née Peiry, Broc
Gisèle Frossard s’en est allée le 4 janvier, entourée de l’amour des siens. Un dernier hommage lui a été rendu le 7 janvier en l’église de Broc. Gisèle est née à Botterens le 9 novembre 1936, dans le foyer d’Augusta et Louis Peiry-Oberson. Elle était la troisième enfant d’une fratrie qui en comptait cinq. Sa maman étant décédée lorsque Gisèle était en bas âge, elle a été élevée à la ferme de la Fin Derrey, à Botterens, par sa grand-maman Julie, ses oncles et ses tantes. Elle dut se mettre au travail jeune et avancer dans la vie comme elle pouvait, en partageant bon nombre de choses avec son frère et ses sœurs. En 1955, elle partit travailler à l’Auberge des Montagnards, à Broc, puis à l’Hôtel du Vanil-Noir à Grandvillard. C’est à l’Auberge des Montagnards qu’elle rencontra Fernand, qui devint son époux le 15 février 1958. Deux enfants naquirent de cette union: Jean-Pierre et Monique. Gisèle s’occupait également d’autres enfants qu’elle chérissait. Elle continua son activité de serveuse car elle appréciait le contact avec les clients. Pleine d’énergie, Gisèle savait ce qu’elle voulait et le faisait savoir. Elle appréciait être entourée de sa famille et répandait sa joie de vivre autour d’elle. Bonne cuisinière, Gisèle régalait ses proches et avait même des recettes inégalables, telles que les pieds de porc au madère, les bricelets et sa fameuse tarte aux pommes. Gisèle était active auprès de la paroisse de Broc. Elle organisait les lotos à l’intention des aînés avec sérieux et y mettait tout son cœur. Elle participait également à la gym des aînés et aimait se balader et converser avec les habitants du village. Fernand étant apiculteur, Gisèle et ses proches se retrouvaient souvent au rucher des Marches pour partager des grillades et le verre de l’amitié.
Entre 1992 et 1998, Gisèle eut la joie d’accueillir quatre petits-enfants dont elle s’occupait régulièrement avec son époux, avec joie et dévouement. Ils étaient choyés et avaient plaisir à venir à Broc. Elle vécut des années heureuses jusqu’à la maladie et au décès de son mari, en 2013, et de son petit-fils Noam le 4 janvier 2018, soit à la même date qu’elle, cinq ans plus tôt. En août 2019, elle entra au Foyer de la Rose des Vents, à Broc, où elle retrouva des connaissances, dont une ancienne collègue, qui l’aida à se familiariser avec ce nouvel environnement. Elle apprécia la gentillesse et le dévouement du personnel. Les dernières étapes de sa maladie ont été difficiles, mais elle put compter sur la bienveillance du personnel soignant et de sa famille.
A ses proches et à tous ceux que le départ de Gisèle Frossard laisse dans la peine, La Gruyère adresse sa profonde sympathie. GRU