
Broc
Entourée par ses proches, Simone Vallélian s’est éteinte tranquillement au soir du 11 juillet au foyer La Rose des Vents, à Broc. Simone est née le 9 mars 1926 à Rueyres-Saint-Laurent dans le foyer d’Albert et Adèle Repond. Elle était la deuxième d’une fratrie de cinq enfants. Après une jeunesse paisible, elle déménagea avec sa famille à Crésuz. Simone aidait sa maman qui tenait l’épicerie du village et séjournait souvent à Fribourg pour aider un oncle aussi commerçant. A 18 ans, elle alla travailler dans le canton de Schwytz, mais elle dut rentrer en Gruyère à la suite du décès de sa sœur aînée Lucie. La famille ayant déménagé à Châtel-sur-Montsalvens, Simone s’engagea ensuite à la chocolaterie de Broc. En juillet 1947, elle rencontra Auguste Vallélian, maçon du Pâquier. Ils se marièrent le 9 juin 1951 et s’établirent au Pâquier dans la maison construite par Auguste. L’année suivante, ils accueillirent leur premier enfant, Daniel. Mais la vie comporte aussi ses drames. En 1953, Simone accoucha de jumeaux mort-nés et, en 1957, elle eut l’immense douleur de perdre son petit Francis à l’âge de six mois. Elle donna ensuite naissance à Fabienne en 1958 et à Nicole en 1961. Plus tard, elle vit avec joie le cercle familial s’agrandir avec neuf petits-enfants et 10 arrière-petits-enfants.
Simone eut le souci constant de l’éducation de ses enfants dans une famille unie et aimante. Humble et discrète, mais accueillante et généreuse, elle se consacrait aux siens et à sa maison. Elle avait plaisir à recevoir, à se promener avec Auguste ou avec des amis et elle adorait les cartes et les lotos. En 1997, Simone eut la grande tristesse de perdre son époux. A peu près à la même époque, elle eut plusieurs graves ennuis de santé. Sa volonté et son incroyable résistance lui permirent de surmonter ces épreuves. Elle resta dans sa maison du Pâquier tant qu’elle put. En 2015, elle entra au foyer La Rose des Vents à Broc où, bien entourée et soignée, elle passa sereinement ses trois dernières années. A tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU