dit Jo, La Tour-de-Trême
Joseph Andrey, dit Jo, s’est éteint le 7 mars dans sa 89e année après une courte maladie en laissant à ses proches le regret de ne pas avoir eu le temps de lui dire adieu. Un ultime hommage lui a été rendu le 9 mars et la messe de trentième sera célébrée en son honneur le 15 avril à 19 h, en l’église de La Tour-de-Trême.Jo vit le jour à Pringy le 28 mai 1929. Il était l’avant-dernier d’une fratrie de cinq enfants. Il déménagea ensuite à Sugiez et suivit sa scolarité à Bellechasse où son papa était gardien.Il effectua un apprentissage de menuisier-ébéniste. Il commença alors sa carrière de jasseur, passe-temps qu’il adorait et qu’il pratiqua jusqu’à sa mort. Il appréciait également le sport et plus particulièrement le football.A la suite du décès de son papa, Jo et sa famille revinrent en Gruyère au début des années 1950. Lors de la Fête des musiques à Grandvillard, il fit la connaissance de Pépée Pillet avec qui il convola en justes noces en juin 1955. Le couple fêta d’ailleurs ses noces d’ivoire en 2017. De cet amour sont nés Joël en 1956, Bruno en 1957 et Martine en 1960. La petite famille qui s’était établie à La Tour-de-Trême y vécut des jours heureux. Jo construisit également un chalet au pied du Moléson en 1966 dans lequel il passa du bon temps avec les siens. Jo s’est beaucoup investi dans la vie locale de sa commune. Il a fait partie de La Cécilienne, qu’il présida de nombreuses années ainsi que des pompiers dont il fut fourrier. Après un accident de voiture, il fut contraint, en partie pour raison médicale, de changer de profession. Il entra alors dans le monde des assurances. Devenu acquisiteur au service externe d’une grande compagnie, il demeura passionné et motivé par son activité jusqu’à sa retraite. Puis, ayant toujours été généreux et au service des autres, il officia en tant que bénévole comme chauffeur pour PassePartout Gruyère. Il s’impliqua aussi pour les Cartons du cœur. Jo eut la joie d’être cinq fois grand-papa et huit fois arrière-grand-papa. Après s’être occupé durant de nombreuses années de son épouse gravement atteinte dans sa santé, il la rejoignit au Foyer Saint-Vincent à Vuadens en avril 2016. Il s’y plut immédiatement, appréciant la serviabilité et la gentillesse du personnel et participant aux animations. Le 23 octobre 2017, Jo eut la grande peine de perdre sa chère épouse. Et le 7 mars, à son tour, il s’en est allé. A sa famille et à tous ceux que son décès laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU