née Tercier, Vuadens
Imelda Golliard s’en est allée paisiblement durant son sommeil, endormie devant sa télévision, dimanche à son domicile de Vuadens. Elle cheminait dans sa 85e année. Un dernier hommage lui sera rendu demain mercredi, en l’église de Vuadens. Imelda est née le 9 novembre 1933 à Vuadens, dans une fratrie de cinq enfants. Fille de Rose et de Marius Tercier, elle a grandi au chalet de la Grande Cithard, près des montagnes qu’elle aimait tant. Après sa scolarité à Vuadens, elle entra à l’usine Guigoz. En 1960, elle unit sa destinée à Paulon Golliard, son bien-aimé avec qui elle eut quatre enfants durant leurs quarante-sept ans de mariage. Elle vécut ensuite de très belles années entourée de ses huit petits-enfants et de ses deux arrière-petits-enfants. Ses fils devenus grands, Imelda travailla comme aide-soignante au Foyer Saint-Vincent. Mais en 2007, elle eut le grand chagrin de perdre son Paulon, puis son fils Eric, en 2014. Médaillée Bene Merenti du chœur mixte L’Espérance, elle s’est beaucoup impliquée dans la vie du village. Passionnée de sport, elle a été active au sein de la société de tir. Elle affectionnait aussi le foot: longtemps, Imelda a préparé le thé et apporté la tresse aux juniors. Samedi dernier, veille de sa mort, elle était encore au match, au bord du terrain. Et puis des générations de petits Vuadensois ont apprécié ses services en cuisine, mais surtout sa jovialité et sa bienveillance aux camps OJ, où elle a œuvré pendant trente ans. Elle suivait aussi assidûment les compétitions sportives à la télévision, foot et tennis en tête. Très coquette, elle prenait grand soin de son apparence pour se rendre au loto, sa grande passion. Imelda laissera à tous un souvenir lumineux de joie, de bonne humeur et de «positive attitude». A ceux que son départ plonge dans la peine, La Gruyère exprime sa profonde sympathie. GRU