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Channel: Nécrologie
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René Richoz

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Tatroz

Sans bruit, après une vie bien remplie, faite de labeur, de dévouement et d’exemples pour sa famille, René Richoz s’en est allé sereinement le 9 octobre, entouré de l’amour de ses proches. La veille, il cueillait encore des pommes dans son verger. Il allait fêter son 83e anniversaire en novembre. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église d’Attalens. René naquit le 19 novembre 1935 dans le foyer de Michel et Lucie Richoz-Liaudat, qui exploitaient le domaine familial à Tatroz. Il était le cadet de quatre garçons, dont l’aîné est décédé bébé. Il grandit ainsi dans une famille unie qui travaillait la campagne. Elève plutôt doué, il suivit sa scolarité à Tatroz, puis à Attalens. Très tôt, à l’âge de 13 ans, il fut confronté à la cruauté de la vie, lorsqu’il perdit sa tendre maman. A 19 ans, coup sur coup, son papa et son frère Jean furent emportés. C’est avec son frère Joseph qu’il exploita alors le domaine. Le 22 mars 1965, il s’unit à Josiane Dewarrat de Bossonnens qu’il connaissait depuis quelques années. Trois enfants virent bientôt le jour: Claude, Pierre-Alain et Anne-Catherine. Les années s’écoulèrent, paisiblement, rythmées par les travaux de la campagne. Epaulé par son épouse, René ne rechignait jamais à la tâche. Son respect pour ses bêtes forçait l’admiration. A la suite de soucis de santé, il dut se résoudre à se séparer de son bétail en 2008. Ses enfants devenus adultes fondèrent leur famille à leur tour. Au fil des ans, sept petits-enfants vinrent agrandir le cercle familial. Ils faisaient la joie et la fierté de leur «Pépé» qui s’inquiétait toujours de leur confort et de leurs progrès. Pendant vingt ans, il prit un soin tout particulier de son épouse atteinte dans sa santé et qu’il eut l’immense chagrin de perdre en février 2015, la veille de leurs noces d’or. Dès ce moment, la vie n’eut plus tout à fait la même saveur, cependant René reprit petit à petit le dessus. Il avait beaucoup de plaisir à jouer aux cartes avec ses amis, à sillonner la région avec sa jeep ou à partager un repas dans une buvette d’alpage. Et surtout, l’immense bonheur, chaque week-end, de voir «débarquer» à Tatroz ses enfants et petits-enfants. Immanquablement, ces réunions se terminaient par un «pique-nique» rituel à la table de la cuisine: pain, fromage, salami… Ses proches garderont de René le souvenir d’un époux modèle, d’un papa admirable et d’un grand-papa exemplaire. A sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère adresse ses messages de sympathie. GRU


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