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Channel: Nécrologie
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Julie Thédy

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née Currat, Enney

Julie Thédy, dite Lily, s’est endormie paisiblement mercredi, entourée de sa famille et réconfortée par les prières de l’Eglise. Elle était dans sa 89e année. Un ultime hommage lui sera rendu aujourd’hui, en l’église d’Enney. Troisième enfant d’une fratrie de cinq, Julie Thédy a vu le jour le 2 novembre 1926, dans le foyer de Pierre et Jeanne Currat-Décrind, distillateur, à Grandvillard. Elle effectua sa scolarité dans son village natal, puis suivit l’école ménagère à Neirivue. Jusqu’à son mariage, elle travailla sur l’exploitation agricole de ses parents, ainsi qu’à l’Hôtel du Vanil-Noir. En 1956, Julie fit la connaissance de Jean-Joseph Thédy, qu’elle épousera deux ans plus tard. Le couple s’installa sur une exploitation agricole en Suisse alémanique jusqu’en 1962. Il reprit alors le domaine de La Fin Devant, à Enney, appartenant à la famille de Jean-Joseph. En 1969, naquit Pierre, qui à son tour eut deux enfants. A l’heure de la retraite, en 1992, Julie et Jean-Joseph confièrent leur propriété à un fermier. Avec sa main verte, Julie avait son petit royaume: son jardin potager, qu’elle aimait fleurir ainsi que le tour de la maison. Tenant parfaitement son intérieur, ses mains étaient également agiles pour le tricot, le crochet, la couture et même le point de gobelin, auquel elle s’était hasardée avec succès. Ses loisirs, elle appréciait les passer avec ses petits-enfants, mais aussi aux lotos ou à faire des parties de cartes. Membre de la société de chant d’Enney, durant vingt-cinq ans, Julie aimait aussi les voyages, surtout dans le Midi. Depuis plus d’une année, sa santé était devenue chancelante et, après quelques longs séjours à l’hôpital, elle entra au Home de l’Intyamon. Elle y fut particulièrement bien entourée par le personnel. A son époux, à sa famille et à tous ceux qui le départ de Julie Thédy laisse dans la douleur, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU


Ada Romanens

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née Pittino, Botterens

Lundi après-midi, la famille et les amis d’Ada Romanens se réuniront en l’église de Botterens pour lui rendre un ultime hommage. Elle s’est endormie dans la nuit de jeudi à vendredi, au foyer La Rose des Vents, à Broc, dans sa 91e année. Ada a vu le jour le 2 septembre 1924 dans un village du Frioul, au nord de l’Italie, où elle passa ses premières années. Après la guerre, les difficultés économiques la poussèrent à quitter son pays. Elle trouva un emploi dans une pension, à Bâle, et c’est là qu’elle rencontra René Romanens. Ada et René se marièrent en janvier 1952 et s’installèrent à Botterens. De leur union sont nés trois garçons. La famille accueillit également une jeune fille, à l’âge de 2 ans. Elevée avec amour, elle resta très attachée à Ada et montra un dévouement admirable pour s’occuper d’elle dans son grand âge. Ada Romanens a mené une vie simple marquée par l’amour des siens. Elle faisait toujours passer les autres avant sa propre personne, aimait recevoir et préparer des plats de son pays natal. Elle avait gardé avec l’Italie des liens assez forts et la famille s’y rendait volontiers. Ada avait la douceur, la gentillesse et le dévouement d’une mamma italienne. Au fil des ans, huit petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants sont venus agrandir un cercle familial qui comptait tant à ses yeux. En 2002, Ada Romanens eut la douleur de perdre son époux. Elle continua à vivre à Botterens, soignant sa maison et son jardin, tant que ses forces le lui permirent. A l’été 2010, elle dut se résoudre à entrer au foyer La Rose des Vents, où, après quelques semaines d’adaptation, elle se sentit chez elle. Que sa famille et tous ceux que le départ d’Ada Romanens laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Berthe Vallélian

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née Théraulaz, Le Pâquier

Un dernier hommage a été rendu mardi à Berthe Vallélian, décédée le 21 mars des suites d’une pneumonie. Elle était dans sa 89e année. Berthe vit le jour le 5 août 1926 à Gruyères. Fille d’Augusta et Adrien Théraulaz, elle grandit au sein d’une famille modeste d’ouvriers, qui comptait déjà un garçon, Paul, né en 1922. Dès les premières années de son enfance, elle connut les épreuves de la vie: à dix ans, elle eut la douleur de perdre son papa. Commença alors un dur parcours, puisque sa maman dut travailler beaucoup pour pouvoir élever ses enfants: à Nestlé la semaine et à la Fleur de Lys de Gruyères le week-end. A l’adolescence, Berthe travailla dans une mercerie de Bulle. En 1951, elle unit sa destinée à Gérard Vallélian, du Pâquier. Elle eut la joie de chérir quatre enfants: Annelyse, Gilles, Yves et Jean-François. Elle s’occupa aussi de sa maman, qu’elle accueillit dans son foyer jusqu’à son dernier souffle en 1972. Cinq petits-enfants et huit arrière-petits-enfants vinrent illuminer son quotidien. Malgré tous ces rayons de soleil, elle ne fut pas épargnée par la vie. En 2000, elle eut l’immense chagrin de perdre sa belle-fille Geneviève ainsi que son fils Yves, début 2002. Tant que sa santé le lui permit, Berthe aimait s’occuper de son jardin et de sa maison en compagnie de son époux Gérard. En 2011, toute la famil­le s’était réunie aux Sciernes-d’Albeu­ve pour fêter leurs noces de diamant. Malgré sa vue et son ouïe défaillantes, ces dernières années, Berthe était encore assez alerte pour diriger sa vie comme elle l’entendait, avec une certaine indépendance. Après un court séjour au Foyer St-Joseph, à La Roche, elle dut se résoudre à être hospitalisée, atteinte d’une pneumonie. Elle s’est éteinte le 21 mars. A son époux, à ses enfants et à toute sa famille, nous présentons ici nos sincères condoléances. GRU

Gilbert Fracheboud

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Montbovon

Mercredi soir, Gilbert Fracheboud est décédé subitement à son domicile, auprès de son épouse. Il avait 88 ans. Un dernier hommage lui sera rendu samedi en l’église de Montbovon.
Gilbert Fracheboud est né le 28 février 1927, à Broc, dans le foyer de Fridolin et Jeanne Fracheboud-Grangier. Aîné d’une fratrie de trois enfants, il suivit sa scolarité à Montbovon. Encore enfant, il perdit son papa et dut faire face très jeune à de grosses responsabilités. Il entreprit un apprentissage d’électricien aux Entreprises Electriques Fribourgeoises, à Vaulruz.
Il rencontra ensuite Cécile Dupont, qui venait de Vétroz (VS) et passait régulièrement des vacances chez sa grand-mère, à Grandvillard. Le couple s’unit en 1951 et s’installa à Epagny. De cette union naquirent deux enfants, Philippe, en 1952, et Isabelle, en 1959.
Professionnellement, Gilbert Fracheboud poursuivit son chemin en obtenant une maîtrise d’électricien. Il put ainsi devenir responsable du dépôt de l’entreprise électrique à Epagny.
La vie ne l’épargna pas. En 1984, il perdit son fils et, en 1987, sa fille ainsi que sa petite-fille Aline. Il trompa son chagrin en travaillant, transformant son chalet de la Râpaz, à Montbovon. Il y vécut dans un premier temps le week-end, puis y emménagea à sa retraite. Bricoleur, il touchait à tout et savait tout faire. Le chant, les oiseaux et les arbres le passionnaient et il aimait offrir les fleurs de ses rosiers. Avec son épouse, ils se sont soute­nus, épaulés et aimés. Ses petites-filles et arrière-petits-enfants le remplissaient également de fierté.
A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le départ de Gilbert Fracheboud laisse dans la peine, La Gruyère dit sa sympathie. GRU

Simone Fragnière

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née Bertschy, Gumefens

Simone Fragnière s’est endormie paisiblement dans la nuit de vendredi à samedi, entourée des siens. Elle était dans sa 94e année. Un ultime hommage lui sera rendu aujourd’hui, en l’église d’Avry-devant-Pont. Deuxième enfant d’une fratrie de dix, Simone Fragnière a vu le jour le 29 juin 1921, dans le foyer de Léon et Anna Bertschy-Andrey, agriculteurs, au Bry. Elle effectua sa scolarité dans son village natal, puis devint employée de maison à Riaz et à Arconciel. Elle apportait une aide précieuse à ses parents, tenants du bureau de poste local, en distribuant à pied le courrier dans les villages du Bry, de Pont-en-Ogoz et de Villars-d’Avry. Elle marchait ainsi plusieurs kilomètres par jour. Très active, elle était également maîtresse d’ouvrage. En 1946, Simone unit sa destinée à François Fragnière. Elle eut la joie de chérir deux enfants: Suzanne et Claudine. Quatre petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants vinrent illuminer son quotidien. Installés à Gumefens, Simone et François Fragnière exploitèrent la scierie du village pendant près de trente ans. Après la mort de son mari en 1974, Simone poursuivit son activité durant deux ans, puis décida de vendre l’entreprise. Elle emménagea alors dans un studio du chalet de sa fille cadette Claudine, sur les hauteurs de Gumefens.
Simone prenait grand soin de son jardin potager, qu’elle aimait fleurir, ainsi que le tour de la maison. Elle ne manquait sous aucun prétexte les parties de cartes du mardi après-midi, organisées à la halle polyvalente d’Avry-devant-Pont. Les repas de famille finissaient immanquablement par des parties de cartes. Le week-end, elle appréciait tenter sa chance dans les salles de loto avec sa fille cadette et ses amies. Indépendante, possédant un caractère bien trempé, elle a conduit sa voiture jusqu’à la semaine dernière. Elle était la marraine du drapeau de la fanfare L’Echo du Gibloux d’Avry-devant-Pont depuis 1986, société dont faisaient partie son époux et son beau-fils Georges. Elle tenait à cœur d’assister à son concert annuel. A sa famille et à tous ceux que le départ de Simone laisse dans la douleur, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU      

André Villoz

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Sorens

André Villoz s’est endormi mardi entouré des siens. Il venait de fêter ses 85 ans. Un ultime hommage lui sera rendu aujourd’hui, en l’église de Sorens.

Neuvième d’une fratrie de dix, André Villoz est né le 23 mars 1930 dans le foyer de Jules et Anna Villoz-Romanens, agriculteurs à Sorens. Il effectua sa scolarité dans son village natal, puis il entreprit un séjour linguistique dans le canton de Soleure.

En 1959, il unit sa destinée à Germai­ne Gremaud, d’Echarlens. André eut la joie d’accueillir cinq enfants: Marie-Claude, Nicole, Jean-Pierre, Anne-Françoise et Michel. Neuf petits-enfants vinrent illuminer son quotidien.

Attaché au travail de la terre, il sut intégrer les nouvelles technologies pour améliorer la gestion et le rendement de son exploitation, à Sorens. Il obtint à sa grande satisfaction plusieurs récompenses pour son travail.

En 1994, il passa le flambeau à son fils Jean-Pierre, lui-même secondé par son frère Michel. Très actif, André fut caissier de la Société de laiterie de Malessert pendant cinquante ans et du syndicat d’élevage de Marsens pendant de nombreuses années.

Il appréciait voyager. Il visita notamment le Canada, les Etats-Unis, la Belgique et la France. Homme cultivé, il adorait l’histoire et était incollable aussi bien sur l’actualité locale qu’internationale. Les repas familiaux étaient pour lui d’une grande importance. Jovial, possédant un franc-parler certain, il savait ce qu’il voulait.

A sa famille et à tous ceux que le départ d’André Villoz laisse dans la douleur, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU

Jean-Luc Tercier

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Villarvolard

Mardi, Jean-Luc Tercier s’est en­dor­mi paisiblement, entouré des siens, à l’HFR Fribourg. Il était âgé de 51 ans. Un dernier hommage lui a été rendu jeudi, en l’église de Villarvolard.

Jean-Luc Tercier est né le 11 octo­bre 1963, à Lausanne. Dans le foyer de Gervais et Lucie Tercier-Blanc, il était le troisième enfant d’une fratrie de quatre.

Au début des années 1970, la famille déménagea à Vuadens, où Jean-Luc suivit toute sa scolarité. Il entreprit ensuite un apprentissage de mécanicien, au garage Dusa, à Broc. Entre-temps, ses parents avaient tous deux trouvé de l’embauche à la Buanderie de Marsens et la famille avait changé de village.

Sa formation achevée, Jean-Luc travailla au garage du Château d’En Bas, toujours à Broc, jusqu’en 1994. La maladie l’obligea alors à cesser toute activité professionnelle. Mais il resta passionné de voitures, se te­nant au courant des nouveautés et des évolutions techniques.

En 1993, il avait rencontré Na­thalie Repond, au Carnaval de Broc. Ils se marièrent cinq ans plus tard. Le couple s’installa à La Tour-de-Trême, puis à Villarbeney, avant de cons­trui­re une maison à Villarvolard.

En 2001, ils adoptèrent Audrey, d’origine vietnamienne. Elle était la fierté de son père, avec qui elle partageait une grande complicité. Extrêmement serviable, Jean-Luc se faisait une joie d’être le chauffeur privé de sa fille. Il régalait également sa famille de petits plats et de gâteaux.

Depuis quatre mois, sa santé s’était dégradée. Ne voulant pas inquiéter son entourage, il ne s’est jamais plaint et a supporté courageusement cette épreu­ve.

A son épouse, à sa fille et à tous ceux que le départ de Jean-Luc Tercier laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Josiane Ducret

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Sorens

Josiane Ducret s’est éteinte le 3 avril. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi en l’église de Sorens. Josiane est née le 24 avril 1943, à Rolle, dans le foyer de Marcel et Lucie Rosset. Elle grandit entourée de son frère Richard. Elle eut l’immense chagrin de perdre son papa dans un accident de train en 1961 et sa ma­man en 1970. Sa scolarité obligatoire terminée, Josiane travailla à la Migros à Fribourg et à Bulle, comme caissiè­re. Elle unit sa destinée à René Du­-cret. De cette union naquirent trois enfants, Jean-Charles, Laurence et Rolande. Huit petits-enfants vinrent agrandir le cercle familial. Le dernier cadeau de Noël de Josiane fut la naissance de son arrière-petite-fille Célia. Josiane aimait recevoir sa famille et ses amis. Elle leur préparait de bons petits plats. Elle aimait aussi jouer aux cartes et aller aux lotos. La maladie vint la frapper dans les années 1980 déjà, avec une fibromyalgie qui s’empira au cours des années. En mai 2011, un cancer de l’estomac se déclara. Elle fit des séjours répétés à l’hôpital. Elle s’en est allée comme elle avait vécu, avec un courage et une discrétion exemplaires. A son époux, à ses enfants, à sa fa­mille et à tous ceux que le départ de Josiane Ducret laisse dans la peine, nous disons notre sympathie émue. GRU


Marie-Thérèse Bochud

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Bulle

Marie-Thérèse Bochud s’est éteinte mardi 7 avril, dans sa 82e année. Un dernier hommage lui sera rendu ce vendredi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens. Marie-Thérèse est née le 6 février 1934 dans le foyer d’Alfred et Simone Bochud-Vuichard. Elle avait deux frè­res cadets, Bernard, décédé en 1998, et Gérard, parti s’installer au Canada. Sa scolarité terminée, Marie-Thérèse effectua un apprentissage de commerce dans l’entreprise paternelle de construction mécanique, Bochud SA. Elle y travailla plusieurs années en tant qu’employée de bureau. Durant sa jeunesse, elle participa activement à la vie associative locale. Elle fit partie des scouts, où elle fut tour à tour cheftaine des éclaireuses et des guides. Elle chanta également au sein du chœur paroissial La Stella. A l’âge de 34 ans, elle commença une école d’études sociales et pédagogiques à Lausanne. Son diplôme en poche, Marie-Thérèse devint en 1971 la première assistante sociale de la ville de Bulle. La même année, à la faveur du droit de vote et d’éligibilité des femmes, elle devint la première femme députée du district de la Gruyère. Elle représenta les intérêts de sa région et ceux du Parti démocrate-chrétien pendant quinze ans au Parlement cantonal. Parallèlement à ses activités professionnelles et politiques, elle tenait le ménage de son père, devenu veuf en 1968. Marie-Thérèse demeura active tout au long de sa retraite. Elle rendait visite aux personnes âgées et malades, animait un groupe de marcheuses, en compagnie de son amie Carmella, et chantait au sein du chœur paroissial de Saint-Pierre-aux-Liens. En outre, entre 1977 et 2014, elle fit partie du groupe des funérailles, avec lequel elle chanta lors de très nombreux enterrements. Amie de Notre-Dame de Compassion, elle était une fidèle paroissienne. A sa famille et à tous ceux que le départ de Marie-Thérèse Bochud laisse dans la peine, La Gruyère adresse toute sa sympathie. GRU
 

Cécile Pythoud

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née Décrind, La Tour-de-Trême

Après une courte maladie, Cécile Pythoud-Décrind s’est éteinte mardi, entourée des siens. Elle avait 76 ans. Un dernier hommage lui sera rendu vendredi en l’église de La Tour-de-Trême. Cécile naquit le 28 juillet 1938 dans la famille de Marthe et Marc Décrind, à Grandvillard. Précédée de quatre frères et de sœurs jumelles, elle eut encore le grand plaisir de voir naître la petite Dédée, avec qui elle partagea tout. Après son enfance passée à Grandvillard, elle épousa, en 1959, Adrien Pythoud. Le couple s’installa à Prilly, puis revint à La Tour-de-Trême en 1965. Maman de trois enfants, Malou, Francis et Véronique, Cécile eut la joie de chérir sept petits-enfants. Pour eux, elle fut une grand-maman généreuse et toujours présente. Dévouée tout au long de sa vie, elle prépara des centaines de ballots pour les missions et œuvra discrètement au service des gens du village. Tous ses amis et ses voisins ont pu apprécier sa générosité, sa bonne humeur, ses talents de couturière et ses magnifiques couvertures magiques qui, en se repliant, se transformaient en coussins. Sans oublier ses délicieux pains d’anis et ses fameux bricelets. Après un bref séjour à l’hôpital, à Riaz, où elle fut bien entourée et soignée, elle qui n’a cessé de combler son entourage s’en est allée. Elle laisse à sa famille et à ses copines le souvenir d’une personne aimante, dévouée et chaleureuse qui avait encore tant de projets à réaliser. A son mari, à sa famille et à tous ceux que le décès de Cécile Pythoud-Décrind attriste, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Léon Cardinaux

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Châtel-Saint-Denis

Entouré de l’amour des siens, après un court séjour à l’hôpital de Riaz, Léon Cardinaux s’est endormi paisiblement au matin du 7 avril. Il était dans sa 87e année. Né le 27 septembre 1928, Léon était fils unique et, après un apprentissage de serrurier, il travailla dans l’entreprise Burki comme appareilleur. Il unit sa destinée à Elda De Nicola et eut deux enfants, Geneviève et Philippe. Son père étant malade, il le seconda et comme il aurait voulu être mécanicien, il choisit de vendre et réparer les machines agricoles. Léon Cardinaux travailla de nombreuses années dans ce domaine en plein essor et y fut très apprécié. Son père décédé, la commune de Châtel-St-Denis le nomma surveillant intérimaire du Service des eaux, à temps partiel. Son unique souci était son travail, surtout en période d’étiage où il fallait parfois faire des prouesses pour que la population ait de l’eau. Léon fit toujours l’impossible, en tout temps, pour répondre aux demandes des clients. Il connaissait les entrées d’eau de chaque maison du chef-lieu veveysan et des Paccots et était unanimement respecté. C’est en 1991, après trois générations de Cardinaux responsables du Service des eaux, qu’il prit une retraite bien méritée en transmettant le flambeau à Jean-Marc Colliard. A tous ceux qui pleurent le départ de Léon Cardinaux, nous disons notre sympathie émue. Un dernier hommage lui a été rendu samedi en l’église de Châtel-Saint-Denis.GRU

Raphaël Chollet

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Bulle

Lundi matin, Raphaël Chollet s’est éteint chez lui, entouré de l’amour des siens. Il avait 73 ans. Un dernier hommage lui sera rendu vendredi, en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Raphaël est né le 4 septembre 1941, dans le foyer d’Aline et Irénée Chollet, à la ferme des Ponts, à Vaulruz. Il était le quatrième garçon d’une fratrie de six. Après sa scolarité obligatoire, il se consacra à sa passion, l’agriculture. Très tôt, il dut seconder ses parents aux travaux de la ferme, qu’il reprit ensuite. Il complétait son activité agricole en charriant du bois de la commune de Vaulruz, à l’aide de chevaux. Après quelques années, il changea d’activité hivernale et se consacra au bûcheronnage. En 1964, il rencontra Agnès Gaudard, au hasard d’une balade en montagne. Ils se marièrent une année plus tard et de leur union naquirent cinq garçons, André, Jean-Daniel, Nicolas, Jacques et Marc. Le couple eut la douleur de perdre son premier fils, né prématurément. Onze petits enfants sont ensuite venus agrandir le cercle familial et Raphaël Chollet aimait plus que tout se promener en forêt avec eux, qui étaient ses rayons de soleil. En 1992, son fils aîné reprit le domaine paroissial des Ponts et Raphaël Chollet poursuivit sa carrière professionnelle dans une entreprise de cons­truction. Il prit, en 2006, une retraite amplement méritée, qu’il voua à la cueillette de myrtilles sauvages, au jardinage, aux jeux de cartes et aux moments partagés autour d’une table, lors des réunions de famille ou entre amis. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le départ de Raphaël Chollet laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Pierre Overney

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Morlon

Pierre Overney s’est éteint lundi, à l’HFR Riaz. Il avait 89 ans. Un dernier hommage lui est rendu aujourd’hui jeudi, en l’église St-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Pierre Overney est né le 30 mars 1926 à Echarlens dans le foyer de Louis et Jeanne Overney. Cette famille paysanne comptait huit enfants. Diplômé de l’Ecole de Grangeneuve, Pierre Overney se dirigea vers les métiers de la forêt qu’il affectionnera toute sa vie. Il fit un passage dans l’entreprise Grisoni – occupation grâce à laquelle il conserva un lien avec les forêts et les montagnes en y traçant de nombreuses routes. Sa dernière occupation professionnelle l’amena aux Services industriels de la ville de Bulle où il fut responsable du relevé des conduites. A l’âge de 27 ans, Pierre Overney épousa Aloysia Gremaud. Le couple s’établit à Riaz où il vécut durant dix-huit ans. Chacun contribua à la vie du village: Aloysia dans son épicerie, Pierre en s’adonnant à sa passion, la musique. Trompette militaire, puis directeur de la fanfare du Régiment 7, il prit la direction de la société de musique d’Echarlens avant de fonder L’Echo des Monts, à Riaz, accompagné de quelques amis musiciens. Il conduisit également le chœur paroissial La Concorde. Pierre Overney fut d’ailleurs décoré de la médaille Bene Merenti en remerciement de son dévouement à la musique. En 1972, le couple et ses trois enfants s’installèrent dans la maison de famille d’Aloysia, à Morlon. Le sens du bien public mena Pierre Overney à la tête du chœur mixte L’Avenir et du Conseil communal, où il exercera la fonction de syndic pendant une législature. Le temps de la retraite lui permit encore d’assister à de nombreux concerts et d’en vivre l’émotion. La présence de ses cinq petits-fils égaya aussi l’automne de sa vie. Il y a quelques semaines, des ennuis de santé contraignirent Pierre Overney à se faire hospitaliser. Malgré les bons soins dont le personnel soignant l’a entouré, il s’est éteint lundi. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que son décès laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Marcel Brodard

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La Roche

Après plusieurs séjours à l’hôpital, Marcel Brodard s’est endormi dans la nuit de mardi à mercredi des suites d’un cancer. Il était dans sa 65e année. Marcel a vu le jour le 22 janvier 1951 dans le foyer de Louis et Anna Brodard-Schouwey qui exploitaient une épicerie-mercerie et une station d’essence. Il grandit entouré de deux sœurs. Il effectua sa scolarité dans son village natal, puis il poursuivit ses étu­des au Collège Saint-Michel, puis à l’Université de Fribourg. Marcel aimait beaucoup les parties de cartes avec ses amis ainsi que la cueillette des champignons. Mais sa passion était le tir. Il était membre de la société de tir au petit calibre depuis son enfance et en fut le secrétaire depuis le décès de son père en 1979 jusqu’en 2005, date à laquelle la maladie survint. Les Carabiniers le comptaient parmi ses membres les plus assidus. Resté célibataire, Marcel Brodard vivait avec sa sœur Jeannette. A celle-ci, à sa famille et à tous ceux que sa disparition laisse dans la peine, nous disons notre sympathie émue. GRU

Odile Barbey

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Vuadens

Le 13 avril, le cœur d’Odile Barbey s’est arrêté après de longues souffrances qu’elle a supportées avec un courage exemplaire, signe de sa personnalité. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église de Vuadens. Née le 7 mai 1951 dans le foyer d’André et Léonie Yerly, de Cottens, Odile était la cinquième d’une fratrie de huit enfants. Adolescente, elle eut la douleur de perdre sa maman. Avec ses sœurs et frères, elle seconda son papa pour que s’accomplissent les tâches ménagères et les travaux de la ferme et des champs. Lors d’une fête populaire en 1972, elle fit la connaissance de Gérard Barbey qu’elle épousa en 1975. Le couple s’établit à Vuadens et, de cette union naquirent deux enfants, Bertrand et Annick. Le parcours professionnel d’Odile débuta par un apprentissage de couturière. Ayant suivi les cours spécifiques de l’époque, elle entra dans l’enseignement pour transmettre ses connaissances aux élèves des classes primaires de différents cercles scolaires tels qu’Avry-sur-Matran, Cottens, Onnens, Bulle et Vaulruz. A ce dernier cercle, elle resta attachée jusqu’à sa retraite obtenue en 2013. A ses élèves, elle apporta son amour du travail bien fait, mêlé à sa douceur naturelle. A ses collègues, sa collaboration active, son sourire et sa sagesse. Durant de nombreuses années, elle se dévoua aux premiers communiants de Vuadens pour que leurs aubes soient le reflet du sacrement qu’ils allaient recevoir. Au chapitre de ses hobbies, le jardinage et l’embellissement de sa maison avaient une place très importante. Elle aimait aussi les randon­nées en montagne et à vélo, incitative à emmener dans sa foulée toute personne désireuse de profiter des bienfaits de la nature. Sa minutie reconnue, elle fut sollicitée pour cal­li­gra­phier les noms des titulaires de diplômes décernés par l’une ou l’autre société villageoise. Lorsque la maladie survint, déjà bien incrustée, elle dut se résoudre à de lourds traitements médicaux qu’elle endura avec un très fort espoir de guérison. Ses profondes croyances religieuses l’ont aussi amenée vers d’autres formes de soins. Mais aucun n’a malheureusement pu enrayer le mal sournois qui s’était introduit dans son corps. Ses proches garderont d’Odile le souvenir d’une personne forte, combattante et dévouée à sa famille, ses amis et ses passions. A tous ceux qui pleurent son départ, nous adressons nos très sincères condoléances. GRU


Agnès Buchs

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Porsel

Agnès (tante Agnès) est née le 21 janvier 1927 à Eschiens, petit hameau de la Basse-Glâne. Elle était la 11e d’une fratrie de 16 enfants. Si cette belle famille vécut dans des conditions précaires, un amour filial et fraternel y régnait entre ses membres. Agnès accomplit ses classes primaires à l’école du village. Jeune fille, c’est avec sa sœur Rosa qu’elle apprit le métier de couturière. En 1954, elle épousa François Buchs, une union qui durera près de cinquante ans. Installé à Ecublens, le couple reprit la gérance de la laiterie du village. Agnès seconda son mari lors du coulage du lait et pour la vente des produits laitiers. Tante Agnès a toujours accueilli de bon cœur ses nombreux neveux et nièces pendant les vacances scolai­res. Vers 1980, ce fut un nouveau départ pour Porsel, où Agnès continua son métier de couturière en travaillant à la maison. Elle adorait chanter et elle fit partie du chœur mixte paroissial durant de nombreuses années. Elle fut d’ailleurs décorée de la médaille Bene Merenti. En 2003, Agnès eut l’immense chagrin de perdre son époux. Elle fit preu­ve d’un immense courage, grâce aussi à ses amis du village avec qui elle partageait la passion des cartes et du loto. Il y a un an, des ennuis de santé la poussèrent à entrer à la Maison St-Joseph, à Châtel-St-Denis. Après une chute fin décembre dernier, elle lutta, mais ses forces allèrent en déclinant. Elle s’est éteinte samedi 11 avril. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église de Porsel, mardi 14 avril. A tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU

Romain Marcuet

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Hauteville

Dans la nuit de mardi à mercredi, Romain Marcuet s’est éteint, aux soins intensifs du CHUV. Il était âgé de 85 ans. Un dernier hommage lui est rendu ce samedi, en l’église d’Hau­teville.

Romain Marcuet a vu le jour au mois de juin 1929, dans le foyer de Joseph et Madeleine Marcuet. Avec ses quatre frères et sœurs, il a grandi à Hauteville, village qu’il n’a jamais quitté. A côté de la tenue d’un petit train de campagne, son père exerçait le métier de charron et lui a naturellement transmis ses connaissances du travail du bois.
Issu d’une famille modeste, Romain s’est orienté vers le travail manuel, même si l’histoire ou les mathématiques l’auraient aussi tenté. Il est resté passionné par la mémoire et les généalogies de son coin de terre, si bien que de nombreuses personnes venaient le consulter sur ces thèmes.
Artisan du bois, il savait tout réparer et a rénové d’innombrables chalets, fermes et maisons. De la fabrication d’une roue à la construction d’une maison moderne, labellisée Minergie, tout l’intéressait.
Dès l’âge de 15 ans, Romain Mar­cuet occupa le poste de sacristain, fonction exercée sans faille jusqu’en 2011. Pour ce précieux travail, il avait d’ailleurs reçu la médaille Bene Merenti en 1989. Il s’est engagé sans compter pour la communauté, en exerçant la fonction de syndic durant de nombreuses années, présidant aux destinées de la banque Raiffeisen d’Hauteville ou encore du syndicat de la route alpestre.
En 1964, Romain épousa Gaby Gremaud, d’Echarlens. Jean-Nicolas et Sylvie sont venus agrandir la famille. Plus tard, ses petits-enfants Augustin, Noé, Angèle et Jonas vinrent éclairer ses journées. Il prit son rôle de grand-père très à cœur, tour à tour baby-sitter, confident, footballeur et constructeur de jouets.
Des ennuis de santé l’ont malheureusement contraint à divers séjours à l’hôpital et ses forces ont continuellement diminué. Romain a lutté tant qu’il a pu, admirablement soutenu par son épouse, sa fille et le personnel médical.
A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le départ de Romain Marcuet laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU

Victor Süess

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Bulle

Victor Süess s’est endormi jeudi, au foyer de la Maison bourgeoisiale, à Bulle. Il était âgé de 95 ans. Un dernier hommage lui sera rendu mardi, en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.

Victor naquit le 30 septembre 1920, dans la commune saint-galloise d’Andwil, dans le foyer de Théodore et Marie. Entouré de ses neuf frères et sœurs, il passa son enfance dans son village natal, avant d’entreprendre un apprentissage de boucher.
Son métier lui permit de voyager aux quatre coins de la Suisse. Notamment au Tessin, pour apprendre l’italien, puis à Châtel-Saint-Denis et Romont. C’est lors d’une de ces tournées de livraison qu’il rencontra Canisia Zosso, à Villarimboud, qu’il épousa en 1950.
Deux ans plus tard, il reprit la boucherie du passage de l’Union, à Bulle. Victor s’investit sans compter pour son commerce, considérant notamment comme un devoir de former de nombreux apprentis. Il lui a d’ailleurs tenu à cœur de remettre sa boucherie à l’un d’eux, en 1985. Homme de contact, il soignait l’accueil de ses clients, leur parlant en français, allemand, suisse allemand ou italien selon leurs origines. Pour décorer sa vitrine, il sculptait avec adresse des animaux en saindoux.
Une retraite bien méritée lui permit de consacrer plus de temps à ses loisirs et à sa famille. Sa fille unique, Francine, et son beau-fils, Michel, avec qui il partageait une grande complicité, et bien sûr ses deux petits-enfants. Il aimait se promener avec eux et leur raconter ses souvenirs, toujours en allemand. Lisant beaucoup, Victor pratiquait aussi quotidiennement la dactylographie, créant des textes ou en recopiant pour le plaisir.
En 2010, lorsque sa santé déclina, il dut se résoudre à emménager à la Maison bourgeoisiale, à Bulle. Un changement qu’il accepta avec philosophie. L’automne dernier, il eut la douleur de perdre son épouse Canisia, après plus de soixante années de vie commune.
Sa famille, ses amis et tous ceux qui l’ont connu garderont de lui le souvenir d’un homme à l’écoute des autres et d’une grande simplicité. A tous ceux qui pleurent le départ de Victor Süess, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Alphonse Buchs

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Sorens

Alphonse naquit le 18 janvier 1948 dans le foyer de Louis et Alice Buchs Dupasquier, à Marsens. Il était le cinquième d’une fratrie de sept enfants. Il effectua sa scolarité à l’école de Marsens et aux Geneveys-sur-Coffrane, puis poursuivit un cursus agricole, à Bulle. Afin de compléter sa formation, il entreprit aussi, durant quelques hivers, les cours de bûcheronnage. En 1970, il épousa Monique Ro­praz, de Sorens, et vint s’établir en Cudrez où il passa quarante-cinq ans. De cette union naquirent deux fils, Christophe et Stéphane. Deux petits-enfants, Cyril et Tara, vinrent agrandir la famille. Alphonse travailla seize ans auprès de l’entreprise bulloise Grisoni-Zaugg SA en tant que machiniste, puis contremaître. En 1986, il prit une nouvelle direction professionnelle et devint livreur auprès de la société Celsa. Il parcourut durant vingt-cinq ans la Gruyère, la Veveyse et le Pays-d’Enhaut pour apporter de la chaleur à ses clients. Fin 2011, il dut arrêter son activité pour raison de santé. Une retraite bien méritée l’attendait après une vie de labeur.
Alphonse était de nature très ouverte et enjouée. Il adorait les gens, et ceux qu’il croisait le lui rendaient bien. Il aimait les parties de cartes entre amis et recevoir la famille durant les fêtes. Alphonse appréciait la nature, avec laquelle il était en connexion. Il passait du temps à se balader en forêt, en compagnie de ses chiens. Il coupait régulièrement du bois pour chauffer la demeure familiale. Le 15 avril, le cœur d’Alphonse Buchs s’est arrêté. Un fervent hommage lui a été rendu en l’église Saint-Michel, à Sorens, le 20 avril.
Que tous ceux que son décès a plongés dans la peine reçoivent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Michel Barras

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Bulle

Michel Barras s’est éteint paisiblement après une courte maladie, le samedi 2 mai. Un ultime hommage lui sera rendu demain mercredi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Michel naquit le 17 juillet 1944 à Châtel-Saint-Denis, dans une famille qui comptait déjà deux garçons. Il n’eut pas le bonheur de connaître son papa, qui décéda lorsqu’il avait quatre mois. Sa maman s’est remariée avec Jacob Bachmann, qui devint son père. Il lui donna deux demi-sœurs et lui inculqua sa passion des véhicules. Durant son apprentissage de mécanicien poids lourds, Michel rencontra Rose-Marie Drompt, qu’il épousa en 1964 et avec qui il eut deux enfants, Jacques et Sylvie. La famille partit à Lausanne, où il pratiqua son métier dans diverses entreprises, avant de commencer une carrière chez Volvo Poids lourds. Dans les années 1970, il dirigea une équipe d’une vingtaine de person­nes chez Losinger et participa à la construction de l’autoroute du Lavaux. En 1979, ce fut le début de l’aventure du garage Michel Barras Poids lourds, au Verdel à Bulle, qui deviendra une SA en 1983. Une société qui s’agrandit au fil des ans. En 1989, il fonda Automobiles du Verdel SA et construisit dans la foulée un nouveau garage pour le développement de l’entreprise. Son fils l’intégra en 1992 et la reprit en 2005. Michel y resta jusqu’au printemps 2013. Les éclats de voix faisant partie de sa nature, ils n’étaient donc pas rares! Mais sans conséquence. Le travail était sa devise. Et c’est auprès de sa famille et de ses proches amis qu’il se ressourçait. Avec sa femme, il fonda l’Association des handicapés Spina bifida en Suisse romande. Une maladie dont souffre leur fille Sylvie, pour laquelle ils se sont battus. Sa grande passion était la sauvegarde du patrimoine automobile. Avec Bernard et tout son staff, il restaurait des anciens modèles. Michel, c’était un chêne avec une souplesse de roseau. Malgré sa corpulence assez imposante et sa forte voix, c’était un homme au grand cœur. Toujours prêt à rendre service, à dépanner copains et clients, de jour comme de nuit. Il considérait sa profession comme un sacerdoce. Derrière sa forte personnalité, il était un grand timide. Discret en présence de personnes qu’il ne connaissait pas, il établissait le dialogue avec une rare courtoisie lorsque la glace était brisée. Souvent, après de francs éclats de rire, ils devenaient copains. Que son épouse, ses enfants, sa famille, ses proches et tous ceux que le décès de Michel Barras laisse dans la peine reçoivent ici nos sincères condoléances. GRU
 

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