née Demierre, Châtillens
Jeannette Conus s’est éteinte le 19 février à l’EMS de la Faverge, à Oron. Elle avait 84 ans. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église d’Oron, le 21 février. Jeannette Conus naquit le 17 octobre 1929 au Saulgy, près de Siviriez. Elle était la quatrième d’une famille de 12 enfants. Son papa, Marius Demierre, était agriculteur et boucher de campagne. Peu après l’installation de la famille à Rue, sa maman Sidonie mourut alors qu’elle était enceinte de son treizième enfant. Jeannette avait 17 ans. Elle reprit le rôle de sa mère dans l’éducation de ses frères et sœurs, la plus petite n’ayant que 2 ans. Elle s’y consacra avec cœur et dévouement jusqu’à l’âge de 25 ans. C’est durant cette période, à la Bénichon de Rue, qu’elle fit la connaissance de son futur mari Raymond. Ils se marièrent au printemps 1954. L’année suivante, ils eurent la joie d’accueillir leur premier enfant, Jean-Paul, suivi de Béatrice, d’Isabelle et plus tard de Thierry. Ils vécurent à Ecublens, à Sion, à Chapelle, à Vuibroye et enfin à Châtillens, où Jeannette demeura plus de quarante ans. Son époux décéda d’une grave maladie à l’âge de 47 ans. Elle resta seule pour élever ses enfants, dont le cadet était âgé de 4 ans. Sa foi, son courage et sa force de caractère l’aidèrent dans cette tâche. Une fois ses enfants hors du nid, Jeannette trouva un emploi d’aide-soignante à l’EMS du Flon et y travailla, avec beaucoup de plaisir, jusqu’à l’âge de la retraite. En février 1980, elle devint grand-maman avec la naissance de Marielle. Suivront huit autres petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants. En plus de son engagement pour la paroisse et le chœur mixte, Jeannette aimait le jardinage, les voyages, les lotos, les parties de cartes et les sorties avec ses copines. Elle appréciait par-dessus tout les rencontres familiales. Depuis deux ans, sa santé ayant décliné, elle avait rejoint l’EMS de la Faverge où elle partagea d’agréables moments, se créant de nombreuses amitiés. A sa famille et à tous ceux que le décès de Jeannette Conus laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU