
Maules
André Descloux s’est éteint lundi dernier, à l’Hôpital cantonal de Fribourg, entouré de l’amour des siens. Il était dans sa 73e année. Un dernier hommage lui sera rendu ce jeudi en l’église de Sâles. André naquit le 26 mars 1944 à Romanens dans la famille d’Etienne et Cécile Descloux-Donzallaz. Il grandit avec deux frères et une sœur. Il effectua sa scolarité à Romanens et son école secondaire en classe littéraire à Bulle. Durant sa jeunesse, il aida son papa, boisselier. Puis il partit à Einsiedeln durant deux ans. De retour à la maison, il effectua un apprentissage de menuisier-charpentier. Le 11 octobre 1969, il unit sa destinée à Marie-Jeanne Gremaud. Le couple emménagea à Sâles et eut la joie d’accueillir Marc et Jérôme. Après avoir travaillé avec son frère Michel, il décida de fonder son entreprise de charpente. En 1981, il bâtit son atelier et un chalet pour sa famille à Maules. André aimait aller travailler en montagne et a refait bien des toitures d’alpages. En 1993, il eut la douleur de perdre brusquement son fils Jérôme dans une avalanche, à 17 ans. Il affronta cette épreuve avec courage. André était un battant, ainsi qu’une personne croyante. Il a d’ailleurs été actif au sein du Conseil de paroisse et s’impliquait grandement dans la vie de son village et de la région en étant membre du comité du Parti démocrate-chrétien. Il était aussi membre de l’Economie alpestre et des patoisants de la Gruyère. Il faisait bon discuter avec lui, parfois même en patois. Beaucoup de monde connaissait «André le charpentier». Son fils Marc le rejoint dans l’entreprise, pour les travaux de charpente et pour l’exploitation de l’ancienne scierie de Maules. Arrivé à la retraite, il parcourait les brocantes avec son épouse ou partait en virée avec son frère. La venue de sa petite fille Estelle le combla de bonheur. Sa santé s’altéra peu à peu et soutenu par sa femme, il affronta humblement les peines de la maladie. Fidèle à lui-même, il trouva la force de participer aux noces de son fils et de sa belle-fille en mars dernier. A tous ceux que le décès d’André Descloux laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU