
née Brasey, Echarlens
Mardi 9 mai, la famille et les amis de Maria Pugin-Brasey se sont réunis en l’église d’Echarlens pour lui rendre un ultime hommage. Elle s’en est allée le samedi 6 mai à l’aube de son 81e anniversaire. Maria a vu le jour à Morlon le 16 mai 1936. Elle était l’aînée de quatre enfants, dont l’un décéda à la naissance, de Germaine et Auguste Brasey dit «Guton». Elle passa son enfance dans le nid familial et très vite elle dut aider sa maman atteinte dans sa santé. Sa scolarité à peine terminée, Maria affronta déjà des tâches difficiles. Durant quelques années elle se rendit à pied, par tous les temps, travailler à la chocolaterie de Broc. C’est alors qu’elle fit la connaissance de Gaston Pugin, agriculteur à Echarlens, avec lequel elle se maria. De leur union naquirent Charly en 1954 et Jacqueline en 1961. Plus tard, la famille s’agrandit avec l’arrivée de trois petits-enfants et de deux arrière-petits-enfants qui ont illuminé les dernières années de Maria. En 1962, le couple quitta Morlon pour Echarlens à la suite de la reprise du domaine familial. Maria se consacra à l’éducation de ses enfants et seconda son mari dans tous ses travaux. Le 13 juin 1987, elle eut la douleur de perdre son mari et trois mois plus tard, sa maman. Proches de la nature, Maria et son ami Joseph appréciaient voyager et visiter chaque dimanche des buvettes d’alpage. D’un caractère très ouvert et jovial, Maria aimait les rencontres, partager de bons moments, en particulier avec Paulo et Fatima et leurs enfants. Elle recevait très volontiers sa famille et ses amis chez elle. Dans les années 1990, elle découvrit les joies des vacances balnéaires avec sa copine Marthe. Elle adorait aller au théâtre avec les «dames d’Echarlens». Elle participait avec plaisir aux manifestations de la Société de musique d’Echarlens et des «Patêjan de la Grevire».
Depuis l’automne passé, l’état de santé de Maria se détériora ce qui limita sa mobilité. Dernièrement, elle dut être hospitalisée, puis elle séjourna brièvement au Foyer St-Joseph, à Sorens. Que tous ceux que le départ de Maria laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre profonde sympathie. GRU