née Maillard, Saint-Martin
Geneviève Demierre-Maillard s’est éteinte le 20 février dans sa 88e année. Elle s’en est allée, entourée de l’amour de sa famille et du personnel de la Maison St-Joseph, à Châtel-St-Denis. Un dernier hommage lui a été rendu le 24 février en l’église de St-Martin. Née le 17 août 1927 dans une famille d’agriculteurs de Fiaugères, Geneviève était l’une des 14 enfants de Joseph et Lucie Maillard. En 1952, elle épousa Raymond Demierre, de Saint-Martin, et le couple s’installa à Chapelle-sur-Oron. Deux enfants, André et Monique, vinrent au monde. En 1955, Geneviève et son époux déménagèrent à Saint-Martin. Marie-Rose, Patrice et Jean-Daniel vinrent agrandir la famille. Une famille qui, plus tard, s’élargit encore avec neuf petits-enfants et 14 arrière-petits-enfants. Durant sa vie, Geneviève dut affronter des épreuves: en 1996, la perte de son mari puis, en 2008, celle de son fils André. Son courage et son ardeur au travail lui permirent de surmonter ses chagrins. Epouse attentionnée, Geneviève seconda efficacement son mari dans les travaux de la ferme durant les premières années de leur mariage. Elle eut toujours beaucoup de plaisir à jardiner et à entretenir avec grand soin sa maison. En 1968, ses parents vinrent s’installer chez elle. Geneviève s’occupa d’eux. Jamais inactive, elle travailla également à domicile pour l’entreprise Sauty, de Châtel-St-Denis, puis pour un laboratoire de Vevey et, pendant plus de dix ans, comme aide de cuisine à la Croix-Fédérale à St-Martin. D’une nature calme et discrète, Geneviève Demierre ne voulait surtout pas être une charge pour ses enfants et sa famille. Elle aimait les lotos et, ces dernières années, elle partait en vacances avec le groupe de Pro Senectute, jouait aux cartes, allait à la gym des aînés.
Il y a quelque temps déjà, des problèmes de santé l’ont freiné dans son quotidien. Elle s’installa à la Maison St-Joseph pour y vivre la dernière année de son existence. A tous ceux que le départ de Geneviève Demierre laisse dans la peine, nous adressons nos sincères condoléances. GRU