
Jean Brünisholz est décédé samedi à son domicile châtelois. Il avait 74 ans. Un dernier hommage lui a été rendu hier en l’église de Châtel-Saint-Denis. Jean Brünisholz naquit le 28 juin 1940, à Cerniat. Il était le quatrième des neuf enfants d’Emilie, née Zwahlen, et d’Alphonse Brünisholz. Tout jeune, comme ses frères et sœurs, Jean aidait ses parents aux travaux de la maison et du rural. Son papa, qu’il aimait beaucoup, était vacher et travaillait aussi en forêt avec des chevaux. C’était une famille simple, modeste et très unie.
A l’âge de quitter la maison, il choisit le métier d’électricien, un métier qu’il exerça toute sa vie. Il était grand bricoleur et détestait jeter les objets sans avoir tenté de les réparer, les siens comme ceux de ses connaissances. En décembre 1967, à la Saint-Nicolas, il unit sa destinée à celle de Denise Bard de Semsales. Ils s’installèrent au centre de Châtel-Saint-Denis dans un appartement qu’ils ne quittèrent jamais. De leur union naquit d’abord une fille nommée Patricia, le 16 mars 1968, qu’ils eurent l’énorme douleur de perdre après trois jours seulement. Un an plus tard, leur fils Jean-Daniel vit le jour. Jean, que ses proches appelaient Manzou, était un homme serviable, travailleur, disponible et à l’écoute des autres. Il portait un amour très fort à son épouse et l’entoura avec gentillesse et dévouement durant sa maladie. Il était un papa et un beau-papa très présent. Il appréciait les moments, «toujours trop courts», passés en famille. Il prenait à cœur son rôle de grand-père. Ses petits-enfants, Emily et Julien, l’aimaient énormément.
Il prenait le temps d’observer la nature, qu’il appréciait, tout comme la montagne. Il s’y rendait avec plaisir, également pour donner un coup de main à la famille. En amoureux de la musique champêtre, il jouait parfois quelques morceaux de schwytzoise. Tous appréciaient chez lui sa légendaire bonne humeur, son humour, sa générosité et son grand cœur. Un grand cœur fragile qui le contraignit à quatre pontages et qui le lâcha subitement dans la nuit du 1er au 2 mai. Son absence laissera un grand vide pour ses proches. Qu’ils trouvent ici l’expression de la sympathie de la rédaction de La Gruyère. GRU