
Sorens
Michel Savary est décédé jeudi au Foyer Saint-Joseph, à Sorens, entouré de l’amour des siens. Il était âgé de 86 ans. La célébration du dernier adieu aura lieu demain en l’église de Sorens.
Michel Savary est né le 26 mai 1933 à Chapelle-sur-Oron, dans le foyer de Firmin et Christine Savary. Aîné de deux sœurs, il a suivi sa scolarité à Gumefens, où sa famille avait déménagé pour louer la ferme de Rodon. Il eut la grande douleur de perdre sa maman en 1950, emportée par la maladie. Il s’installa cinq ans plus tard au Platier à Sorens, dans la ferme achetée par son père. Il y vivait encore l’an dernier, avant que sa santé ne le contraigne à entrer au home.
Michel Savary fut engagé comme garde-génisses au chalet du Gros Moléson en 1960. Durant quinze années, il passa l’été à la montagne, effectuant en hiver des travaux de bûcheronnage ou de chantier. Puis il œuvra comme scieur jusqu’à l’âge de la retraite.
En 1962, Michel Savary épousa Yvette Fragnière, une fille du village avec qui il a eu deux filles, Christine en 1964 et Nathalie en 1968. D’un caractère franc et très prompt, parfois rude, il montrait aussi un cœur d’or, notamment pour Gaëtan, son seul petit-fils né en 1988 et pour ses deux arrière-petits-enfants Emile et Pierre. Son épouse décéda en 2003, ce qui fut une période particulièrement difficile pour lui.
Il siégea durant seize années au Conseil communal de Sorens, chargé des forêts. Il a aussi été membre de la Société des armaillis de la Gruyère et des Compagnons du cheval. Eleveur de franches-montagnes passionné, il s’occupa de nombreuses poulinières. Il appréciait également les chiens, qui l’accompagnèrent toute sa vie.
Michel Savary put rester chez lui jusqu’à l’an dernier, grâce à sa famille et aux soins à domicile. Il dut ensuite intégrer le Foyer Saint-Germain à Gruyères. En janvier, il put se rapprocher de sa famille en revenant à Sorens, au Foyer Saint-Joseph. Il y décéda mercredi des suites d’une longue maladie.
A sa famille et à tous ceux que le départ de Michel Savary laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU