
Andréa Meyer-Berthoud, bien connue par son surnom de Titi, est décédée subitement dimanche 8 mars à l’HFR Riaz des suites d’une hémorragie. Elle avait 76 ans. Un dernier hommage lui a été rendu mercredi en l’église de Châtel-Saint-Denis. Atteinte dans sa santé depuis plusieurs années, Titi avait surmonté de nombreuses souffrances avec beaucoup de volonté et de courage, sans jamais se plaindre.
Née le 22 février 1939, deuxième d’une fratrie de cinq enfants, elle naquit et grandit en Crey, à Châtel-Saint-Denis. Elle fut élevée dans l’amour de ses parents Lidvine et Henri Berthoud. En 1958, Titi rencontra Paul Meyer qu’elle épousa l’année suivante. Une histoire d’amour qui durera cinquante-sept ans.
Employée couturière de l’entreprise Milord dans les années 1960, elle abandonna son travail pour s’occuper de l’éducation de ses deux fils, Eric et Tony. Par la suite, elle épaula son mari dans l’entreprise familiale. Attentionnée et dévouée à toute sa famille, Titi eut la joie de chérir ses cinq petits-enfants.
Dans son jeune âge, elle pratiqua la gymnastique et l’athlétisme au sein de la FSG de Châtel. Fille d’agriculteur, amoureuse de la nature, elle appréciait les balades et les pique-niques en forêt. Elle passait de nombreuses heures à s’occuper de son jardin.
Au chalet de la Frasse, Titi aimait concocter de bons petits plats, réunir famille et amis pour les week-ends et les fêtes. Elle appréciait aussi les parties de cartes. Très proche de ses frères et sœurs, elle était spécialement liée à sa jeune sœur Gaby qui épousa le frère de Paul.
Les deux familles voisines et inséparables partagèrent de belles années jusqu’au décès subit de Gaby en 1991. C’est avec beaucoup d’attention que Titi essaya de choyer les enfants et petits-enfants de sa sœur. Quelques jours après cette tragique séparation, elle perdit son papa puis, trois mois plus tard, son beau-frère Henri. Elle dut encore faire le deuil de son frère Gut, en 2001, celui de sa sœur aînée Miette, cinq ans plus tard, et celui de son beau-frère Roger en 2013.
Appréciée pour sa gentillesse, sa simplicité et son dévouement, Titi laisse un très grand vide dans la vie de ses proches. A eux ainsi qu’à tous ceux que son décès attriste, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU