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Jean Bapst

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Hauteville

Jean Bapst, dit Jeannot, s’est endormi jeudi, dans sa 78e année, entouré de l’amour des siens. Les obsèques auront lieu dans l’intimité de la famille. Jean est né le 19 décembre 1945 à La Roche, dans la famille de Raymond et Marie Bapst-Müller. Il était le cinquième d’une fratrie de six enfants. Il grandit dans la maison familiale à Hauteville. Durant son enfance, dès l’âge de 9 ans et jusqu’à ses 15 ans, il passa ses étés comme garçon de chalet sur les hauts d’Allières, puis Hauteville. Malgré l’ennui de sa famille et le dur labeur, il était fier de pouvoir ramener son modique salaire afin d’aider ses parents. Il en garda de magnifiques anecdotes qu’il aimait conter à ses petits-enfants. A la fin de sa scolarité obligatoire, il entreprit, sur les traces de son papa qu’il perdit malheureusement jeune, un apprentissage de maçon au sein de l’entreprise Monférini. Une intolérance au ciment l’obligea à se reconvertir professionnellement comme facteur, métier qu’il exerça durant trente-neuf années. Il appréciait par-dessus tout le contact avec les gens qui le lui rendaient bien.
En 1971, il unit sa destinée à Agnès avec laquelle il partagea le reste de sa vie. Ensemble, ils eurent deux enfants, Christophe cette même année, et Caroline deux ans plus tard. En 1997, il eut la chance de devenir grand-papa, comptant à ce jour sept petits-enfants. Il aimait par-dessus tout accorder du temps à ses petits-enfants qui garderont de lui le souvenir d’un grand-papa extraordinaire, de nature joueuse et sportive et toujours partant pour une randonnée aux champignons sur sa moto, une matinée de ski ou des heures à taper du ballon. Bricoleur et maçon dans l’âme, Jean reprit en 1970 la maison de ses parents, qu’il ne cessa de rénover et d’embellir tout au long de sa vie. Il aimait par-dessus tout rendre service, disponible en tout temps. Depuis sa retraite, il préparait du bois. Installé pour ce faire en contrebas de sa maison, tout près de la chapelle des Fourches dont il s’occupait de l’entretien et où ses quelques moutons pâturaient, il en profitait pour adresser un salut chaleureux et un petit mot gentil aux passants. Jean appréciait les rassemblements et les fêtes de famille. Ayant été membre du Conseil communal durant une législature, il suivait avec beaucoup d’intérêt la vie de son village et entretenait avec certains anciens des relations amicales. Féru de sport, il ne ratait aucune compétition de toute sorte à la télévision. C’est durant les fêtes de ce dernier Noël que la maladie le stoppa brusquement dans toutes ses activités. Alors qu’il avait eu la douleur de perdre sa maman en 1990 d’un cancer des poumons, il apprit qu’il était atteint du même mal. Prise tardivement, la maladie, d’une agressivité intense, l’emporta en deux mois. Il y fit face avec beaucoup de résignation, entouré de l’amour des siens. A sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère adresse ses messages de sympathie. GRU

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