Noëlla Andrey

Noëlla Andrey est née le 4 janvier 1950 dans la ferme des Tertzons à Cerniat, lieu de son enfance auquel elle resta profondément attachée. A la suite de la mort de leur père, sa sœur et ses trois frères furent placés et Noëlla grandit seule avec sa mère. A la fin de sa scolarité, elle obtint son diplôme d’étu­des ménagères. Elle se maria à l’âge de 21 ans et vint s’installer à Châtel-Saint-Denis. Très attachée à sa maman, elle souffrit beaucoup de son décès.
Après un divorce difficile, elle continua seule à élever avec amour et rigueur ses filles Alexandra et Stéphanie. Pour ne pas être dépassée, Noëlla apprit en même temps qu’elles à nager, à faire du vélo, à skier. A 41 ans, elle passa son permis de conduire.
Les différentes entreprises dans lesquelles Noëlla a travaillé ont bénéficié de son ingéniosité et de sa serviabilité. Noëlla œuvra quelques années à la chocolaterie de Broc, puis à Tricoterna. Toujours au service d’autrui, Noëlla fut gouvernante dans une famille de Châtel-St-Denis. Elle travailla également comme aide-vétérinaire.
Des difficultés de santé la contraignirent à réduire son occupation professionnelle. Mais, voulant rester active, Noëlla reprit une activité à l’Auberge du Lac-des-Joncs, aux Paccots. Elle avait plaisir à y entretenir le jardin et à avoir des contacts avec les clients et les employés.
Noëlla aimait les choses simples du quotidien: rencontrer ses amies pour le café du samedi matin, promener son chien Cooki, donner ses conseils éclairés aux jardiniers amateurs, jouer des pièces de théâtre en patois et maintenir le lien avec ses racines, cuisiner pour ses filles et beaux-fils. Elle affectionnait particulièrement les moments passés avec son petit-fils Léo, comme elle avait à cœur d’entretenir les relations avec ses frères et sœurs, et l’ensemble de sa famille.
Malgré ses douleurs chroniques, Noëlla aimait également voir du pays, partir en week-end avec ses amis ou passer quelques jours de vacances en famille.
Noëlla s’est éteinte le 27 février. Un dernier hommage lui a été rendu à Châtel-Saint-Denis le 3 mars. A tous ceux que son départ laisse dans la peine,
La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU