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Channel: Nécrologie
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Marie-Louise Oberson

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née Buchillier, Vuadens

Marie-Louise Oberson s’est éteinte le 15 mars, peu après son 88e anniversaire. Un dernier hommage lui a été rendu mardi.
Marie-Louise vint au monde le 13 mars 1926 à Vaulruz, dans le foyer d’Auguste et Marguerite Buchillier-Progin. Elle était la troisième d’une fratrie de huit enfants.
Marie-Louise suivit ses écoles dans son village natal, avant de travailler aux tourbières. Puis son chemin l’amena quelque temps à Lucerne, où elle fut employée de maison.
En 1952, elle unit sa destinée à Henri Oberson. Le couple s’installa à Lussy où naquirent ses deux enfants, Bernard et Monique. La famille habita ensuite à Romont. Là, Marie-Louise travailla à domicile tout en gérant son ménage. Elle fit aussi des extra dans les cafés. Quand la petite tribu vint habiter à Vuadens, en 1967, elle s’engagea à l’usine Guigoz, puis chez Nestlé, à Broc.
Marie-Louise fut l’heureuse grand-maman de Karine et Romain, et l’arrière-grand-maman de la petite Roxane. Le 2 février, elle eut d’ailleurs la joie de participer à son baptême.
Elle possédait de nombreuses qualités de cœur. A l’écoute des autres, sa porte était toujours ouverte. Marie-Louise avait aussi de nombreuses passions: fleurir sa maison, s’occuper de son jardin, les balades. Ses petits moments de bonheur, elle les vivait aux lotos ou au marché de Bulle, les jeudis. Elle fit également partie des aînés de Vuadens.
Marie-Louise ne se plaignait jamais, malgré les peines qu’elle connut. Notamment le décès de son époux, en 2002. Dès lors, sa santé déclina. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle entra en septembre 2012 au Foyer St-Joseph, à Sâles, où elle fut très entourée par ses proches.
Le 28 février, Marie-Louise fut victime d’un AVC. Elle ne fut dès lors plus dans un état réellement conscient. Elle s’en est allée paisiblement le 15 mars.
A ses enfants, à sa famille et à tous ceux que son décès laisse dans la peine, nous disons toute notre sympathie. GRU


Armand Schuwey

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Corcelles (NE)

Armand Schuwey s’est éteint le 16 mars à l’hôpital de Pourtalès, à Neuchâtel, après une courte maladie.
Né le 31 juillet 1932 à Broc, Armand était l’aîné d’une fratrie de six enfants. Il passa une jeunesse heureuse en Gruyère. Après avoir appris le métier de boucher, comme son père, il fit l’école de police à La Chaux-de-Fonds. En 1956, il épousa Agnès Loup, de La Tour-de-Trême. De cette union naquirent Pierre et Stéphane.
Armand devint gendarme, puis inspecteur à la Police cantonale neuchâteloise. Il termina sa carrière à la Police fédérale à Berne, avec le grade de commissaire.
Durant toutes ces années, Armand revenait régulièrement en Gruyère revoir ses parents et sa famille. Par la suite, il construisit une résidence secondaire qui devint son domicile principal, un chalet gruérien en terres neuchâteloises!
D’un caractère bien trempé, il était pourtant de nature assez réservée, mais avait une grande sensibilité. Il était attaché aux valeurs, avait des convictions tout en conservant une bonne dose d’humour.
Armand Schuwey a passé une belle retraite, s’intéressant aux choix de vie de ses enfants, ainsi qu’à ses trois petits-enfants, dont il était très fier.
A tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU

 

Marthe Surchat

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née Seydoux, Bouloz

Marthe Surchat s’est éteinte à l’HFR de Riaz, le 18 février. Un dernier hommage lui a été rendu le 21 février.
Marthe est née le 20 décembre 1926. Elle a grandi à Sâles, dans une famille de trois enfants. En 1952, elle épouse Joseph Surchat et quitte sa Gruyère natale pour rejoindre Bouloz, où Joseph reprend une partie du domaine familial.
Le couple a le bonheur d’avoir trois enfants, Josiane, Claudine et Dominique. Puis, la famille s’est agrandie avec quatre petits-enfants. Tous ont bénéficié de l’accueil généreux et chaleureux de Marthe.
Discrète en société, Marthe était une confidente pour toute la famille, dispensant ses conseils avec une sagesse accrue au fil des années. Moderne dans ses conceptions, elle jouait son rôle traditionnel avec une touche d’originalité. Elle ne manquait aucun débat politique et se divertissait avec les événements sportifs retransmis à la télévision.
Marthe a communiqué ses valeurs et son ouverture au monde bien que  ne quittant presque jamais le pied du Moléson. Toute sa vie, elle est restée  attachée à cette montagne qu’elle ne se lassait pas d’admirer.
Elle laisse un vide immense à toute sa famille. A celle-ci, nous disons notre sympathie émue. GRU

Francis Sottas

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Sorens

Francis Sottas a été enlevé soudainement à l’affection des siens, mercredi à l’hôpital de Fribourg. Il était dans sa 77e année. Un dernier hommage lui a été rendu vendredi en l’église de Sorens.
Francis est né le 28 novembre 1937 à Sorens, dans le foyer de César et Alice Sottas-Droux. Il était le troisième enfant d’une famille qui compta deux garçons et deux filles. Ouvrier, son père travailla à la gravière et chez Milco. La famille ne quitta jamais le village, où Francis fit toutes ses classes. Quand sa maman endura une longue maladie, la benjamine de la fratrie la remplaça un peu.
A la fin de sa scolarité, Francis Sottas fut engagé comme polisseur de meubles dans l’entreprise Déforel, sans faire d’apprentissage. Il y travailla une vingtaine d’années et, en 1975, poursuivit son métier à la fabrique Gruyéria Meubles­ – son frère et son beau-frère y travaillèrent aussi. Peu intéressé par les voyages, il faisait néanmoins souvent des montages à l’extérieur et même à l’étranger. Il demeura dans l’entreprise jusqu’à l’heure de la retraite, en 2002. Même alors, il garda le contact, faisant partie du groupe des retraités de Gruyéria.
Francis Sottas ne partageait pas seulement le travail avec son frère et son beau-frère: ils partageaient également la même maison, celle où Francis avait vu le jour et où il a habité toute sa vie. Célibataire et facile à vivre, il était constamment disponible pour sa famille. Notamment ses neveux et nièces, contents qu’il y ait toujours quelqu’un à la maison.
Bien qu’assez discret, Francis était actif dans la vie de son village. Il fut membre de la société de musique durant plus de vingt ans, ainsi que de la société de tir. Il aimait également jouer aux cartes, en famille ou avec ses amis, le samedi soir dans les cafés du lieu.
Quand il jardinait, il avait une préférence pour les framboisiers et raisinets. Il adorait aussi s’occuper des animaux: chats, lapins et surtout ses poules, qu’il avait pratiquement dressées. L’entretien du verger et la taille de sa quinzaine d’arbres l’occupèrent aussi beaucoup, jusqu’à ses récents problèmes de santé. Ayant subi une lourde opération fin février, il ne se remit jamais et demeura hospitalisé, à Berne puis à Fribourg.
A sa famille et à tous ceux que le départ de Francis Sottas laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Louisa Pittet-Charrière

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Romanens

Louisa Pittet est née le 4 novembre 1918 au Canada, dans l’Etat du Manitoba, où sa famille avait émigré. Elle était l’aînée d’une fratrie de huit enfants. Elle avait huit ans lorsque les siens s’installèrent à Romanens. En 1941, elle unit sa destinée à Joseph Pittet. Le couple eut neuf enfants, et il accueillit une nièce, Marie-Berthe, qui n’avait que 4 ans quand elle perdit sa maman. La famille s’agrandit ensuite avec l’arrivée de 22 petits-enfants et 33 arrière-petits-enfants. De nature sociable et courageuse, Louisa Pittet surmonta de manière exemplaire les épreuves. En 1977 déjà, elle perdit son mari, et par la suite, elle eut la douleur de perdre quatre de ses enfants, ainsi que plusieurs petits-enfants et arrière-petits-enfants. Toujours très active, elle aimait se promener dans la nature et voyager. Elle fit notamment plusieurs voyages au Canada pour retrouver ses souvenirs d’enfance, et elle se rendit également à plusieurs reprises à Lourdes, lieu sacré pour elle qui avait un grand dévouement pour Notre-Dame de Lourdes. Tous les dimanches elle se rendait à la messe, y allant même à pied. Très adroite de ses mains, Louisa aimait coudre, tricoter et crocheter. Chaque lundi, elle se rendait au Foyer St-Joseph à Sâles, pour jouer aux car­tes avec les résidents. C’est également entourée de sa famille qu’elle aimait passer de précieux moments. Elle collabora avec son mari au travail de la ferme, jusqu’au moment de remettre le flambeau à leur fils Jean. Lorsque ses forces commencèrent à faiblir, c’est dans le foyer de sa fille Antoinette qu’elle trouva le réconfort et l’affection pour lui permettre de continuer un bout de chemin dans la paix et la sérénité. Récemment, ses forces déclinèrent, et elle dut être hospitalisée. Un mal incurable la rongeait. C’est entourée de sa famille qu’elle s’est éteinte le lundi 31 mars. A tous ceux qui pleurent le départ de Louisa Pittet-Charrière, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

François Vuichard

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Semsales


François Vuichard s’est éteint le 20 mars, aux soins palliatifs de l’HFR à Châtel-Saint-Denis. Il avait 67 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 24 mars en l’église de Semsales.
François Vuichard naquit le 23 octobre 1946 dans le foyer de Robert et Yvonne, à Semsales. Deuxième de leurs cinq enfants, il eut très tôt la douleur de perdre son papa. Cela l’affecta beaucoup.
En 1971, il épousa Juliette Vial. La famille s’agrandit avec l’arrivée de deux garçons, Matthias et Boris. Une grande joie pour le couple.
Trois petits-enfants, dont François Vuichard appréciait particulièrement la présence, vinrent ensuite égayer sa vie, émaillée des souffrances liées à sa maladie pulmonaire. François Vuichard leur donna à tous son amour et sa joie de vivre, qu’il avait conservés malgré le chagrin provoqué par la perte de sa maman et de sa sœur Dada.
Après un apprentissage de cuisinier au Plaza, à Fribourg, il travailla durant trente-cinq ans dans les cuisines de la Migros de Vevey et de Montreux. Son métier le passionnait, ainsi que le foot. Il le pratiqua dans les clubs de Semsales et de Broc. François Vuichard aimait se balader en forêt.
Malade depuis dix-huit ans, il ne put bientôt plus se déplacer comme il l’entendait. Ne plus pouvoir aller aux champignons l’affectait beaucoup. Il avait transmis sa passion à ses fils. François Vuichard éprouvait une grande joie en les voyant arriver avec leur récolte.
Après une pneumonie contractée il y a un mois, François Vuichard apprit qu’il avait un cancer. Il luttait et disait: «Je veux vivre encore une année ou deux.» Mais la maladie prit le dessus. Il fut bien entouré par sa famille et l’équipe attentionnée des soins palliatifs à Châtel-Saint-Denis.
Malgré la vive douleur laissée par son départ, ses proches se souviendront de lui comme d’un modèle de courage et de volonté. A l’image des derniers mots qu’il prononça: «La vie est belle!» A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le décès de François Vuichard laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

André Droux

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Broc

André Droux, dit Dédé, s’est éteint le mercredi 2 avril, dans sa 68e année. Un dernier hommage lui a été rendu samedi en l’église St-Othmar, à Broc.
André Droux est né le 13 mai 1946 dans le foyer de Camille Droux et de Maria, née Savary, appelée familièrement Dada. Aîné de trois enfants, il passa sa jeunesse à Vaulruz et garda tout au long de sa vie de bons contacts avec ses amis du village et notamment ses contemporains.
En 1965, André épousa Monique Tercier à Notre-Dame-des-Marches, à Broc. Le couple s’installa dans la maison familiale de Vaulruz et eut la joie d’avoir quatre enfants: Carol, Murielle, Samuel et Manuel. Malheureusement, un tragique accident devait leur ravir Samuel alors qu’il n’avait que trois ans. Par la suite, André et Monique eurent la joie de voir grandir sept petits-enfants.
Passionné par la mécanique et les camions, André Droux travailla d’abord dans l’entreprise de son père à Vaulruz. Il créa ensuite sa propre société. Possédant plusieurs camions, il effectuait notamment des transports pour le compte de Translait. André était secondé par son épouse qui roulait également. On pouvait croiser leur magnifique «bahut» bleu où s’affichaient fièrement sur deux plaquettes leurs noms de code CB: Barbe-Bleue et Myosotis. Tous deux faisaient partie des Routiers suisses, section du Vieux-Comté. André était bricoleur dans l’âme. Les objets qu’il récupérait prenaient une seconde vie entre ses mains. Il aimait lire et défier ses amis ainsi que les membres de sa famille aux cartes.
En 1973, André Droux et sa famille déménagèrent à Riaz. Il construisit une maison sur le garage à camions qui abritait son entreprise. Plus tard, le couple s’installa à Broc.
Ces derniers temps, la santé d’André s’était dégradée et, depuis une quinzaine de jours, il était hospitalisé. Plusieurs hémorragies eurent raison de ses dernières forces avant qu’il ne s’endorme paisiblement. Ses proches se souviendront d’un homme au caractère affirmé, mais néanmoins sensible, gentil et ayant le sens de l’humour.
Tandis que ses copains routiers lui souhaitent «bonne route», La Gruyère exprime à sa famille et à tous ceux qui l’ont connu ses messages de sympathie. GRU

Marie-Thérèse Charlet

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née Repond, Botterens

Marie-Thérèse Charlet s’est éteinte mardi 8 avril, entourée de l’amour des siens, après un court séjour au foyer La Rose des Vents, à Broc. Elle est partie la veille de ses 87 ans. Un dernier hommage lui sera rendu le vendredi  11 avril en l’église de Botterens.
Née le 9 avril 1927 à Villarbeney, elle était la deuxième d’une famille de cinq enfants. Elle connut très tôt ce qui allait devenir le fil rouge de sa vie: le travail. C’est ainsi qu’elle œuvra durant six ans à l’atelier de couture à Bulle, puis trente-sept à la chocolaterie de Broc.
Elle se rendait au travail à vélo, un moyen de locomotion qu’elle conserva presque toute sa vie, puisque, à plus de 80 ans, elle l’employait encore pour aller faire ses courses à Broc. Elle fut triste et fâchée même, lorsqu’elle dut l’abandonner en raison de problèmes de vue.
En 1952, elle unit sa destinée à Robert Charlet. De cette union naquit une fille, Christiane. Marie-Thérèse eut la douleur de perdre son mari en 1968. Face à cette épreuve, le travail et le soutien de son frère et de sa sœur lui permirent de poursuivre son chemin, avec volonté et courage.
Lorsque Marie-Thérèse devint grand-maman, elle vécut des moments inten­ses de bonheur avec ses deux petits-fils Daniel et Yvan. Une autre satisfaction pour elle était l’entretien de sa maison. Elle avait un don pour le jardinage et les fleurs. A la belle saison, La Rochetta 19 était un jardin d’Eden. Elle avait d’autres intérêts, dont la couture, le tricot et le crochet. Marie-Thérèse réalisait aussi de succulentes pâtisseries qu’elle offrait à son entourage.
Malgré ses problèmes de vue, elle s’est battue jusqu’au bout pour cuisiner et tenir admirablement sa maison et son jardin. Mais en juillet dernier, après plusieurs AVC, elle perdit son autonomie. Cela fut une grande souffrance morale pour elle. Après sept mois chez sa fille, elle entra au foyer La  Rose des Vents.
Marie-Thérèse laisse le souvenir d’une personne courageuse, volontaire et travailleuse, toujours prête à rendre service. A tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU


Marie-Thérèse Bischoff

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née Messerli, Broc

Marie-Thérèse est née à Broc le 18 mars 1930, dans le foyer d’Albert et Marie Messerli née Blanchard. Elle était la septième d’une famille de 14 enfants. Après avoir suivi sa scolarité à Broc, elle partit à Zurich. Elle travaillait dans une pension et la vie y était plutôt rude. Elle y prit goût à la cuisine de bonne qualité.
Revenue à Broc, elle travailla pendant quelques mois dans une biscuiterie de Bulle. Elle apportait des «brisures» et ses frères et sœurs s’en régalaient. Ensuite, elle partit pour Vevey où elle travailla pour FIPFOP, le journal édité par Nestlé à l’intention des enfants.
En 1957, elle épousa Werner Bischoff, industriel à Broc. A sa fille Elisabeth s’ajoutèrent deux fils, Jean-Claude et Christian. Elle eut la joie d’être trois fois grand-mère et trois fois arrière-grand-mère. Elle chérissait ses petits de tout son cœur.
Durant les cinquante ans de son mariage, elle s’occupa avec soin de son ménage et régala sa famille de délicieux petits plats. Elle était proche de sa sœur Bernadette et leurs familles respectives partagèrent de belles vacances. Appréciant les voyages, elle se rendit, entre autres, au Canada pour retrouver son petit frère Guy et au Brésil pour rencontrer un ami de Werner et sa filleule. Sa porte était toujours ouverte et elle accueillait avec plaisir les membres de sa nombreuse famille.
En 2007, elle eut la douleur de perdre son époux qu’elle avait soigné avec dévouement pendant plusieurs années. Se retrouvant seule, elle s’intéressait à la lecture, était férue de mots croisés et, chaque mercredi, elle retrouvait sa sœur Bernadette à Bulle avec laquelle elle partageait de nombreux et riches instants. Elle se réjouissait de la venue de ses sœurs, neveux et nièces et de leur famille, durant les vacances scolaires.
Dès 2011, sa santé s’est dégradée. Elle était accablée de douleurs rhumatismales. Puis, en juin 2013, elle eut une grave pneumonie qui l’obligea à séjourner à Riaz d’où elle ne put regagner sa maison et entra au foyer La Rose des Vents en juillet 2013. Dès ce moment, malgré les soins et l’affection de ses proches, sa santé périclita. Elle s’est éteinte le 4 mars dernier.
Un hommage lui a été rendu vendredi 7 mars en l’église de Broc. A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU

 

Graziella Vionnet-Savoldelli

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Attalens

Graziella est née le 7 septembre 1942. Elle a grandi à Villars-sur-Ollon, entourée de son frère Carlo et de ses sœurs Monica et Carina.
Elle croisa Roby à Villars et, en septembre 1964, ils s’unirent pour le meilleur et pour le pire. Graziella quitta Villars et rejoignit Roby à Attalens. Pendant près de cinquante ans, ils vécurent main dans la main avec les bons et mauvais moments.
En novembre 1964, ils ont eu le bonheur d’accueillir Patricia, puis Stéphan en 1965 et Cédric en 1970. Une chouette famille avec une maman en or, un vrai trésor qui s’occupa de ses enfants avec rigueur et beaucoup d’amour, pendant que Roby, pour son travail, vécut durant quelques années à Villars-sur-Ollon.
Graziella fut particulièrement affectée par le grave accident dont Cédric fut victime, une vraie tragédie. Elle s’occupa avec beaucoup de courage de ses soins quotidiens.
Heureusement, la naissance d’Emilien, leur premier petit-fils, apporta du baume à son cœur. Puis arrivèrent Pauline, Mickael et Bryan. Graziella aimait infiniment ses petits-enfants, qui le lui rendaient bien. Il y avait beaucoup de respect et d’amour entre eux. Elle était toujours disponible et généreuse avec eux, comme elle l’était avec Roby et ses enfants.
Graziella était une femme très active, elle aimait son métier de blanchisseuse et, pendant plus de trente ans, elle livra son linge seule ou avec Roby. Le lundi à midi, elle aimait retrouver Patricia pour dîner à Blonay. Elle avait le contact facile et aimait les gens, elle était toujours en souci pour sa famille. Elle aimait de temps en temps faire les sorties avec certaines sociétés locales et appréciait de passer des moments d’amitiés avec ses copines pour une balade ou pour partager un repas.
Graziella était une battante malgré ses deux AVC et ses nombreuses opérations. Elle ne se plaignait jamais devant sa famille.
Dans la nuit du 4 avril, une hémorragie cérébrale la terrassa. Elle s’est éteinte le lendemain, entourée de Roby, de ses enfants et de tous ses petits-enfants avec tout leur amour. Une cérémonie d’adieux a eu lieu mardi en l’église d’Attalens.
A tous ceux qui pleurent son départ, nous adressons nos sincères condoléances. GRU

 

Georges Chollet

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Broc

Georges Chollet s’est endormi paisi­blement vendredi dernier, à l’âge de 94 ans. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi en l’église Saint-Othmar, à Broc.
Georges Chollet est né avec le printemps, un 17 mars en 1920, dans la famille de Victor et Victorine Chollet. Troisième d’une fratrie de six, il vécut toute son enfance et sa jeunesse à Crésuz, village resté cher à son cœur. Georges suivit les cours de l’Ecole d’agriculture de Grangeneuve. Puis vint le temps de faire son école de recrues. La guerre battait son plein, son engagement à l’armée se prolongea alors de quelques années.
Cette période le marqua assez profondément. Elle lui permit aussi de nouer de solides amitiés et de développer sa tendance naturelle à organiser et à diriger. Abandonnant avec regret l’idée d’être paysan, il entra à la fabrique Nestlé à Broc en 1946 et devint rapidement contremaître. Par la suite, il fut chargé de la sécurité de l’usine et officia également comme capitaine des pompiers de l’usine, jusqu’à sa retraite anticipée en 1983.
C’est à l’usine qu’il fit la connaissance de Marthe Savary, qui devint son épouse en 1948. Le couple perdit leur premier enfant peu après sa naissance en 1950. Cet épisode dramatique les marqua durablement, aussi accueillirent-ils avec reconnaissance deux filles quelques années plus tard: Marie-Madeleine et Martine. Georges Chollet mit beaucoup d’énergie à s’occuper de la maison qu’il avait acquise. Il prenait un grand plaisir à bricoler et à soigner son jardin.
Georges se découvrit tardivement des talents d’apiculteur, lorsqu’il reprit le rucher de son père à la suite de son décès en 1977. Il développa alors un grand intérêt et une véritable affection pour le monde des abeilles, en plus de sa passion pour le tir. Homme de convivialité, il participa très activement à de nombreuses sociétés. Il ne comptait ni ses efforts ni ses heures, œuvrant de nombreuses années comme président de la Commission scolaire de Broc, de la Société des carabiniers de Broc, de la Fédération de tir de la Gruyère, de la Société d’apiculture de la Gruyère et de l’Amicale de la I/14. Membre du comité de la Société cantonale des tireurs fribourgeois, il fut responsable des tirs en campagne plusieurs années durant. Ces amitiés cultivées lui permirent aussi de partir en voyage hors des frontières.
Georges Chollet a vécu une retraite active, entouré des siens, goûtant particulièrement son autonomie et son indépendance. L’année de ses 90 ans, il fut malheureusement renversé par une voiture. Dès lors, sa santé déclina lentement. Hospitalisé en octobre 2013, il entra au début février de l’année suivante au Foyer St-Germain de Gruyè­res. Il y fut soigné avec gentillesse et affection jusqu’à son dernier souffle, un beau jour de printemps. A sa famille et à tous ceux que le départ de Georges Chollet laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sympathie. GRU

Anne Marie Schindler

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née Beaud, Bulle

Anny Schindler s’en est allée ce dimanche 13 avril, à l’âge de 89 ans. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Bulle.
Anne Marie Schindler-Beaud, dite Anny, est née le 12 mai 1925 à Albeuve. Dans ce village, elle a tenu l’Auberge de l’Ange et rencontré celui qui deviendra son époux, André Schindler. Dans sa jeunesse, elle a chanté au groupe choral de l’Intyamon et joué dans plusieurs théâtres en patois, loisirs pour lesquels elle vouait une passion particulière.
Avec son mari, elle éleva cinq enfants. Etablie à Bulle durant de nombreuses années, elle fut très appréciée dans son tea-room du Colibri, à la rue de Vevey. Qui ne se souvient pas de Madame Schindler du Colibri?
Maman aimante et attentive, elle avait à cœur de transmettre à ses enfants ses talents culinaires et de les recevoir chaque année pour la traditionnelle bénichon ou le repas de Noël. Tricoteuse avertie, elle put choyer ses petits-enfants en leur offrant des pulls, des chaussettes et autres habits qu’elle confectionnait avec amour. Bien des cadeaux de naissance, tricotés en un tour de main, ont trouvé
preneur auprès de ses nombreuses connaissances pour leur plus grand ravissement. Les sorties en famille et les fêtes, les théâtres en patois, langue qu’elle maîtrisait bien, embellissaient son quotidien.
Lorsque sa santé déclina, elle a rejoint l’EMS d’Humilimont, où elle vécut durant sept années, toujours ravie de la visite des membres de sa famille. La semaine dernière, une mauvaise chute, suivie d’une opération, a eu raison de sa santé fragile.
Anne Marie Schindler s’en est allée discrètement, accompagnée de l’amour de ses enfants. A sa famille et à tous ceux qui l’ont connue, La Gruyère adres­se ses messages de sympathie. GRU

Willy Hochuli

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Bulle

Willy Hochuli s’est éteint le samedi 5 avril des suites d’une maladie supportée avec beaucoup de courage. Il cheminait dans sa 83e année. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi à l’église réformée de Reitnau, son village natal.
Willy Hochuli est né le 3 novembre 1931 à Reitnau, dans le canton d’Argovie. Il était le troisième d’une famille de cinq enfants. Mécanicien sur auto, il est arrivé en Suisse romande en 1953. Il travailla d’abord à Bex, puis en Gruyère, chez Morand atelier mécanique à La Tour-de-Trême. Par la suite, Willy œuvra dans plusieurs garages de la région, avant de reprendre le Garage Alfa Romeo de Palud.
Passionné d’aviation, il faisait partie des vingt premiers pilotes brevetés de l’aérodrome de la Gruyère. Willy Hochuli obtint son sésame de pilote en octobre 1967. Dès lors, il fit plus de 3000 décollages et même de la voltige.
Willy était un homme fort sympathique, très connu dans la région. Au printemps de l’année passée, à la suite d’un AVC, sa santé se dégrada progressivement. Il s’est éteint après dix jours d’hospitalisation à Riaz. A tous ceux que le décès de Willy Hochuli laisse dans la tristesse, La Gruyère exprime ses condoléances. GRU

Jean-Joseph Vial

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Le Jordil / St-Martin

Jean-Joseph Vial s’est éteint à son domicile, au Jordil, le 9 avril. Un ultime hommage lui a été rendu le 15 avril, dans l’intimité de la famille. Aîné des cinq enfants de François et Thérèse Vial née Monnard, Jean-Joseph est né le 13 juillet 1949 dans le hameau du Jordil, à St-Martin. Après sa scolarité obligatoire, il a travaillé dans un garage à St-Martin, puis chez JPF, au Pâquier, avant de s’établir à son compte. Outre l’amour des voitures anciennes, Jean-Joseph était aussi passionné par la cueillette des champignons. Au décès de sa maman, en 2003, Jean-Joseph reprit le service du coulage du lait, ce qui lui donnait l’occasion de rester en contact avec les agriculteurs du hameau. Il appréciait également passer de bons moments en jouant aux cartes en compagnie de ses amis. Emporté par un malaise cardiaque, son départ brutal plonge sa famille dans la douleur. A celle-ci, La Gruyère témoigne sa sympathie émue. GRU

Cyril Rauber

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Bulle

Cyril Rauber a quitté cette vie comme il l’a traversée. Sans grand bruit et entouré de l’amour de son épouse et de ses enfants. Il s’en est allé lundi, jour de ses 89 ans. Cyril est né le 14 avril 1925, à Bellegarde, dans le foyer d’Alfons et Alexandrine Rauber. Il était l’avant-dernier d’une fratrie de dix enfants. La montagne fut son domaine dès son plus jeune âge. A compter de son cinquième printemps, il passa en effet ses étés sur l’alpage de ses oncles, avec deux de ses frères. Pour rude qu’elle fut, cette vie sut séduire Cyril. C’est en plaine, pourtant, qu’il pratiqua ce métier d’agriculteur qu’il avait appris à Grangeneuve. Au début des années 1950, il vint à Epagny, pour s’occuper d’un domaine en location. C’est là qu’il fit la connaissance de celle qui deviendrait sa femme, Juliane Oberson. Il l’épousa en 1958. Le beau-père de Cyril fut comblé par ce mariage. Le jeune couple reprit en effet son domaine; il fut ainsi heureux de donner des coups de main à sa fille et à son beau-fils, qui exploitèrent par ailleurs seuls leur ferme. Agriculteur progressiste, Cyril Rauber chercha constamment à améliorer tant son troupeau que son exploitation. Il amena plusieurs bêtes à remporter des titres de championnes à Bulle et à l’Olma de Saint-Gall. Il fut également parmi les premiers dans la région à disposer d’une stabulation libre. Mais Cyril Rauber était resté un paysan de montagne avant tout. Il fut heureux, après avoir remis le domaine à son aîné, de pouvoir passer ses étés à s’occuper de génisses au chalet de Moléson-à-Baron. Là, il avait l’immense bonheur d’accueillir ses petits-enfants. Car la famille, pour Cyril, était fondamentale. Plus jeune, il avait en effet souffert de l’absence de ses proches. Marié, il voulut rapidement fonder sa propre famille. C’est ainsi que, de son union avec Juliane, naquirent Jean-François, Marie-Dominique, Stéphane, Martin et Priska. S’il fut un père accaparé par son travail, il fut un grand-père très disponible pour ses 13 petits-enfants. Malicieux et farceur, il se faisait une joie de leurs visites. Sa grande famille faisait la fierté de Cyril, qui put toujours compter sur le soutien de ses enfants. Grand amateur de sport, Cyril était un inconditionnel du HC Fribourg-Gottéron. Jusqu’à l’an passé, il assista à toutes les rencontres à domicile. A 88 ans, il était sans doute l’un des plus anciens supporters du club de Saint-Léonard. Il appréciait également les quelques jours de vacances qu’il prenait à Davos, avec son épouse, pour assister à la coupe Spengler. S’il ne la commentait guère, Cyril suivait l’actualité via une lecture assidue des journaux. Féru d’histoire, il admirait les grandes figures telles que Churchill, Adenauer ou de Gaulle. Ces stratèges l’avaient-ils inspiré? Toujours est-il que Cyril était redoutable au jass et au jeu du moulin. Cyril Rauber laisse derrière lui l’image d’un homme droit, honnête, parfois impatient, mais toujours profondément bon. Que sa famille dans la peine trouve ici l’expression de notre sympathie. GRU


