
Le 21 février, Marie-Louise Genoud s’est éteinte à l’aube de ses 89 ans, entourée de l’amour des siens, à la Maison Saint-Joseph, à Châtel-St-Denis. Un dernier hommage lui est rendu ce mardi en l’église de Châtel-St-Denis. Née le 13 mars 1925 à St-Martin, Marie-Louise, dite Mali, grandit au sein du foyer de Clément et Marie-Joséphine Demierre. Elle était la sixième d’une fratrie de huit enfants. C’est en 1945 que Marie-Louise unit sa destinée à Hubert Genoud, du Mollard. De cette union naquirent quatre enfants, Gérard, Jean-Claude, Gilbert et Colette. En1953, Marie-Louise eut le cha-grin de perdre son époux. Elle dut alors faire face à l’éducation de ses enfants, aux tâches ménagères et aux travaux de la ferme. Elle put cependant compter sur l’aide de son beau-frère Nicolas, dit Colin, qu’elle épousa en avril 1958. Durant ses loisirs, Marie-Louise aimait tricoter. Avec Colin, elle allait encourager les lutteurs, principalement ses fils et petits-fils, dans les fêtes régionales de lutte suisse. Elle ne fut pas épargnée par les épreuves de la vie. En 2000, elle perdit son fils Jean-Claude. En 2006, son époux Nicolas décéda. L’année suivante, c’est son fils Gilbert qui disparut, puis en 2008, Gérard, son dernier fils, mourait. Marie-Louise n’a pourtant jamais baissé les bras, elle trouvait des forces à travers la prière. Elle avait plaisir à voir que son petit-fils Frank mettait tout son talent au service de l’exploitation agricole. Elle aimait et se réjouissait de la visite de ses sept petits-enfants et dix arrière-petits-enfants. Marie-Louise vécut chez elle jusqu’en octobre 2012. Puis elle s’installa à la Maison St-Joseph, où elle noua des amitiés, appréciait la gentillesse et le dévouement du personnel soignant et les diverses animations. Elle se réjouissait des visites de sa famille. Depuis le mois d’octobre dernier, son état de santé s’était aggravé, mais elle avait des ressources qui étonnaient ses proches. Marie-Louise a été sereine jusqu’à son départ. La Gruyère adresse ses sincères condoléances à tous ceux qui sont aujourd’hui dans la peine. GRU