
Le Châtelard
A l’aube du 25 février, entouré de l’amour de sa famille, Léonard Oberson s’en est allé paisiblement. Il cheminait dans sa 92e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 28 février en l’église du Châtelard. Léonard est né le 28 septembre 1925, dans son village d’origine de Villaraboud. Fils de Louis et de Marie Oberson-Dervey, il était le quatrième d’une fratrie de six enfants. Il a habité à Villaraboud, puis à Villargiroud, avant de s’établir au Châtelard en 1937, dans sa maison actuelle. Issu d’une famille très pauvre, Léonard était un homme simple, un homme des villages, qui dut travailler dur dès son plus jeune âge chez les paysans, puis aux tourbières de Maules durant la Seconde Guerre mondiale. Les années d’après-guerre furent pour lui le début de sa carrière d’ouvrier dans la construction. Il devint un fin spécialiste de la maçonnerie et il fut fort apprécié de ses employeurs, ainsi que de nombreux amis pour qui il a œuvré tout au long de sa vie. En 1956, Léonard unit sa destinée à Rose, union de laquelle naquirent trois enfants, puis six petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants que le couple chérissait. Au fil des années, il a continuellement rénové sa demeure familiale. Plus tard, il apporta son aide à la construction de celles de ses enfants, avec un courage exemplaire. Léonard a transmis autour de lui des valeurs telles que la loyauté, le goût du travail, le courage, l’amitié, la bonté… Il était un homme aimé et aimant, simple, bon, chaleureux, accueillant, qui appréciait toujours les rencontres avec ses proches et ses amis. En 2015, Léonard eut l’immense joie de fêter ses 90 ans entouré de sa famille. Plaisir renouvelé à l’automne dernier pour ses 60 ans de mariage. Le 18 janvier 2017, il eut la douleur de perdre son fils aîné Bernard, à la suite d’un tragique accident. C’est avec tristesse et émotion que, le 28 février, en l’église Saint-Bernard du Châtelard, sa famille et ses amis lui ont rendu un dernier hommage. A eux et à tous ceux que le départ de Léonard Oberson laisse dans la peine, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU