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Channel: Nécrologie
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Lidie Galley

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née Bugnon, Vuadens

Lidie Galley s’est éteinte dimanche matin. Elle avait 91 ans. Un dernier hommage lui sera rendu ce mercredi, en l’église de Vuadens. Lidie a vu le jour le 29 janvier 1924, à Grandsivaz. Elle était la quatrième des treize enfants de Jeanne et Gustave Bugnon: une famille modeste qui a toujours trouvé le moyen de mettre du pain sur la table. Gustave multipliait les petits boulots à coté de son emploi de piqueur communal. Il possédait également quelques vaches. Lidie a grandi en s’occupant de ses frères et sœurs. Elle quitta très tôt l’école et s’en alla travailler dans une famille paysanne de Villarimboud. De 14 à 22 ans, elle put ainsi appuyer financièrement sa famille. Lidie rencontra Aloyse durant cette période. Ouvrier agricole, ce dernier était engagé sur la même exploitation qu’elle, avant de partir travailler du côté d’Auboranges. Lidie décida alors de ne pas s’éloigner de lui et trouva, à Rue, un emploi de servante de campagne. Du ménage aux travaux de la ferme, elle s’occupait de tout. En dehors de ces tâches, elle faisait encore des lessives au bassin du village pour quelques sous. Lidie et Aloyse se sont fréquentés dix ans avant de se marier. Durant ces années, ils ont mis de l’argent de côté pour fonder un foyer. Ils ont célébré leur union en septembre 1952 et se sont installés dans le canton de Vaud, à Saint-Prex. Aloyse y trouva un emploi de vacher avant de pouvoir intégrer une verrerie. Lidie, quant à elle, travailla notamment dans les vignes. Elle s’occupa ensuite de la maintenance de l’église du village pendant vingt ans. En 1956, le couple eut la joie de donner naissance à José. Après trente-cinq années passées en terres vaudoises, Lidie et Aloyse vinrent s’installer à Vuadens. Ils prirent également un alpage au-dessus de Château-d’Œx qu’Aloyse et José exploitèrent en tant qu’armaillis. Lidie aimait les rejoindre aussi souvent que possible. Mais jamais trop longtemps, car elle avait à cœur de ne pas délaisser son jardin ni ses lapins. Les plantes et les fleurs qui ornaient les alentours de la ferme familiale constituaient pour elle une chose sacrée. Humble et généreuse, Lidie se retrouvait pleinement dans ces activités simples, les mains dans la terre. En 2001, elle eut le profond chagrin de perdre son mari. Dès lors, sa santé déclina rapidement. En proie à la maladie d’Alzheimer, elle aura lutté contre cette dernière pendant quatorze années. Lidie Galley a passé la fin de sa vie aux homes de Sorens et de Vuadens. José lui rendait visite très souvent. A sa famille et à tous ceux que le départ de Lidie Galley laisse dans la peine, La Gruyère adresse ses messages de sympathie. GRU


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