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Channel: Nécrologie
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Michel Tercier

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Vuadens

Entouré de sa famille, Michel Tercier s'est éteint jeudi. Il avait 79 ans. En raison de la pandémie qui sévit actuellement, la célébration du dernier hommage aura lieu dans l'intimité de la famille.
Aîné d'une famille de six enfants, Michel Tercier prit rapidement plaisir à s'occuper des autres. Grand-frère prévenant, il fut le dernier à quitter la maison familiale de Vuadens, village qu'il n'a jamais quitté.
A 39 ans, il se maria avec Michèle Cudré-Mauroux, avec qui il vécut durant près de quatre décennies. De cette union naquirent deux enfants, Julien et Sylvain. Il a ensuite accueilli trois petits-enfants qu'il choyait durant son temps libre de retraité, après une carrière d'agent d'assurance. Toujours très actif au sein de diverses sociétés villageoises et régionales, Michel Tercier était reconnu pour ses qualités humaines et vocales dans l'art choral. En effet, tout au long de sa vie, il se dévoua pour de nombreuses formations. Il chanta notamment pour le Chœur des Armaillis durant plus de trente ans et durant soixante-cinq ans au sein du chœur mixte l'Espérance, dont il fut longtemps le président. Cette longévité fut récompensée d'une médaille Bene Merenti. Michel Tercier aimait la vie. Sa loyauté et sa fidélité furent les qualités qui le définissaient le mieux. Mari aimant, père modèle et grand-papa gâteau, il laissera un grand vide parmi ceux qui l'ont côtoyé. Il avait un grand cœur, qui préférait donner que recevoir.
A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de Michel Tercier laisse dans la peine, La Gruyère adresse sa sympathie. GRU

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Eugène Pittet

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Villars-sous-Mont

Eugène est né le 30 décembre 1935 à Rueyres-Treyfayes, dans le foyer de Léon et Marie Pittet. Aîné de sept enfants, il participa aux travaux de la ferme jusqu’à ce qu’un grave accident de cheval, lors de son service militaire, suivi d’un coma de quatre mois, oriente sa vie de manière à s’adapter aux diverses séquelles. C’est en travaillant chez Glasson Matériaux à Bulle qu’il rencontra une charmante jeune femme espagnole qui œuvrait en face, chez Iril. Ils s’installèrent à la rue du Pays-d’Enhaut, avec José, devenu le fils de cœur d’Eugène. En 1982, le couple officialisa son union. Quelques voyages en Espagne, en Italie et en France agrémentèrent par la suite son quotidien, qui allait s’assombrir avec le décès, en 1983, d’Hermann, le frère d’Eugène, qui avait repris la ferme familiale. Eugène appréciait énormément l’aider durant les week-ends et, ensemble, ils bûcheronnaient. Malgré tout, et avec le soutien et l’entrain de son épouse Gloria, Eugène parvint à la retraite. Il aimait la marche, les rencontres entre amis, les bons petits plats aux saveurs espagnoles et la fondue ainsi que la lecture de La Gruyère (ce qui, selon les articles, déclenchait chez lui beaucoup d’émotions). Les années passant, les soucis de santé augmentèrent, les chutes aussi. En automne 2015, le décès de sa sœur Yolande le marqua profondément. Malgré l’énergie que son épouse avait déployée pour le garder le plus longtemps possible à domicile et malgré l’aide précieuse du Réseau santé de la Gruyère, Eugène dut se résoudre à entrer au Home de l’Intyamon en juillet 2018. Là, choyé par le personnel, entouré par son épouse et sa famille, Eugène vécut de bons moments. Il prenait plaisir à participer aux animations  et à échanger en patois. Eugène s’est éteint le 21 mars dans sa 85e année. Si sa stature impressionnait, c’est surtout sa gentillesse et ses petits traits d’humour en patois qui resteront dans le cœur de ses proches. A eux, nous disons toute notre sympathie. GRU

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Auguste Scacchi

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Neirivue

Auguste Scacchi est né à Mümliswil le 2 septembre 1932. Très vite après son apprentissage de tailleur, il fut recruté par Ritex, alors grand producteur de confection masculine en Suisse. Il y dirigea plusieurs groupes et ateliers décentralisés. Auguste vint s’installer à Neirivue en 1970 pour mener l’atelier de couture de Ritex. Jusqu’à 50 personnes y furent occupées à produire des manteaux pour l’armée suisse. Avec son épouse Cécile, qui l’a beaucoup soutenu au sein de l’entreprise, il a eu trois enfants. Le temps libre était souvent passé aux Trouriaux, son chalet préféré, aux jeux de quilles et de cartes ou notamment au sein de l’Ordre de la channe valaisanne. Au milieu des années 1980, attaché à la région, il reprit à son compte l’atelier que Ritex voulait abandonner et le compléta d’un magasin de confection, puis d’un magasin d’articles de sport. Giuliano lui fut un très grand soutien, aussi bien à l’atelier qu’au magasin; sans oublier Michèle, Marc, Maria et tous les autres. L’atelier produisait alors 200 à 300 pantalons par jour pour Mammut, Schild et d’autres marques ainsi que pour l’armée et diverses entreprises de la Confédération. Même l’équipe suisse de ski portait des pantalons faits sur mesure à Neirivue; ceci jusqu’au moment où presque plus personne ne voulut se fournir en Suisse. L’atelier ferma alors ses portes. Il fut repris et transformé partiellement en magasin par Wydler. Plutôt que de profiter d’une retraite méritée, Auguste travailla vingt années supplémentaires pour le compte de cette société. Avec la fermeture de la succursale de Neirivue, il prit ainsi sa retraite à 85 ans. Son ami Joseph l’a entouré avec une grande attention pendant cette dernière phase de sa vie. Malgré une intervention chirurgicale réussie, Auguste a quitté ce monde à la suite d’une insuffisance rénale le 19 mars. Un dernier hommage lui sera rendu dans l’intimité comme il se doit actuellement. Auguste a beaucoup apprécié l’hospitalité gruérienne. Tout au long de sa vie, il a aimé sa famille, ses amis, ses clients et tous ceux dont il a été proche. A eux, nous disons notre sympathie émue. GRU

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Benoît Risse

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La Roche

Ce 20 février, Benoît Risse a quitté subitement les siens, à la suite d’un malaise cardiaque. Benoît est né le 21 août 1962, dans le foyer de Rémi et Thérèse Risse, à La Roche. Il grandit entouré de ses deux frères et de sa sœur: Pierre-Alain, qui s’en est allé en 2013, Lulu et Meinrad. Il entretenait avec ces derniers, ainsi qu’avec ses parents, des liens étroits et réguliers. En 1989, il épousa Marie-Madeleine Schouwey, déjà maman de Thierry et Laetitia. Benoît, avec son grand cœur, accueillit ces deux enfants comme les siens. Par la suite, il eut le bonheur de voir naître ses fils Morgan, en 1990, et Benjamin, en 1993. Puis vinrent ses petits-enfants adorés: Nala, Lise et Jules. Pour Benoît, sa famille passait avant tout et faisait son bonheur. Il avait fait un apprentissage d’électricien de réseau et travailla toute sa vie professionnelle pour Groupe E où il avait noué de solides amitiés. Sa passion pour le foot l’amena à entraîner les juniors du club La Roche/Pont-la-Ville, à faire partie du comité, à donner des coups de main et, naturellement, à suivre les matches avec ses amis footeux. Pendant son temps libre, il entretenait l’extérieur de sa maison, bricolait ou s’évadait à sa Cierne. Benoît était une personne intègre, serviable et positive qui va beaucoup manquer à sa famille et à ses amis. A tous ceux qui pleurent aujourd’hui sa disparition, nous adressons nos sincères condoléances. GRU

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Félix Savoy

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Attalens

Félix Savoy est né le 19 décembre 1927 dans la ferme du Bugnon. Il fréquente l’école de Vuarat. Passionné par la sylviculture, il suit des cours à Bellelay dans le Jura. Alors qu’il a la possibilité de reprendre le poste de garde-forestier de son papa, il cède sa place. En effet, l’amour de la terre l’emporte et le reconduit à ses racines: la ferme. A 27 ans, il épouse Clairette. Christian naît en 1954 et Annie un an plus tard. Très bricoleur, Félix Savoy en-treprend lui-même de nombreux travaux pour rénover la ferme. La famil-le s’agrandit avec les naissances de Pierre en 1961 et de Marie-Joe en 1963. Au Bugnon, la fratrie profite de son enfance innocente, joue dans les champs où fleurissent les narcisses en abondance. Le ciel s’assombrit en 1973 lorsqu’un cancer emporte Christian à 19 ans. Une épreuve très difficile à surmonter pour toute la famille. Quelques années plus tard, un nouveau drame frappe. A 22 ans, Marie-Joe est victime d’un grave accident en France. Les séquel-les sont telles qu’un sursis de cinq ans seulement lui est accordé. Elle quitte ce monde en 1990. Le destin est cruel, la famille anéantie. La retraite approche pour Félix et des rayons de soleil pointent enfin leur nez. Trois petites-filles rejoignent la famille: Laure en 1992, Mylène en 1993, Aline en 1994. Unique petit-fils, Thomas naît en 2002.
A 79 ans, Félix Savoy subit deux graves opérations. Il s’en remet et tient le coup avec beaucoup de force. Après une nouvelle hospitalisation en janvier 2017, le retour à la maison s’annonce difficile. Il est ainsi accueilli le 14 mars 2017 à la Maison Saint-Joseph, puis au home du Châtelet. Son épouse Clairette vient quotidiennement lui dire bonjour. Elle lui apportera son soutien jusqu’à son dernier souffle. Le 17 mars 2020, Félix est arrivé au bout de son chemin terrestre. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère adresse ses messages de sympathie. GRU
 

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Roger Morand

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Vuadens

Roger Morand s’est paisiblement endormi le 23 mars dans sa 90e année. Il est né le 9 septembre 1930 dans le foyer d’Auxence et Aline Morand, à Vuadens. Il était le deuxième d’une fratrie de deux enfants. Roger pratiqua la lutte et la gymnastique. En 1954, il épousa Marinette Tornare, qui lui donna deux enfants, Josiane et René. L’automne passé, Roger et Marinette avaient fêté leurs 65 ans de mariage en famille. Roger rendait ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants très fiers.
Roger est resté fidèle à l’usine Guigoz, à Vuadens, où il a travaillé comme mécanicien durant quarante-quatre ans. Durant son temps libre, il adorait bricoler, souder, réparer des machines que les agriculteurs des alentours lui apportaient. Il aimait travailler le métal et il fabriqua même des «bâtons de sorcière» pour les passionnés de ski de randonnée.
Les beaux jours arrivés, il appréciait s’occuper de son jardin et aller à la cueillette de champignons. En randonneur averti, il connaissait la plupart des noms des chalets d’alpage de la région. Egalement grand joueur de cartes, Roger avait un passe-temps qui supplantait tout le reste: le tir à 300 mètres. Avec 70 tirs en campagne à son actif, il eut droit à un article à son sujet dans les pages de La Gruyère. Il tenait beaucoup à l’obtention de sa septième maîtrise de tir en campagne, mais n’eut malheureusement pas l’occasion d’aller la chercher à cause de l’annulation de l’assemblée de sa société qui devait se tenir durant ce mois de mars.
A tous ceux que le décès de Roger Morand laisse dans la peine, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

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René Overney

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Bulle

René Overney est né le 20 mars 1940 au sein du foyer d’Alice et Jules Overney dit «Pur laine». Son enfance se déroula entre les bons petits plats de sa maman et le magasin de laine de son papa. Son frère et ses sœurs comptèrent pour lui tout au long de sa vie. Bernard, René, Elisabeth, qui est partie trop tôt, et Monique formaient un noyau familial solide et convivial. Après sa scolarité, une formation d’électricien lui ouvrit les portes d’un métier qu’il aima toute sa vie. Il travailla d’abord au service électrique de la ville de Bulle (devenu Gruyère Energie). Puis, épris de liberté, René partit en Afrique durant douze ans, œuvrant pour une entreprise de bois. Cette expérience constitua une page importante de son existence. De retour en Suisse, René a travaillé pour Lipton, puis comme électricien au CHUV. C’est quelques années après son retour de voyage qu’il rencontra Catherine qui devint sa femme en 1980. Les deux amoureux décidèrent de faire leur nid à Servion. Dans une jolie maison rénovée par leurs soins, ils accueillirent les enfants de Catherine et leurs petits-enfants ainsi que toute la famille avec grand bonheur. René avait une grande empathie. Malheureusement, depuis quelques années, sa santé le mit à rude épreuve. Son courage fut cependant exemplaire, chaque jour étant une bataille qui le clouait à la maison. Lui qui chérissait tant la liberté. René s’est éteint mercredi 1er avril. A sa famille, à ses amis qui sont touchés par son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

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Meinrad Descloux

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Charmey
 

A la ferme des Moilles, à Vaulruz, le bonheur était double: le 4 août 1944, deux garçons ont comblé Georges et Octavie Descloux-Pahud. Ils seront peu de temps après rejoints par leur sœur Christiane et leur frère Jean-Marc. Depuis sa tendre enfance, Meinrad aimait les travaux de la campagne. Il s’y employait avec plaisir à la ferme de Serge Rouiller ainsi qu’à la ferme du Pré des Molettes, à Vaulruz. A l’âge de 16 ans, il fut engagé à la fabrique Cailler, à Broc. Pendant quarante-huit ans, jusqu’à sa retraite, il fut fidèle à son poste, employé consciencieux. En 1965, Meinrad dut faire face à l’épreuve de la perte de sa maman. En 1973, son cœur s’est ouvert à Huguette. Avec elle, main dans la main, ils s’installèrent à Charmey où, en 1976, leur fille Karine vint au monde pour leur plus grand bonheur. Dans sa belle-famille, Meinrad avait une place toute particulière lui permettant de s’épanouir dans son rôle de gendre, de mari et de père. Sa passion, ce qui le faisait vibrer, tient en un seul mot: la musique. La musique, c’est le complément de la parole, du bruit et du silence, qui relie notre corps et notre esprit. L’alto, son instrument, était le prolongement de ses mains, de son cœur et de ses émotions. Musicien reconnu, il jouait au sein de la L’Alpée de Vaulruz, L’Edelweiss de Charmey et était membre fondateur d’Euphonia. Meinrad venait à peine d’être honoré pour ses 60 ans de musique. Complices et unis par un lien immuable, il  partageait sa passion avec son frère jumeau Gérard. Aussi bien pour son travail que pour ses loisirs, le vélo était une source d’apaisement. Il était également féru d’histoire, notamment la période de la Seconde Guerre mondiale. Très dévoué pour les autres, Meinrad était toujours prêt à rendre service. Sa fille, sa sœur, ses frères, ses beaux-frères et belles-sœurs… sa famille entière comptait énormément pour lui. Il savait s’y référer et trouver auprès de chacun d’eux la sérénité et la joie. Lorsqu’au départ de sa tendre épouse en 2017 il se retrouva désarmé, son cœur plein de tristesse, il tenta de retrouver avec Karine la force de sourire un peu à la vie. Un papa chéri, un frère très aimé, un beau-frère apprécié, un ami sincère, un musicien émérite s’en est allé rejoindre le paradis des musiciens. Il s’est éteint subitement le 7 avril dans la cour de la Corbettaz, où il entretenait la verdure afin que tout soit beau. La Gruyère dit à tous ceux qui pleurent sa disparition sa sympathie émue. GRU

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Guy Volery

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Neirivue

Guy Volery est né le 5 mars 1938 à Aumont, dans la Broye. Il était le cadet d’une fratrie de cinq enfants. Vers 20 ans, il quitta le domaine familial pour travailler dans le canton de Genève. Après plusieurs petits emplois, il entra aux Services industriels de la ville de Genève où il passa plus de trente-cinq ans, jusqu’à sa retraite. C’est à Genève qu’il rencontra celle qui allait partager sa vie, Astrid née Corminboeuf. De cette union naquirent Jacques en 1961 et Myriam en 1964. La famille avait pris l’habitude de passer ses vacances à Neirivue et, au début des années 1970, Guy acheta une maison, la Pierrette, qu’il retapa de ses propres mains et où il vécut jusqu’à ses derniers jours. En 1997, alors qu’il prenait une retraite anticipée et se réjouissait de s’installer à Neirivue, il eut la douleur de perdre son épouse. Il surmonta cette épreuve avec le soutien de sa famille et de ses trois petits-enfants. Grand bricoleur, Guy était à même de s’occuper des diverses réparations dans son atelier toujours parfaitement rangé. Il avait un caractère affirmé, mais n’en était pas moins jovial et avenant. Depuis neuf ans, il partageait sa vie avec sa compagne Micheline qui l’a soutenu jusqu’à son dernier souffle. Il s’est éteint jeudi 9 avril chez lui. A sa famille et à tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

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Petite Sœur Marie-Noël Pasquier

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Lausanne

Née le 13 octobre 1929 dans la famille de Maria et Louis Pasquier en Créteaux, près de la gare du Pâquier, Marie-Thérèse deviendra religieuse dans la famille des fraternités des petites sœurs de Jésus, à la suite de Charles de Foucauld. Son itinéraire passera de l’Europe au Moyen-Orient, et en Afrique du Nord où elle partagera sa vie avec les Bédouins dans le désert. En janvier 1956, Sœur Marie-Noël prend le bateau qui la conduira au Japon. De Tokyo, où elle commence l’étude de la langue, elle ira passer la grande partie de sa vie à l’extrême nord du pays, face à Sakkalin, pour la fondation d’une fraternité au milieu des familles de pêcheurs, là où elle fêta son premier Noël avec ses amis bouddhistes. Depuis 1987, elle retrouve sa fraternité à Aubonne avec le travail artisanal qui la passionne, la création de personnages bibliques, à l’image des deux statues que la paroisse du Pâquier lui a commandées. Son itinéraire est tracé dans le livre Chronique de mon village, Le Pâquier de Marius Pasquier en 1992. Une émission à la RTS retrace, au micro d’Evelyne Oberson, l’engagement et le rayonnement d’une fille du pays au large sourire. Depuis une année en EMS lausannois, Sœur Marie-Noël aura eu le temps de quitter les siens, en solidarité avec toutes les victimes du Covid-19. A sa famille, à Marius son frère cadet, et à sa fraternité vont nos vœux de confiance et de sympathie. GRU

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Nino Morand

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Avry-devant-Pont

A l’aube d’un resplendissant jour de printemps, ce 16 avril, Nino l’armailli des Mortheys a accompli son ultime poya. Né le 25 août 1936 dans le foyer de Xavier et Marie-Louise Morand, au Pâquier, Nino était le troisième d’une famille de sept enfants. Il passa toute son enfance dans la ferme de Villarblanchin et fréquenta jusqu’à 16 ans l’école du village, non sans quelque impatience à en voir la fin tant était déjà grand son désir de rejoindre ses chères montagnes. C’est en pleine période de Mobilisation que la famille décida de passer ses étés sur les alpages du Gros-Mont et des Mortheys. Période difficile pour tous ces petits exploitants agricoles qui n’avaient que leurs bras et ceux de leurs enfants pour survivre. C’est sur ces alpages escarpés et rudes que Nino se forgea un physique impressionnant et un caractère bien trempé. Epris de liberté, de grand air et sachant apprécier les beautés de cette nature intacte qui l’entourait, le garde-génisses, l’armailli, le barlatè et le fromager qu’il fut durant ses soixante ans d’alpage était devenu le type même du montagnard, endurant à la tâche, accueillant avec tous ceux qui lui rendaient visite et optimiste dans les pires situations. C’est tout naturellement qu’à la mort de leur papa, Nino reprit, avec son frère Gilbert, l’exploitation agricole qu’ils développèrent avec passion jusqu’à obtenir un magnifique troupeau qui, au printemps comme en automne, faisait l’admiration des spectateurs de la poya et de la désalpe. A côté de cette activité, Nino fut aussi marchand de petit bétail. En 1979, il épousa Anne-Marie Allemann qui avait perdu son jeune mari et qui élevait seule ses deux enfants en bas âge. Un grand bonheur et une belle complicité accompagnèrent dès lors cette nouvelle famille qui eut la joie d’accueillir deux charmants petits-enfants. L’âge aidant, le couple cessa son activité à la ferme et s’établit à Avry-devant-Pont. Malgré sa solide cons-titution, Nino sentit peu à peu ses forces faiblir. Ses rencontres avec ses innombrables amis s’estompèrent. Il fut admirablement soutenu par son épouse et sa famille et put ainsi, malgré les nombreux soins que nécessitait son état, rester chez lui jusqu’au bout, lucide et reconnaissant face à ces montagnes gruériennes qu’il avait tant aimées. Au moment de quitter cette Terre, lui sont sans doute revenues en mémoire ces paroles qu’il chantait au creux du feu en brassant sa chaudière: «Vo dzouno j’armayi kan vo ne poré pâ mé poyi, vo moujèrè d’allâ dremi pri dou mohyi.» A sa famille et à tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie. GRU
 

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Bernadette Bongard

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Treyvaux

Bernadette est née le 7 septembre 1948 et a grandi à Montévraz entourée de sa famille. A l’âge de 18 ans, elle rencontre Paul lors d’un bal au Pafuet. Ils se marient et emménagent dans une petite maison au Pratzey. Avec bonté et générosité elle prend soin de ses quatre enfants. Elle consacre tout son temps aux autres et ne dit jamais non pour apporter son aide à ses proches.
Durant vingt-cinq ans, avec son mari Paul, ils ont proposé de délicieux poulets sur les marchés de Bulle et de Fribourg. Avec modestie, ils avaient à cœur de satisfaire chaque client. Durant ces années de dur labeur, Bernadette a eu la grande joie de voir naître ses six petits-enfants. C’était une grand-maman très généreuse qui ne manquait aucune occasion pour leur faire plaisir. Elle assistait à tous les lotos, spectacles, auditions ou concerts qui les concernaient. Malgré son problème de cœur, Bernadette avait la bougeotte. Avec sa voiture, rien ne lui faisait peur. Elle aimait aussi jouer aux cartes avec ses sœurs ou ses amis. Elle entretenait de forts liens d’amitié avec les membres de sa famille et de sa belle-famille. Il y a huit ans, la vie de Bernadette fut chamboulée; Paul s’en est allé. Elle s’est retrouvée seule et le commerce de volaille s’est arrêté. Malgré les difficultés, elle a toujours réussi à faire face et à s’adapter aux changements tout en restant souriante et volontaire. Toute sa vie, sa foi en Dieu lui a donné beaucoup de courage. A ses enfants, elle a transmis l’exemple de la simplicité et du don de soi. L’année passée, elle a accepté de laisser Daniel intégrer le foyer Clos Fleuri à Bulle. Ce fut une belle preuve d’amour de lui laisser le temps de s’habituer à son nouveau cadre de vie avant son grand départ.
C’est la veille de Pâques que Dieu l’a rappelée à lui. Elle s’en est allée dans la lumière rejoindre Paul, faisant confiance à ses proches pour continuer sans elle. A eux qui pleurent son départ, La Gruyère adresse ses sincères condoléances. GRU

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Georgette Butty

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Lausanne

Georgette aurait eu 100 ans ce mardi. Elle est née le 28 avril 1920 dans le foyer de Marie et Joseph Dafflon et a passé son enfance entre Le Poyet et Le Perré, à Charmey, accompagnée de ses cinq frères et sœurs. Une vie simple, mais pleine d’amour. Très jeune, elle travailla comme aide dans un restaurant de la région. Georgette eut l’immense joie de «recevoir» pour ses 20 ans son premier enfant, très vite surnommé Coco. C’est aussi à cette période-là qu’elle commença à coudre. De son union avec Jules Ruffieux en 1947 naquirent trois filles, Marie-Claude, Béatrice et Dominique. Devenue veuve très jeune, elle se trouva seule à élever ses enfants. Confrontée au manque d’emplois dans la région, elle eut l’occasion de trouver une place dans un atelier de couture, à Lausanne, dans lequel elle put entreprendre une formation de couturière. Coco ayant été élevé en partie par ses grands-parents au Perré, il décida de rester à Charmey tout en gardant un contact étroit avec sa chère maman. Des années difficiles pour joindre les deux bouts, mais Georgette était une battante. Sa fille Claudia partit toute jeune s’installer à Londres, ce qui n’empêcha pas une relation particulière entre elles deux et sa famille. En 1960, Georgette fit la connaissance de Claude Butty, qui devint plus tard son mari, et elle put profiter d’un peu plus de bon temps. Ensemble, ils aimaient partir en vacances pour découvrir d’autres horizons. Elle eut le malheur de perdre sa petite-fille Sarah en 1998, puis quatre ans plus tard son mari. Elle déménagea peu après dans un appartement à Lausanne où elle vécut des jours tranquilles. A la fin de l’été 2013, ne se sentant plus en sécurité dans son logement, elle décida d’intégrer la Fondation Clémence, à Lausanne. Très indépendante, elle passait ses journées à faire des mots fléchés, à lire divers magazines et journaux et à jouer au Scrabble avec ses filles Béatrice et Dominique qui passaient régulièrement lui rendre visite. Elle avait plaisir à lire La Gruyère avec une préférence pour les mots fléchés et le mot en patois. Appréciée de toute sa famille et intéressée par tous les sujets d’actualité, elle aimait recevoir ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. A chaque visite, elle ne manquait pas de leur dire qu’elle était heureuse et si chanceuse. D’une grande bonté et générosité, elle s’inquiétait du bien-être de sa famille. «Jojo» s’est endormie, sereine, le  14 avril. A tous ceux qui  pleu-rent sa disparition, nous adressons nos très sincères condoléances. GRU

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Eric Peiry

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Charmey

Le 15 avril, Eric Peiry quittait à tout jamais sa famille et ses amis pour un monde meilleur. La granta chètse est venue le chercher, à la suite de ce cruel virus.

Eric a grandi dans le même nid que ses trois sœurs et son frère. Après l’enfance, il a choisi une vie bien remplie et accomplie avec justesse. La sagesse est d’arriver au monde sans rien et d’en repartir sans rien. Ce que laisse Eric à ses proches, ce sont les beaux et bons souvenirs de ce qu’il a été pour les autres, respectueux.

Il a été un homme à l’esprit nuancé et sa personnalité ne manquait de pas richesse. Il avait un esprit révélateur, vif, ouvert et éveillé. Homme très actif, il pouvait par moments être quelque peu perturbé. Très ordonné il l’était, mais plus par raison que par nature.

Eric avait un immense respect pour la morale traditionnelle. Son enfance, il l’a passée dans la belle ferme de la Fin Dêrê, au sein d’une famille terrienne, à Botterens, son village bien aimé. Le décès de sa maman, alors qu’il était encore enfant, fut pour lui une période difficile. Rapidement, il fut confronté au rude travail de la terre, prenant peu à peu ses responsabilités.

La vie était dure, il lui fallut partager bon nombre de choses avec son papa Louis, ses sœurs et frère, ses oncles et tantes. Comme dans maintes familles de l’époque, il fallait faire avec peu ou pas d’argent.

Vers l’âge de 20 ans, il partit à Genève pour travailler à La Poste. Une place sûre! Combien de parents n’ontils pas dit: «Ma toparê, la pouchta l’è kan mimo na chakré bouna pyèthe…» D’emblée, il s’est montré entreprenant et a su gravir les échelons.

Puis il quitta le géant jaune pour une caisse maladie. Là aussi, il fit ses preuves, ses compétences l’amenèrent a grimper dans la hiérarchie. Bien plus tard, toujours dans les assurances, il devint le responsable de la section de Lancy.

Un jour, Eric fit une rencontre merveilleuse en la personne d’Angèle, qui devint son épouse. Le couple se maria en 1960. La famille ne tarda pas de s’agrandir avec la venue de deux garçons. Puis Eric devint le grandpère d’une charmante petite-fille, Valentine, un rayon de soleil.

Eric et Angèle se passionnaient pour le jardinage et la cuisine. Eric était un champion des sauces à salade. Ses proches se souviennent encore des parfums dégagés par ses immenses saladiers!

A son épouse, à ses enfants, à sa famille et à tous ceux qui pleurent le départ d’Eric Peiry, nous disons notre sympathie émue. GRU

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Monique Jaquet-Raboud

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Estavannens

Monique Jaquet-Raboud est née le 13 novembre 1943 dans le foyer de François et Marie-Louise Raboud-Pharisa, à Grandvillard. Elle était la septième d’une fratrie de neuf enfants. Après son enfance et sa jeunesse à Grandvillard, elle s’engagea à la Nestlé de Broc, puis fut employée de maison dans diverses familles en Gruyère. Elle travailla également comme ordonnance d’officiers pour le camp militaire de Grandvillard. Monique fit la connaissance de son futur époux dans un loto, loisir qu’elle affectionnait. Son mariage avec Albert Jaquet, d’Estavannens, fut célébré à la chapelle des Marches le
7 juillet 1962. De cette union naquirent trois enfants: Dominique, Chantal et Thierry. Elle avait une passion pour les fleurs et elle l’exprimait dans son jardin et sa maison. Monique appréciait particulièrement, depuis qu’ils étaient retraités, que son mari la comble de fleurs des champs pendant la belle saison. Elle aimait recevoir sa famille à la maison, car c’était une très bonne cuisinière. Elle se réjouissait également de voir ses contem-poraines et ses amies lors d’un bon repas ou d’un café. Monique s’est endormie le 3 mai. A son époux, à ses enfants, à sa famille et à tous ceux qui sont aujourd’hui dans la peine, nous adressons nos sincères condoléances. GRU

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Noémie Grandjean

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Villars-sous-Mont

Noémie Grandjean est née le 17 octo-bre 1926. Elle était la fille de Joseph et Ida Castella, à Neirivue. Elle grandit avec ses deux sœurs et ses cinq frères. Le 3 octobre 1953, elle unit sa destinée à Martin Grandjean, d’Enney. De leur union naquirent Ida et Francis. Par la suite, la famille s’agrandit avec deux petits-enfants, puis trois arrière-petits-enfants. Leur maison fut détruite lors de l’incendie du quartier de la gare, à Enney, le 7 décembre 1980. Noémie s’investit alors beaucoup dans la reconstruction du bâtiment avec sa famille. Habile couturière, elle collabora à la confection des costumes de carnaval de son village.
Avec son mari, que ce soit à la maison ou lors de manifestations, elle en a concocté des soupes de chalet, si appréciées des convives! Ensemble, ils ont parcouru les montagnes de la région, profitant de ces balades pour aller saluer les armaillis. L’entretien de son jardin et de ses fleurs était une de ses grandes passions. Noémie chanta durant trente ans à la Voix des Alpes d’Enney en tant que soprano. Elle aimait également jouer au jass avec ses amies. Elle a eu la douleur de perdre son mari en 2007. Puis, sa santé se dégradant, elle entra au Home de l’Intyamon en 2013. Là, elle profita pleinement des nombreuses animations. Très croyante, Noémie vouait une admiration particulière à Marguerite Bays et à Notre-Dame de l’Evi. Elle s’est endormie paisiblement le 3 mai. Elle était dans sa 94e année. A ses enfants, à tous ceux qui pleu-rent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU

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Alice Romanens

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Sorens

Alice Romanens est née le 12 février 1935, dans une famille de trois garçons et trois filles. Leur père les ayant abandonnés très tôt, elle dut travailler jeune. Son école terminée, elle a œuvré à l’atelier de couture à Bulle. En 1954, elle se maria avec Jämes, dit James, Romanens. Le couple eut quatre enfants dont Madeleine, qui vécut seulement quelques heures. Alice a ensuite eu neuf petits-enfants et 12 arrière-petits-enfants. En 1960, Alice et James décidèrent d’aller au chalet en tant qu’armaillis. D’abord au Coq, en dessus de l’Hongrin, puis à la Brâ, en dessus de Lessoc. En 1969, Alice commença à travailler comme lingère au Foyer Saint-Joseph, à Sorens, où elle resta jusqu’à sa retraite. Outre les cartes, Alice était une passionnée de patois. Elle a d’ailleurs écrit pour La Gruyère sous le pseudonyme d’Alice de la Réche. Elle était «mainteneur» du patois. Elle donnait également des cours à la maison. Cela finissait toujours en chanson. Très attachée aux traditions et aux coutumes et très bonne cuisinière, tout était prétexte à invitation. La bénichon et le récrotson à moins de 20 personnes n’étaient pas concevables! En juin 1999, elle eut la douleur de perdre son mari d’un cancer. Mais ne lâchant rien, elle fit un bout de chemin avec René Comba qui, malheureusement, mourut cinq ans après son mari, du même mal. Cela faisait un peu beaucoup pour une seule personne, mais Alice demeura très joviale et à l’écoute des autres. Depuis 2011, elle avait rejoint le Foyer-St-Joseph où elle vécut heureuse et fut bien entourée. Surtout que sa petite-fille Céline travaille dans l’établissement. Elle a d’ailleurs été très chouchoutée tant par Céline que par tout le personnel du home.
Alice Romanens s’est éteinte le 1er mai. Elle était dans sa 86e année. A ses enfants, a sa famille et a tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU
 

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Henri Kolly

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Marly

Après avoir lutté de toutes ses forces contre la maladie, Henri Kolly s’en est allé, le 5 mai, alors qu’il cheminait dans sa 80e année. Un dernier adieu a eu lieu à Marly, dans l’intimité de la famille. Henri est né à Treyvaux le 11 octobre 1940 dans la famille de Marcel et Louise Kolly Fasel. Il était le troisième enfant d’une famille de six: Jean-Marie, Marius, Henri, Michel, Marie-Berthe et Noëlla. Henri a grandi avec ses frères et sœurs à Treyvaux, au sein de la ferme familiale. Après avoir fini ses écoles, il a eu la joie de remplacer un armailli à la montagne du Jansegg, à Bellegarde. Cette aventure lui laissa de merveilleux souvenirs.
Henri s’engagea par la suite comme employé postal à Genève, où il resta trois ans. De retour dans sa région, il trouva un travail à Polytype, à Fribourg. Il y travaillera durant plus de quarante ans et en conserva d’excellents souvenirs. Henri avait le contact facile. Il était toujours de bonne humeur et avait souvent un mot pour rire. Il assuma son travail avec conscience tout en se liant d’amitié avec le personnel qu’il côtoyait.
Henri Kolly unit sa destinée à Jeanne-Marie Bongard, le 21 septem-bre 1963, et ils passèrent plus de cinquante-six merveilleuses années de mariage. Leur amour reste et restera plus fort que tout. Il eut le bonheur d’avoir trois fils, Jean-Baptiste (1964), Christian (1966), Sébastien (1975). Après plusieurs années de joie et de bien-être, il eut la grande douleur de perdre son fils Christian, décédé à l’âge de 22 ans, après une difficile épreuve due à la maladie. Il en fut très affecté. Heureusement, la vie continue et Henri eut la joie d’être grand-papa de quatre petits-enfants, trois filles et un garçon: Céline, Léticia, Noémi et Yannik. Henri appréciait énormément ces moments où toute la famille était réunie autour d’une table. Habitant Marly depuis 1968, Henri assuma plusieurs engagements dans la commune, en tant que membre du Conseil général et également comme pompier pendant plus de vingt ans. Sa passion principale, le chant, l’occupa pendant de nombreuses années au sein du groupe folklorique Le Bluet en tant que chanteur et président, puis en tant que membre du chœur mixte de Marly. Et c’est au sein du Chœur des armaillis de La Roche, qu’Henri eut l’immense joie de pouvoir chanter les traditionnelles chansons fribourgeoises qu’il aimait tant. La larme à l’œil, il fut contraint, en 2002, de quitter ses amis armaillis et ce chœur qu’il admirait tant, en raison de cette terrible maladie de Parkinson. Jeanne-Marie, plus connue sous le nom de Jeannette, l’a soutenu tout au long de sa maladie avec force, courage et bienveillance. Durant son parcours parmi nous, malgré la maladie, Henri ne s’est jamais plaint. On retiendra sa joie de vivre, son humour, son amitié et sa gentillesse qui faisaient de lui un compagnon tant apprécié. A sa famille, à ses proches et à tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU

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Romaine Mezger

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née Gachet, La Tour-de-Trême

Romaine Mezger-Gachet s’est éteinte dans sa 94e année au foyer La Rose des Vents à Broc. Elle a quitté à tout jamais sa famille et ses amis pour un monde meilleur, dans le sillage de ce cruel virus.
Romaine est née le 27 mai 1926 dans le foyer d’Alfred et Henriette Gachet-Bays. Quatrième d’une fratrie de six enfants, elle vécut toute son enfance et son adolescence dans la ferme paternelle La Noutaz, à Epagny, incendiée en 1950. Très jeune, elle travailla chez des paysans et chez madame Courlet, à Gruyères, puis chez Beer Fabrique de tricotage. Travailleuse infatigable, elle faisait des ménages et des nettoyages de bureaux le soir. Elle partit en retraite à l’âge de septante ans, alors qu’elle était employée à Salami S.A., à La Tour-de-Trême. En 1945, Romaine unit sa destinée à Roger Mezger, chauffeur chez Glasson Matériaux. Il habitait La Tour-de-Trême, village qu’elle ne devait plus quitter. De leur union naquirent trois filles: Nicole en 1946, Jacqueline en 1948 et Micheline en 1949. Romaine eut la joie de chérir six petits-enfants et huit arrière-petits-enfants. Durant son temps libre, elle aimait se rendre au loto, ce qui constituait sa sortie hebdomadaire Les épreuves ne l’ont pas épargnée, qu’elle surmonta avec un courage exemplaire. Elle perdit sa fille aînée Nicole dans un accident de circulation, en 1995. Elle perdit sa deuxième fille Jacqueline en 2006, après une lutte contre une terrible maladie. Puis son époux Roger quitta ce monde en 2008, au lendemain de ses 85 ans, d’une sclérose latérale amyotrophi-que. En été 2016, l’aîné de ses petits-enfants, Stéphane, quitta ce monde à l’âge de 47 ans. En automne 2013, sa santé se dé-tériora et, en mars de l’année sui-vante, Romaine Mezger entra au foyer La Rose des Vents, à Broc. Battante et lucide jusqu’au bout du voyage, elle a franchi sereinement la dernière étape de sa vie le 17 avril 2020. Que sa famille et tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

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Félix Gachoud

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dit Lili, Granges (Veveyse)

«Un lutteur lutte toute sa vie.» C’était l’une des maximes de Lili, qui lui a donné le courage de surmonter les épreuves de sa vie. L’acouet qui l’accompagnait lors de sa participation à deux fêtes fédérales lui a, hélas, manqué pour lutter contre l’ennemi virulent qui décapite notre pyramide des âges.

Félix est né en octobre 1927 dans la ferme familiale de Bossonnens. A 26 ans, il rencontra l’amour de sa vie, sa chère et tendre Marilou. «Se rendre au milieu de la nature, s’asseoir et écouter le calme»: amoureux de la forêt, il aimait s’y fondre. A quelques moments bien choisis, il prenait la liberté de briser ce calme par l’éclat sec d’un coup de fusil, ou par un long soupir de cor des Alpes. En tant que chasseur, il a souvent perturbé cet équilibre naturel en ôtant brutalement la vie. Cependant, ce n’était pas cet aspect-là de cette activité qui le faisait vibrer. Ces instants sont au final très courts par rapport aux nombreuses heures passées tapi dans un fourré, les sens aux aguets pour sentir battre le pouls de cette vie sauvage.

Son papa Jean lui a prêté son fusil pour commencer le tir, où il a obtenu 73 distinctions en 73 participations au tir en campagne et au tir militaire. Cette passion a été couronnée par sa nomination comme banneret cantonal des tireurs fribourgeois. Son épouse lui a permis de jouer ses premières gammes en lui offrant un cor des Alpes. Il aimait jouer seul, proche de la nature et participer humblement avec son cor à l’harmonie naturelle. «Ici je peux pleurer, prier, chanter.» Ainsi parlait-il de ses sentiments qu’il laissait librement s’exprimer sur ce banc surplombant la plaine creusée par la Biorde. Il aimait s’y rendre à pied, appréciant chaque moment de cette procession.
Pour ses 90 ans, le Conseil communal de Granges l’honora en remplaçant le vieux banc par un nouveau en rondins. Lorsque ses proches s’y assoient et qu’ils laissent glisser leurs doigts dans le sillon des lettres de son nom gravées dans le bois, ils sentent sa bienveillante présence.

Tel un chêne imposant, Lili s’est couché. Alors qu’il vivait ses derniers instants, il imaginait sans doute l’humus, les feuilles et la sciure entre ses mains étendues le long du corps. Il priait sans doute Marguerite Bays, pour lui demander de l’accompagner dans cette
dernière passe, et de veiller sur sa famille.

A son épouse, à ses enfants, à sa famille et à tous ceux qui sont aujourd’hui dans la peine, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

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