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Jean Genoud

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Châtel-Saint-Denis

Jean Genoud est décédé lundi, à la Maison St-Joseph, à Châtel-Saint-Denis. Il avait 90 ans. Un dernier hommage lui a été rendu mercredi en l’église de Châtel-Saint-Denis.
Jean Genoud est né le 26 avril 1926, à Châtel-Saint-Denis. Il était le fils de Louis Genoud et de Julia, née Aegerter. Son père était typographe, sa mère ménagère et, accessoirement, repasseuse.
Jean Genoud suivit les classes primaires et secondaires dans sa ville natale puis, dès 16 ans, il partit en Suisse alémanique. Il accomplit différents stages de ce côté-ci de la Sarine et de l’autre.
En 1945, il effectua son école de recrues, avant de rejoindre, en 1946, l’école de gendarmerie dans le canton de Vaud. Il fut assermenté l’année suivante. Il travailla ensuite durant vingt-cinq ans dans différents postes et quitta ses fonctions alors qu’il était chef de poste à Yverdon pour devenir commissaire à la police municipale de Sainte-Croix durant quatorze ans, soit jusqu’à sa retraite, en 1984. Date à laquelle il vint de nouveau s’établir à Châtel-Saint-Denis.
Le 15 avril 1955, il épousa Solange Pasquier. Le couple n’eut pas d’enfants. Durant sa retraite, Jean Genoud a eu plusieurs occupations, dont le classement des archives communales de sa ville, qu’il mena avec trois amis. Il fut garde-génisses pour des agriculteurs locaux et effectua des travaux saisonniers aussi. Mais son grand hobby était la chasse qu’il pratiqua pendant quarante-sept ans dans le canton de Vaud, où il comptait un grand nombre d’amis, adeptes de cette activité.
En mai de cette année, il a rejoint son épouse à la Maison Saint-Joseph, après une hospitalisation de plusieurs mois causée par une chute. Jusque-là, il avait pris grand soin de sa femme. Il s’est endormi paisiblement, le devoir accompli.
A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès de Jean Genoud laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU


Michel Charrière

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Marsens

Michel Charrière a quitté cette terre dans la nuit de lundi à mardi, après quelques jours d’hospitalisation à l’HFR Riaz, entouré de ses enfants, de ses petits-enfants et de sa compagne. Il avait 82 ans. Un dernier hommage lui sera rendu demain vendredi en l’église de Vuippens.
Michel Charrière naquit le 29 septembre 1933 dans la famille de Pierre et Caroline Charrière-Clerc, à Avry-devant-Pont. Il avait huit frères et sœurs. Après avoir suivi ses classes obligatoires, il travailla sur les chantiers pour l’entreprise JPF et à la Wib.
En 1959, Michel Charrière unit sa destinée à Anne-Marie Savary. Trois garçons, Bernard, Gérard et Jean-Marie, vinrent bientôt agrandir la famille, suivis par quatre petits-enfants: Caitlin, Marc, Mélody et Romain.
La famille, un temps installée à Riaz, déménagea à Marsens lorsque Michel Charrière fut engagé aux Etablissements hospitaliers de Marsens. Il y travailla durant vingt-cinq ans, jusqu’à sa retraite en 1995. Il en profita alors pour faire de belles balades, pour soigner son jardin et surtout pour accueillir sa famille pour des repas conviviaux. Tout au long de ces années, chacun de ses fils put partager avec lui des moments privilégiés.
En 1990, Michel Charrière avait eu la grande peine de perdre son épouse, alors âgée de 50 ans seulement. Cinq ans plus tard, il fit la connaissance de Bernadette Schmid, qui l’accompagna jusqu’à son dernier jour avec dévouement.
Les visites de sa famille furent des moments de joie durant sa maladie, qui s’était déclarée en 2010. Dès lors, il suivit son traitement par hémodialyse avec courage.
Très volontaire, Michel Charrière aimait par-dessus tout être avec les siens. Il leur laissera un beau souvenir.
A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès de Michel Charrière laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Christopher Käser

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Bulle

Christopher Käser s’en est allé mardi, deux semaines après être entré au Foyer Saint-Vincent, à Vuadens. Il cheminait dans sa 77e année. Un dernier hommage lui a été rendu vendredi au temple de Bulle.
Christopher Käser est né le 28 avril 1940 dans la commune bernoise de Melchnau. Après avoir décroché son diplôme à l’Ecole fédérale de Macolin, il est nommé maître de sport pour les écoles primaires de Bulle en 1964. Poste qu’il occupe durant quarante ans, jusqu’à sa retraite. Dès son arrivée à Bulle, il fonde le Sporting Bulle Natation, où il fonctionne comme président et entraîneur jusqu’en 2004.
Amoureux de musique, de jazz en particulier, Christopher avait enregistré, au début des années 1960, un disque avec son groupe de rock’n’roll bernois Jack Cheeser and His Satellites. «Depuis cette époque, il se faisait appeler Jack, parce qu’il était américain dans l’esprit», évoque sa seconde épouse Christiane, sa compagne de vie depuis quarante ans. Très volontaire et d’un naturel très enjoué, il adorait composer avec son orgue électrique. Il peignait et il a eu l’occasion de faire de nombreux voyages.
Depuis une dizaine d’années, Chris­topher Käser souffrait de la maladie de Parkinson. Durant cette période, il a pu bénéficier du soutien de son épouse. Toutefois, il dut se résoudre à entrer au Foyer Saint-Vincent le 13 juin. Son état de santé se dégrada rapidement et il s’en alla paisiblement mardi.
A son épouse, à sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de Christopher Käser laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Bernard Genoud

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dit Minouche, Vuadens

Bernard Genoud s’est éteint mercredi matin à l’Hôpital fribourgeois de Riaz. Il avait 77 ans. Un dernier hommage lui est rendu ce matin à 10 h en l’église de Vuadens.
Bernard Genoud vit le jour le 8 novembre 1939 à Vuadens, dans le foyer de Louis et Emma Genoud. Avant lui, deux frères et une sœur animaient déjà la ferme familiale de la Thiolère.  Fils d’agriculteur, il passa son enfance et suivit sa scolarité à Vuadens, sans ne jamais oublier d’aider son père lors de ses temps libres. Logiquement, en compagnie de son frère, il collabora avec son père une fois l’école obligatoire terminée. Son père décéda en 1969, son frère en 1985. Il officia à la ferme familiale jusqu’en 2004, lorsque l’âge de la retraite retentit. L’exploitation fut remise à son fils Bruno.
En 1967, il unit sa destinée à Anne-Lise Cavuscens. Ensemble, on les appelait Nanny et Minouche. Des surnoms qui sont restés à vie. Le couple eut trois enfants: Rachel, Nicolas et Bruno. Grand-père à huit reprises, il eut le bonheur de devenir arrière-grand-père.
Passionné d’agriculture, Bernard Genoud se plaisait dans les alpages des Portes, d’Erozon et sur Tombex. Des endroits qu’il a fréquentés durant toute sa vie. Homme de la terre et de la montagne, il était également connu comme un bon vivant qui avait toujours le mot pour rire. Les sorties avec ses contemporains, les courses de la Société fribourgeoise d’économie alpestre, ainsi que les moments passés avec ses camarades de la société des Armaillis de la Gruyère étaient aussi pour lui des instants privilégiés. Tout comme les centaines de répétitions qu’il a effectuées durant vingt-sept ans derrière son tambour au sein de la fanfare La Gruéria de Vuadens. Les plus anciens se souviennent également de lui au guidon de sa Vespa, qu’il conduisit jusqu’à l’âge de 39 ans.
En 2009, les premiers ennuis de santé commencèrent. Très actif, il dut quelque peu baisser la cadence. Il s’en est allé vers de plus hauts pâturages après avoir vu son état se dégrader rapidement ces dernières semaines.
Que tous ceux que son décès laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Augusta Beaud

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née Fracheboud, Broc

Augusta Beaud s’est éteinte paisiblement vendredi, entourée de sa famille. Elle avait fêté ses 90 ans le 31 janvier. Un dernier hommage lui sera rendu ce mardi 5 juillet en l’église St-Othmar, à Broc. Augusta est née à Lessoc le 31 janvier 1926 dans le foyer de Jules et Ida Fracheboud-Moura, où elle grandit aux côtés de son frère, de sa sœur et de sa sœur de cœur. Elle accomplit toute sa scolarité dans son village natal. Le 19 octobre 1950, elle unit sa destinée à Denis Beaud d’Albeuve. Le cou­ple vint s’établir à Broc où il eut le bonheur d’accueillir un fils Bernard, en 1952, et une fille Marlyse, en 1953. Sa plus grande joie a été de voir s’agran­dir le cercle familial avec la naissance de six petits-enfants et dix arrière-petits-enfants. Pour eux, elle était «Mémé Augustus» et «Mémé Sugus». Le décès de son époux en septembre 1985 s’avéra une dure épreuve pour Augusta qui trouva le réconfort nécessaire auprès de sa famille. Des problèmes de santé nécessitèrent son placement au foyer de La Rose des Vents, à Broc. Elle trouva là un cadre idéal pour poursuivre son parcours. Sa santé s’améliora considérablement grâce à l’attention que lui prêtait le personnel du foyer. Elle put reprendre la promenade, son activité favorite.
Augusta aimait tout, elle s’émerveillait devant tout et s’intéressait à tout. Malgré ses 90 ans, son esprit restait très alerte et ouvert. Elle jouait volontiers au scrabble et participait assidûment au concours interfoyer. A la fin juin, elle dut subir deux interventions chirurgicales à la suite d’une chute. Malgré toute l’attention prodiguée par le service des soins continus de l’HFR Riaz, Augusta s’en alla paisiblement. A sa famille, à ses amis, à ses proches et à tous ceux que le départ d’Augusta laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Anne-Marie Girard

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Bulle

Anne-Marie Girard s’est éteinte samedi à l’HFR Fribourg où elle avait été admise durant la nuit précédente, à la suite d’un arrêt cardiaque. Elle cheminait dans sa 85e année. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Née le 31 décembre 1931, Anne-Marie était la cadette d’une fratrie de sept enfants, de la famille de Marcelin et Jeanne Girard-Menoud à Vuippens. Elle eut le chagrin de perdre sa mère jeune et lui promit, sur son lit de mort, de prendre soin de sa sœur Thérèse qui souffrait d’une paralysie, à la suite d’une poliomyélite. Elle assuma ce choix de vie de manière exemplaire, se dévouant corps et âme à sa sœur. Parallèlement, Anne-Marie s’engagea comme employée de maison pour seconder des familles paysannes du village. C’est là qu’elle entra au service de la famille Louis et Irène Philipona-Chatton. Elle vit grandir trois générations d’enfants de cette famille qui la surnommait Nany. Elle adorait les enfants et les comblait de tout l’amour qu’elle avait à donner. Elle était leur complice et leur confidente. A la mort d’Elisabeth Kolly, l’aînée de la famille Philipona, décédée à l’âge de 50 ans, elle entoura de tout son amour ses deux filles Myriam et Caroline, puis leurs enfants pour qui elle était une grand-maman de cœur adorée. Durant plus de quarante ans, Anne-Marie travailla à l’usine Nestlé, à Broc, où elle était très appréciée pour son humour et sa malice. D’une immense générosité, elle comblait ses neveux et nièces de chocolat, ce qui lui avait valu le doux surnom de «Tati branches Cailler». Anne-Marie laisse le souvenir d’une personne d’une grande générosité et d’une bonté sans limite. C’était une force de la nature qui ne se plaignait jamais, malgré une vie de labeur. Dévouée aux autres, elle laisse un vide immense chez tous ceux qui ont eu le bonheur de la côtoyer. A sa famille, ses proches et tous ceux que le départ d’Anne-Marie Girard laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU
 

Sœur Marie-Thérèse Pitteloud

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Menzingen

Sœur Marie-Thérèse Pitteloud s’est endormie jeudi dernier, à l’hôpital St-François, à Menzingen. Elle y était entrée en 2013, après avoir passé vingt-cinq ans à l’Institut Sainte-Croix, à Bulle. Sœur Marie-Thérèse était âgée de 96 ans et se trouvait dans sa 71e année de vie religieuse. L’eucharistie du dernier adieu sera célébrée jeudi après-midi, en l’église de la maison mère, à Menzingen. Née Bernadette Pitteloud, elle a vu le jour le 7 novembre 1920 aux Agettes, en Valais. Elle a fait sa profession religieuse dans la congrégation des sœurs de la Sainte-Croix de Menzingen le 20 août 1945, dans la chapelle de l’Institut Sainte-Croix, à Bulle. Maîtresse ménagère compétente, Sœur Marie-Thérèse a dispensé son enseignement avec joie et enthousiasme dans son Valais natal, à l’Ecole ménagère rurale cantonale de Châteauneuf. Après vingt-cinq ans, elle mit ses talents et son énergie au service du Centre St-François à Delémont, puis de la paroisse et de la pension St-Boniface à Genève. En 1988, Sœur Marie-Thérèse arriva dans la communauté de Bulle, où elle assuma une part de responsabilité. Une cécité croissante l’obligea à restreindre son activité. Lorsque la maladie la frappa durement, elle chercha courage et confiance dans l’eucharistie et la prière silencieuse. En avril 2013, elle a décidé de continuer sa route à l’hôpital de Menzingen. Sœur Marie-Thérèse Pitteloud laisse le souvenir d’une femme joviale de nature, aimant le contact. Active de tempérament, très agréable à côtoyer, elle aimait la vie et se montrait constamment entreprenante et ouverte. Elle chantait souvent avec bonheur et appréciait la nature, les fleurs et la marche, tant que ses forces le lui ont permis.
Que toutes celles et ceux que le départ de Sœur Marie-Thérèse Pit­teloud laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre profonde sympathie. GRU

Madeleine Bays

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née Berset, Sorens

Le séjour de Madeleine Bays au Foyer Saint-Vincent n’aura duré que deux petites semaines. Bien qu’accueillie avec beaucoup de gentillesse et un grand professionnalisme de la part de tout le personnel de Vuadens, sa santé déjà fragile se détériora rapidement. Elle s’en est allée ce dimanche. Madeleine Bays a passé la plus grande partie de sa vie à Sorens. Fille de Joseph et de Marie-Louise Berset, elle suivit ses écoles au village et elle y rencontra son futur mari avec qui elle eut deux garçons, Michel et Domi­ni­que. Le couple s’étant séparé, Madeleine dut assumer son rôle de mère et de soutien de famille. Elle termina sa carrière professionnelle comme lingère aux services généraux de l’hôpital de Marsens.
De nature fort réservée, elle ne cherchait jamais à se mettre en avant, bien au contraire. De nombreux signes précurseurs montrant une fragilité dans sa perception des rapports humains laissaient entrevoir depuis plusieurs années un avenir qui, pour elle, devint douloureux. Elle se créa, à la fin de sa vie, un univers rempli d’hostilité, ce qui ne facilita guère les relations avec les autres et même avec ses proches. Elle trouva cependant réconfort auprès de ses petits-enfants envers lesquels elle montrait une grande tendresse. Madeleine Bays a vécu dans la discrétion. Son existence fut tantôt heureuse, tantôt âprement disputée. A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU


Gérald Gremaud

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Bulle

Gérald Gremaud s’en est allé paisiblement dans sa 82e année, entouré de sa famille, mercredi, à l’hôpital de Riaz. Un dernier hommage lui sera rendu lundi 18 juillet en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Fils de François-Nicolas Gremaud et Léonie Thürler, il naît le 7 août 1934. Dernier d’une fratrie de 10 enfants, il grandit dans un foyer de fromager, peu argenté, mais plein d’amour, et suit ses écoles à Vuadens.
A la fin de son apprentissage à la Banque Populaire de la Gruyère, il est engagé au Crédit Gruérien, qu’il quitte en tant que directeur de l’UBS. Les fusions existaient déjà… Cette ascension professionnelle marquera quarante-sept ans d’engagement dans le milieu bancaire. Et durant toutes ces années, sa joie fut d’être proche de ses clients et de traiter leurs affaires en patois!
Solitaire et féru de sport dès son plus jeune âge, il débute par le ski, le ski de fond, touche le ballon avec les juniors du FC Bulle avant de se tourner vers le cyclisme. Il devient un passionné de la petite reine. Il a même le privilège de rencontrer Ferdi Kübler, véritable star de l’époque. Durant ses vacances, il se lance le défi d’effectuer en amateur quelques étapes du Tour de France.
En 1955, Gérald Gremaud épouse Geneviève «Ginette» Bertherin. De cette union naissent quatre filles. La famille s’agrandit encore avec l’arrivée d’une nièce orpheline. Fier de son harem (selon ses dires), il chérit ses six femmes tout au long de sa vie, tout comme ses 13 petits-enfants et deux arrière-petits-fils.
Particulièrement attaché à sa région, il s’engage corps et âme dans de nombreux projets, si nombreux qu’il est impossible de tous les énumérer ici. Citons cependant la société du remonte-pente de la Chia, qui a suscité un tel engouement et généré de si belles amitiés.
Gérald Gremaud soutient aussi activement les sociétés locales, tant sportives que culturelles. Tout au long de son existence, son sens de l’humour, son charisme et sa force de travail lui ont valu de profondes amitiés dans divers domaines.
Doté d’une énergie débordante et d’une très bonne santé, il profite de ses rares moments de loisirs pour se ressourcer à cheval en forêt de Bouleyres. Il réussit à concilier carrière professionnelle, politique, militaire et vie de famille, grâce au soutien inconditionnel de son épouse.
Bien sûr la vie lui a réservé son lot d’épreuves, et derrière son apparence solide, Gérald Gremaud était un homme sensible et plein d’empathie. Mais après tant d’engagement personnel et tant de dévouement, atteint dans sa santé, il n’a malheureusement pas pu jouir pleinement de sa retraite.
Gérald Gremaud restera une figure marquante de la région bulloise. A tous ceux qui pleurent sa disparition, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Germain Dévaud

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Porsel

Lundi, Germain Dévaud s’est éteint à l’hôpital de Riaz, à l’âge de 88 ans. Un dernier hommage lui a été rendu mercredi.
Germain a vu le jour le 4 avril 1928 à Porsel, dans le foyer d’Albert et Séraphine Dévaud. Il était le deuxième d’une fratrie de six enfants. Il suivit sa scolarité à Porsel tout en aidant son père à la ferme lors de son temps libre. Il sut dès lors très vite que le travail de la terre serait sa profession. Il compléta ses connaissances par une formation à l’école d’agriculture de Grangeneuve.
En 1952, il épousa Geneviève Bovet, de Montet. De cette union naquirent six enfants. Grand-père à 12 reprises, et arrière-grand-père quatre fois, il a eu la chance de partager de bons moments avec chacun de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Il aimait la nature et partait souvent pour de grandes promenades en forêt, croisant parfois le chemin de quelques chanterelles… Il s’occupait du bois et surtout de ses abeilles, s’en inquiétant pratiquement jusqu’à son dernier jour.
Il donna également de son temps à la collectivité en tant que secrétaire communal de 1976 à 1988. En 1973, succédant à son grand-père et à son père, il devint officier d’état civil.
Malheureusement, le 1er juin, il attrapa une septicémie. Ses forces s’épuisèrent progressivement et il s’endormit paisiblement à l’aube du 11 juillet.
Malgré un caractère parfois intransigeant, il maniait l’humour avec délectation et prenait plaisir à discuter autour d’un bon verre de vin. Il part en laissant de merveilleux souvenirs à sa famille. A celle-ci et à tous ceux qui pleurent le départ de Germain Dévaud, nous adressons nos sincères condoléances. GRU

 

Corinne Cochard

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née Henzmann, Granges/Veveyse

Après avoir lutté avec force et courage contre la maladie, Corinne Cochard-Henzmann s’en est allée très discrètement et beaucoup trop tôt, le 14 juillet. Elle avait 55 ans. Un dernier hommage lui a été rendu lundi en l’église d’Attalens.
Elle naquit au bord du Léman le 8 avril 1961, sous le signe du bélier. Etait-ce un présage? Corinne a toujours énormément aimé les animaux, surtout les chiens, les chevaux et même les cochons d’Inde. Très agile, elle consacra les années de son adolescence à la gymnastique et au club des Jeunes patriotes veveysans. Très habile de ses mains, elle maniait superbement bien crayons de couleur, ciseaux et pinceaux. Tout naturellement, elle fut amenée à choisir un métier manuel, celui de coiffeuse. Par la suite, Corinne dévia quelque peu de sa trajectoire, occupant un poste de gouvernante, puis de coursière dans une PME, à Vevey. Ce fut là qu’elle rencontra Fabrice Cochard. Elle l’épousa en 1995. De cette union deux filles virent le jour. Corinne leur transmit ses passions: la gymnastique et le dessin pour l’une, devenue couturière et styliste, l’équitation et l’amour des animaux pour la seconde, qui participe à de nombreux concours équestres. Chacune des deux excelle dans ses disciplines. Ces dernières années, Corinne put assouvir sa passion. Elle s’occupa des chevaux en donnant de son temps dans une écurie. Elle les étrillait, faisait leur box et profitait du grand air en galopant dans la campagne avec eux.
Voilà une année, la maladie stoppa Corinne dans son élan de vie. Et elle la vainquit. Son départ laisse un vide immense à tous ceux qui l’ont connue et aimée. A son époux, à sa famille et à tous ceux que le décès de Corinne Cochard-Henzmann laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Augusta Gremaud Barbey

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BULLE

Lundi dernier, les proches d’Augusta Gremaud se sont réunis en l’église de Morlon pour lui rendre un ultime hommage. Elle s’est éteinte le 14 juillet à l’âge de 90 ans, entourée de sa famille.
Augusta est née à Morlon, le 26 janvier 1926, dans le foyer de Joseph et Madeleine Barbey. Elle grandit au milieu de ses quatre frères et sœur, Léon, Martin, Gaston et Isabelle. Ensemble, ils durent affronter le décès de leur maman, emportée par la maladie, à Noël 1939, alors que leur papa était mobilisé. Augusta avait 14 ans. Très vite, trop vite, elle endossa donc l’habit d’adulte, afin d’aider son papa, qui s’occupait à faire bouillir la marmite, en cumulant son emploi d’ouvrier, à la scierie Despont, et ses activités annexes de paysannerie.
Dans les années qui suivirent, Augusta se rapprocha de Désiré Gremaud, de Morlon, avec qui elle unit sa destinée en 1948. Le couple mena une vie simple, proche de la nature et rythmée par le labeur de Désiré sur les chantiers et du travail d’Augusta à la chocolaterie, à Broc. Des années heureuses, malheureusement entachées, dès 1970, par la maladie de Désiré, dont l’issue devint inéluctable en 1977. De cette belle union, Augusta garda un souvenir lumineux, mais aussi une petite griffure, celle de n’avoir pu donner la vie.
Augusta s’installa ensuite à Bulle. Elle rencontra Louis Gleyvod, son nouveau compagnon. Arrivés tous deux à l’âge de la retraite, mais toujours actifs, ils prenaient plaisir à parcourir les alpages. Les étés au Petit-Mont, aux Sattels et au Sador laissèrent des souvenirs inoubliables: des réunions de famille au chalet au spectacle offert par le lever du soleil.
Après vingt ans de vie commune, Louis s’en alla à son tour en 2003. Malgré la solitude qui lui pesait, Augusta fit preuve de courage, dans son appartement bullois, jusqu’à ce que ses forces l’abandonnent, la forçant à rejoindre le Foyer de Bouleyres. Elle y fêta, en janvier dernier, entourée de sa famille, de ses amies et du personnel soignant, son nonantième anniversaire.
Malheureusement, quelques semaines plus tard, de nouveaux ennuis de santé apparurent jusqu’à en devenir insupportables. Elle en fut délivrée le 14 juillet.
Que tous ceux que le départ d’Augusta Gremaud laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Philémon Bapst

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Pont-la-Ville

Le 12 juillet, les proches de Philémon Bapst se sont réunis en l’église de Pont-la-Ville pour lui rendre un ultime hommage. Il s’est éteint le 9 juillet, entouré de l’amour des siens. Il était dans sa 94e année. Philémon naquit le 19 septembre 1922, dans le foyer de Marie et Raymond Bapst, à Pont-la-Ville. Il était le septième d’une fratrie de neuf enfants. Dès son jeune âge, Philémon apporta sa contribution à l’exploitation familiale. Il se mit également au service de la communauté villageoise, en devenant président de la Jeunesse. Cette envie d’aider sa commune ne le quitta jamais. Il fut président de la société de tir et du Syndicat d’élevage de la race tachetée noire, ainsi que secrétaire-caissier de la société de laiterie. Entre 1954 et 1978, il siégea en outre au Conseil communal, dont vingt ans en tant que syndic. Un poste qu’occupe aujourd’hui son fils Michel. En 1947, il épousa Marthe Yerly, de Pont-la-Ville. De leur union naquirent sept enfants. Dix-sept petits-enfants et dix-sept arrière-petits-enfants vinrent ensuite agrandir la famille. Le couple tenait la ferme du Grand Pra. Philémon aimait son métier. Prendre soin du bétail en particulier. Et il ne cachait pas sa préférence: les vaches noir et blanc se détachaient mieux dans le paysage gruérien que les rouges. Après les grands travaux de l’été, il se réjouissait d’emmener dans sa voiture son épouse, ses enfants les plus jeunes et ses petits-enfants les plus âgés, pour découvrir une région de Suisse. Il appréciait les fêtes de famille, où tous les membres se réunissaient pour manger le jambon. Les soirs d’été, la fenaison terminée, Philémon et Marthe prenaient plaisir à s’asseoir sur le banc, devant la maison. Elle contemplait ses fleurs, lui son troupeau. A l’automne de leur vie, ils firent plusieurs voyages, au Canada, au Japon et à Venise. Sur la place Saint-Marc, Philémon, vêtu de son bredzon, connut même son instant de gloire. En 2011, Marthe et Philémon entrèrent au Foyer Saint-Joseph, à La Roche. Malgré la nostalgie pour sa ferme du Grand Pra, Philémon conserva sa bonne humeur et sut se faire apprécier du personnel. Que tous ceux que le départ de Philémon Bapst laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Marie-Madeleine Luisier

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née Pilloud, Châtel-St-Denis


