Morlon
François Pugin s’est endormi paisiblement à son domicile le dimanche matin 5 mars, entouré de l’amour des siens à l’âge de 86 ans. Un dernier hommage lui est rendu ce mercredi en l’église de Morlon.
François a vu le jour le 15 février 1937 dans la maison paternelle de Morlon, dans le foyer de Joseph et Lucie Pugin-Droux. Il était le deuxième d’une fratrie de trois enfants. A l’âge de 15 ans, François a vécu la douloureuse épreuve de perdre son papa agriculteur. Il a dû travailler pour aider sa famille, se rendant à pied dans une menuiserie de La Tour-de-Trême. Le décès prématuré de son petit frère André, à l’âge de 50 ans, l’a également profondément affecté. Durant sa jeunesse, François Pugin appréciait les sorties avec ses amis. Il commença sa carrière à la Nestlé de Broc, dans un premier temps au secteur cartonnage, puis au département technique jusqu’à la retraite. C’est au sein de cette entreprise qu’il rencontra Hélène Gachoud, d’Hauteville. Ils unirent leur destinée le 23 mai 1964. Le couple s’installa dans la maison paternelle. Trois enfants naquirent de cette union, Marianne, Jean-François et Dominique. Avec sa belle voix de ténor, François Pugin a chanté dans le chœur de Morlon. Il s’est également engagé au comité de la commission scolaire de son village. François se plaisait à travailler le bois, la maçonnerie et la peinture. Cet intérêt pour les tâches manuelles lui permit d’entretenir sa maison tout au long de sa vie. Il connaissait la forêt de Bouleyres comme sa poche, il y consacrait ses balades à pied et à vélo, souvent accompagné de ses proches. Sa famille s’est agrandie avec la venue de ses deux petits-enfants, Audrey et Baptiste, qu’il choya toute sa vie. De nature discrète, François Pugin se démarquait par sa gentillesse et sa disponibilité envers les siens. A son épouse, à ses enfants, à sa famille et à tous ceux que le départ de François Pugin laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sympathie. GRU