
Broc
Jean-Marie Pasquier s’est éteint le 4 juillet. Il était dans sa 84e année. Jean-Marie est né le 9 mai 1931, troisième d’une fratrie de quatre enfants, dans la famille de Colette et Jean Pasquier, entrepreneur. Il fit une partie de ses études dans un collège à Schwyz, puis continua sa formation au Technicum de Fribourg. Il commença à travailler dans l’entreprise familiale à l’âge de 18 ans. Il débuta tout au bas de l’échelle, ayant à cœur d’acquérir sa profession par les bases. Il put ainsi se rendre compte de la vraie difficulté du métier. Il gravit les échelons jusqu’à parvenir à la direction de JPF, avec ses deux frères. Tout au long de sa vie professionnelle, il garda un immense et profond respect pour tous les collaborateurs de l’entreprise. En 1955, il unit sa destinée à Michèle Andrey, au Pâquier, puis en 1960, le couple s’installa à Broc. Il eut le bonheur d’accueillir cinq enfants qu’il choya. Jean-Marie Pasquier s’intégra très vite à la vie brocoise et fit partie de plusieurs sociétés, en particulier le PDC et les Carabiniers. Il eut l’immense joie de connaître ses 11 petits-enfants et trois arrière-petits-enfants qui furent le soleil de sa vie. Jean-Marie appréciait tout particulièrement de réunir sa famille autour de lui. Il veillait en patriarche sur tous les êtres qui lui étaient chers. Ses enfants et ses petits-enfants pouvaient toujours compter sur son écoute attentive. Il suivait leur parcours toujours dans un esprit positif. Il y a cinq ans, il eut l’immense douleur de perdre son fils Jean-Philippe. Ce fut très difficile pour lui d’affronter cette période, mais il fit face et se releva. Sa passion de toujours pour les parties de jass lui fit passer d’excellents moments avec ses amis et jusque dans ses derniers jours, il ne sacrifiait que rarement ce moment privilégié de jouer une partie ou deux. Voilà plus de deux ans, la maladie le toucha de plein fouet. Il se battit de toutes ses forces, mais celles-ci l’abandonnèrent peu à peu. Il s’en est allé sereinement, entouré de l’amour de sa famille. A tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU