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Channel: Nécrologie
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Maria Pugin

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née Brasey, Echarlens

Mardi 9 mai, la famille et les amis de Maria Pugin-Brasey se sont réunis en l’église d’Echarlens pour lui rendre un ultime hommage. Elle s’en est allée le samedi 6 mai à l’aube de son 81e anniversaire. Maria a vu le jour à Morlon le 16 mai 1936. Elle était l’aînée de quatre enfants, dont l’un décéda à la naissance, de Germaine et Auguste Brasey dit «Guton». Elle passa son enfance dans le nid familial et très vite elle dut aider sa maman atteinte dans sa santé. Sa scolarité à peine terminée, Maria affronta déjà des tâches difficiles. Durant quelques années elle se rendit à pied, par tous les temps, travailler à la chocolaterie de Broc. C’est alors qu’elle fit la connaissance de Gaston Pugin, agriculteur à Echarlens, avec lequel elle se maria. De leur union naquirent Charly en 1954 et Jacqueline en 1961. Plus tard, la famille s’agrandit avec l’arrivée de trois petits-enfants et de deux arrière-petits-enfants qui ont illuminé les dernières années de Maria. En 1962, le couple quitta Morlon pour Echarlens à la suite de la reprise du domaine familial. Maria se consacra à l’éducation de ses enfants et seconda son mari dans tous ses travaux. Le 13 juin 1987, elle eut la douleur de perdre son mari et trois mois plus tard, sa maman. Proches de la nature, Maria et son ami Joseph appréciaient voyager et visiter chaque dimanche des buvettes d’alpage. D’un caractère très ouvert et jovial, Maria aimait les rencontres, partager de bons moments, en particulier avec Paulo et Fatima et leurs enfants. Elle recevait très volontiers sa famille et ses amis chez elle. Dans les années 1990, elle découvrit les joies des vacances balnéaires avec sa copine Marthe. Elle adorait aller au théâtre avec les «dames d’Echarlens». Elle participait avec plaisir aux manifestations de la Société de musique d’Echarlens et des «Patêjan de la Grevire».
Depuis l’automne passé, l’état de santé de Maria se détériora ce qui limita sa mobilité. Dernièrement, elle dut être hospitalisée, puis elle séjourna brièvement au Foyer St-Joseph, à Sorens. Que tous ceux que le départ de Maria laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre profonde sympathie. GRU


Marguerite Currat

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née Balmat, Semsales

Marguerite Currat-Balmat est décédée au Home du Châtelet, à Attalens, le 11 mai. Elle cheminait dans sa 93e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 15 mai. Marguerite a vu le jour le 17 juillet 1924, dans le foyer d’Alphonse et Marie Lucie Balmat, à Semsales. Aînée d’une famille de sept enfants, elle travailla, dans sa jeunesse aux tourbières de La Rougève. Elle rencontra Arsène Currat, du Crêt, et ils se marièrent le 18 juillet 1946. De cette union sont nés quatre enfants: André, Gilbert, Georges, qui décéda un mois après sa naissance, et Danielle. Le couple passa les quatre premières années de son mariage au Crêt, où il louait une exploitation agricole. En 1950, la famille acquit son propre domaine à la route des Babolles, à Semsales. Marguerite travailla quel­ques années à l’usine et s’acquitta, avec sa sœur Mizette, des tâches ménagères de la maison paternelle, où vivaient encore ses frères – sa maman, étant décédée très tôt. Lorsque son mari partit travailler à Lausanne, elle quitta son emploi afin de s’occuper de sa famille et du domaine. Son peu de temps libre était partagé entre sa passion pour son grand jardin, avec ses superbes parterres de fleurs, le tricot, les mots cachés et la lecture des quotidiens. Arsène décéda le 1er juillet 1996, à quelques jours de leurs 50 ans de mariage. Forte de caractère, Marguerite surmonta cette douloureuse épreuve, entourée de ses enfants et de ses  petits-enfants. En 2008, des soucis de santé la conduisirent à l’hôpital quatre mois durant. Ayant perdu toute sa motricité, elle dut se résigner à quitter sa maison pour rejoindre le Home du Chatelet à Attalens, où elle s’intégra magnifiquement. En février, Marguerite fut à nouveau hospitalisée. Depuis, son état de santé se dégrada très rapidement, ne lui laissant que quelques jours de répit.
Avec un courage exemplaire, elle combattit de toutes ses forces, mais malgré toute cette volonté, elle s’endormit paisiblement au petit matin du 11 mai, après une vie bien remplie. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès de Marguerite
Currat-Balmat laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Lilie Galley

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née Buchilly, Posieux

Lilie Galley s’est endormie mardi en fin de journée à l’hôpital de Riaz, alors qu’elle cheminait dans sa 84e année. Un dernier hommage lui sera rendu ce vendredi en l’église d’Ecuvillens. Née dans le foyer d’Ernest et Ida Buchilly en 1934, Lilie passa la première année de sa vie à l’Hôtel de Jaman, à Montbovon. Un milieu de la restauration qu’elle ne quittera jamais. En 1935, c’est au Restaurant Le Gruyérien à Bulle que sa famille s’installe. En 1951, elle obtient son diplôme de l’école de commerce et s’en va en Allemagne pour y apprendre la langue de Gœthe. En 1952, ses parents acquièrent la Croix-Blanche, à Posieux. Toute la famille y déménage: Lilie, ses sœurs Yolande, Nany, Josiane et Denise ainsi que son frère Bernard. Même le cheval de Yolande fait le déplacement.
En 1960, Antoine Galley tombe sous le charme de Lilie. De leur union naissent quatre enfants: François, Jacques, Nicole et Denis. Sans lâcher la Croix-Blanche, Lilie s’investit sans compter pour construire un foyer plein d’amour. En 1969, sa maman Ida décède. C’est son fils Bernard, épaulé par Lilie, qui reprend le flambeau. En 1990, un incendie détruit entièrement le bâtiment. Malgré la tristesse et la consternation, Lilie est encore là. Et en 2005, quand Bernard transmet la Croix-Blanche à son neveu François et à sa femme Mireille, Lilie est toujours là. La Croix-Blanche était pour elle un vrai champ d’action où elle pouvait conseiller, encourager, réconforter et redonner espoir et sérénité, là où elle devinait des peines inavouées. Cette charité discrète et efficace trouvait sa source dans son esprit de foi profonde et sa lumineuse connaissance des hommes et des choses. Sa joie de vivre, son admiration pour les couchers de soleil et la nature, son optimisme inébranlable et l’amour qu’elle portait aux autres laisseront une trace indélébile dans les cœurs de ceux qui l’ont connue. Elle restera un modèle. A sa famille, à ses amis et à tous ceux que la disparition de Lilie Galley laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie émue. GRU

Jean-Pierre Robert-Nicoud

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Morlon

Jean-Pierre Robert-Nicoud s’est éteint vendredi passé, à son domicile de Morlon. Il était dans sa 75e année. Un dernier hommage lui a été rendu mercredi au temple, à Bulle. Né à Genève le 20 avril 1945, Jean-Pierre était le troisième enfant de Jean et Jeanne Robert-Nicoud. Il grandit au côté de son frère Jacky et de sa sœur Micheline. Après une enfance empreinte de volontarisme et de scoutisme, il entreprit une formation d’horticulteur. En avril 1966, il se maria avec Pierrette. De leur union sont nés trois enfants: Jean-Pascal, en 1967, Pierre-Alain, en 1968, et Thierry, en 1970. Fraîchement marié, Jean-Pierre Robert-Nicoud partit effectuer son école de recrues qui fut suivie de l’école de sous-officier. Le jeune homme en ressortit avec le grade de sergent-major. Il devint ensuite agent municipal à Genève, puis pompier professionnel de la ville. Il occupa également le poste de concierge d’une école avant que le décès de son fils cadet fasse chavirer sa vie une première fois. En 1976, Jean-Pierre Robert-Nicoud s’établit en Gruyère de façon durable pour y exercer sa profession tant aimée d’horticulteur paysagiste. Puis son divorce fut un deuxième coup de canif dans sa vie. Il dut alors s’occuper de l’éducation de ses deux enfants et exerça une multitude de professions: installateur en isolation, chauffeur livreur, manutentionnaire et employé communal. Jean-Pierre Robert-Nicoud eut la joie de devenir grand-père à quatre reprises et dernièrement arrière-grand-père. Il a marqué sa famille et les personnes qui l’ont côtoyé de façon indélébile par son charisme, son autorité et sa générosité. Son départ soudain laisse un grand vide. Que ses enfants et ses proches trouvent ici le témoignage de notre sympathie. GRU

Eliane Grand

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née Cochard, La Tour-de-Trême

Lundi un dernier hommage a été rendu à Eliane Grand en l’église de La Tour-de-Trême. Quatrième des six enfants de Léonie Piller et d’Henri Cochard, Eliane vit le jour le 27 septembre 1936, à La Joux. Après sa scolarité primaire, elle partit pour Olten comme jeune fille au pair, curieuse de découvrir une autre contrée et une autre langue. Quelques années plus tard, elle s’installa à Bulle en travaillant au café de L’Harmonie. Elle y fit la connaissance d’Alfred Grand, qui allait devenir son époux en 1962. Trois enfants vinrent égayer leur foyer: Philippe, Fabienne et Evelyne. Eliane fut une épouse et une maman attentionnée, soucieuse du bonheur des siens. Après quatre années passées à Château-d’Œx, la famille s’installa à La Tour-de-Trême. Sa maison et surtout son jardin étaient la fierté d’Eliane: fleurs, légumes et petits fruits en abondance, qu’elle était ravie de partager avec amis et voisins. Ses enfants ayant grandi, elle fit quelques remplacements à l’Auberge de la Halle, à Gruyères, puis fut engagée à l’usine Saïa, à Bulle. Partout où elle œuvrait, elle tissait des liens. Certains collègues devinrent des amis. Elle fit partie de la commission scolaire et du Parti socialiste de la Gruyère. Les périodes d’élections ne la laissaient jamais indifférente. Eliane collabora ensuite dans l’entreprise de son époux en assurant une présence téléphonique. L’arrivée de ses huit petits-enfants la combla. Elle les garda, les chérit et les encouragea à découvrir la musique et le sport. Elle rayonnait à l’idée de les recevoir et ne manquait aucun anniversaire. Elle partagea avec eux encore un repas de fête à l’occasion de ses 80 ans, en avril. En 2004, rêvant de nouveaux horizons, Eliane et Alfred avaient acquis une maison à Leucate. Ils y séjournèrent souvent, heureux de savourer ces jours de repos sous le soleil méditerranéen. Cela ne les empêcha pas de découvrir d’autres régions en Europe. Sociable, Eliane appréciait les moments avec ses amies de la gym et du groupement St-Vincent de Paul, dont elle participait aux activités. Attentive aux autres, empathique avec tous ceux qui se confiaient à elle, Eliane fit de belles rencontres lorsqu’elle traversa des périodes difficiles, notamment après le décès de son fils, voilà dix ans. Le 10 avril, elle fut hospitalisée à cause d’un AVC. Après deux semaines d’espoir, son état de santé s’aggrava. Entourée de l’amour des siens, Eliane s’endormit paisiblement le 18 mai. A son époux, à sa famille et à tous ceux que le décès d’Eliane Grand laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Jean-Marie Fragnière

