Maules
Patrick Bovigny s’est endormi paisiblement le 31 décembre à l’âge de 53 ans, entouré de l’amour des siens. Patrick est venu agrandir le foyer de René et Yvonne Bovigny le 27 juillet 1967, à Vaulruz. Il avait trois sœurs, Evelyne, Nicole et Mady, et un frère, Claude. A la fin de sa scolarité obligatoire et de son collège à Bulle, il suivit les traces de son papa, de sa sœur et de son frère en entrant à La Poste. C’est à la poste de Vevey qu’il rencontra sa future épouse Nathalie. Le couple se maria en 1994. Il eut le bonheur de former une famille avec ses trois filles, Lucie, Elodie et Elisa. Très proche de ses enfants, Patrick leur a apporté beaucoup d’amour, de tendresse et a toujours été présent tout au long de leur vie. Avec Nathalie et ses trois filles, il a profité de l’existence à travers de nombreux voyages et de moments partagés. Il affectionnait tout particulièrement Zermatt d’où il pouvait admirer le Cervin. Depuis son plus jeune âge, les contemporains de 1967 et lui ont formé une magnifique équipe, effectuant de nombreux pique-niques et voyages. En 2016, après trente ans de fidélité à La Poste, il rejoignit la société immobilière Verit, où il eut un énorme plaisir à travailler. Par ailleurs, grand sportif, il a fait plusieurs marathons dont celui de la Jungfrau et bien d’autres courses de montagne. Comme son papa et son frère aîné Claude, il se mit au tennis de table. Cette passion l’accompagna toute sa vie. Très grand joueur de cartes, il aimait inviter ses amis et sa famille pour taper le carton tout en buvant un verre de vin et en fumant le cigare. Patrick était également très engagé dans le Kiwanis Club de Châtel dont il fut caissier de nombreuses années. Dans cette association, il a eu la chance de faire de belles rencontres. Il a également eu la joie d’accompagner plusieurs années les enfants lors de leur camp de ski. Il a aussi donné de son temps comme caissier à l’association Mady Haïti, fondée par sa petite sœur et ce durant de nombreuses années. A l’automne 2019, Patrick fut atteint dans sa santé. Durant le combat contre sa maladie, il garda toujours son sourire et sa bonne humeur. Grâce à sa foi immense, il sut trouver la sérénité et ainsi profiter pleinement des derniers mois de sa vie, très entouré de ses amis et de sa famille. A tous ceux qui pleurent son départ, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU