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Channel: Nécrologie
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Jean Brünisholz

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Châtel-Saint-Denis

Jean Brünisholz est décédé samedi à son domicile châtelois. Il avait 74 ans. Un dernier hommage lui a été rendu hier en l’église de Châtel-Saint-Denis. Jean Brünisholz naquit le 28 juin 1940, à Cerniat. Il était le quatrième des neuf enfants d’Emilie, née Zwahlen, et d’Alphonse Brünisholz. Tout jeune, comme ses frères et sœurs, Jean aidait ses parents aux travaux de la maison et du rural. Son papa, qu’il aimait beaucoup, était vacher et travaillait aussi en forêt avec des chevaux. C’était une famille simple, modeste et très unie.
A l’âge de quitter la maison, il choisit le métier d’électricien, un métier qu’il exerça toute sa vie. Il était grand bricoleur et détestait jeter les objets sans avoir tenté de les réparer, les siens comme ceux de ses connaissances. En décembre 1967, à la Saint-Nicolas, il unit sa destinée à celle de Denise Bard de Semsales. Ils s’installèrent au centre de Châtel-Saint-Denis dans un appartement qu’ils ne quittèrent jamais. De leur union naquit d’abord une fille nommée Patricia, le 16 mars 1968, qu’ils eurent l’énorme douleur de perdre après trois jours seule­ment. Un an plus tard, leur fils Jean-Daniel vit le jour. Jean, que ses proches appelaient Manzou, était un homme serviable, travailleur, disponible et à l’écoute des autres. Il portait un amour très fort à son épouse et l’entoura avec gentillesse et dévouement durant sa maladie. Il était un papa et un beau-papa très présent. Il appréciait les moments, «toujours trop courts», passés en famille. Il prenait à cœur son rôle de grand-père. Ses petits-enfants, Emily et Julien, l’aimaient énormément.
Il prenait le temps d’observer la nature, qu’il appréciait, tout comme la montagne. Il s’y rendait avec plaisir, également pour donner un coup de main à la famille. En amoureux de la musique champêtre, il jouait parfois quelques morceaux de schwytzoise. Tous appréciaient chez lui sa légendaire bonne humeur, son humour, sa générosité et son grand cœur. Un grand cœur fragile qui le contraignit à quatre pontages et qui le lâcha subitement dans la nuit du 1er au 2 mai. Son absence laissera un grand vide pour ses proches. Qu’ils trouvent ici l’expression de la sympathie de la rédaction de La Gruyère. GRU
 


Ernest Schneider

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Bulle

Ernest Schneider s’est éteint mardi à son domicile bullois. Il avait 94 ans. Un dernier hommage lui sera rendu samedi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. L’industriel Ernest Schneider naquit le 15 avril 1921, à Fribourg. Il est le quatrième des cinq enfants d’Ernest et Valérie Schneider-Kaeser. Son père était chef de train aux Chemins de fer fédéraux, sa mère, fille d’un cordonnier de Marly. Après ses études au collège et au Technicum, il fit son école de recrues dans les transmissions d’infanterie, en 1941. Devenu officier du régiment d’infanterie 7, il fut longuement mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale. Il entra ensuite à la Fabrique fédérale d’armes, à Berne, qu’il quitta pour devenir militaire professionnel, responsable des transmissions au service de l’infanterie. Dès 1949, il fut chargé par le Conseil fédéral d’installer le premier réseau radio des ambassades de Suisse. En 1959, il accéda au grade de major et devint commandant du Bataillon 15, puis officier à l’état-major de la Brigade de forteresse 10. Au début des années 1960, au décès de son beau-père, l’industriel horloger Théodore Sfaellos, Ernest Schnei­der devint le directeur de l’entreprise Sicura, à Granges (SO). Rapidement, il accrut sa production en implantant des ateliers dans les régions périphériques, foisonnant de main-d’œuvre. Au milieu des années 1970, la société subit la crise provoquée par l’arrivée sur le marché des montres électroniques japonaises. Ernest Schneider en produisit, lui aussi, tout en continuant à croire en l’avenir de la montre mécanique. En 1979, Ernest Schneider racheta la société genevoise Breitling, dont les activités étaient au point mort. Il lui donna un nouvel envol en capitalisant sur l’attachement des pilotes d’avion de ligne à la marque. Trois montres illustrent sa vision: Aerospace, Chronomat et Emergency, fruit d’une collaboration avec les Frecce Tricolori, la patrouille d’élite des for­ces aériennes italiennes. Pour réussir dans sa carrière, il lui fallut faire preuve d’intuition, de vision, et de la conviction d’y parvenir, ainsi que faire preuve de courage pour entreprendre et s’imposer. Ernest Schneider pouvait se targuer d’un caractère fort, et d’une grande volonté. Il a fait preuve de tempérament et de résistance aux épreuves qui n’ont pas manqué de jalonner son parcours. Ernest Schneider est le père de trois enfants, Catherine, à qui il a transmis son amour des chevaux, Théodore, président-directeur de la société Breitling, et Valérie, qui gère sa propriété du Château d’Estoublon avec son mari. Ernest Schneider épousa en troisièmes noces la Bulloise Marie-Thérèse Morand en 2004. Il avait quitté Evillard pour s’installer à Bulle deux ans auparavant. Le cerveau d’Ernest Schneider n’a jamais cessé de fourmiller d’idées depuis son enfance. Il n’était pas homme à prendre du repos durant ses vacances. Un besoin d’activité exprimé dans sa passion pour la chasse. Ami de la nature, il la pratiquait depuis toujours, dans les Préalpes fribourgeoi­ses, puis en Europe et dans le monde. Tout jeune, il souhaitait devenir missionnaire pour aller chasser en Afri­que. Toujours président de Breitling, Ernest Schneider ne se rendait plus au bureau depuis cinq ans. Ses forces peu à peu diminuèrent jusqu’à la nuit de lundi à mardi où il s’éteignit, chez lui, comme il l’avait souhaité. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès d’Ernest Schneider laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU
 

Gaston Perroud

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Attalens

Gaston Perroud est décédé le diman­che 26 avril à l’HFR Riaz. Un dernier hommage lui a été rendu le 29 avril en l’église d’Attalens. Il avait 85 ans. Gaston Perroud est né le 14 février 1930. Il effectua ses premières années d’école à Vuarat avant de les terminer à l’école régionale d’Attalens. A la suite de la maladie handicapante de son papa Camille, il a dû, dès l’âge de 13 ans, reprendre les responsabilités, le travail de la ferme et le rôle de chef de famille. Il fut aidé en cela par sa mère Hélène et ses deux petits frères, Robert et Léopold. En 1956, il épousa Gabrielle Monnard, avec qui il aurait pu fêter ses soixante ans de mariage l’an prochain. De cette union naquirent d’abord Jean-Bernard, puis Daniel. Dans sa vie, il travailla beaucoup pour développer sa ferme, avec un grand soutien de son épouse et de ses fils. Il commença par quelques vaches pour, à 65 ans, pouvoir remettre la ferme agrandie à ses deux garçons et continuer à s’y intéresser jusqu’à ses derniers moments. Quelques années plus tard, il eut le grand bonheur de devenir grand-père, d’aimer et de bichonner au mieux ses trois petits-enfants, Joëlle, Nadine et Gilles. Malgré plusieurs séjours à l’hôpital et des opérations graves, il s’est à chaque fois battu pour retrouver son indépendance. Il a d’ailleurs pu continuer à conduire sa voiture pour de petites sorties. Et vivre dans la maison familiale, entouré de l’affection de son épouse et de sa famille jusqu’au dernier instant. Nous leur présentons ici nos sincères condoléances. GRU

Marguerite Gapany

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Onex

Marguerite Gapany s’est éteinte le jeudi 30 avril à Onex (GE). Elle avait 83 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 4 mai en l’église d’Onex. Marguerite Gapany naquit le 1er février 1932 dans le foyer d’Alfred et Marie Gapany-Romanens, à Rueyres-Treyfayes. Elle y grandit entourée de ses quatre sœurs, son unique frère étant décédé en bas âge. Marguerite ne suivit pas la route qui lui était destinée. Encouragée par sa sœur aînée, elle insista pour s’inscrire à l’école secondaire. En 1948, elle trouva un poste de secrétaire au Tribunal et à l’Office des poursuites de la Glâne, à Romont. Marguerite avait alors 16 ans, il y travailla durant quatorze ans. Elle s’installa ensuite à Fribourg et fut secrétaire dans une étude de notaire jusqu’en 1970. A 38 ans, Marguerite releva un nouveau défi en acceptant une nouvelle fonction à la Confé­dération, à Berne. Dix-sept ans après, elle quitta son poste à responsabilités et diminua son temps de travail, pour profiter davantage de la vie et voyager. Elle fut alors engagée dans une paroisse, à Fribourg. Marguerite resta très proche de ses sœurs et de leurs enfants. Elle prit également soin de ses parents dans leur grand âge. En 1988, Marguerite se rapprocha de Jo, qui devint son compagnon de vie. Dès lors, elle partagea son temps entre Grattavache, où il possédait un chalet, et Genève, où ils habitaient l’hiver. Les étés en Veveyse étaient l’occasion de se rapprocher de sa famille et de renouer avec ses racines paysannes en jardinant. Marguerite, mémoire de toute sa famille, aimait partager ses souvenirs. Elle ne manquait jamais de souhaiter leur anniversaire aux membres de sa famille et de les encourager. Toute sa vie, elle sut conserver la fraîcheur de l’enfance, rire de bon cœur et se réjouir du bonheur des autres autant que du sien. Très discrète, elle était néanmoins pourvue d’un solide sens de l’humour. Ses filleuls, dont elle était très proche, lui ont offert un baptême de l’air en hélicop­tère pour ses 80 ans. Au début de l’année, malade, elle dut être hospitalisée avant de rejoindre une unité d’accueil temporaire médicalisée, à Onex, proche de son chez elle. Ses 25 neveux et nièces l’entourèrent dans ses derniers instants. A eux, à son compagnon, à ses proches ainsi qu’à tous ceux que le décès de Marguerite Gapany laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Rosa Brunetti

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née Connena, Broc

Rosa Brunetti-Connena s’est éteinte le 9 mai dans sa 78e année, entourée du réconfort des siens. Un ultime hommage lui est rendu aujourd’hui mardi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Rosa naquit le 20 janvier 1938 à Mola di Bari, un village de bord mer de l’Italie du Sud, dans la région des Pouilles. Mariée à l’âge de 21 ans à Sante Brunetti, elle donna naissance à son premier enfant, Giuseppe, en 1959. La même année, elle quitta son village natal pour la Suisse afin d’y rejoindre son mari. Le couple s’établit à la rue Pierre-Sciobéret, à Bulle, où naquirent sa première fille Giovanna, en 1961 et sa deuxième fille Maria, en 1962. Peu après la naissance de Maria, la famille s’installa dans l’Intyamon pour des raisons professionnelles. C’est à Neirivue qu’elle mit au monde Vito,
en 1963. Nouveau déménagement, à Broc, où naquit son cinquième enfant, Jean-Pierre, en 1972. La famille y habitera durant plusieurs années. Rosa était une maman très attentive aux besoins de sa famille. D’ailleurs, très habile de ses mains et par souci d’économie, elle confectionnait des pulls en laine et des petites robes à ses enfants. Au fil des ans, elle vit naître ses treize petits-enfants et ses deux arrière-petits-enfants. Elle aurait eu prochainement la joie d’en connaître un troisième. Elle donna à sa filiation amour et disponibilité. Les dîners du mardi, durant lesquels elle préparait des plats italiens restent gravés dans la mémoire de chacun. Les fous rires et la bonne humeur étaient toujours au rendez-vous et tous se souviennent de cette bonne odeur de sauce tomate.
A 64 ans, une attaque cérébrale lui fit perdre une partie de la motricité de son côté droit. Elle décida quand même d’habiter seule, et continua à s’adonner à ses passions, dont le gobelin, et à cuisiner pour ses petits-enfants. Malheureusement, sa santé se dégrada passablement, au point qu’el­le ne put plus être autonome. Ses enfants prirent alors la décision difficile de la mettre au Foyer de Bouleyres. Là, elle trouva un accueil chaleureux et un environnement sécurisant. Elle parvint à donner sa confiance au personnel soignant avec qui elle développa une relation particulière. Elle était un rayon de soleil pour lui. Elle réussit à reconstruire au sein de sa chambre la même ambiance qui était présente lors des repas du mardi. Les derniers mois de sa vie furent pénibles. Cependant, malgré la perte de l’usage de la parole, elle a toujours su communiquer sa bonne humeur en gardant son merveilleux sourire, qu’elle offrait à son entourage. Ses proches garderont d’elle le souvenir d’une personne forte, combattante et dévouée à sa famille.
Que chacun d’eux trouve ici l’expression de notre sincère sympathie. GRU

Armand Descuves

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La Tour-de-Trême

Armand Descuves s’est éteint subitement le 10 mai, dans sa 87e année. Un ultime hommage lui sera rendu en l’église de La Tour-de-Trême demain mercredi. Heureux grand-papa de Malik, Jade, Naïm, Yanis, Noemi, Loris et Roxane, papa de Marie-Claude, Anne, Elisabeth et Bernadette, époux de Solange, Armand Descuves coulait des jours paisibles. Homme de grand cœur né le 28 janvier 1929 à Botterens, il semait partout sa profonde bonté, autant chez son entourage qu’à l’occasion de rencontres, lors de ses multiples voyages autour du monde avec sa femme adorée depuis le 9 juin 1958. Sportif, il appréciait les sorties avec ses amis les Mercredistes, ses heures quotidiennes de marche à arpenter la Gruyère, les nombreuses courses de ski de fond, les marathons, les Morat-Fribourg, les 100 km de Bienne, les Sierre-Zinal, les sommets du Népal, les thalassos et les bains. Tous les pays du monde l’intéressaient, surtout accompagné de sa famille qu’il chérissait tant. Ecologiste de la première heure et très respectueux de la nature, Armand se promenait toujours avec un sac, afin de récupérer les déchets trouvés sur son chemin. Très accueillant, il avait à cœur d’apporter chez lui le plus grand soin à tous les détails: le jardin, les arbres, l’appartement, son coin bricolage extrêmement bien rangé et sa riche cave. Caissier retraité de Nestlé Broc depuis 1991, il jouissait pleinement de la vie. Actif et reconnaissant, il voulait mettre à profit ses connaissances et ses expériences, notamment auprès de Calcutta Espoir, ATD Quart Monde, les Missions pour l’Est ou par des lectures pour les résidents d’un EMS. Il aimait méditer la pensée du jour des grands sages, le dalaï-lama, mère Theresa, Nelson Mandela ou Martin Luther King. Depuis ce dimanche 10 mai, lors du­quel il décéda subitement, sa famille contemplera le ciel différemment. A son épouse et à sa famille, ainsi qu’à tous ceux que le décès d’Armand Descuves laisse dans la peine, nous présentons nos sincères condoléan­ces. GRU

Régina Gobet

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née Bertherin, Château-d'Oex

Régina Gobet s’est endormie paisiblement le samedi 16 mai, dans sa 86e année. Un dernier hommage lui sera rendu à Château-d’Œx vendredi, en l’église catholique Sainte-Thérèse. Régina était la deuxième fille des six enfants de Lucien et Lucie Bertherin-Progin. Née le 25 juin 1929 à Vaulruz, elle y fit toutes ses classes avant de s’engager pour venir en aide aux enfants de familles nombreuses de son village. A 18 ans, elle intégra, en tant qu’aide-infirmière la clinique Viktoria de Berne, puis l’hôpital de Landeyeux, dans le canton de Neuchâtel. Elle remplit cette tâche avec engagement et savoir-faire. En 1953, elle unit sa vie à celle de Cyrille Gobet, qui était maître fromager. De cet amour naquirent quatre enfants: Jean-Marie, Catherine, Christian et Laurent. La vie professionnelle de Cyrille nécessita de nombreux déménagements. Régina le soutenait dans l’activité artisanale et commerciale. Son caractère avenant lui a donné l’occasion de créer, avec la clientèle et la population, des liens chaleureux. Elle fut une maman sans cesse préoccupée par le bien-être de ses enfants, tout en les laissant s’épanouir dans leurs choix de vie. Malheureusement, elle eut l’immense chagrin de perdre son fils Christian, alors âgé de 24 ans, à la suite d’un accident. Ses quatre petits-enfants, avec lesquels elle aimait passer du temps, furent ses rayons de soleil. La venue au monde de son arrière-petit-fils Noé, le 15 janvier 2015, fut une nouvelle source de joie. Sa spiritualité liée à une foi profonde l’aida à surmonter les épreuves que la vie mit sur sa route. C’est en tant que catéchiste que Régina transmit cette foi à de nombreux enfants. Très engagée au sein de la paroisse, elle s’occupa pendant de longues années de l’ornement floral de l’église de Château-d’Œx. Amoureuse de la nature, elle n’avait de cesse d’en admirer la beauté: elle disait que prendre soin de son jardin lui donnait un avant-goût du paradis. Au fil des ans, ses forces diminuèrent et c’est ce samedi 16 mai qu’elle s’endormit paisiblement pour rejoindre son époux Cyrille, emporté par la maladie six ans auparavant. Que ses enfants, toute sa famille et ceux que le décès de Régina Gobet laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sincère sympathie. GRU
 

Maurice Dupont

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Grandvillard

Maurice Dupont s’est éteint mardi, dans sa 77e année. Un dernier hommage lui sera rendu vendredi, en l’église de Grandvillard. Né le 13 avril 1939 à Grandvillard dans le foyer d’Eugène et Lydie Dupont, il grandit entouré de son frère André et de sa sœur Cécile. Il mena à son terme un apprentissage d’électricien auprès des EEF, à Epagny, puis, atteint très jeune dans sa santé, il dut se résoudre à ne plus travailler sur les chantiers. Il poursuivit son activité professionnelle en tant que magasinier au sein de cette même entreprise jusqu’à ce que sa santé ne le lui permette plus. Passionné de montagne, il aimait parcourir les Vanils avec ses copains. Lors d’une randonnée, il eut la douleur de perdre son ami et contemporain Pierrot, âgé de 18 ans. Maurice aimait aussi le ski. Il prit très à cœur son rôle de gardien de cabane du Pra-Châtelain. Maurice aimait passer du temps avec ses amis au chalet d’Enhaut, où il rencontra celle qui devint son épouse en 1965, Louise Raboud. De leur union naquit Véronique, chez qui il aimait passer un moment en traversant «la planchette» puis, plus tard, Carole, à qui il pouvait confier ses soucis de santé. Heureux grand-papa de Maude, Fabien, Laura et Florian, il portait une attention toute particulière à chacun d’entre eux. Fidèle à sa terre natale, il aimait passer son temps libre aux Ciernes Marion. Son grand plaisir était de rassembler sa famille et ses amis autour d’une bonne soupe de chalet. Il a entretenu avec la famille de Jacques Musy une amitié sans faille que même la distance ne vint pas troubler, lorsque ceux-ci quittèrent la Suisse. Habile de ses mains, Maurice prenait plaisir à entretenir son chalet, à préparer du bois. Plus tard, il put compter sur le soutien de son frère André pour certains travaux. Avec son frère et sa sœur, il partagea une belle complicité, notamment durant la chasse. Maurice aimait également le patois. Il consultait avec plaisir le dictionnaire et il ne manquait pas un épisode de Intrè no à la radio. Il suivait l’actualité, particulièrement sportive, avec intérêt. De nature discrète, il discutait volontiers, mais en petit comité. Homme très droit, une force tranquille, il réussit à s’adapter durant de nombreuses années malgré le déclin de sa santé. Son épouse l’épaula en prenant le relais, étape par étape. Ces derniers hivers ont été difficiles, car il ne pouvait plus sortir, mais le printemps lui apportait un regain d’énergie. Il attendait les beaux jours pour remonter au chalet avec son épouse. Mais il s’est éteint le 19 mai. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le décès de Maurice Dupont laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU


Pierre Gaillard

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Bulle

Cet après-midi, la famille et les amis de Pierre Gaillard se réunissent en l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Bulle pour lui rendre un ultime hommage. Il s’est éteint lundi, à l’hôpital de Riaz, dans sa 70e année. Pierre est né le 17 janvier 1946, dans le foyer de Constant et Alodie Gaillard, à Pont-la-Ville. Après sa scolarité obligatoire et l’école secondaire à Bulle, il choisit de faire un apprentissage de fromager, tout d’abord à Posat, ensuite aux Jordans dans le Jura, chez sa sœur et son beau-frère, puis à Mézières. Il poursuivit sa voie et, après l’Ecole de laiterie, il obtint sa maîtrise fédérale de fromager. A Mézières, il croisa la route de la maîtresse d’école, Marie-Cécile Francey. En 1970, ils s’unirent et continuèrent le chemin à deux. Ils ont eu ensuite la joie d’accueillir Luc, en 1971 et Sandra en 1973. Cette même année, la famille s’installa à la fromagerie de Mossel. Après vingt-cinq ans d’activité, Pierre Gaillard eut envie de changer un peu de voie. Il trouva finalement un coin de paradis à Bulle et a travaillé quelques années à la Maison Morand Vins. En 2008, il eut la douleur de perdre son épouse, à la suite d’une longue et pénible maladie. En 2010, il retrouva la joie de vivre en rencontrant Marie-Jo, qui buvait un café avec Cécile, sa sœur. De fil en aiguille, des liens se sont tissés, un café ici, une balade en montagne là, une partie de cartes, un petit souper, un voyage… A la fin de l’année dernière, la santé de Pierre déclina. En mars, le diagnostic était posé et il a fallu accepter. Avec le soutien et l’aide de Marie-Jo et de sa famille, il a trouvé le courage de commencer un traitement, au moins pour pouvoir assister à la première communion de son petit-fils Rémy. C’était dimanche, il a pu partager ce moment, avant de quitter les siens, sans souffrances, comme il le souhaitait. Que tous ceux que le départ de Pierre Gaillard laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Laurent Rime

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Charmey

Laurent Rime s’est éteint vendredi, dans sa 89e année. Un dernier hommage lui sera rendu mardi, en l’église de Charmey. Laurent Rime naquit le 24 juin 1926 à Charmey dans la grande famille de Louise et Alexandre Rime, charpentier. Il avait dix frères et sœurs. Il effectua toute sa scolarité dans son village natal. Après quoi, il travailla pour différentes entreprises agricoles, puis opta pour le métier de fromager. Il possédait ainsi une connaissance précise des alpages de la région. En 1961, Laurent connut un terrible accident de bûcheronnage, qui lui laissa de graves séquelles. Mais, à force de détermination, il fut capable de reprendre son activité de fromager auprès de la société Fromco à Moudon, où il exerça jusqu’à la retraite. Il revint alors à Charmey et s’installa dans un appartement de la maison familiale, là où il avait grandi. Chaque visite de sa famille était pour lui une réjouissance et il se montrait toujours prêt à servir un café ou à partager le verre de l’amitié. Il y coula de paisibles années jusqu’au moment où sa santé l’obligea à entrer au Home de la Vallée de la Jogne. Il y reçut des soins attentifs. Chaque départ de ses frères et sœurs fut pour lui une nouvelle épreuve et un douloureux déchirement. De cette grande fratrie, il resta seul avec sa cadette Marie, toujours présente à ses côtés dans les bons comme dans les mauvais moments. A sa famille et à tous ceux que le décès de Laurent Rime laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Denis Pilloud

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Châtel-St-Denis

Denis Pilloud est décédé, lundi, à son domicile. Il avait 82 ans. Un dernier hommage lui est rendu aujourd’hui jeudi en l’église de Châtel-Saint-Denis. Né le 20 janvier 1933 à Châtel-Saint-Denis, Denis Pilloud y grandit entouré de ses deux frères, Raymond et Jean-Fran­çois, et de sa sœur Anne-Marie, dite Mimi. Il suivit ses écoles au Bourg. Dès son plus jeune âge, il aida sa ma­man Anna à divers travaux, notam­ment au ramassage de la tour­be pour le chauf­fage, son papa Henri étant mobilisé. Denis Pilloud partit très tôt dans les alpages de la commune de Montreux, engagé comme garçon de chalet, à Chergny, à Jaman, où il connut la neige au mois d’août, à la Planiaz, à Orgevaux et, en 1949, à La Pacoresse. Il partageait sa passion du football avec ses frères. Une passion commune qui renforça leur complicité et qui donna, à Denis comme à Raymond, le surnom de Burrus en raison des cigarettes roulées après les matches avec le tabac Burrus. Denis Pilloud entreprit un apprentissage de menuisier chez Totor, où il travailla ensuite en tant qu’ouvrier. Il aimait ouvrager le bois. Sa carrière se poursuivit dans d’autres entrepri­ses châteloises avant de se terminer auprès de la commune de Châtel-Saint-Denis comme menuisier d’entretien. Son premier vélo acheté, il fit connaissance de Marcelle Molleyres, à Attalens. Denis Pilloud pédala souvent jusqu’au Mont-Pèlerin pour retrouver, sur son lieu de travail, celle qui fut l’amour de sa vie. Ils se marièrent en 1958. La famille s’agrandit avec l’arrivée de trois enfants: Roland en 1960, André en 1962, puis Josiane en 1968. En travailleur acharné, Denis Pilloud veillait au confort des siens et mettait ses talents de jardinier à leur service. Il aimait les marches en montagne pour y dénicher champignons et myrtilles, ainsi que pour observer, aux jumelles, chamois et chevreuils. Il appréciait ces vacances en montagne, en famille. En 2008, Denis et Marcelle Pilloud eurent la joie de fêter leurs cinquante ans de mariage, entourés de leurs quatre petits-enfants. Satisfait de ce que la vie lui avait apporté, Denis Pilloud enjoignait de la respecter. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le décès de Denis Pilloud laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU
 

Joseph Sonney

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Grattavache

Joseph Sonney s’est éteint le 18 mai dans sa 78e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 22 mai en l’église du Crêt. Joseph Sonney est né le 9 juin 1937 à Fiaugères. Il était le quatrième d’une fratrie de 13 enfants. Très jeune, à la suite du décès de sa maman, il développa un grand sens des responsabilités. Il seconda alors son papa et ses frères et sœurs purent s’appuyer sur lui. Homme de la terre, il n’eut pas peur de cumuler plusieurs métiers: garde-génisses, électricien, installateur sanitaire. Il reprit la ferme familiale avec son frère Frédy et se dévoua corps et âme à son activité de paysan. En 1964, il épousa Rose-Marie Colliard, de Grattavache. De cette union naquirent quatre enfants. Par la suite, neuf petits-enfants vinrent élargir le cercle familial, pour le plus grand bonheur de Joseph. Chaque visite de ses proches était pour lui un moment de réjouissance. Lorsque son épouse tomba malade, il s’occupa d’elle avec une infinie dévotion. Rien ne laissait présager le départ si rapide de Joseph. A sa famille et à tous ceux que son décès laisse dans la peine, La Gruyère exprime toute sa sympathie. GRU
 

Berthe Wyssmüller

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née Clerc, Bulle

Berthe Wyssmüller s’est éteinte paisiblement au Foyer de Bouleyres, à Bul­le, le 25 mai. Un dernier hommage lui est rendu ce jeudi en l’église de Bulle. Berthe a vu le jour à Hauteville, le 6 mai 1932, dans la famille de Léon et Lucine Clerc-Magnin. Elle était la dernière d’une fratrie de cinq filles. En 1956, elle unit sa destinée à Marcel Despond. Une fille, Lucienne, naquit de cette union en février 1957. Le destin vint cruellement frapper cette petite famille en juin 1958 quand Marcel décéda dans un accident de moto.
En 1961, Berthe épousa Jean-Rodolphe Wyssmüller et la famille s’établit à Villarvolard. De cette union naquirent trois enfants, Jean-Luc, Anita et Martin. Puis le couple fit l’acquisition d’une maison à Riaz où la famille résida jusqu’en 1984, date à laquelle Berthe se sépara de son époux et vint s’établir à La Tour-de-Trême, puis à Bulle. En 1986, Jean-Rodolphe Wyssmüller décéda subitement. Berthe occupa durant de nombreuses années un poste à la fabrique de Broc et assuma l’entretien de l’église et de l’école de Riaz. Elle était l’heureuse grand-maman de neuf petits-enfants. En mai 2006, elle entra au Foyer de Bouleyres où elle fut admirablement soignée et choyée. Elle avait plaisir à participer aux diverses activités et aimait tout particulièrement jouer aux cartes, écouter les discours en patois et chanter. A tous ceux que son départ laisse dans la peine, nous disons notre sympathie émue. GRU

Marie-Rose Bossel

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née Dupasquier, Lieffrens

Marie-Rose Bossel s’est éteinte du­rant le pèlerinage romand de Lour­­des. Mardi dernier, un hom­mage lui a été rendu en l’église de Sommentier.
Marie-Rose est née le 21 février 1936 dans le foyer de Firmin et Elisa Dupasquier, agriculteur à Praz-de-Mas, hameau des Granges, à La Tour-de-Trême. Elle était l’aînée de quatre enfants. Elle passa sa scolarité et sa jeunesse dans son village tout en aidant ses parents.
Marie-Rose aura plusieurs dons, dont, très jeune, celui de la musique. C’est au Club des accordéonistes de Bulle et ensuite par le piano, qu’elle fit vibrer plus d’un tympan.
La passion du cheval la guida vers son futur époux, Léon, dragon et agriculteur. En 1957, ils unirent leur destinée. Quatre enfants vinrent agrandir leur foyer. En 1960, ils reprirent le domaine familial à Lieffrens. Marie-Rose seconda son mari sur cette importante exploitation où les travaux étaient encore accomplis en grande partie avec les chevaux, ce qu’elle appréciait et qui la motivait durant la belle saison.
Elle développa un élevage de chevaux connu loin à la ronde. Durant près de trente ans, elle les fit participer aux épreuves hippiques, notamment montés par sa fille Yolande. En 1995, le couple remit l’exploitation à leurs deux fils Benoît et Antoine.
A 60 ans, Marie-Rose devint membre du Club alpin suisse, section la Gruyère et gravit son premier 4000 m. Là, elle retrouva les anciens amis de cordée de son frère Firmin dont la disparition l’avait fort affectée.
L’hospitalité des cabanes l’amena, à l’âge de 70 ans, à en avoir visité plus de septante. Elle fut cheffe de courses et gardienne des cabanes de la section gruérienne. Son fils Denis lui emboîta le pas.
En 2008, elle connut la douleur de perdre son époux à la suite d’une longue maladie et cinq mois plus tard, la disparition de sa petite-fille Laetitia vint accentuer sa peine.
Les parties de cartes, l’activité paroissiale, le chœur mixte, dont elle était la marraine, la fine cuisine l’aidèrent à surmonter cette pénible période. C’était un bonheur pour elle d’avoir ses petits-enfants autour d’elle et de les emmener découvrir les beautés de la montagne. En 2010, la maladie de sa petite-fille Joëlle fut une grande souffrance pour elle. Egalement atteinte dans sa santé depuis un an, elle avait un vœu: participer au pèlerinage de Lourdes. C’est dans ce lieu de recueillement qu’elle s’est éteinte dans sa 80e année.
A tous ceux qui pleurent sa disparition, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Emmanuel Carrel

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Charmey

Emmanuel Carrel est décédé accidentellement dimanche aux Gastlosen. Il avait 26 ans. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi, en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Emmanuel Carrel, que l’on appelait volontiers Manu, naquit le 31 août 1988. Fils de Claudia Nobel et de Michel Carrel, il grandit à Bulle, entouré de ses cinq sœurs et de son frère. Ses écoles obligatoires suivies, il entreprit un apprentissage de mécanicien sur poids lourds auprès des TPF et le termina dans la société Barras. Il exerça ensuite son métier sur les voitures durant deux ans. Il changea alors de voie et commença une carrière de représentant en matériel de traitement de l’eau. Malgré son jeune âge, la vie n’épargna pas Emmanuel Carrel. A 16 ans, il avait chuté d’un balcon et s’était gravement blessé à la tête et au dos. Un accident dont il se sortit miraculeusement. Et, en 2012, son père Michel décéda. Ces malheurs ne l’empêchaient pas d’être un jeune homme jovial. Grand sportif, parfois téméraire, il skiait et pratiquait la peau de phoque durant l’hiver, grimpait l’été. La montagne était son terrain de jeu favori. Il s’installa d’ailleurs à Charmey, en 2012, pour s’en rapprocher. Depuis deux mois, il y habitait avec son amie Camille. Emmanuel Carrel adorait la pêche. Loin d’être un solitaire, il aimait partager ses virées en bateau sur le lac de la Gruyère avec ses amis et les membres de sa famille. Une famille dans laquelle il se sentait bien. Jamais il n’aurait manqué une seule fête, s’invitant même parfois à l’improviste pour manger chez sa mère ou chez ses sœurs. A elles, à son frère et à tous ses proches qui traversent la grande tristesse d’avoir perdu Emmanuel, trop tôt disparu, La Gruyère dit toute sa sympathie.GRU


Angèle Gachet

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née Bussard, Epagny

Angèle Gachet s’est éteinte hier à l’âge de 87 ans, au Home de la vallée de la Jogne, à Charmey. Un dernier hommage lui sera rendu vendredi en l’église de Gruyères. Angèle Gachet naquit le 20 mai 1928 au sein de la famille d’Urbain et Mélanie Bussard-Buchs, à Epagny. Active, Angèle l’a été toute sa vie. «Le travail c’est la santé», tel était son credo. Elle commença sa vie professionnelle dans les ateliers de couture Courlet, à Gruyères, puis à 20 ans, elle fut engagée par les Salamis d’Epagny. Elle se maria le 9 octobre 1950 à Frédy Gachet et donna naissance, trois ans plus tard, à leur fille unique, Mireille. Elle travailla quelque temps chez Lutia, un atelier de couture à Bulle. En saison estivale et durant vingt ans, elle fut la tenancière, avec son mari, du camping du TCS à Enney. En parallèle, le couple exploitait avec sa fille un commerce de détail à Epagny, Les Docks. La famille reprit aussi au pied levé la laiterie d’Epagny durant deux ans, avant l’ouverture de celle de démonstration, à Pringy. Angèle travailla également à La Pierre à Catillon à Moléson, où elle s’occupait de l’accueil et du service. Passionnée par le travail bien fait et les services rendus, elle passa les vingt dernières années de son activité professionnelle à la Croix-Blanche, à Epagny. Elle y faisait les ouvertures et les remplacements, en cuisine ou au service. Femme de contact, souriante et toujours joviale, Angèle n’a guère eu le temps de s’adonner à des hobbies. Elle tricotait pour les siens. En fin cordon-bleu, elle prenait un immense plaisir à cuisiner de bons petits plats pour tous les membres de sa famille. Elle n’eut pas la chance d’être grand-maman, mais elle a eu le bonheur de chérir Cédric et Didier, les enfants de son neveu et de sa nièce José et Anne-Lyse Jungo. Ils le lui ont bien rendu en retour. Très atteinte dans sa santé, en 2007, elle intégra avec son mari le Home de la vallée de la Jogne, à Charmey, où ils passèrent des jours heureux. Son mari décéda en 2010. Mais toujours courageuse, Angèle trouva une nouvelle passion pour s’occuper. Ce fut la peinture. Grâce aux animatrices du home, elle a confectionné de nombreux tableaux qu’elle aimait offrir à ses proches et à sa fille. A elle, ainsi qu’à tous ceux que le décès d’Angèle Gachet laisse dans la peine, nous présentons ici notre sincère sympathie. GRU

Maria Dolores Rudmann

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née Postiguillo, Bulle

Maria Dolores Rudmann-Postiguillo s’en est allée mardi après une maladie combattue avec courage et dignité, dans sa 54e année, entourée de la bienveillance de sa fille Ocyna et de sa famille. Un dernier hommage lui est rendu aujourd’hui, en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Maria Dolores Postiguillo est née le 5 septembre 1961, à Madrid, dans le foyer d’Agustin et Ascension. Elle avait deux frères. Ses parents décidèrent de quitter le pays deux ans à peine après sa naissance et vinrent s’installer en Suisse. La famille emménagea à Bulle. Maria Dolores, surnommée affectueusement Loli, y suivit toute sa scolarité et un apprentissage d’employée de commerce. Elle travailla dans diverses entreprises bulloises, dont PostFinance pendant de nombreuses années.
En 1991, elle épousa Jean-Fran­çois Rudmann. Le couple s’établit d’abord à Marly, puis au Mouret. De cette union naquit Ocyna, en 1991 également. Pour Maria Dolores, sa fille était sa plus grande fierté. Complices, elles partageaient tout. Elles aimaient retourner en Espagne où tantes, oncles, cousins et cousines, installés à Guadalajara, à 50 km de Madrid, se faisaient un plaisir de les accueillir à la belle saison. Lors de leurs visites de la capitale et de ses alentours, Ocyna s’improvisait en guide touristique. Maria Dolores était restée très attachée à ses racines espagnoles. Elle lisait beaucoup et regardait la télévision dans sa langue maternelle.
Elle appréciait également la broderie et la marche. Surtout, elle adorait les repas en famille. Chez elle, ses pro­ches pouvaient se régaler de paella. Les plats débordaient tou­jours de couleurs et de saveurs. Le 17 mai dernier, bien que déjà hospitalisée depuis plus d’un mois, elle a tenu à participer aux 20 ans de sa nièce. Pleine d’attentions et de gentillesse pour son entourage, elle était restée très positive en dépit de sa maladie.
A ses proches et à tous ceux que le décès de Maria Dolores Rudmann-Postiguillo laisse dans la peine, nous disons notre sincère sympathie. GRU

Maria Gachet

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née Repond, Charmey

Maria Gachet s’est éteinte pai­si­ble­ment mardi à son domicile, à Charmey. Elle avait 95 ans. Un dernier hommage lui a été rendu vendredi en l’église de Charmey.
Maria naquit le 23 mai 1920 dans le foyer de Florian et Marie Repond, agriculteurs au Grand-Praz, à Charmey. Elle était la cadette d’une fratrie de huit enfants. Elle passa sa scolarité et son enfance dans son village, tout en aidant ses parents aux travaux de la ferme.
Durant sa jeunesse, Maria partit travailler sur le domaine du Pré-de-l’Essert, non loin de chez elle, où elle côtoya son futur mari, Alfred Gachet, qu’elle épousa à l’automne 1944. De cette union naquirent deux fils, Francis en 1945 et Georges en 1950. Le couple décida alors de reprendre l’exploi­ta­tion du domaine qui avait vu naître Maria. Tout au long de sa vie, elle y travailla très dur, sans jamais se plaindre, et en ne s’accordant quasiment jamais de repos.
Par la suite, cinq petits-enfants et neuf arrière-petits-enfants vinrent agrandir la famille, pour son plus grand bonheur. En 1996, elle eut la douleur de perdre son mari, puis en 2006 son fils aîné. Malgré les épreu­ves de la vie et son grand âge, Maria continua de s’occuper de ses nombreuses poules et de son grand jardin. A plus de 90 ans, elle donnait encore quelques coups de main à son fils pour les foins.
Elle avait plaisir à recevoir les membres de sa famille qui savaient toujours où la trouver. Elle aimait discuter avec eux autour d’un repas ou d’une tasse de café. En mars 2015, sa santé se détériora et elle dut passer deux semaines à l’hôpital. Grâce à son caractère et à son immense force, elle put regagner sa maison chérie, aidée par sa famille et avec le précieux soutien des soins à domicile.
Le 24 mai dernier, avec beaucoup de joie, elle retrouva toute sa famille, venue fêter avec elle son 95e anniversaire. Puis très vite ses dernières forces s’en allèrent. Elle s’est endormie à l’image de sa vie, discrètement, entourée des siens.
A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès de Maria Gachet laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Arthur Lambert

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Chernex (VD)

Le Père Arthur Lambert est décédé au CHUV, à Lausanne, le 26 mai. Il avait 72 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 30 mai, en l’église de Châtel-Saint-Denis.

Arthur Lambert naquit le 11 juin 1942 à La Tour-de-Trême. Il était le deuxième enfant d’une famille qui en comptera quatre. Lorsqu’il eut 7 ans, sa mère décéda, laissant un père effondré avec quatre orphelins. Les trois premiers, Roger, Arthur et Béatrice furent placés à l’orphelinat Saint-Joseph, à Châtel-Saint-Denis, où leur père venait les voir chaque fin de semaine. Quant au petit dernier, René, il fut recueilli par son oncle.
Elève brillant, Arthur Lambert suivit son école primaire à Châtel-Saint-Denis, puis son école secondaire à Bulle. Il poursuivit ses études au Collège St-Joseph, à Matran, puis au Collège St-Michel, à Fribourg. Il fit ensuite le choix d’entrer au noviciat des rédemptoristes, à Loèche. Il compléta sa formation en philosophie et au séminaire par une licence en sociologie à Paris.
Arthur Lambert fut ordonné prêtre le 27 avril 1971 par Mgr Mamie et Mgr Bullet en l’église de sa ville natale. Il exerça son premier ministère avec l’abbé André Kolly dans le nouveau quartier de la Bourdonnette, à Lausanne, où les problèmes de société étaient nombreux.
En 1978, sa congrégation le rappela pour une mission en Bolivie. Il partit donc à Reyes, en Amazonie, pour aider les plus démunis. De retour en 1984, Arthur fut appelé par Mgr Bullet pour prendre en charge le centre romand des vocations à Lausanne. Il anima de nombreux camps. Il résidait alors à la maison des pères rédemptoristes à Bellière, où il aimait recevoir sa famille, ses amis de Paris et les jeunes.
Arthur Lambert n’oublia pas la Bolivie. Il fut président et trésorier de cette mission organisant des conférences pour récolter des fonds. En 1996, il obtint un doctorat en sciences sociales à la Faculté des sciences de Paris. Il continua sa mission à Morges, puis à Promasens. Tolérant et ouvert au dialogue, il était à l’écoute de ses ouailles.
A la retraite, il reprit l’aumônerie hispanophone de la prison de haute sécurité de Regensdorf (ZH). Son état de santé se dégrada subitement en octobre 2014. Sa foi profonde et son amour pour les autres guidèrent Arthur Lambert tout au long de son chemin.
A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le décès du Père Arthur Lambert laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Marie-Jeanne Blein

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née Sudan, Broc
 

Marie-Jeanne Blein s’est endormie paisiblement au lendemain de ses 82 ans, au foyer La Rose des Vents à Broc. Un dernier hommage lui sera rendu mardi, en l’église de Broc.
Marie-Jeanne est née le 30 mai 1933, dans le foyer de Camille et Maria Sudan-Mauron, à Broc. Aînée de la famille, elle s’occupa très tôt de ses trois frères et la vie difficile des années de guerre et d’après-guerre ne l’épargna pas.
Après sa scolarité obligatoire, elle fréquenta l’Institut de Montagny, avant de séjourner à Zurich, dans une famille, pour apprendre l’allemand. Mais sa Gruyère natale et sa famille lui manquaient terriblement. A son retour, elle fut engagée à la chocolaterie Cailler.
En 1956, elle unit sa destinée à Michel Blein, un garçon du village. De cette union naquirent trois enfants: Dominique, Anne et Philippe. Elle quitta l’usine à la naissance de son premier enfant et ne reprit une activité professionnelle que beaucoup plus tard. A 55 ans, elle travailla, surtout le week-end, à la boulangerie Gremaud. Elle ne cessa d’ailleurs cette activité que la septantaine passée.
Toute sa vie, Marie-Jeanne Blein fit preuve de courage, elle qui eut la douleur de perdre son fils aîné, en 2008. Elle s’occupa de ses parents et, durant plus de vingt ans, rendit régulièrement visite aux résidents du foyer La Rose des Vents. Avec l’Œuvre des malades des Marches, elle participa également à de nombreux pèlerinages. D’une grande discrétion, toujours avenante, Marie-Jeanne Blein s’intéressait au bonheur des autres. Très attachée à sa famille, elle choya ses deux petits-fils, Vincent et Valentin, qui le lui rendirent bien.
S’étant découvert très tôt une passion pour le chant, elle fit partie de trois chorales, le chœur mixte de Broc, le petit chœur Nestlé et surtout Lè Riondênè, dont elle fut présidente et membre d’honneur. Elle aimait aussi confectionner des dentelles et sa cuisine, en particulier ses repas de bénichon, restera longtemps dans les mémoires.
Après de nombreux ennuis de santé, elle dut se résoudre, en mai dernier, à rejoindre le foyer La Rose des Vents.
A son époux, à sa famille et à tous ceux que le décès de Marie-Jeanne Blein laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

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