Marseille
Le Père Marcel Pichonnaz s’est éteint le 1er août, à l’âge de 92 ans. Il a quitté cette terre depuis l’EHPAD des Accates, à Marseille, après soixante-cinq années passées au service de l’Eglise catholique sénégalaise. Un dernier hommage lui a été rendu le 5 août en la chapelle de l’EHPAD. Il est enterré au cimetière de Château-Gombert, dans la banlieue de Marseille, non loin de La Bétheline où il a commencé son noviciat, en 1957, pour devenir religieux missionnaire du Sacré-Cœur. Né le 27 décembre 1929 à Fribourg, Marcel Pichonnaz est le troisième des onze enfants d’Hilaire Pichonnaz et Madeleine Moret. Il a vécu sa jeunesse à Bulle et y est resté très attaché avec sa famille. Très tôt, il exprime son désir d’être missionnaire. En 1940, soit à l’âge de 11 ans, il entre chez les missionnaires du Sacré-Cœur, dont il suit la formation en Suisse et en France. Après avoir prononcé ses vœux perpétuels, puis être ordonné diacre, il se voit conférer l’ordination sacerdotale le 3 avril 1954 à Fribourg, par Mgr François Charrière. Après un séjour à Issoudun, Marcel part comme missionnaire au Sénégal, à Kaolack puis à Ndofane-Nioro et à Guinguinéo. Chargé des relations entre chrétiens et musulmans, il sera procureur du diocèse, secrétaire national de la Conférence épiscopale et économe du diocèse.
Le Père Marcel Pichonnaz est à l’origine de l’aménagement du sanctuaire à Ndiaffatte et d’une production de spiruline dans le but de lutter contre la malnutrition. Dès 2018, il partage son temps entre la Suisse et Issoudun, puis à nouveau le Sénégal jusqu’en 2019, époque à laquelle il quitte l’Afrique. Son état de santé le contraint à se faire soigner en Europe, à séjourner au hameau des Accates, dans lequel il décédera. Il a été déclaré chevalier de l’Ordre national du Lion, la plus haute distinction de l’Etat du Sénégal.
A sa famille, à ses proches et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère exprime ses messages de condoléances. GRU