Quantcast
Channel: Nécrologie
Viewing all articles
Browse latest Browse all 1689

Cécile Bochud-Demierre

$
0
0
née Vallélian, Granges

Entourée de l’amour des siens, Cécile Bochud s’est endormie paisiblement le vendredi 13 mars à la Maison Saint-Joseph, à Châtel-Saint-Denis, après une période de souffrance supportée avec courage et résignation. Elle était dans sa 90e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 17 mars en l’église d’Attalens. Cécile était la quatrième d’une famille de sept enfants. Elle est née le 4 novembre 1925 à Esmonts, dans le foyer de Marie et Paul Vallélian-Siffert, agriculteurs. La famille déménagea à la Montagne de Lussy pour y exploi­ter un domaine agricole. A 11 ans, elle eut le chagrin de perdre sa maman. Les plus grands épaulèrent alors leur papa. C’est à Lussy que Cécile effectua sa scolarité. En 1951, elle épousa Francis Demierre et ils eurent la joie d’accueillir trois enfants: Liliane, Gisèle et Claude. Après une période à Goumoens-le-Jux, c’est aux Tavernes, au lieu-dit les Carbolles, que la famille s’installa, avec le papa de Cécile, sur un nouveau domaine. Plus tard, la famille partit habiter à Palézieux-Village, où Francis décéda en 1971, à la suite d’une longue maladie. En 1973, c’est à Granges (Veveyse) qu’elle emménagea. Elle fit la connaissance de Marcel Bochud, qui devint son mari en 1978. Le couple s’installa à la ferme du Prey. Elle eut la joie de voir s’agrandir sa famille avec l’arrivée de cinq petits-enfants et quatre arrière-petites-filles, dont Laurine, née le 20 janvier, qu’elle a eu le bonheur de prendre dans ses bras. Cécile était fière de cette belle descendance. Elle ne fut cependant pas épargnée par la vie. En novembre 1974, elle eut l’immense chagrin de perdre tragiquement sa fille Liliane, puis son papa en 1989, ainsi que son deuxième époux en 2003. Toutes ces épreuves l’ont profondément marquée. Elle continua à vivre dans sa maison où elle avait à cœur de cultiver son jardin et ses fleurs. Elle avait beaucoup de plaisir à recevoir sa famille. Lors des parties de cartes qu’elle adorait, il y avait toujours une tarte ou quelques friandises à déguster. En octobre dernier, elle fut hospitalisée, puis elle dut se résigner à rejoindre la Maison St-Joseph, à Châtel-Saint-Denis, où elle fut bien entourée. A sa famille et à tous ceux que son décès laisse dans la peine, nous présentons nos sincères condoléances. GRU


Viewing all articles
Browse latest Browse all 1689