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Channel: Nécrologie
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Pascal Frossard

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Broc

Pascal Frossard s’en est allé le 19 octobre, à l’âge de 72 ans, entouré de son épouse et de sa famille. Un dernier hommage lui a été rendu le 22 octobre à Broc.
Pascal vit le jour à Charmey, le 14 juillet 1942, dans la famille de Jeanne et Etienne Frossard. Il était le septième d’une fratrie de neuf enfants, dont un décéda en bas âge.
Sa scolarité terminée, Pascal fut rapidement confronté à la réalité de la vie. Il dut accepter un emploi d’aide à la laiterie de Corbières. Par la suite, il travailla en tant qu’ouvrier auprès de plusieurs entreprises de construction et de génie civil de Bulle et environs. Il œuvra aussi à la fabrique Nestlé, à Broc, et fit quelques saisons à l’alpage.
En 1986, Pascal Frossard rencontra Juliette, qui devint son épouse. Le couple s’installa à Broc.
Les dernières années de sa vie professionnelle, Pascal fut employé par l’entreprise de nettoyage Robadey, à Enney, puis par les TPF, à Bulle. Mais, atteint dans sa santé, il dut cesser définitivement toute activité.
Pascal fut sollicité par les sociétés sportives brocoises pour effectuer les travaux d’entretien et de nettoyage des locaux. Ces différents jobs lui permirent de tisser des liens d’amitié très forts avec de nombreuses personnes, particulièrement au sein de la société de tir, où il fut porte-drapeau. L’une de ses passions était d’ailleurs le tir au petit calibre. Il était fier de montrer ses médailles récoltées lors de différents concours.
Sous son caractère fort se cachaient sensibilité, gentillesse et générosité. Pascal se mettait volontiers à disposition des autres pour leur rendre service.
Ces derniers mois, sa santé s’était rapidement dégradée. Il dut arrêter toutes ses activités. Son moral en fut très affecté. Hospitalisé le 2 septembre pour un cancer généralisé, il devait s’éteindre quelques semaines plus tard.
A sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU


Thérèse Kuhn

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Bulle

La famille et les amis de Thérèse Kuhn se réunissent ce matin en l’église de Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle, pour lui rendre un ultime hommage. Elle s’est éteinte mercredi après-midi, dans sa 82e année.
Fille d’Antonin et de Marie, née Piller, Thérèse Kuhn a vu le jour le 20 janvier 1933 à Grenilles. Elle était la cadette d’une famille de dix enfants, dont deux filles sont décédées en bas âge.
En 1935, la famille s’installa au domaine de Beauregard, à la Part-Dieu. Les années suivantes, Thérèse se rendit à l’école de Bulle à pied. Elle participa en outre aux travaux de cette grande ferme.
A la fin janvier 1960, Thérèse Kuhn eut la douleur de perdre Pascal, son fiancé, des suites d’un accident de travail. L’année suivante, la famille quitta la paysannerie. Thérèse s’installa alors à Bulle, à la rue de l’Ondine, avec ses parents, sa sœur Jeannette et son frère Henri. Elle trouva un emploi à la Coop, à la rue de Gruyères. Elle en devint la gérante, jusqu’à sa retraite.
Avec Henri, Thérèse assista ses parents et sa sœur jusqu’à la fin de leur vie. Personnalité attachante et lumineuse, elle a aussi mené une riche vie associative. Elle a chanté au chœur paroissial et a reçu pour cette activité une médaille Bene Merenti.
Elle a aussi œuvré aux Samaritains et à Caritas. Pour la paroisse, elle a aidé à la soupe de Carême et a pris part aux préparations de confirmation. Elle aimait également la musique et la montagne, pratiquant volontiers le ski de fond avec ses amis du Haut-Valais.
Thérèse Kuhn visitait aussi des familles et des malades. Jusqu’à ce que la maladie d’Alzheimer ne bouleverse son existence, nécessitant un encadrement continu par une équipe magnifique de compétences et d’empathie.
Avec, en plus, l’aide de locataires vigilants, Thérèse a pu demeurer dans son foyer jusqu’à fin septembre, date à laquelle elle rejoignit son frère à la Maison bourgeoisiale. Elle y a passé ses derniers moments de vie entourée et choyée par sa famille, ses proches, ses amis et le personnel soignant.
Que tous ceux que le départ de Thérèse Kuhn laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Gilbert Colliard

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Corbières

Gilbert Colliard s’est éteint mardi, dans sa 78e année, alors qu’il se rendait à La Chaux-de-Fonds en train. Un dernier hommage lui sera rendu demain vendredi en l’église de Corbières. Aîné d’un frère et d’une sœur, Gilbert Colliard naquit le 22 août 1937. Il grandit à Châtel-St-Denis, puis à Lausanne. Il apprit l’allemand à Zurich, en travaillant dans un bureau. En 1958, il connut son grand amour, Trudi Koster, avec qui il se maria en 1961 à La Chaux-de-Fonds. Le couple eut la joie d’avoir trois filles, entre 1964 et 1969, à qui il offrit un foyer aimant et harmonieux, d’abord dans le canton de Zoug et, depuis 1980, à Corbières. A Zoug, Gilbert fut cadre durant de nombreuses années auprès du magasin Nordman. Puis, souhaitant un changement de cap, il fut engagé en tant que comptable à la Maison Sudan, à Broc. Il y fut apprécié pour son efficacité, son sérieux, son engagement et sa personnalité discrète, mais joviale. Le jour de ses 60 ans, il prit sa retraite et se débarrassa de son permis de conduire. Depuis, les transports publics devinrent sa passion. Ils le menèrent dans toute la Suisse, sur les montagnes, au bord des lacs ou dans les villes, à la belle saison pour faire des tours en solitaire et dès novembre pour visiter des connaissances. Gilbert avait l’âme sportive. Dans son plus jeune âge, il pratiqua assidûment le vélo, le ski de fond et la marche. Plus tard, la marche et le bricolage furent ses passe-temps favoris. Il était également un grand lecteur de différents quotidiens et illustrés francophones ou germanophones. Ses sept petits-enfants le comblaient de joie. «Grosspapy» bricolait pour et avec eux. Il avait tout dans son atelier pour rendre un enfant heureux. Mardi, il partit pour La Chaux-de-Fonds offrir ses légumes du jardin et ses œufs à la marraine d’une de ses filles. Il n’y arriva jamais puisque, en gare de Berne, dans le train pour Bienne, son destin voulut qu’il bifurquât vers le ciel. Que son épouse, ses filles, sa famille et ses proches trouvent ici l’expression de notre sincère sympathie. GRU
 

Henriette Demierre

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née Pilloud, Saint-Martin

Henriette Demierre s’est endormie paisiblement le 27 octobre, lors d’un séjour à l’hôpital consécutif à une fracture du col du fémur. Elle était dans sa 92e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 31 octobre, en l’église de Saint-Martin. Henriette, aînée d’une famille de quatre enfants, naquit le 19 janvier 1923 à Châtel-Saint-Denis. Après sa scolarité effectuée à l’école des filles du chef-lieu, elle travailla au domaine familial jusqu’à l’âge de 16 ans. C’est alors qu’elle partit comme fille au pair à Broc. Une période dont elle appréciait se souvenir et qu’elle racontait volontiers. Après cette expérience en terres gruériennes, elle revint en Veveyse et décrocha un travail aux tourbières du Crêt. Elle y resta jusqu’en 1946, année où elle unit sa destinée à Gustave Demierre. Henriette vint alors s’installer à La Prélaz, à Saint-Martin, mais aimait particulièrement passer l’estivage au chalet Bondenoce, aux Pléiades. Elle mit au monde six filles, à qui elle transmit le goût du travail bien fait et d’authentiques valeurs. S’agrandissant au fil du temps, la famille compte aujourd’hui dix petits-enfants et 17 arrière-petits-enfants. En 1982, Henriette eut la douleur de perdre son mari. Valeureuse, elle resta sur le domaine familial et prit soin de sa fille Elisabeth, de son beau-frère et de sa belle-sœur. Elle s’occupait aussi volontiers de son jardin et ne manquait pas de donner un coup de main à la ferme, où elle aimait réunir sa famille à l’occasion de la bénichon. Appréciant la nature et les choses simples, c’est volontiers qu’Henriette partait se promener à pied ou rencontrait ses amis pour jouer aux cartes. Il y a deux ans, lorsque sa santé l’y contraignit, elle déménagea à la Maison Saint-Joseph. Entre les sorties au chalet des Pueys, auxquelles elle participait de bon gré, et les cours de patois, elle appréciait les visites de son frère et de ses belles-sœurs, de sa grande famille et de ses amies. La générosité et l’amour d’Henriette pour ses proches resteront dans toutes les mémoires. A sa famille et à tous ceux que le départ d’Henriette Demierre laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU
 

Bernard Allemann

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Avry-devant-Pont

Bernard Allemann s’en est allé discrètement au petit matin du 2 novembre à l’HFR de Riaz, à la suite de graves problèmes respiratoires provoqués par une double pneumonie. Sa famille, ses amis se sont réunis mardi 4 novembre en l’église d’Avry-devant-Pont pour lui rendre un dernier hommage. Bernard est né le 23 juillet 1948, à Avry-devant-Pont, dans la famille de Raymond et Lucie Allemann. Il était le neuvième d’une fratrie de 11 enfants. C’est avec ses parents qu’il a passé la plus grande partie de sa vie. A la mort de son papa, Bernard a été le confident et la personne qui agrémentait à sa manière les journées de sa maman. Il lui rendait aussi de petits services comme arroser les fleurs ou essuyer la vaisselle avec une méthode bien à lui. Malgré la peine ressentie en pensant que Bernard devrait un jour quitter la maison, sa maman a souhaité qu’il puisse jouir de belles années en tant que résident au foyer Clos Fleuri, à Bulle. C’est ce qu’il a fait depuis 1986. Etant de bon caractère, il a vite été adopté par les éducateurs et surtout  par ses nouveaux amis du foyer. En plus des différentes activités qu’il appréciait, comme les concerts d’Alain Morisod, les visites de sa famille, son grand plaisir était d’écouter les prestations de la Fanfare paroissiale d’Avry-devant-Pont, qu’il s’amusait à «diriger» sur le parvis de l’église. Un «bon café», un magazine d’ima­ges à feuilleter ou l’enregistrement de la messe de la Poya d’Estavannens, et son bonheur était parfait. Mais Bernard avait aussi son caractère. A l’occasion de ses 60 ans, ignorant les décorations et tables garnies pour le repas sur la terrasse, Bernard a préféré s’installer au salon et y être servi. Il a bien voulu rejoindre ses frères et ses sœurs à l’extérieur pour le dessert et quelques photos. Bernard était ainsi et cela amusait tout le monde. Sa famille l’aimait et il le lui rendait bien, car il était très affectueux. Il a dû être hospitalisé plusieurs fois. Lors de son dernier séjour à Riaz, malgré le dévouement du personnel soignant, son cœur trop fatigué s’est arrêté. Bernard est allé rejoindre ses parents et ses deux sœurs. «Au ciel», comme il disait. A tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Jeanne Rime

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née Gachet, Gruyères

Au terme de nonante ans d’une vie vraiment accomplie, Jeanne Rime s’est  éteinte sereinement au matin du 6 novembre. Un vaste cercle familial et amical l’accompagnera lors de l’adieu en l’église de Gruyères, lundi 10 novembre.
Jeanne Rime était la douce reine que vénéraient huit enfants, 18 petits-enfants et 23 arrière-petits-enfants. Elle rayonnait à Gruyères et alentour au point d’en être une personnalité. Jeanne est née le 29 août 1924 dans la famille de Louis et Rosalie Gachet-Bussard, de la ferme du Parc, à Saussivue. Elle vécut une petite enfance à jamais marquante dans la ferme de montagne de ses grands-parents au Pré-de-l’Essert, puis sur Chésalles, à Enney. C’est là qu’elle rencontra Arthur Rime, le forestier de Gruyères où se poursuivit sa vie après son mariage en 1943. La richesse de la famille n’était pas matérielle. Malgré l’inconfort, personne ne manquait de rien. Jeanne s’ingéniait à des tâches sans relâche, cousant les habits de chacun et égayant l’ordinaire d’une touche personnelle. Son jardin était fleuri autant que nourricier. Une ambiance pleine de chansons et de poésie ouvrait la maison à l’entraide, à l’intérieur, avec le concours des aînés, comme au dehors où Jeanne se montrait discrètement secourable. Maîtresse d’une maison devenue un havre, Jeanne formait avec Arthur un couple soudé et complice. La nature sous tous ses aspects était le pivot de leur existence. Le décès de son mari en mai 1982 fut pour Jeanne une blessure ouverte à jamais, mais elle trouva dans sa foi la force de lutter, entourée de l’amour des siens. Elle connut aussi de belles joies en voyageant. A 70 ans, elle s’était rendue seule en Tasmanie où vit son fils René. Quatre ans plus tard, elle parcourait l’Australie pendant un mois, avec 30 des siens. En 1996, sa santé devant être ménagée, Jeanne quitta Gruyères et fut accueillie chez sa fille à Sorens pendant trois ans. Elle vécut ensuite en appartement à Bulle, enfin au Home de l’Intyamon depuis avril 2013. Sa mémoire récente s’enfuyait, mais elle connut encore de beaux moments, constamment entourée. Un mois après avoir subi la fracture d’un fémur, elle a fermé les yeux en entendant une chanson de son enfance. Nous disons notre sympathie à toutes les personnes dans la peine. GRU

Jean Grandjean

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Sorens

Jean Grandjean s’est éteint le 9 novembre, à l’âge de 82 ans. La cérémonie du dernier adieu sera célébrée en l’église de Sorens ce mercredi 12 novembre.
Jean, deuxième d’une fratrie de neuf enfants naquit le 20 octobre 1932, à Enney. Dès son très jeune âge, il devint garçon de chalet et aide agricole dans une famille de l’Intyamon. Sa scolarité achevée, il travailla successivement à la fabrique de chocolat de Broc, à la carrière Sudan, puis s’engagea en tant que bûcheron avant d’offrir ses services en qualité de machiniste auprès d’entreprises de construction. Il aimait évoquer les souvenirs liés à la construction de divers grands ouvrages de génie civil. Il avait été le témoin de la célèbre catastrophe du barrage de Mattmark (VS) et avait participé aux travaux de secours et de déblaiement.
En 1953, Jean Grandjean unit sa destinée à Marie Sauterel avec qui il eut la joie d’avoir sept enfants. Les premières années, la famille vécut à Enney, puis en 1969, ayant acquis une maison, elle emménagea à Sorens. Jean a été un travailleur infatigable et aimait, durant ses congés, bûcheronner dans les forêts du Gibloux. Il s’investissait à corps perdu pour le bien-être de sa famille. Ses valeurs de travail, il les transmit à ses enfants. En 2002, il eut la douleur de perdre son épouse. Dès lors, il s’appliqua à préparer ses repas, à entretenir la maison, le grand jardin potager et les géraniums fleurissant la maison familiale. La cueillette des champignons, les balades, les parties de cartes et les rencontres avec sa famille et ses copains agrémentaient ses journées. Jean tenait énormément à son indépendance. Ses trois fils et quatre filles le rendirent 19 fois grand-père et ses petits-enfants 12 fois arrière-grand-père. Son langage imagé et son humour caustique resteront gravés dans la mémoire des siens et forceront le sourire lors des prochaines réunions familiales. A ses proches et amis, La Gruyère adresse sa sympathie émue. GRU

Yolande Bey

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née Angéloz, Bulle

Yolande Bey s’en est allée samedi 8 novembre, après une longue maladie et des souffrances supportées avec courage et résignation. Elle avait 64 ans. Un dernier adieu lui est rendu ce mardi en l’église St-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Yolande Bey naquit le 25 septembre 1950 dans la famille de Marthe et Victor Angéloz. Elle avait un frère, Pierre. Elle n’a pas eu la chance de connaître son père, décédé d’une méningite six mois avant sa naissance. Yolande a passé son enfance et effectué ses écoles primaires à Marly, puis son école secondaire à Fribourg. En 1973, elle quitta la Suisse romande pour Bâle, où elle travailla dans une fiduciaire, puis dans une banque. C’est en 1974 qu’elle rencontra Claude, l’homme de sa vie. De leur union en 1976 sont nées deux filles, Nathalie et Laetitia. En 1979, la famille déménagea à Fribourg, puis à Bulle. Après un arrêt de quelques années pour s’occuper de ses filles, elle reprit le travail à temps partiel dans un magasin, une garderie, et se chargea de la surveillance des devoirs à l’école primaire de Bulle. En 2012, une maladie aiguë la frappa, avec une rechute en 2013. Yolande était une personne généreuse, discrète, qui appréciait les choses simples de la vie, la nature, les promenades, le vélo, la natation et la gym. Elle aimait passer deux semaines à la mer, puis quelques jours à la montagne. En juillet, elle eut le bonheur d’assister au mariage de sa fille. Une journée inoubliable. Depuis, elle vécut de beaux moments lors de promenades et fit tout pour préparer son grand voyage, allant jusqu’à régler plusieurs contraintes administratives et organisationnelles pour protéger ses proches. Que tous ceux que le décès de Yolande Bey laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sincère sympathie. GRU


Gisèle Magnin

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née Bochud, Bulle

C’est avec une infinie tristesse que ses proches ont appris le décès de Gisèle Magnin. Elle s’est éteinte à la Maison bourgeoisiale de Bulle où elle était entrée au mois d’août. Après une première alerte au mois de septembre, peu de répit lui fut accordé. Elle s’en est allée au petit matin du 8 novembre. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Née le 12 juillet 1930, Gisèle était la quatrième des sept enfants de Louis et Aline Bochud, de Villarvolard. Après sa scolarité, elle travailla à l’usine Nestlé de Broc. En 1957, elle unit sa destinée à Armand Magnin, d’Estavannens. De cette union naquit Eric. Cette même année, le couple emménagea à Genève où Gisèle travailla quelques années à la Migros et s’occupa de son fils. De 1965 à 1974, la famille fit escale à Lausanne avant de rejoindre la Gruyère. Gisèle et son époux trouvèrent un emploi à l’école secondaire, où ils achevèrent leur carrière professionnelle. Gisèle appréciait se retrouver avec ses frères et sœurs dans la maison familiale de Villarvolard. Elle s’occupa avec tendresse de ses parents jusqu’à leurs derniers jours. En femme de foi, elle aimait aussi assister en compagnie de son époux à la messe du dimanche. Le meilleur d’elle-même, Gisèle l’offrit à son mari, à son fils et à sa belle-fille Pascale. Elle chérissait particulièrement ses deux petits-enfants Benoît et Maxime-Alison. A sa famille et à tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Cécile Möhl

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née Tornare, BULLE

Cécile Möhl-Tornare a refermé sa partition de vie pour la dernière fois. Elle s’est endormie paisiblement le 25 octobre dernier, en séjour au foyer La Rose des Vents à Broc, entourée de sa famille. Autonome jusqu’en mars dernier, elle avait vu ses forces diminuer à la suite d’un AVC. La cérémonie du dernier adieu s’est tenue le 29 octobre. Cette maman et grand-maman aimait se rappeler, chaque année en novembre, que Cécile était la patronne des musiciens et des brodeuses. Le prénom choisi à Charmey le 21 juin 1927 par ses parents boulangers, Henri et Sophie Tornare, aura collé parfaitement à sa riche et sensible personnalité. Elle grandit et passa sa jeunesse dans ce même village, entourée de sept frères et sœurs. Une période de vie dont elle appréciait se souvenir, et qu’elle racontait volontiers. Elle eut le chagrin néanmoins de perdre sa maman alors que la fratrie était encore jeune. C’est dans la boulangerie paternelle que Cécile connut, dans les années 1950, son futur époux Paul, venu en Gruyère de Saint-Gall, comme ingénieur civil, participer à la construction du pont du Javroz. Cécile était alors une vendeuse de petits pains au chocolat, pétillante de vie et bien jolie, qui sut faire chavirer ce cœur à prendre. De cette union naquirent trois enfants, deux filles et un garçon, Elisabeth, Denise et Jacques. Cécile était aussi une chère grand-maman pour ses cinq petits-enfants, dont la perte de l’aîné, Frédéric, fut une grande douleur. Le décès de son époux en 2006, puis celui de trois de ses frères laissèrent également un grand vide dans son cœur. A la fois rieuse et forte, indépendante et chaleureuse, espiègle et résolue, elle laisse aussi le souvenir d’un être pour qui les valeurs avaient un sens. Outre l’entretien de sa maison et le jardinage, elle consacrait son temps aux balades et découvertes de sites, au tricot, à la cuisine, aux voyages avec son époux, toujours. Le bien-être de sa famille aura été sa priorité, mais elle aimait aussi recevoir ses proches et ses amies. A tous ceux que le décès de Cécile Möhl laisse dans la peine, nous présentons nos sincères condoléances. gru

Gabriel Jordan

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Broc

Gabriel Jordan s’est éteint mercredi matin. Il avait 85 ans. Un dernier hommage lui est rendu ce samedi, en l’église de Broc.
Gabriel Jordan naquit le 12 mars 1929 à Morges, dans le foyer d’Henri et Sophie Jordan. La famille, qui comptait encore un garçon et deux filles, déménagea ensuite au Pâquier. Gabriel suivit l’école de Grangeneuve avant de poursuivre avec un apprentissage de fromager à Peney-le-Jorat. Pour le garder à l’issue de sa formation, son patron lui avait même payé son permis de conduire. Il exerça ensuite l’art de la fabrication du fromage, à Lausanne, à Mézières/VD et à Villariaz. C’est là qu’il rencontra Bibiane Pittet, qui venait y chercher son lait. Elle devint son épouse en 1960.
Le couple reprit une laiterie à Lausanne. Mais, en 1973, avec l’avènement des grands magasins, les ventes baissèrent. Il décida de rentrer en Gruyère et s’installa à Broc. De cette union naquit une fille, Véronique. Trois petits-enfants et un arrière-petit-enfant vinrent encore agrandir la famille.
Gabriel Jordan aimait cultiver son jardin et bricolait avec plaisir. Jovial, bon vivant et généreux, il était très serviable et adorait ses petits-enfants. Il appréciait tant les paysages de la Suisse qu’il ne cessa de la sillonner en voiture avec son épouse. Les voyages à l’étranger les occupèrent aussi.
Souffrant de la maladie d’Alzheimer, ce fut un vrai crève-cœur de rendre son permis de conduire à 82 ans. Les conséquences de son diabète sur sa santé le firent aussi souffrir jusqu’à son dernier souffle.
A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le décès de Gabriel Jordan laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

François Tena

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Albeuve

Entouré par les siens, François Tena s’en est allé jeudi, au Home de la vallée de l’Intyamon, à Villars-sous-Mont. Il avait 80 ans. Albeuve a rendu, samedi, un dernier hommage à celui qui a été son facteur durant quarante ans. Un village où François Tena naquit le 2 juin 1934, dans le foyer de Louis et Elisabeth, née Geinoz. Il était le deuxième enfant de cette famille de paysans de montagne, qui comptait cinq garçons et une fille. Sa scolarité terminée, il partit apprendre l’allemand à Olten, au palace de Lucerne et dans l’hôtellerie à St-Moritz. En 1954, il entreprit une formation de fonctionnaire postal, à Lausanne. Deux ans plus tard, il fut nommé buraliste, à Albeuve. En 1957, François Tena épousa Gisèle Pythoud. De leur union naquirent trois enfants, Christine, Jean-Louis et Isabelle. Plus tard, il fut l’heureux aïeul de sept petits-enfants et de deux arrière-petits-fils. En 1995, son épouse décéda alors qu’elle venait de prendre sa retraite. Malgré la douleur, il suivit positivement le chemin de la vie. Dès la retraite, il aida son frère tétraplégique dans l’exploitation agricole de montagne. Il continua durant toutes ces années, et même au début de sa maladie, à aider son frère, à soutenir ses enfants et petits-enfants dans les épreuves de la vie. François Tena aimait cultiver son jardin et couper son bois pour apprécier un bon feu. Au coin de la cheminée, il communiquait sa joie de vivre et son côté boute-en-train à ses petits-enfants. Il se dévoua également auprès des sociétés locales, en particulier le ski-club duquel il fut le caissier durant dix-sept ans.
Dès ce printemps, sa santé se dégrada. Grâce au soutien de ses enfants et des soins à domicile, il put rester à la maison. A la mi-octobre, il a été accueilli chaleureusement au home. C’est dans ce lieu, où il se sentait bien et où il était choyé qu’il est décédé jeudi après-midi. A ses enfants, à sa famille, et à tous ceux que le décès de François Tena laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU
 

Georges Aebischer

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Broc

Georges Aebischer s’est endormi paisiblement le 6 novembre, dans sa 86e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 11 novembre, en l’église St-Othmar de Broc. Georges est né le 18 avril 1929, à Broc, dans le foyer de Louis et Clara Aebischer, entouré d’une sœur et d’un frère. Après avoir achevé sa scolarité obligatoire au village, il accomplit un apprentissage de menuisier. Il travailla ainsi plusieurs années chez Bischof & Bugnard, à Broc. En 1960, il s’engagea chez Nestlé comme chef d’atelier de la menuiserie. Il occupa ce poste durant vingt-neuf ans. Depuis son enfance, Georges Aebischer était un passionné de montagne. Avec les scouts, il avait notamment installé une croix au sommet de la Dent-de-Broc. Membre du Ski-club de Broc, il multipliait les concours, tant à ski alpin qu’à ski de fond. Egalement membre du Club alpin depuis 1953, il a participé à de nombreuses courses dans les Alpes et dans les Préalpes. C’est d’ailleurs lors d’une sortie à peau de phoque qu’il rencontra Marta Foltermaier, originaire du Tyrol. Georges l’épousa le 3 octobre 1964. De cette union naquirent deux enfants: Jean-Louis et Sylvie. La famille eut plus tard la joie de s’agrandir avec l’arrivée de deux petits-enfants. Amateur de foot, membre du FC Broc durant ses jeunes années, Georges aimait également user ses semelles à la recherche de champignons. Entre deux escalades dans les Gastlosen, il enfourchait son vélomoteur pour aller à la pêche. Malheureusement, un accident vasculaire cérébral le coupa dans ses élans à l’âge de 56 ans. A force d’acharnement, il parvint cependant à retrouver une partie de ses facultés. Ce qui lui permit de faire encore quelques belles randonnées. Avec son épouse ou avec ses contemporains, il a même fait plusieurs voyages en Europe. Très agréable de caractère, Georges Aebischer avait le respect de l’autre comme valeur fondamentale. Il a transmis aux siens l’amour de la montagne. Lorsque sa santé commença à trop décliner, Georges dut se résigner à quitter sa maison. Il trouva au Foyer de La Rose des Vents, à Broc, un cadre chaleureux et un personnel attentif. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le décès de Georges Aebischer laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Bernard Baechler

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La Roche

Arrivé au terme de son chemin sur Terre, Bernard Baechler s’est éteint paisiblement, au matin du 17 novembre, entouré de sa famille. Il avait 80 ans. Un dernier hommage lui a été rendu hier, en l’église de La Roche. Bernard Baechler a vu le jour le 10 mars 1934 dans le foyer d’Agnès et Alphonse Baechler-Wicht, à Zénauva. Il a grandi entouré de ses quatre sœurs, dont l’une décéda en bas âge. Il était l’aîné et, en grand frère attentionné, aidait souvent ses sœurs à faire leurs devoirs. Il eut malheureusement la douleur de perdre encore deux d’entre elles, alors dans la fleur de l’âge. Après sa scolarité, il intégra la Société de jeunesse et le chœur de Praroman. Plus tard, il fut aussi actif au sein du Moto-club du Mouret. Sans formation spécifique, il travailla dans diverses entreprises en tant qu’électricien, menuisier ou commis de fromagerie. Au début des années 1970, il entra aux PTT où il s’occupa des dérangements téléphoniques. Il y demeura jusqu’à sa retraite. Bernard était très habile de ses mains. Il fabriqua quelques meubles pour son domicile. Il avait aussi à cœur de soigner les extérieurs de sa maison. En 1967, il épousa Aline Kolly, de La Roche, rencontrée lors d’une bénichon – c’était un excellent danseur. De cette union naquirent deux filles, Francine et Nathalie. La famille s’installa à La Roche en 1970. Bernard eut la joie de devenir grand-papa avec l’arrivée de Samuel et de Manon dont il s’occupa souvent, avec grand bonheur. Retraité, il veilla un temps à l’entretien du cimetière. Il put aussi assouvir sa passion pour les trains miniatures et construisit de belles maquettes. Durant plusieurs années, il travailla même au Train Jouet à Bulle, quelques après-midi par semaine. Les rhumatismes lui firent renoncer à cette activité. Bernard aimait aussi les balades en famille au Cousimbert, au Moléson ou au chalet du Régiment, près de ses chères Gastlosen. Enfin, sa maison de Villaret était une excellente adresse pour les chats, qu’il chérissait tant. Plein d’humour, Bernard adorait plaisanter. Les derniers mois, lorsque les médecins diagnostiquèrent un cancer des poumons, il continua de faire des blagues aux infirmières de la Villa Saint-François à Fribourg, où il était hospitalisé. A sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère exprime toute sa sympathie. GRU

Canis Gobet

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Vaulruz

Mardi 11 novembre, Canis Gobet s’est paisiblement endormi à l’HFR de Riaz. Une foule émue lui a rendu hommage vendredi en l’église de Vaulruz. Canis était le neuvième des dix enfants de Joseph et Marie Gobet. Il est né le 13 décembre 1925, à Vaulruz, dans la ferme des Ponts d’Avau qu’il n’a jamais quittée. Dès son jeune âge, il travailla à la ferme avec son papa et fut habitué très vite au dur labeur de la terre. Sa scolarité terminée, Canis fut rapidement confronté à la réalité de la vie. En plus de son travail sur le domaine, durant l’hiver, il œuvrait dans les forêts du Devin avec les Tsèrotons des Ponts. Ce fut une époque où le travail était dur, mais aussi remplie de souvenirs qu’il aimait relater. En 1962, il reprit le domaine familial qu’il exploita jusqu’à sa retraite. Le 11 février 1961, Canis unit sa destinée à Cécile Chollet. La famille s’agrandit par l’arrivée de Jacques et de Nicole. Puis Canis fut comblé par les naissances de ses huit petites-filles. En 2009, c’est avec une immense joie qu’il vit l’arrivée d’Arnaud, son premier arrière-petit-fils. Et quand, en 2012, Romain pointa le bout de son nez, Canis fut particulièrement fier, car c’était le jour de son anniversaire. Très attaché à son village, il fut président de paroisse durant seize ans. Il fit également partie de la fanfare L’Alpée où il joua près de quarante ans et dont il fut aussi président. Tireur émérite et parrain du drapeau des Carabiniers, il se rendit régulièrement au stand durant soixante-sept ans. Gruérien dans l’âme, il fut membre de la Chochyètâ di patêjan ainsi que des Armaillis de la Gruyère. En 1942, Canis entra au sein de L’Harmonie. Durant les septante ans qu’il chanta dans le registre des ténors, il vécut beaucoup de moments marquants de la société. En janvier 1987, il reçut la médaille Bene Merenti. A l’heure de la retraite, il eut enfin le temps de s’adonner à sa passion, la peinture. Il reproduisait avec bonheur les paysages de sa Gruyère et aimait également peindre des poyas. Il eut le plaisir de profiter de beaux voyages et partit à plusieurs repri­ses avec Cécile trouver son fils et sa famille établis en Argentine. Ces deux dernières années furent plus pénibles, mais, grâce à l’inconditionnel soutien de son épouse, il put rester chez lui jusqu’à sa récente hospitalisation. Malgré ses forces déclinantes, jusqu’aux derniers jours, Canis a gardé son humour et son sourire. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le départ de Canis Gobet laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU


L’abbé Pierre Jordan

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Vaulruz

L’abbé Pierre Léon Jordan est décédé à l’hôpital le 18 novembre. Il cheminait dans sa 80e année. Un ultime hommage lui sera rendu ce samedi, en l’église Saint-Paul, au Schœnberg, à Fribourg. Né en 1935 de l’union de Louis et Hortense Jordan-Frossard, à la ferme des Arzilliers d’en Bas, à Vaulruz, Pierre était le dernier d’une fratrie de sept enfants. Durant son jeune âge, il dut grandir avec un papa mobilisé pendant de très longs mois, lors de la guerre de 1939-1945. Avant d’être ordonné prêtre en 1962, Pierre Jordan fit son noviciat en France, chez les pères de La Salette, à Corps dans l’Isère. Le 8 juillet 1962, il célébra sa première messe à Vaulruz. Il fut nommé vicaire, pendant huit ans, à Villars-sur-Glâne. Ensuite, Pierre accomplit son ministère au Val-de-Ruz durant trois ans, avant de poursuivre sa carrière en tant que curé à Sainte-Croix durant treize ans. Après cela, il fut nommé curé à Orbe, où il pratiqua durant six années. A l’âge de 55 ans, Pierre Jordan quitta son ministère pour des raisons de santé et s’engagea en faveur d’une aumônerie spécialisée. Durant treize ans, il s’occupa des patients de l’hôpital de Cery, à Prilly, de Nant, à Corsier-sur-Vevey, de Prangins et de Bellevue à Yverdon. L’abbé Pierre Jordan prit sa retraite à l’âge de 68 ans et fit de la Claparouse, près de Millau en France, avec la collaboration de Gisèle Gobet, un lieu de repos et d’accueil pour des personnes fatiguées, épuisées et parfois malades. Toutes celles et tous ceux qui, un jour ou l’autre, ont pu se ressourcer à la Claparouse se souviendront longtemps de lui, de sa complicité, de ses interprétations, de sa philosophie qu’il partageait au cœur de son magnifique jardin. Pierre Jordan accueillait sans jugement chaque visiteur meurtri par la vie. Il lui proposait les moyens d’un nouveau départ ou tout simplement un havre de paix.
Ses forces déclinant, Pierre établit domicile à Fribourg, au Schœnberg. Durant sa carrière et particulièrement dès lors qu’il fut touché par une pénible maladie, Pierre put compter sur le soutien de sa collaboratrice Gisèle Gobet. Bien que fatigué parfois, il aimait se joindre aux autres et participer à quelques activités de la paroisse Saint-Paul. Nombreux sont ceux qui l’ont connu affaibli, mais volontaire. A sa famille et à ses proches, La Gruyère présente ses sincères condoléances. GRU
 

Bernard Dupré

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Bulle

Jeudi, Bernard Dupré dit Beno, s’est paisiblement endormi à l’HFR de Riaz. Un dernier hommage lui sera rendu lundi prochain en l’église St-Pierre-aux-Liens de Bulle.
Beno était le quatrième des cinq enfants d’Alfred et Marguerite Dupré- Rouvenaz. Il est né le 3 mars 1928 à Gruyères. Sa scolarité terminée, il effectua un apprentissage d’ébéniste au sein de l’entreprise familiale.
Doué pour le dessin, il suivit une formation d’architecte d’intérieur à Lausanne. Profession qu’il pratiqua pendant quarante et un ans. Durant toute cette période, il œuvra au sein de la maison Gruyéria, où il fut à l’origine du développement du secteur agencement. C’était une époque où le travail était difficile, mais elle fut aussi riche en souvenirs que Beno aimait relater.
En 1957, il unit sa destinée à Carla Fossati. De cette union naquirent Martine et Anne. Puis, il fut comblé par l’arrivée de deux petits-enfants qu’il a toujours chéris.
Sa vie a été remplie d’activités associatives, au sein de L’Appel du Manoir, le Ski-club de Chalamala, le club de philatélie à Berne, l’Association suisse pour l’étude des armes et armures. Passionné par l’aviation et son histoire,  il passa sa licence de pilote privé (vol moteur) à 42 ans. Sa plus grande fierté a été de faire partie du Noble contingent des grenadiers fribourgeois de 1979 à 1996. Passé cette date, il est devenu membre de la vieille garde du Contingent. Dans chaque activité où il s’impliqua, il tissa des liens d’amitié importants et profonds.
Atteint dans sa santé depuis 1996, Beno a pu s’appuyer sur son épouse attentionnée, qui s’est occupée de lui jusqu’au dernier jour. A tous ceux qui pleurent le départ de Bernard Dupré, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Frieda Genoud

