
Joseph Mesot, dit Jo, s’est éteint le 2 février à l’aube, à l’hôpital de Riaz. Il cheminait dans sa 81e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 5 février en l’église du Crêt.
Joseph est né le 21 janvier 1933, dans le foyer de Pierre et Céline Mesot-Maillard, à Fiaugères. A l’âge de neuf ans, il eut la tristesse de perdre sa maman. Les huit frères et sœurs furent alors séparés et élevés dans la famille élargie. Joseph et son frère Albin furent accueillis par un oncle, à Chardonney. Ils y vécurent quelques années et, à la fin de sa scolarité, Joseph travailla dans plusieurs fermes de la région.
En juin 1960, il épousa Yvonne Genoud et le couple eut la joie d’accueillir trois enfants: Yolande, Jean-Claude et Virginie. Installé à Renens, Joseph travailla quelques années dans une fabrique de verre, avec son frère Louis. Il rejoignit ensuite son père à Progens et œuvra sur des chantiers, en tant que machiniste. Il participa à la construction de nombreux tronçons routiers en Suisse romande. En 2008, la disparition de son épouse plongea Joseph dans une profonde tristesse. Mais il put compter sur la présence de ses enfants et de ses huit petits-enfants pour retrouver le sourire.
Joseph avait toujours de quoi s’occuper: des animaux à nourrir, un bout de mur à consolider, une fenêtre à réparer ou une porte à repeindre. Attaché à sa région et aux montagnes environnantes, il appréciait aussi les petits voyages avec ses contemporains, dans les villes européennes.
A l’heure de la retraite, il eut à cœur d’aller à la rencontre des paysans, lors des contrôles laitiers. Attachant et souriant, il aimait le contact, discuter et raconter des anecdotes, surtout le soir, sur le banc devant sa maison. L’été dernier encore, pour son 80e anniversaire, il eut la joie de survoler en hélicoptère sa maison et les montagnes qu’il aimait tant.
A sa famille et à tous ceux que le départ de Joseph Mesot laisse dans la peine, La Gruyère dit sa profonde sympathie. GRU