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Bulle

Jean-Marie Fragnière est décédé le 22 mai. Il était âgé de 84 ans. Un dernier hommage lui a été rendu vendredi dernier. Jean-Marie Fragnière est né le 24 juin 1932 à Bulle. Cadet d’une famille nombreuse, il grandit à la Tannerie, dans un foyer modeste. A l’âge de 7 ans, il perdit son papa Démetri. Il poursuivit sa scolarité à Bulle et entreprit un apprentissage de technicien dentiste, chez le docteur Berset à Bulle. Passionné par son métier, Jean-Marie gravit rapidement les échelons de la profession. Il forma plusieurs apprentis et, après quel­ques années, reprit le cabinet dentaire. En 1964, il eut le bonheur d’épouser Nelly Dupasquier. Ils s’étaient rencontrés à Charmey, à l’Auberge du Chêne, tenue par les parents de Nelly. De leur union naquirent deux enfants: Marc et Pierre-Alain. Jean-Marie eut la satisfaction de voir ses deux fils choisir la même profession que lui. Il eut également la joie de voir naître trois petites-filles: Nona, Lory et Maureen. Passionné de gymnastique et de volleyball, il se tourna plus tard vers la montagne. Membre du Club alpin, il avait plaisir à retrouver les «mercredistes» pour partager d’inoubli­a­bles moments. Jean-Marie pratiqua aussi, durant de nombreuses années, la danse folklorique avec le groupe Les Coraules. Sa maison, lieu des rencontres familiales, lui procurait de nombreuses satisfactions, par le jardinage, les parties de pétanque et les joies de la piscine avec ses petites-filles. Malheureusement, depuis plusieurs années, son épouse était atteinte de la maladie d’Alzheimer. Sa plus grande douleur fut de la placer au Foyer de Bouleyres, juste avant Pâques. C’est à la suite de cet événement que la santé de Jean-Marie se dégrada rapidement. Lui qui ne concevait pas sa vie sans son épouse bien-aimée. A son épouse, à sa famille et à tous ceux qui ont connu Jean-Marie Fragnière, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU 

Marguerite Savoy

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née Portmann ATTALENS

Lundi 15 mai, la famille et les amis de Marguerite Savoy se sont réunis en l’église d’Attalens pour lui rendre un dernier hommage. Elle s’en est allée sereinement le jeudi 11 mai, à l’âge de 91 ans. Marguerite a vu le jour le 15 avril 1926 dans le foyer de Pierre et Marie Portmann. Aînée de six enfants, elle a très vite aidé sa maman dans les tâches ménagères et elle s’occupait de ses cinq frères et sœurs. Elle vécut en Singine. Dans sa jeunesse, elle fit partie d’un groupement de jeunes filles costumées. Marguerite travailla dans la restauration à Marly puis, les tenanciers ayant ouvert un restaurant à Attalens, l’Auberge de l’Ange, elle y fit des remplacements. C’est là qu’elle rencontra son futur époux, Louis. De cette union sont nées deux filles Christine et Jacqueline et ensuite deux petits-enfants, Laura et Christophe, qu’elle chérissait. Les anciens tenanciers ayant décidé de mettre un terme à leur activité, elle reprit le restaurant durant trois ans. Elle voulut ensuite trouver une activité moins stressante et elle devint gérante de la Coopérative d’Attalens, durant sept ans. Elle travailla aussi à l’atelier de couture. Une fois sa retraite arrivée, elle œuvra durant vingt ans au sein du groupement la Grappe d’argent jusqu’en 2004. Elle adorait les voyages et les excursions et participait chaque semaine aux lotos organisés à Attalens. Elle partageait, avec toute sa famille, ses passe-temps favoris: les parties de cartes, le jardinage, la cuisine. Elle adorait particulièrement organiser les repas de fête. Elle écoutait également volontiers de la musique et ne manquait pas de suivre les nouvelles à la télévision ou à la radio. Il y a un peu plus de trois ans, Marguerite devint malvoyante et elle dut rejoindre son époux Louis au Châtelet, à Attalens. Elle aimait beaucoup parler avec ses amies et participer aux lotos, ainsi qu’aux beaux après-midi où elle pouvait chanter avec les résidents. Puis, elle perdit sa mobilité et peu à peu sa santé déclina. Mais son optimisme et sa joie de vivre sont à jamais acquis dans le cœur de tous les membres de sa famille. A elle, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU
 

