
Semsales
Au matin du 19 décembre, Anne-Marie Oberson-Liaudat s’en est allée et un dernier hommage lui a été rendu le 22 décembre.
Anne- Marie est née le 4 août 1929, à Semsales, dans le foyer d’Alice et Alfred Liaudat-Cochard, à la ferme d’outre-Broye. Elle y a passé son enfance, avec ses deux sœurs, Yvonne et Denise. Très tôt, elle travailla aux Tourbières du Crêt, puis à l’atelier de couture Magistrix.
En 1953, elle unit sa destinée à Robert Oberson et le couple vécut quelques années à la ferme des Jorettes, avant de reprendre le domaine des parents d’Anne-Marie. Sa vie fut bien remplie avec la naissance de ses quatre enfants, Jean-Marc, Francoise, Denise et Sylviane, puis Marisa qu’elle accueillit comme sa fille.
Malgré les difficultés de la vie et le dur travail à la ferme, elle donna toujours à sa famille le meilleur d’elle-même et lui transmit ses valeurs. Les souvenirs des dimanches et des fêtes à la maison familiale, où tous se retrouvaient autour d’un délicieux repas, resteront dans le cœur de ses enfants et de ses neuf petits-enfants, comme d’inoubliables moments.
En 1992, après le décès de Robert, elle s’installa au village, où elle put enfin profiter de vivre un peu pour elle. Elle aimait les thés dansants, où elle rencontra son ami Noël.
Elle donna de son temps à l’association Vivre avec la mort et elle était toujours disponible pour ceux qui en avaient besoin.
En avril 2009, le décès de sa fille Françoise, dans un accident de montagne, la laissa anéantie. Elle lutta courageusement, mais ses forces déclinèrent. Elle put compter sur le soutien de sa famille et de ses amies, en particulier Jeanine, Alice et Maguy. En décembre 2012, elle s’installa au Foyer St-Joseph, où elle passa ses dernières années.
Elle a eu le bonheur de connaître ses 17 arrière-petits-enfants. Ces derniers mois, elle eut la tristesse de perdre sa sœur Denise, mais aussi la joie de retrouver sa sœur Yvonne au Foyer. Dans la paix, elle est partie rejoindre Françoise et tous ceux qu’elle aimait.
La Gruyère dit sa sympathie à tous ceux qui pleurent la disparition d’Anne-Marie Oberson. GRU