Estavannens
Claude Jaquet s’est éteint vendredi, entouré de l’amour des siens, à l’âge de 76 ans. Un ultime hommage lui est rendu cet après-midi en l’église d’Estavannens. Claude est né le 25 avril 1939, à Estavannens-Dessus, dans le foyer d’Irénée et Marie-Louise Jaquet. Il était le sixième d’une fratrie de sept enfants. Sa scolarité effectuée dans son village natal, il fut engagé par les Ateliers Firmann, à Bulle. Il concevait principalement des plaques de voitures et des sonnailles. Il travailla ensuite pour les PTT, puis pour Swisscom, en tant qu’employé de télécommunications. Claude épousa Prisca Chatagny, de Corserey, le 2 septembre 1967. De cette union naquirent deux garçons, Jean-Luc et Alain. Claude eut la joie de chérir sept petits-enfants. Il avait rencontré pour la première fois Prisca au stand de tir, à Bulle. Le tir était sa grande passion. Il le pratiquait à 300 mètres avec la Société d’Estavannens et à 50 mètres au petit calibre avec la Société de Broc. Il était aussi membre des matcheurs de la Fédération de tir de la Gruyère. Son plus haut fait d’armes, il le réalisa avec ses copains de la Société d’Estavannens, qu’il présida pendant plusieurs années, à l’occasion de la Fête fédérale à Olten, en 1984. Estavannens était alors devenu vice-champion de Suisse de groupes à 300 mètres. Claude n’était pas seulement à l’aise avec son fusil. Il aimait travailler le bois. Il réalisait des cuillères et des cannes. Le dessin et la photographie l’enthousiasmaient également. D’un tempérament solitaire et discret, il prenait plaisir à se promener en montagne, notamment sur les hauts de son village qu’il aimait tant. A l’âge de 54 ans, les médecins lui diagnostiquèrent la maladie de Parkinson. Malgré les moments douloureux, il ne se plaignit jamais. Il put compter sur le soutien de sa famille, de son épouse. Il se rendait aux rencontres de l’Association fribourgeoise de la maladie de Parkinson. Ces moments de communion le réconfortaient. Lundi dernier, Claude dut être hospitalisé en raison d’une pneumonie. Malgré toute sa volonté et l’amour des siens, il n’avait plus la force de lutter. A son épouse, à ses enfants et à tous ceux que le décès de Claude Jaquet laisse dans la peine, La Gruyère adresse sa sympathie. GRU