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née Meyer, Châtel-St-Denis

Frieda Genoud-Meyer s’est éteinte le 14 novembre, à la Maison St-Joseph, à Châtel-Saint-Denis. Un ultime hommage lui a été rendu le 18 novembre. Frieda est née à Hilfikon, le 9 juillet 1925. Elle était l’aînée d’une fratrie de cinq enfants. Très tôt, elle perdit l’insouciance de l’enfance. Ses parents ayant divorcé, la fratrie fut placée dans la parenté. En 1941, elle vint à Châtel-Saint-Denis pour apprendre le français. C’est là qu’elle rencontra son futur époux, Joseph Genoud. Le couple fit halte aux Hauts-Geneveys où naquirent Béatrice, Christiane et Michèle. C’est là aussi que Frieda développa son amour pour la nature: sapins majestueux de la Vue-des-Alpes, chevreuils, champignons si souvent récoltés et poissons appréciés lors­que les fins de mois étaient difficiles.
En 1955, la famille s’installa à Siviriez avant de rejoindre Lucens, où Frieda resta jusqu’en 1986. Puis elle passa sa retraite à Châtel-St-Denis, comme un retour aux sources, à la ruelle du Petit-Paradis. S’il y eut des rires, de l’insouciance à travers les amitiés fidèles, ses six petits-enfants et trois arrière-petits-enfants, les balades, les repas, les jeux de cartes, les sorties, dans la simplicité et la discrétion, il y eut aussi des larmes. Des êtres chers qui s’en sont allés: un mari, un frère, une petite-fille et des amies complices d’un quotidien souvent mouvementé. Malheureusement, le 16 novembre 2013, Frieda chuta et se brisa le col du fémur. S’ensuivirent l’hospitalisation, l’opération, l’accident cérébral, la difficile rééducation, la perte de son indépendance et son entrée à la Maison St-Joseph le 25 février. Les neuf derniers mois furent douloureux, moralement lourds. Elle quémandait une attention perpétuelle, s’agitait quand elle était seule, se calmait dès qu’on la touchait ou qu’on lui parlait. Le personnel de la Maison St-Joseph s’y est attelé avec patience. Jusqu’au 14 novembre, où elle est partie en toute simplicité, entourée de beaucoup d’affection. Que tous ceux que le décès de Frieda Genoud-Meyer laisse dans la peine reçoivent ici l’expression de nos sincères condoléances. GRU

Juliette Barras-Ottoz

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Bulle

Juliette Barras-Ottoz s’est paisiblement endormie au matin du 22 novembre. Elle cheminait dans sa 82e année. Un dernier hommage lui sera rendu ce mardi en l’église Saint-Othmar de Broc. Juliette est née le 4 mars 1933 dans le foyer de Marie et Paul Ottoz au Pâquier, où elle a grandi entourée de sa sœur Céline et de son frère Gaston. Elle épousa Louis Barras en 1954, avec qui elle eut deux fils, Paul en 1952 et Jean-Paul en 1955. Cette même année, Juliette s’engagea à la fabrique Nestlé à Broc où elle tissa, grâce à sa bonne humeur et à son caractère jovial, de solides amitiés. Pour ses loisirs, elle aimait partir en vacances en camping, d’abord sous une tente, puis dans une caravane que le couple installa au bord du lac de Neuchâtel. Ce fut pour elle l’occasion de retrouver sa sœur et sa famille. Durant de nombreuses années, Juliette eut un très grand plaisir à chanter dans le chœur mixte L’Harmonie, à Broc. Après le décès de son époux en 1988, elle vécut quelques années dans le canton de Vaud, avant de venir habiter à Bulle. En janvier 2012, des problèmes de santé l’obligèrent à quitter son domicile et c’est au foyer La Rose des Vents, à Broc, qu’elle s’est paisiblement endormie samedi matin. A sa famille, à ses amis et à tous ceux que le départ de Juliette Barras-Ottoz laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU

Jeanne Sudan

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Bulle

C’est au soir du 23 novembre que Jeanne Sudan s’est endormie, entourée des siens, alors qu’elle cheminait dans sa 94e année. Un dernier hommage lui sera rendu cet après-midi en l’église de Sâles. Jeanne est née le 15 septembre 1921 à Avry-devant-Pont dans la famille de Philomène et Joseph Charrière-Demierre. Elle était la huitième d’une fratrie de dix enfants. En 1934, toute la famille s’installa à la ferme du Sapaley au Crêt. En 1938-1939, Jeanne et sa sœur Rose eurent la chance de suivre l’Ecole ménagère rurale à Marly. Puis, en 1945, toute la maisonnée prit le départ pour Sâles. C’est là que Jeanne fit la connaissance de Léonard Sudan, qui devint son époux le 20 mai 1946. De cette union naquirent quatre garçons et deux filles. Elle eut la douleur de perdre son mari en 1975, à l’âge de 59 ans, ainsi que deux de ses fils, Raymond en 1967, alors âgé de 19 ans, et René en 1993, âgé de 39 ans. Tous les deux sont décédés dans un accident de la circulation. La famille s’est agrandie avec l’arrivée de 15 petits-enfants et 12 arrière-
petits-enfants. Après avoir secondé son fils Gérald sur l’exploitation familiale, elle prit une retraite bien méritée et déménagea à la rue Reichlen à Bulle. Avec ses deux sœurs Rose et Marie, elles aimaient passer de bons moments, comme ces parties de cartes le dimanche après-midi. Le 1er Août, Jeanne appréciait se retrouver autour d’une soupe de chalet avec ses proches. Fin 2005, elle quitta son domicile pour rejoindre la Maison bourgeoisiale à Bulle. Elle participait avec plaisir aux activités organisées, tels la gym douce, le tricot, le cinéma, les concerts et les après-midi chantants. Jeanne était une personne très croyante. En témoignent ses pèlerinages à Lourdes et à Einsielden. Très touchée par le départ de sa sœur Rose, le 12 octobre dernier, elle lâcha prise petit à petit afin de la rejoindre. A tous ceux qui pleurent le départ de Jeanne Sudan, nous disons notre sympathie émue. GRU

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