Cécile Piller

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née Haymoz, La Roche

Cécile Piller s’est éteinte paisiblement jeudi, au Foyer Saint-Joseph, à La Roche, entourée de toute sa famille. Elle avait 84 ans. Un dernier hommage lui sera rendu lundi en l’église de La Roche. Cécile Piller est née le 6 avril 1930, à La Roche. Elle était la deuxième d’une fratrie de seize enfants. Après sa scolarité effectuée dans son village d’origine, elle travailla pour différents patrons et fut notamment engagée aux tourbières d’Echarlens. Le 5 janvier 1952, elle unit sa destinée à Joseph Piller. Sept enfants vinrent agrandir la famille, puis, plus tard neuf petits-enfants et huit arrière-petits-enfants, qu’elle choya tout au long de sa vie. En 1981, Cécile Piller eut la douleur de perdre son époux Joseph, en 1984  son petit-fils Frédérique, et en 1998 son fils aîné Vital. Elle surmonta ces épreuves avec un grand courage. Durant de nombreuses années, Cécile Piller fit partie du chœur mixte de La Roche, sa passion. Elle se rendait également avec plaisir à Fribourg pour rendre visite aux sœurs de Saint-Paul. En 2006, sentant la fatigue venir, elle prit la décision d’intégrer le Foyer Saint-Joseph, à La Roche. Elle y vécut encore de belles années, entourée de toute sa famille. A tous ceux qui pleurent le départ de Cécile Piller, La Gruyère adresse ses sincères condoléances. GRU

André Pittet

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Charmey

André Pittet s’est éteint paisiblement dimanche. Il cheminait dans sa 94e année. Un dernier hommage lui sera rendu demain en l’église de Charmey. André Pittet est né le 31 octobre 1920 dans le foyer de Joseph et Marie Pittet, à Villars-le-Terroir. Il était l’aîné d’une fratrie de cinq enfants. Après sa scolarité obligatoire, il entama un apprentissage de charpentier en Suisse alémanique, pour parfaire ses connaissances linguistiques. Son école de recrues terminée et la Mobilisation passée, il fut engagé dans les gardes-forts, comme charpentier-menuisier. Le lundi de Pâques 1947, il unit sa destinée à Yvonne Rime. Le couple s’installa à Charmey et eut le bonheur d’accueillir deux enfants, Claudy en 1948 et Françoise en 1954. Plus tard, la famille s’agrandit avec l’arrivée de quatre petits-enfants et de quatre arrière-petits-enfants, pour lesquels il fut un grand-papa attentionné et disponible. En 1988, il supporta avec courage le décès de son épouse et en 2008, celui de son beau-fils Hugo. André Pittet fut actif dans de nombreuses sociétés villageoises. Président d’honneur du chœur mixte L’Echo des Alpes, il était titulaire de la médaille Bene Merenti. Il était également un membre assidu de la société de tir et de pêche. Fin stratège, il ne refusait jamais une partie de cartes. Proche de la nature, André Pittet appréciait les randonnées en montagne. Il a d’ailleurs participé au gardiennage de la cabane des Marindes durant plusieurs années. Il aimait aussi travailler le bois et confectionnait des cuillères qu’il offrait volontiers à ses amis. Ses talents de bricoleur étaient appréciés de toute sa famille et ses neveux et nièces faisaient souvent appel à lui lorsqu’il s’agissait de réparer une machine ou de construire un outil particulier. A plusieurs reprises, André Pittet participa au pèlerinage militaire à Lourdes.
Jusqu’à la semaine dernière, il habitait chez lui et donnait un coup de main pour l’entretien extérieur de la maison. Il fut hospitalisé il y a quelques jours et s’endormit, entouré des siens, à l’hôpital de Riaz. Que sa famille dans la peine trouve ici l’expression de notre sympathie. GRU 

Meinrad Crausaz

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Rossens

Meinrad Crausaz s’est éteint ce Vendredi-Saint. Il avait 79 ans. Un dernier hommage lui sera rendu samedi en l’église de Rossens. Meinrad Crausaz naquit le 23 octobre 1934, dans le village de Cheiry. Son papa, Georges, exerçait le métier de chauffeur de camion et sa maman, Lydie, exploitait le café de la commune. Meinrad grandit en compagnie de deux frères et d’une sœur. Il passa ses premières années dans son village natal puis, au gré des déménagements de ses parents, il habita ensuite à Sâles et à Billens. La famille s’établit définitivement à Bulle, dans une pension que la maman de Meinrad tenait. Après son école secondaire, il partit une année à Lucerne pour s’initier à la langue allemande. Il entra ensuite au Technicum à Fribourg. Après ses études, il effectua son école de recrues à Bülach, dans les transmissions radio. Il en garda une passion pour la radio, qu’il pratiqua toute sa vie en amateur, conservant une concession jusqu’à son entrée au home. En 1959, Meinrad Crausaz unit sa destinée à Odile Ducrest, de Riaz. Le jeune couple s’établit à Fribourg. La famille s’agrandit avec l’arrivée de trois enfants: Marianne, Françoise et Yves. A part une infidélité d’une année au PTT, Meinrad fut un employé loyal des Condensateurs SA à Fribourg. Son travail l’amena à se déplacer fréquemment à l’étranger. Après y avoir construit une maison, Meinrad et sa famille s’établirent à Rossens, en 1970. Ses enfants grandirent et suivirent chacun leur voie. En 1986, Meinrad dut surmonter la grande douleur de la perte de son épouse. La retraite venue, il passa du temps avec ses enfants et ses petits-enfants et se consacra à ses hobbies favoris: informatique, cuisine, bricolage et pêche. Comme son état de santé s’était dégradé, il entra au home de Farvagny à la fin de l’année 2011. A ses enfants, à sa famille et à tous ceux que le décès de Meinrad Crausaz laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Marius Repond

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Bulle

C’est le 4 avril que Marius Repond s’en est allé dans la tranquillité, l’esprit serein. Il était dans sa 93e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 7 avril. Marius vit le jour le 9 mai 1921 dans le foyer de Fernand et Alice Repond-Corpataux, à Charmey. Il grandit entouré de cinq frères et de trois sœurs. Etant issu d’une famille de paysans, c’est tout naturellement qu’il reprit le domaine familial le moment venu. Parallèlement, durant onze hivers, il débarda le bois avec son cheval pour la scierie Overney ainsi que pour divers privés. En été, il montait à l’alpage dans la vallée du Gros-Mont, où il fabriquait le fromage. En 1958, Marius Repond unit sa destinée à Louise Tornare. De cette union naquirent quatre enfants: Michel, Elisabeth, Annelyse et Jean-François. Plus tard, 13 petits-enfants et deux arrière-petits-enfants vinrent agrandir le cercle familial. Jusqu’en 1963, Marius Repond et sa famille habitèrent Praz-Gremaud, à Charmey. Puis, par manque de terrain, ils décidèrent de déménager aux Monts-de-Riaz afin d’y exploiter une ferme plus grande. Les premières années ne furent pas simples, tant les obstacles se sont dressés en travers de leur chemin. Marius, d’un tempérament positif, ne baissa pas les bras. Grâce à cet état d’esprit, il réussit à retourner la situation en sa faveur et à faire fructifier son travail. En 1977, il décida, un peu contre son gré, de cesser l’activité paysanne pour s’établir au village. Il intégra alors la coopérative agricole de construction. Il n’eut pas de peine à y faire sa place et à se familiariser avec la maçonnerie et les techniques de construction. Dans son plus jeune âge, Marius pratiqua la lutte suisse et fut plusieurs fois couronné. Il aimait aussi le chant qu’il pratiqua de nombreuses années au sein du chœur de la Chanson du pays de Gruyère ainsi qu’au chœur d’église. Il était d’ailleurs médaillé Bene Merenti. Intégrer le home fut pour lui une épreuve difficile. Ces derniers mois, il fit quelques séjours en milieu hospitalier. Mais ses forces l’abandonnaient inexorablement. Ses proches garderont de lui le souvenir d’un être attentionné, dévoué aux siens, qui n’a eu de cesse d’inculquer les valeurs essentielles dans le respect de chacun. A sa famille et à tous ceux que le départ de Marius Repond laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Jean Corpataux

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Crésuz

Jean Corpataux s’en est allé le 22 février dernier. Né en 1929 dans le village de Matran, et fils aîné d’une fratrie de quatre enfants, il connut une époque difficile. Il fallait retrousser ses manches pour se frayer un chemin, ou, tout simplement, pour nourrir sa famille. Cependant, dans cette petite ferme, il régnait un certain état d’esprit. On y travaillait certes beaucoup, mais on s’entraidait aussi énormément, on se respectait et l’intelligence du cœur était prédominante. Auprès de sa grand-mère, Jean apprit à aimer et à cultiver les fleurs. C’est elle qui lui transmit le goût du jardinage. Il apprit son métier de fromager à Grangeneuve, avant de voyager à travers notre pays. Cela lui permit de fabriquer tous les fromages à pâte dure que nous connaissons en Suisse.
Par la suite, il vécut dès 1955 à Plan-les-Ouates, à Genève où, en compagnie de son épouse, et durant trente-cinq ans, il tint un commerce d’alimentation dans lequel il fit la promotion des spécialités de la Gruyère. Ses deux fils n’hésitant pas à donner un coup de main. Dans sa commune, Jean développa des contacts avec de nombreuses sociétés, ce qui lui valut un succès considérable. Tant et si bien que, lorsqu’il termina son activité, ce n’est pas moins de 300 clients et fournisseurs qui lui rendirent hommage. Quelle belle reconnaissance ce fut pour cet homme aimable, toujours de bonne humeur, qui sut mobiliser beaucoup de monde autour de lui. Quand Jean se retira de la vie active, il reprit avec tout autant d’énergie et de facilité différentes activités dans le village de Crésuz. C’est ainsi qu’il participa à la construction de la crèche de Noël, s’occupa de préparer la soupe des Rois, tout comme celle du 1er Août, et surtout s’occupa de ses fleurs. Il lui était impossible de rester inactif. Il était également un fin cuisinier, et nombreux sont ceux qui, dans son chalet, ont pu apprécier les petits plats qu’il préparait. Au printemps, c’est à Paris qu’il allait pour participer au Salon de l’agriculture et préparer les fondues au stand de la promotion du Gruyère. C’est d’ailleurs là-bas qu’il fêta ses 80 ans. Aujourd’hui, alors qu’il s’est éteint, son inlassable engagement reste un exemple pour ses proches. A tous ceux que son départ laisse dans la peine, nous disons notre sympathie émue. GRU

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