
Albert Klingshirn est décédé le 7 juin à l’hôpital de Riaz où il était hospitalisé depuis le début du mois d’avril. Un dernier hommage lui a été rendu le 12 juin en l’église St-Pierre-aux-Liens, à Bulle.
Albert est né le 26 septembre 1928 à Nuremberg, en Allemagne. Il grandit au sein d’une fratrie de sept enfants, dont il était le seul garçon. Il fit ses écoles à Landshut. Alors qu’il avait 11 ans, la guerre éclata. Il en garda longtemps des traumatismes. Même plus tard, alors qu’il vivait en Suisse, il en souffrait encore.
Albert fit un apprentissage de ferronnier d’art à Landshut et, après la guerre, il vint en Suisse et pratiqua son métier dans l’entreprise de Willy Brandt. Et c’est à Bulle, où il s’établit définitivement, qu’il rencontra sa future épouse, Juliette Repond. De leur union, en mars 1953, naquirent trois filles qui furent sa fierté et son réconfort.
Son métier fut aussi sa passion. Il créait avec bonheur de belles œuvres en fer forgé, dans un garage transformé en atelier. Il fonda sa propre entreprise, à la route de Morlon, où ses affaires se développèrent rapidement. Mais, à la fin des années 1970, avec la crise dans la construction, il dut se résigner à la vendre. Il retourna alors travailler chez son ancien employeur, jusqu’à sa retraite.
A la ville de Bulle, au canton de Fribourg et à une partie de la Suisse romande, Albert a laissé un nombre impressionnant de constructions et d’œuvres en fer forgé.
Il aimait la vie et les belles choses. C’était un sportif accompli qui emmenait volontiers ses filles pour les initier à la randonnée en montagne et aux divers sports qu’il pratiquait.
En 1987, il eut le grand bonheur de devenir grand-père d’un petit-fils qu’il chérissait et dont il aimait partager les jeux et les activités en plein air.
Les dernières années de sa vie, sa santé s’était détériorée, il était physiquement diminué, mais il se promenait toujours à Bulle où il aimait rencontrer ses concitoyens. A ceux qui l’ont connu, Albert laisse le souvenir d’un homme passionné par son travail, généreux et toujours prêt à rendre service à ceux qui le sollicitaient.
A tous ceux qui pleurent la disparition d’Albert Klingshirn, nous disons notre sympathie émue. GRU