Marcel Jaquet

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Grandvillard

Après quelques jours d’hospitalisation, Marcel Jaquet s’est paisiblement éteint dans sa 82e année, le lundi de Pentecôte à Riaz, entouré de tous les siens. Un dernier hommage lui est rendu aujourd’hui jeudi, en l’église de Grandvillard. Marcel Jaquet ne fera plus les longues marches qu’il affectionnait dans ses rues labyrinthiques. Sa haute silhouette manquera à ce village, où il naquit le 16 mars 1936 et auquel il fut fidèle sa vie durant. Cinquième des six enfants de Léonard et Marie Jaquet, qui tenaient la laiterie du village, Marcel appartenait à ces gens de la terre qui façonnent un pays. A ce métier de paysan il consacra toute son énergie et toute sa passion. Le virus fut tôt attrapé, comme garçon de chalet auprès d’Augustin Jaquet, son oncle d’Estavannens. Sa formation effectuée à Grangeneuve, il développa progressivement son exploitation, avec l’aide initiale de son frère Roger. Son troupeau de holstein noires faisait sa fierté. Impliqué dans les milieux agricoles, il était de ceux dont l’avis compte. Il vécut en paysan acteur de la révolution agricole de ces dernières décennies. Sur l’alpage de La Cierne, Marcel Jaquet cultiva de nombreuses années durant son amour de la montagne et de ses traditions. A sa famille, qu’il fonda en 1965 avec Edith Borcard, il sut transmettre ces valeurs, au premier rang desquelles il plaçait la droiture et l’honnêteté. L’esprit de famille n’était pas pour lui un vain mot et il n’appréciait rien tant que de rassembler ses quatre enfants, qui, avec le temps, lui donnèrent cinq petits-enfants. En 2002, le temps de la retraite venu, Marcel Jaquet remit l’exploitation à son fils Olivier, pour lequel il fut une aide précieuse jusqu’à ce que son état de santé ne vienne troubler le quotidien. Alors que la maladie d’Alzheimer perturbait progressivement ses habitudes, il put compter sur le soutien infaillible de sa femme et de tous les siens, grâce auxquels il put demeurer chez lui jusqu’au bout. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le décès de Marcel Jaquet laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU
 


Jean-Pierre Grivet

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Grattavache

Jeudi, la famille, les amis et les connaissances de Jean-Pierre Grivet lui ont rendu un dernier hommage en l’église du Crêt. Il est décédé à l’âge de 74 ans, le 5 juin, à la Maison Saint-Joseph, à Châtel-Saint-Denis. Jean-Pierre Grivet a vu le jour le 1er mars 1943 dans la ferme du Dally, à Grattavache, endroit qu’il ne quitta jamais jusqu’à ce que des problèmes de santé l’y obligent, en 2014. En 1966, il unit sa destinée à Anna Borgeat. De cette union naquirent trois garçons. Par la suite, Jean-Pierre Grivet ne fut pas épargné par la vie. D’abord en 1985, sa ferme fut entièrement détruite par le feu. En 1987, il perdit accidentellement son deuxiè­me fils et, en 2011, son épouse décéda. Malgré toutes ces épreuves, Jean-Pierre Grivet ne se départit jamais de son immense gentillesse et du souci de faire le bien autour de lui. L’arrivée de ses deux petits-enfants fut pour lui une source de renouveau et un grand bonheur qu’il sut apprécier. Aimant beaucoup le football, Jean-Pierre Grivet était un supporter assidu du FC Le Crêt. Durant de nombreuses années, il officia même comme arbitre. Il était également féru de chant et était membre du chœur mixte. En 2004, la remise de la médaille Bene Merenti vint couronner des décennies de fidélité à cette société. Amoureux de la montagne et s’approchant d’une retraite amplement méritée, Jean-Pierre Grivet put profiter quelques années du chalet des Prévondes. Dans cet environnement, il arrivait à oublier les soucis du quotidien et il rayonnait de joie. Ce bonheur fut de courte durée. Un jour d’août 2011, un promeneur le découvrit gisant près de son chalet, victime d’un AVC. Sa vie en fut dès lors radicalement changée. A sa famille et à ses proches, qui garderont de Jean-Pierre l’image d’un homme bon et serviable, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Marie-Louise Werlen

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Bulle

Entourée de sa famille, Marie-Louise Werlen, dite Marylou, s’est endormie dimanche dans la sérénité, à l’hôpital de Fribourg. Elle était âgée de 69 ans. La célébration du dernier adieu aura lieu mercredi, en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Marylou est née le 12 avril 1948 à Sierre. Son papa Joseph Werlen et sa maman Olga eurent quatre enfants: Brigitte, Marylou, Jeannot et Albert. A l’âge de 12 ans, elle eut la douleur de perdre sa maman.
Marylou se maria avec Albert Moos, avec qui elle eut une fille, Mireille. Après leur séparation, elle connut Jean-Jacques Castella et ses fils, avec qui elle s’installa à Bulle.
Elle vécut vingt-quatre belles années en Gruyère. Elle aimait cuisiner le dimanche, pour sa fille, son beau-fils Luc et toute sa famille. Elle aimait aussi s’occuper de sa maison, de ses belles fleurs et de tous les chats qu’elle recueillait. Elle fut aussi monitrice Sport handicap durant quelques années.
A sa famille et à tous ceux que le départ de Marylou laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Raymonde Privet

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née Sottas, Sorens

Entourée de sa famille et, selon son désir, Raymonde Privet s’est éteinte calmement à son domicile, dimanche, à l’âge de 67 ans. Un dernier hommage lui sera rendu demain mercredi, en l’église de Sorens.
Née Sottas, Raymonde vit le jour à Gumefens le 10 mai 1950. Elle était la huitième d’une fratrie de 16 enfants. Elle passa son enfance dans son village natal.
A l’âge de 16 ans, Raymonde partit avec sa sœur aînée en Suisse alémanique, où elle prit un emploi d’intendante dans un hôpital. De retour en Gruyère, elle unit sa destinée à Emile Privet, en 1968.
Malheureusement, elle n’eut pas le bonheur de voir grandir sa fille Mélanie, qu’elle perdit peu avant sa naissance, en 1984. Elle donna alors tout son amour à ses petits frères et sœurs, ainsi qu’à ses neveux et nièces.
Après divers emplois, Raymonde travailla de nombreuses années à l’hôpital de Marsens, comme aide-soignante. Atteinte dans sa santé, elle fut contrainte de stopper son activité, qui pour elle était une vocation.
Raymonde Privet était fière de chanter au sein du chœur mixte Lè Dzoyà, à Marsens. Ce bonheur du chant, elle le partageait avec sa famille. Le printemps venu, elle avait hâte de fleurir sa maison et de s’adonner à sa passion: la cueillette des morilles et d’autres champignons, dans ses Préalpes adorées.
Que sa famille et tous ceux que le départ de Raymonde Privet laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Cécile Dougoud

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née Allemann, Bulle

Vendredi, les cloches de l’église d’Avry-devant-Pont et une foule immense ont accueilli et accompagné Cécile Dougoud en sa dernière demeure.

Née à Pont-la-Ville le 16 août 1940, Cécile passa son enfance et sa jeunesse à Avry, sur le domaine de Sur Pin, entourée de ses parents Raymond et Lucie Allemann, et de ses très nombreux frères et sœurs.

Son école ménagère effectuée à la rue de Morat, à Fribourg, Cécile rêvait de faire l’école de nurses de Bertigny. Mais, comme pour beaucoup de filles de la campagne en ce temps-là, on travaillait aux champs durant la bonne saison et, sitôt l’automne venu, on allait «en place» dans des familles pour apprendre l’allemand. Ainsi Cécile connut tous les jolis coins et recoins de Berne et de Lucerne, tandis que son rêve professionnel s’éloignait de plus en plus.

Mais une bonne étoile veillait sur elle. Toute jeune en effet, elle fit la connaissance du fringant apprenti de la laiterie «du haut» à Avry, Gérard Dougoud, de Lieffrens. Leur idylle, bénite le 6 mai 1961, fut merveilleuse. Dans leur nid douillet, vinrent tour à tour Dominique, Myriam et Fabienne. Dès l’âge de 3 ans, Mebareck, enfant de l’association Feu et joie, ajouta de la couleur à la fratrie.

Après sept ans passés à la Laiterie centrale de Montana, la famille
s’installa à Bulle, où l’enseigne Dougoud Fromages était connue loin à la ronde. A Jericho, une maison magnifiquement fleurie et entretenue faisait tout le bonheur de Cécile. Ses six petits-enfants y étaient accueillis comme princes et princesses et l’accent méditerranéen des petites-filles de Carqueiranne ensoleillait sa cuisine.

Depuis Noël dernier, l’épée de Damoclès refit son apparition et les traitements médicaux, très lourds, eurent raison de la résistance de Cécile. D’un souffle léger, sous le regard aimant de sa famille, la flamme d’une vie heureuse s’éteignit, samedi 17 juin, à l’Hôpital cantonal à Fribourg. Sa famille ne doute pas que Cécile, peureuse de nature, est désormais entourée d’une lumière céleste.

A son mari, à ses enfants et petits-enfants, à tous ceux que le départ de Cécile Dougoud laisse dans la peine, La Gruyère souhaite le réconfort de sa sympathie. GRU

Josiane Andrey Ruffieux

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Cerniat

Josiane Andrey-Ruffieux s’est endormie paisiblement au soir du 12 juin, à l’Hôpital cantonal à Fribourg. Elle était âgée de 68 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 16 juin en l’église de Cerniat.
Josiane est née le 14 avril 1949 à Cerniat, dans le foyer de Marius et Alice Ruffieux-Charrière. Aînée de quatre enfants, elle grandit dans la maison familiale, au lieu-dit Les Places.
Elle suivit ses classes à l’école de La Valsainte, puis à l’école ménagère à Cerniat. A 16 ans, Josiane quitta son village pour travailler à la boucherie Andrey à Broc, où elle s’avéra être une adorable nounou pour les trois enfants en bas âge. Elle fut ensuite employée à la fabrique Nestlé, avant de retourner à Cerniat, comme sommelière, au café du village. C’est là qu’elle rencontra Joseph Andrey, des Covailles, qu’elle épousa en 1972.
Elle travailla ensuite durant de nombreuses années à la cafétéria du Home de la vallée de la Jogne, à Charmey. Elle eut pour les résidents et leurs familles une écoute attentive, un geste tendre, une parole réconfortante. Elle put aussi y choyer sa maman Alice, qui décéda en 2011. Josiane et Joseph entreprirent de nombreuses balades en montagne, passant souvent les nuits dans les cabanes alpines. Leur bonheur dura jusqu’en 2000, année où Joseph mourut dans un accident de voiture.
Josiane, qui avait déjà perdu son papa en 1971 et sa belle-sœur Simone en 1996, faisait face aux épreuves avec courage et dignité, sans jamais se plaindre. A 51 ans, elle entreprit de passer son permis de conduire et reprit la maison familiale, qu’elle fit entièrement rénover.
Si Josiane n’eut pas le bonheur d’être mère, elle reporta son amour sur ses nièces, ses neveux, ses filleules et ses filleuls. Elle adorait les enfants et avait un cœur immense pour tous. Durant la période de Noël, elle invitait chez elle des personnes seules, qui retrouvaient ainsi, durant quelques heures, la douceur et la chaleur d’un foyer. Elle aida également de tout son cœur son beau-frère André, devenu veuf avec deux jeunes garçons.
Ces dernières années, elle put compter sur la présence et l’affection de son ami Momo, avec qui elle partagea de bons moments d’amitié et quelques voyages en train à travers la Suisse. Vers la fin mai de cette année, une semaine avant son hospitalisation due à un anévrisme, elle partit encore quelques jours au Tessin avec son amie Mathilde.
A sa sœur Marie-Louise, à sa famille, à son ami et à tous ceux que le départ de Josiane laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Gaston Fragnière

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Bulle

Gaston Fragnière s’est paisiblement endormi mardi, au Home de la vallée de l’Intyamon, à Villars-sous-Mont, entouré de l’amour des siens. Il cheminait dans sa 92e année. Un dernier hommage lui sera rendu vendredi en l’église de Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Gaston Fragnière naquit le 12 septembre 1925, dans le foyer de Maurice et Alice Fragnière-Robadey, à Lessoc. Il était le deuxième de leurs cinq enfants. Après avoir suivi sa scolarité dans son village natal, il travailla à l’exploitation familiale. Il entra ensuite à l’école de gendarmerie. Il fit toute sa carrière dans la police, d’abord à Fribourg, puis à Neirivue, à Charmey et finalement à Bulle. Son temps libre, il le passa à aider à la distillerie et à bûcheronner.
En 1953, Gaston épousa Adélaïde Raboud. De leur union naquirent trois enfants. Plus tard, la famille s’agrandit de neuf petits-enfants et de cinq arrière-petits-enfants.
La retraite venue, Gaston s’adonna avec plaisir à la pyrogravure. Lors de ses randonnées en montagne, il partait non seulement à la recherche de petits fruits, mais aussi de racines pour confectionner des cannes. Etre dans la nature était son grand réconfort, car la vie de Gaston ne fut pas épargnée par le malheur. Il eut la grande douleur de perdre son fils Jean-Paul en 1994, puis son épouse en 1996.
Réservé, il appréciait cependant d’être entouré. Par sa famille, bien sûr, avec laquelle il partageait les repas de fête et aussi ceux du quotidien. Il se rendait régulièrement chez ses filles et belle-fille et se réjouissait d’y retrouver ses petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Il appréciait aussi les voyages avec ses contemporains et les rencontres du lundi avec ses amis, un moment de détente et de plaisanteries. Durant une vingtaine d’années, il fit un bout de chemin avec sa compagne Lucie Seydoux.
Jusqu’à 90 ans, Gaston conduisit sa voiture. Une liberté qui lui permettait de continuer à rendre régulièrement visite à ses sœurs et belles-sœurs. Une fois son permis déposé, il perdit progressivement son autonomie. Il quitta son appartement bullois en juillet 2016 pour le Foyer Saint-Joseph, à La Roche. Gaston put y conserver encore quelque temps son bien-aimé chat Cactus. Ce fut un déchirement de devoir le laisser, lorsqu’il rejoignit le home à Villars-sous-Mont, en décembre 2016. Depuis lors, sa santé ne cessa de se dégrader.
A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès de Gaston Fragnière laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Patricia Mesot

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née Cardinaux, Semsales

Mardi, les cloches de l’église de Semsales ont accueilli et accompagné Patricia Mesot en sa dernière demeure. Elle s’est éteinte, chez elle, le 24 juin. Elle cheminait dans sa 60e année.

Née à Billens le 13 août 1957, Patricia – Sylvie de son premier prénom – passa son enfance et sa jeunesse à Bouloz, sur le domaine Praz Vert, entourée de ses parents, de ses frères Christian et Frédéric et de sa sœur Anne Michèle qui, en 1988, rejoignit les étoiles pour veiller sur les siens.

Puis, quelques années plus tard, son travail de serveuse dans un établissement public, à Siviriez, lui permit de rencontrer son Martin. Leur amour, bénit le 30 avril 1977, leur offrit quatre enfants, Magalie, Thierry, Marilyne et Marina. Après une dizaine d’années passées à la ferme des Gotrages à Semsales, de nouveaux projets naquirent: la construction de leur villa au cœur de Semsales et l’aménagement de La Goille aux Cerfs en une buvette d’alpage.

Cet endroit, dans lequel Patricia avait plaisir à travailler, est un lieu privilégié de la famille. Patricia avait le vœu de gérer un établissement pour accueillir les gens l’année durant. Avec l’aide de son époux, elle reprit les rênes du Café-restaurant de l’Union, à La Verrerie. L’arrivée de six petits-enfants la combla de bonheur. Elle chérissait sa famille de tout son cœur et adorait honorer ces instants en cuisinant de merveilleux repas.

De nature discrète et nourrie de spiritualité, Patricia était humble, à l’écoute et aimante. Active dans la vie locale, elle aimait se dévouer aux causes justes. Elle a honoré avec fierté son rôle de marraine des Armaillis de la Veveyse, société chère à son cœur.

L’été 2016 fut assombri par l’arrivée d’une maladie sans scrupules. Sa force de vie et sa volonté lui ont permis de fêter avec Martin, au printemps dernier, leurs quarante ans de mariage. Puis la maladie ne laissa plus qu’entrevoir un bref avenir. Son souhait était de s’endormir à la maison, auprès des siens. Vœu que sa famille a honoré afin de la remercier pour la personne si précieuse qu’elle était.

A son époux, à sa famille et à tous ceux que le décès de Patricia Mesot laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU


Gérard Raboud

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Grandvillard

Gérard Raboud s’est endormi paisiblement à l’aube du 5 juin à l’hôpital cantonal à Fribourg. Il était âgé de 74 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le mercredi 7 juin en l’église de Grandvillard.

Gérard a vu le jour le 26 novembre 1943 dans le foyer de Félix et Cécile Raboud, à Grandvillard. Il était le cadet d’une famille de cinq enfants. Il effectua ses écoles à Grandvillard et à Bulle, avant d’entreprendre une formation de commerce à l’agence agricole Barras, à Bulle.

Le 28 septembre 1968, il se maria avec Lucienne Delabays. De cette union, il eut le bonheur de voir grandir deux garçons, Alexandre et Julien. Plus tard, il connut de nouvelles joies familiales, avec ses trois petites-filles Lucie, Mathilde et Anouk.

Gérard et Lucienne vécurent d’abord quelques années à La Tour-de-Trême, avant de décider de s’installer dans le village natal de Gérard, où il fit construire, en 1982, un chalet sur le terrain familial.

Gérard Raboud entreprit une très longue carrière professionnelle de plus de quarante et un ans dans l’entreprise Gruyéria, à Bulle, comme vendeur de meubles. Il était très régulièrement en déplacement pour les foires et les comptoirs. Il aimait particulièrement le contact avec sa nombreuse et fidèle clientèle. Il entretenait avec elle des relations amicales et de confiance.

Gérard participa très activement à la vie associative de son village par son engagement pour les sociétés locales. Président, secrétaire ou caissier d’un bon nombre d’entre elles, il fut notamment une des chevilles ouvrières des grandes années du FC Grandvillard. Son engagement passa aussi par la politique, puisqu’il siégea dix ans au Conseil communal.

Gérard Raboud était une personne très appréciée, qui cherchait sans cesse des solutions pour contenter son entourage. Depuis une dizaine d’années, il avait décidé de prendre une retraite bien méritée. Il avait toujours plaisir à recevoir sa famille et ses amis pour partager un bon repas.

Le 26 février dernier, il fut récompensé pour ses quarante années de chant. C’est entouré de ses amis chanteurs et chanteuses, ainsi que de sa famille, qu’il a eu la joie de recevoir la médaille Bene Merenti.

Ces dernières années, Gérard s’était un peu renfermé sur lui et ne parlait plus beaucoup. C’était très certainement dû à sa maladie, qu’il a supportée avec courage et sérénité. Après cinq semaines et demie d’hospitalisation, il a malheureusement dû se résoudre à nous quitter.

Nous adressons notre sympathie à tous ceux que le départ de Gérard Raboud laisse dans la peine. GRU

 

Laurent Menoud

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Sâles

Laurent Menoud s’est endormi paisiblement au soir du 22 juin, dans sa 78e année, à l’EMS Saint-Joseph de Sâles. Un dernier hommage lui a été rendu le 26 juin.
Laurent est né le 17 août 1939 à Sâles dans le foyer de Marthe et Charles Menoud. Aîné de cinq enfants, il n’a jamais quitté son village. Dès son plus jeune âge et jusqu’à ses 15 ans, il a connu le grand bonheur de vivre les étés à l’alpage. Etre agriculteur était pour lui une évidence et il suivit cette vocation avec enthousiasme. Il y mit toute sa passion, son temps, son énergie et son amour du travail bien fait. Fier de son troupeau, il restait attentif à l’évolution de l’agriculture. Bon vivant, rempli d’humour, il aimait rire, charmer et plaisanter. Sous sa carapace se cachait une grande sensibilité.A 20 ans, il fit son école de recrues dans la cavalerie. En 1962, il unit sa destinée à Gilberte Vial, qu’il avait séduite notamment par ses talents de danseur. Gilberte fut son bras droit durant cinquante-cinq ans. De cette union naquirent cinq enfants: Claudine, Lucienne, Jean-Luc, Jacques et Anne. Vinrent ensuite neuf petits-enfants qu’il chérissait. Sa famille était sa joie et sa fierté. Mais en 2001, il eut le chagrin de perdre sa fille aînée, Claudine, à la suite d’une grave maladie.Cette même année, il remit son exploitation à son fils Jean-Luc, même s’il continua de collaborer activement aux travaux de la ferme. Il aimait beaucoup la musique et les parties de cartes. Les vacances aux Antilles, les concerts de Johnny et les bals du samedi soir lui ont procuré beaucoup de bonheur.En 2014, la maladie le rattrapa et Laurent fut hospitalisé. En janvier 2015, il dut se résoudre à rejoindre le Foyer Saint-Joseph, à deux pas de sa ferme. Il y fut admirablement soigné par un personnel dévoué et compétent. A sa famille et à ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère adresse sa vive sympathie. GRU

Antoine Galley

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Ecuvillens

Antoine Galley s’est éteint jeudi dernier à l’âge de 84 ans. Un ultime hommage lui a été rendu lundi en l’église d’Ecuvillens.
Antoine est né le 30 juillet 1933 dans le foyer de Marcelle et Camille Galley. Il était le fils aîné d’une fratrie de cinq garçons. Après avoir suivi son école obligatoire à Ecuvillens, il fréquenta le centre de la Gouglera. Il s’en alla ensuite six mois dans le canton de Schwytz pour y apprendre l’allemand, une qualité indispensable dans son futur métier de marchand de bétail.
A son retour de l’école de recrues, il développa, avec son père et son frère Jean-Marie, le commerce de bétail au niveau national. Actif jusqu’à 80 ans, il transmit le flambeau à son fils Jacques.
En 1960, Antoine Galley se maria avec Lilie, qu’il avait rencontrée à la Croix Blanche, à Posieux. Ensemble, le couple eut quatre enfants en l’espace de quatre ans: François, Jacques, Nicole et Denis. Puis naquirent treize petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants.
Patriarche dans l’âme, Antoine Galley aimait réunir sa famille autour de lui. Il appréciait également beaucoup la pêche en rivière, et particulièrement à la Marivue, à Albeuve, dans la vallée de l’Intyamon si chère à son épouse Lilie. Passionné de musique et parrain du drapeau de la société de musique d’Ecuvillens-Posieux, il accompagna les musiciens lors de toutes leurs représentations et de leurs déplacements. Homme de confiance, la parole donnée avait pour lui plus de valeur que n’importe quel contrat. Antoine laisse l’image d’une personne généreuse, d’un homme de la terre qui ne parlait pas pour ne rien dire.
A sa famille et à tous ceux que le départ d’Antoine Galley laisse dans la peine, nous adressons notre sympathie. GRU

Gabriel Yerly

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Charmey

Gabriel Yerly s’est endormi paisiblement jeudi dernier à l’hôpital de Riaz. Ainsi s’est achevée sa route terrestre, à l’âge de 89 ans. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi en l’église de Charmey.
Gabriel Yerly, dit Gaby, est né le 26 juillet 1928 à Chavannes-les-Forts, dans la maison de Marguerite Bays. Il était le dernier d’une famille de cinq garçons. Son papa Antoine était ouvrier agricole et sa maman Rosa s’occupait de la famille.
Rapidement, la famille déménagea pour s’installer à Villaraboud, puis à Moirand, dans le Jura. Tout juste âgé de 13 ans, Gaby commença à travailler dans une fabrique de jouets. La guerre finie, il entra à l’école hôtelière de Vieux-Bois (GE). Puis ses parents emménagèrent à Echenevex, près de Gex. Il fit son école de recrues à Bière et à Grandvillard.
C’est ainsi que Gaby commença sa grande aventure de cuisinier. Il œuvra au Central et à l’Hôtel de la Paix, à Lausanne, à l’Hôtel du Rhône et au Richemond, à Genève.
Enfin, en 1966, Gaby revint s’installer avec sa mère à Echenevex. Mais celle-ci décéda en 1978. Suivra, en 1986, la retraite anticipée pour Gaby. Plus tard, celui-ci vint vivre à Charmey. Là, il s’investit énormément au sein de la paroisse.
Cependant, à peine arrivé en Gruyère, il fut frappé par la maladie. Il fit nombre de séjours à l’hôpital avant de quitter ce monde.
Gabriel Yerly laissera le souvenir d’un merveilleux cuisinier, d’un homme généreux, délicat, qui adorait les fleurs. Il fut également un paroissien fidèle, attaché aux traditions.
A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU

Simone Remy

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née Remy, Gruyères

 

Simone Remy s’est endormie paisiblement mardi. Elle cheminait dans sa 96e année. Un dernier hommage lui a été rendu hier, en l’église de Gruyères.

Simone Remy naquit à Charmey le 11 décembre 1921, dans le foyer de Jules et Catherine Remy, tenanciers du café du Chêne. Elle était la cadette de leurs quatre enfants et, sa scolarité accomplie, elle aida à l’établissement familial.

En 1947, elle épousa Edouard Remy, dit Pompon, et ils s’établirent à Bulle. En 1960, ils adoptèrent Catherine, sa nièce, qui venait de perdre sa maman. Elle accomplit alors son rôle de mère et de femme au foyer tout en partageant avec ses amies parties de cartes et sorties.

En 1985, le couple déménagea à Gruyères dans une maison qu’il avait achetée en 1964 et rénovée patiemment. Il y vécut des jours heureux jusqu’au décès d’Edouard, en 1997.

Très attachée à cette maison, elle y demeura seule, gérant parfaitement son quotidien. En 2013 cependant, elle fit une chute qui la ralentit quelque peu. Mais, avec l’assistance de sa famille, d’aides, d’infirmières à domicile et surtout de ses voisins qui avaient toujours un œil sur elle et lui offraient leur précieux soutien au quotidien, elle put rester dans sa maison jusqu’en octobre 2016.

Elle accueillait volontiers pour un verre ou un repas famille et amis. Ses petits-enfants et arrière-petits-enfants étaient ses rayons de soleil. En raison de sa santé défaillante, elle rejoignit le Foyer Saint-Germain, à Gruyères, ou sa santé continua de se dégrader malgré les soins attentionnés d’un personnel compétent jusqu’à son transfert à l’hôpital de Marsens il y a trois semaines. C’est de là qu’elle quitta sereinement ce monde.

A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès de Simone Remy laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

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