entourée de l’amour de Daniel et des soins d’un personnel médical dévoué et compétent jusqu’à son dernier instant. Que tous ceux que son décès laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

 

Bernard Andrey

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Sorens

Bernard Andrey s’est éteint le 27 février, dans sa 89e année. La cérémonie du dernier adieu sera célébrée en l’église de Sorens, ce mardi. Bernard naquit le 16 août 1927 à Farvagny, dans une famille paysanne de dix enfants. Il était le sixième. Après son école primaire, il œuvra en tant qu’aide-cuisinier lors de la construction du barrage de Rossens. Il effectua ensuite son école de recrues avant de partir en Suisse alémanique travailler dans une laiterie, pour apprendre la langue. Dès son retour, il fut engagé comme agent de train, à Lausanne puis à Delémont. En 1956, il unit sa destinée à Marthe. Le couple quitta Delémont pour Fribourg. La carrière de Bernard se termina à l’âge de 64 ans. A la retraite, il se mit à rénover la maison de ses beaux-parents à Sorens, pour y habiter. Il s’occupa alors beaucoup de ses petits neveux et nièces, qu’il affectionnait particulièrement. Amoureux de la nature, il aimait passer du temps à s’occuper de ses abeilles ou à cueillir des champignons. A cultiver son jardin aussi, et à se promener en montagne. Bernard appréciait de découvrir de nouveaux paysages, en Amérique, en Angleterre, en Roumanie ou au Kenya, mais aussi aller à Paris ou au bord de la mer.
En 2006, il fut victime d’une hémorragie cérébrale. Depuis, jour après jour, sa santé déclina. Que tous ceux que son décès laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Vérène Pilloud

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née Villard, Châtel-St-Denis

Vérène Pilloud s’est endormie paisiblement dans la nuit de vendredi à samedi, soit l’avant-veille de son 92e anniversaire. Un dernier homma­ge lui a été rendu hier en l’église de Châtel-Saint-Denis.
Née le 29 février 1924 à Remaufens, Vérène Pilloud était la deuxième fille de Marcel et Cécile Villard, née Pilloud. Elle grandit avec ses cinq frères et sœurs à la ferme de La Gîte. Après ses écoles effectuées à Châtel-Saint-Denis, elle apprit tout de la restauration avec «Dada» Genoud, alors responsable du Buffet de la Gare du chef-lieu veveysan.
A 27 ans, elle unit sa destinée à Jean Pilloud. Avec son mari pâtissier, elle s’installa à Pully où le couple géra une boulangerie durant vingt ans.
Vérène était fière de la nomination de «chevalier du bon pain» obtenue par son époux. Durant ces années passées sur les rives du Léman, ils partirent régulièrement en vacances à la mer ou à la découverte de la Suisse.
Très attachée à sa région natale, elle revint à Châtel-Saint-Denis dans la maison que le couple avait construite dans les années 1970. Elle reprit alors du service au Buffet de la Gare, puis chez Michel Colliard, aux Paccots, avant de terminer son parcours professionnel à la laiterie Liaudat.
Au début des années 2000, Vérène et Jean fêtèrent leurs noces d’or, sans avoir eu d’enfants. Elle reporta toute son affection sur ses neveux et nièces, puis sur ses petits-neveux et petites-nièces.
Il y a huit ans, elle eut la douleur de perdre son époux. Elle put alors compter sur l’affection de son frère et de ses sœurs pour surmonter cette épreuve. Passer du temps à la ferme de La Gîte, où avaient lieu toutes les fêtes de famille, la rendait heureuse. Ce n’est qu’en décembre dernier qu’elle dut se résoudre à intégrer le Foyer St-Joseph, à Châtel-Saint-Denis.
A tous ceux que le décès de Vérène Pilloud laisse dans la peine, nous présentons nos sincères condo­­­lé­ances. . GRU

Marc Berset

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Corcelles-près-Concise
 

Mardi dernier, la famille et les nombreux amis de Marc Berset, dit Macolet, lui ont rendu un dernier hommage à Yverdon. Il est décédé le 27 février dans sa 73e année des suites d’une courte maladie.

Après avoir suivi sa scolarité à La Tour-de-Trême, à Bulle, puis au Collège St-Michel à Fribourg, Marc Berset partit à Zurich, comme footballeur professionnel au sein du prestigieux club du Grasshopper. Transféré ensuite au FC Lugano il fut même international au sein de l’équipe suisse.

Après sa carrière footballistique, il s’installa avec son épouse Béatrice à Yverdon ou naquit leur fils Jérôme. Il entraîna alors les équipes juniors du FC Yverdon Sport durant de nombreuses années. Sportif accompli, il s’adonnait également au vélo avec son fils, ses neveux et ses beaux-frères ainsi qu’à la marche et au ski de fond avec son épouse.

Il put poursuivre ses activités sportives comme maître de sport aux Etablissements pénitenciers de la pleine de l’Orbe, où il fut très apprécié de ses collègues gardiens ainsi que des détenus qui le respectaient.

Il continua à suivre fidèlement le foot à la télévision et dans les journaux. Il s’engagea également activement dans la cynologie, tout comme son père Tato l’avait fait. Avec ses chiens de défense et d’avalanche, il remporta de nombreux prix et se fit des amis au sein des clubs de Bulle et d’Yverdon.

Sous son apparence de dur à cuir, Marc Berset était profondément humain. Il concilia toujours amour pour le sport et écoute des gens, que ce soit les détenus de Bochud, sa famille ou ses amis.

A tous ceux qui pleurent la disparition de Marc Berset, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

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