Bien peu la connaissaient sous son vrai nom, Marie-Madeleine Luisier. Pour les Châtelois, du temps où elle disposait encore de toute sa mobilité et avant d’entrer à la Maison St-Joseph voilà trois ans et demi, elle était Quinette. Elle est décédée le 16 juillet, à l’HFR de Riaz. Elle avait 86 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 19 juillet, en l’église de Châtel-St-Denis. Quinette naquit dans cette même localité, le 29 mai 1928, à 12 h 05 précisément. Elle était le cinquième enfant d’Emile et Marie Pilloud. Son frère jumeau, Henri dit Quinet, la rejoignit deux heures plus tard. Sa scolarité effectuée, elle entra dans la vie active munie d’un certificat d’école ménagère, mention très bien. Elle s’orienta vers le service de maison dans des familles châteloises, puis dans la restauration, à Corsier-sur-Vevey, à Neuchâtel, puis à La Chaux-de-Fonds, où elle connut également le travail en usine. Elle retourna ensuite au service, à Dardagny, au Galicien, et au Bar express de la gare de Lausanne.
Elle se fit finalement engager comme vendeuse à La Fermière, à Chailly-sur-Lausanne. Elle excella dans son rôle au point de se faire remarquer d’un client. Michel Luisier, ingénieur agronome et enseignant à la Station fédérale de Changins, l’épousa en 1972. Ils formèrent un couple très fusionnel. Le bonheur fut, hélas, de courte durée. Le crabe s’en mêla et, à peine quatre ans plus tard, Michel décéda à 54 ans. Pour Quinette, ce fut un coup terrible après la perte de son fils Eric, fauché à 17 ans par un train à un passage à niveau. Néanmoins, elle fit preuve d’une belle résilience. Revenue à Châtel-Saint-Denis, elle y reprit une activité de vendeuse ainsi qu’à Vevey. A l’heure de la retraite, elle resta active. Elle s’occupa de sa mère, de sa sœur et de ses frères qui trouvaient toujours auprès d’elle du réconfort. A l’heure de la vieillesse, ses qualités s’estompèrent. Quinette se trouva dé-sarmée face à l’existence. Parfois la révolte prenait le dessus. A ses proches et à tous ceux que le décès de Quinette laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Suzanne Pittet

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née Genoud, Vuadens

Suzanne Pittet s’est éteinte jeudi au Foyer St-Vincent, à Vuadens. Elle avait 85 ans. Un dernier hommage lui sera rendu aujourd’hui samedi, en l’église de Vuadens.
La vie de Suzanne Pittet fut émaillée de grands malheurs et de grandes joies. Elle qui naquit le 26 janvier 1931 fut, à l’âge de trois ans, séparée de ses parents, Alphonsine et Alfred Genoud. Elle grandit au Foyer St-Vincent, alors un orphelinat. Malgré ces circonstances particulières, Suzanne resta, et durant toute sa vie, très liée avec ses sœurs, désormais décédées.
Elle entra dans la vie active comme aide-soignante et fit, plus tard, des ménages. Son rôle de sacristine occupa finalement une grande partie de son temps. En 1958, elle épousa Nicolas Pittet. Ensemble, ils eurent deux garçons: Jean-Marc et Bernard. Dans les années 1970, la famille acheta une vieille maison, à Vuadens. Suzanne était très fière du résultat du labeur de son époux et de ses fils qui, ensemble, l’avaient rénovée.
Le temps des malheurs rattrapa pourtant bien vite leur foyer. En 1980, Jean-Marc, âgé de 18 ans, mourut dans un accident de voiture qui chamboula tout le village. Dix ans plus tard, son mari, malade, s’éteignait. La venue de Morgane, son unique petite-fille, fit la joie de Suzanne en 1989. Ensemble, elles se rendirent souvent en pèlerinage à la Salette. Elle eut également l’occasion de connaître Angie, son arrière-petite-fille, née en 2007.
Un malheur n’arrivant jamais seul, la maladie toucha dans le même temps, la mère et le fils. Suzanne développa la maladie d’Alzheimer dès 2010, quand les médecins diagnostiquèrent à Bernard un cancer. Ce dernier mit toutes ses forces pour permettre à sa maman de rester vivre dans sa maison le plus longtemps possible. Il était aidé dans sa tâche par son amie Sandra, qui ne comptait pas son temps pour lui prodiguer ses bons soins, et sa fille Morgane.
En octobre 2015, Suzanne dut toutefois rejoindre le Foyer St-Vincent. Une nouvelle vie à laquelle elle s’habitua grâce aux bons soins du personnel et aux visites fréquentes de sa famille. En décembre, son fils Bernard décédait et Suzanne s’enfonça peu à peu. Jusqu’à son dernier souffle, elle eut grand plaisir à recevoir sa belle-fille de cœur, Mimi, et ses fidèles amies avec qui, pour certaines, elle avait voyagé au Portugal.
Très généreuse et bonne, Suzanne faisait passer le bonheur des autres avant le sien. Son courage et sa foi, conservée malgré l’adversité, resteront un exemple pour ses proches.
A eux et à tous ceux que le décès de Suzanne Pittet laisse dans la peine La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

 


Roland Buchs

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La Tour-de-Trême


Roland Buchs s’est éteint le 13 juillet dans sa 75e année. Un dernier hommage lui sera rendu ce samedi en l’église de La Tour-de-Trême.
Roland a vu le jour le 19 septembre 1941 à Châtel-St-Denis, dans le foyer d’Albert et Alice Buchs. Il était l’aîné de deux enfants.
Il suivit une partie de sa scolarité à La Tour-de-Trême, puis la termina à Bulle. En 1957, il partit à Lausanne pour apprendre le métier de dessinateur en génie civil.
En 1962, il épousa Monique Buchs, de Bulle. De cette union naquirent trois enfants, Pascal, Stéphane et Isabelle. Malheureusement, Stéphane décéda à sa naissance. Après le tragique accident de moto de Pascal et de son amie Mireille en 1993, les années suivantes furent malgré tout remplies de gaieté et de bonheur avec l’arrivée de ses trois petits-enfants, Manon, Loïc et Iris.
Pendant plusieurs années, Roland acquit une expérience professionnelle dans différentes entreprises. Puis, il travailla chez Antiglio SA et Routes Modernes pendant une vingtaine d’années. D’abord à Vaulruz, puis à Fribourg jusqu’à sa retraite.
Très actif au sein du FC La Tour-de-Trême, il y joua pendant de nombreuses années. Puis il intégra le comité pendant vingt-quatre années dont quinze à la présidence. Il y fut trente-six ans membre vétéran. Roland a été l’un des membres fondateurs du Tournoi Roger Dousse, (actuellement Dousse, Morel), ainsi que le fondateur de la Coupe gruérienne en 1980. Il a été nommé président d’honneur en 1995. En parallèle, il donna de son temps à la collectivité publique en tant que conseiller communal de 1972 à 1978.
A l’heure de la retraite, Roland se trouva de nouvelles passions: le jardinage, l’entretien extérieur de la maison, la cueillette des champignons et des balades dans la région. Les sorties avec les contemporains et l’Amicale des anciens collaborateurs AA+RM lui tenaient particulièrement à cœur. Il œuvrait comme caissier au sein de cette dernière.
Poète dans l’âme, l’écriture était devenue sa nouvelle occupation. Roland avait beaucoup de plaisir d’offrir une carte ou un texte pour célébrer sa famille et ses amis. Ses compositions étaient même traduites en patois par son beau-frère Bernard.
Ses proches garderont le souvenir d’un homme généreux et chaleureux. A eux et à tous ceux qui pleurent la disparition de Roland Buchs, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Elisabeth Bussard

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née Ansermot, Gruyères

Peu avant de s’éteindre le 4 août, Elisabeth Bussard se félicitait d’avoir pu faire quelques pas et admirer la fleur et le bateau dessinés par deux de ses petits-enfants sur un tableau accroché en face de son lit d’hôpital.
Tombée 10, 100, 1000 fois au cours d’une longue maladie, elle se relevait toujours. Résilience exceptionnelle, mais surtout amour immodéré de la vie. En l’église de Gruyères lundi, son époux, ses trois enfants et ses proches ont rendu un ultime hommage à cette éprise de l’existence.
En commerçante affable de la cité comtale, où elle vit le jour, elle voyait son activité comme une occasion de raconter l’histoire de son pays aux touristes d’Amérique, de France et d’ailleurs. Comme buraliste postale à Epagny, elle était à l’écoute des autres. Lors de ses séjours hospitaliers, elle aimait plaisanter avec le personnel médical. Elle avait ainsi noué une relation sincère avec une infirmière à l’accent enchanteur du sud de la France qui la considérait comme une «deuxième mère» tant elle lui rappelait sa propre maman.
Elle aimait se vêtir de couleurs méditerranéennes ou de tons bleu-gris plus discrets. S’habiller avec élégance était une manière d’être à la hauteur de l’âme qu’elle n’exposait qu’à qui souhaitait la découvrir. Cet amour du beau l’avait poussée, avec son mari, à s’abonner au Kunstkreis de Lucerne pour recevoir chaque mois des reproductions de grands peintres. Elle ne se lassait jamais de se rendre à la Fondation Beyeler de Bâle pour admirer Giacometti ou à Gianadda, à Martigny, pour les impressionnistes. Elle trouvait un plaisir indicible dans les arènes de Vérone ou d’Avenches à écouter des opéras de Verdi.
Fatiguée ou en souffrance, rien ne la ressourçait davantage que de s’arrêter dans une église, même inconnue, pour se recentrer sur l’essentiel. Il y a quelques jours, en la chapelle Sainte-Anne d’Epagny, une scène révéla la quintessence de son être: des gouttes d’eau bénite coulaient sur la photo d’elle trônant devant son cercueil, comme si elle pleurait. Quelques instants plus tard, un généreux rayon de soleil de fin d’après-midi éclaira soudain son visage enjoué et souriant. Un hymne à la vie.
A tous ceux qui pleurent la disparition d’Elisabeth Bussard, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Stéphane Philipona

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Broc

Stéphane Philipona est décédé dimanche, à Broc. Il avait 47 ans. Un dernier hommage lui est rendu aujour­d’hui jeudi en l’église de Broc.
Stéphane Philipona naquit le 7 août 1969 dans le foyer de Serge et Nicole Mezger, à Bulle. Plus tard, Laurent vint agrandir la famille. Après le divorce de ses parents, il put également considérer comme sa sœur de cœur, Annick, la fille de Gisèle Ottoz, la compagne de son père.
Après avoir suivi ses classes obligatoires à Bulle, il choisit la mécanique comme domaine d’apprentissage. Il exerça quelques années ce métier à Fribourg, puis bifurqua vers la vente, pour laquelle il avait un don certain. Plusieurs années durant, il fut d’ailleurs salué comme le meilleur vendeur de Suisse par sa marque.
Le 29 mai 1999, il épousa Sophia, la mère de ses filles – Océane et Laetitia – dont il était séparé depuis quelques mois. La famille s’était installée à Broc voilà une dizaine d’années.
Stéphane Philipona eut la grande peine de perdre sa mère dans un accident de voiture en 1995. Puis, treize ans plus tard, l’année de ses 40 ans, il enterra son père.
Adepte du tennis de table depuis plus de trente ans, Stéphane Philipona continuait de participer aux activités de son club bullois. Il aimait également dévaler les pentes à ski, jouer au loto, cuisiner et accueillir chez lui ses proches. Plus jeune, il s’adonnait aux joies du modélisme. Pour combler ses besoins de changement d’air, il adorait partir en voyage avec sa famille.
Depuis quelque temps, Stéphane Philipona vivait avec un mal-être qu’il essayait au mieux de cacher. Pour mettre fin à sa souffrance, il a choisi de quitter ce monde. Tous garderont de lui le souvenir d’un homme agréable à vivre, ouvert, avec un avis sur tout. Ses filles conserveront longtemps en mémoire ces dernières vacances en Italie, passées en sa compagnie et avec leur oncle.
A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès de Stéphane Philipona laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Gérard Poncet

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Broc


Gérard Poncet s’est éteint mercredi matin à l’HFR Riaz. Il avait 77 ans. Un dernier hommage lui sera rendu aujourd’hui samedi, en l’église de La Tour-de-Trême.
Gérard Poncet naquit le 19 juin 1939, dans le foyer de Jules et de Léonie Poncet. Il grandit, en compagnie de son frère, à la rue Sciobéret, à Bulle, avant que ses parents ne s’établissent à la place des Albergeux lorsqu’il avait 7 ans.
Après son école obligatoire et secondaire, il choisit une formation de maçon, suivie par l’école de chef de chantier. A cette époque, il ne trouva pas d’embauche dans la région et il partit travailler quelques années à Genève. De retour à Bulle, il fut engagé dans un bureau d’architecte.
En 1965, Gérard Poncet unit sa destinée à celle d’Hélène Dupré. La famille s’agrandit avec les naissances de Christine, un an plus tard, et celle de Pierre-Yves, en 1970. En 1976, ils déménagèrent à Broc, où Gérard Poncet avait construit leur maison. Sa vie active fut occupée par son métier, par l’entretien de sa maison et par ses trois petits-enfants, ainsi que sa petite-fille de cœur. Ces derniers, de même que ses enfants, étaient toute sa fierté.
Il aimait la montagne, et surtout les Préalpes, la nature et les animaux. Incollable sur les questions d’histoire et la géographie, Gérard Poncet adorait les réunions de famille, les repas de la bénichon en compagnie de sa belle famille. Très doué en dessin, il partageait aussi son goût pour le bricolage avec ses petits-enfants. Il aimait écouter de la musique classique. Très serviable, il se mettait toujours à disposition des siens.
La retraite venue, Gérard Poncet profita de voyager avec son épouse, des voyages durant lesquels il nouait de nombreuses amitiés. Il aimait découvrir d’autres horizons et tenait à partager ses découvertes. Il aurait apprécié de voir encore tant d’autres paysages, mais la maladie le surprit l’an dernier et ne lui offrit aucun répit. Après quelques séjours hospitaliers, il dut se résoudre à entrer au foyer La Rose des vents, à Broc, en avril dernier. Il y vécut ses derniers temps, entouré de beaucoup d’amour.
A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le décès de Gérard laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

André Charrière

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Cerniat

André Charrière s’est éteint paisiblement, dans sa 93e année, le 11 août, entouré de la tendresse des siens. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi, en l’église de Cerniat. André Charrière vit le jour le 7 décembre 1923. Il grandit dans le foyer d’Alfred et de Constance, qui exploitaient la ferme de Grosse Grange, propriété du couvent de la Valsainte. André était l’avant-dernier d’une famille de neuf enfants. Une fois terminée sa scolarité suivie à l’ancienne école de La Valsainte, il travailla avec ses parents et ses frères à la ferme, au bûcheronnage ainsi qu’au chalet. En 1951, il unit sa destinée à celle de Jeanne Charrière qu’il avait côtoyée à l’école. Elle lui donna quatre enfants, dont l’un décéda à la naissance. Puis, la venue de sept petits-enfants et de quatre arrière-petits-enfants comblera André de bonheur. Il les recevait toujours avec plaisir à son domicile et n’avait pas son pareil pour les gâter. A sa famille, il donna le meilleur de lui-même. Après son mariage, André travailla quelques années pour les moines chartreux. Il acheta ensuite le domaine du Montferrand, à Cerniat. Il fut également très impliqué dans la vie de son village, en étant conseiller communal, assesseur du juge de paix et ensuite, durant trente ans, caissier communal. Il fut aussi capitaine des pompiers. Le chant, tant sacré que profane, tint une place importante dans sa vie. Il chanta durant cinquante-quatre ans au sein de l’Echo de la Berra et reçut ainsi la médaille Bene Merenti. En 1985 sonna l’heure de la retraite. Le couple vendit le domaine et prit un logement près de l’église. Durant près de vingt-sept ans, André s’occupa de l’ouverture et de la fermeture de cette dernière et y seconda le sacristain. En 2005, il eut le chagrin de perdre son épouse. Malgré tout, il continua à vivre dans son appartement, tout en allant manger à midi au Home de la vallée de la Jogne. Au printemps 2012, il déposa son permis de conduire et s’établit aux Myosotis, à Charmey. Malheureusement, en mars 2013, sa santé se dégrada et il fut hospitalisé quelques semaines, avant de rejoindre le foyer La Rose des Vents, à Broc, où il fut choyé par un personnel chaleureux et compétent jusqu’à ses derniers jours. A sa famille, à ses proches, ainsi qu’à tous ceux que le décès d’André Charrière laisse dans la peine La Gruyè­re dit toute sa sympathie. GRU

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