
Joseph Grivel s’est éteint lundi, entouré de l’affection de sa famille et du personnel de la Maison bourgeoisiale, à Bulle. Il avait 86 ans. Un dernier hommage lui est rendu ce jeudi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Joseph naquit le 5 novembre 1928 à Montet (Glâne), dans la famille de Marcelin et de Laurette Grivel. Il était le cadet de huit enfants. Il fréquenta l’école primaire du village puis, tout jeune déjà, rendait service aux agriculteurs de la région. Il travailla treize ans dans la même ferme. En 1957, Joseph épousa Monique Pittet. Le couple s’installa à Blessens. De leur union naquirent trois enfants: Jean-Marie, Suzanne et Thérèse. Plus tard, cinq petits-enfants vinrent agran-dir la famille. Joseph fut engagé par Securitas, à Lausanne, pour l’Exposition nationale de 1964. Celle-ci terminée, il continua à travailler pour cette société jusqu’en 1968, année où il fut victime d’un grave accident de moto qui l’obligea à quitter ce poste. Toute la famille vint s’établir en Gruyère dès 1970. Joseph travailla alors pour la Maison Guigoz, à Vuadens, puis fut transféré chez Nestlé, à Broc, jusqu’en 1993, année de sa retraite. Il était un homme consciencieux, qui aimait le travail bien fait. Ses qualités étaient très appréciées dans les entreprises qu’il fréquenta. Durant sa retraite, il s’occupa de son jardin et de ses lapins. Il se baladait en forêt et cueillait des champignons. Monique et Joseph choisirent de rejoindre le Foyer gruérien, à Bulle, en 2012. Malgré sa vue défaillante, Joseph aimait se promener dans les rues du quartier. Il eut toujours la chance de pouvoir compter sur l’aide et le soutien quotidiens de son épouse. Après un accident en octobre dernier, il dut se résoudre à entrer à la Maison bourgeoisiale. Il y fut très bien entouré par tout le personnel soignant. La semaine dernière, sa santé s’est rapidement détériorée jusqu’à ce que ses forces l’abandonnent lundi matin. A son épouse, à sa famille et à tous ceux que le décès de Joseph Grivel laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU