
Henri Kuhn s’est éteint jeudi au Foyer de Bouleyres, à Bulle. Il avait 81 ans. Un dernier hommage lui sera rendu ce samedi en l’église Saint-Pierre-aux-Liens, à Bulle. Henri Kuhn naquit le 10 février 1924, à Arconciel, dans le foyer d’Antonin et Marie Kuhn, née Piller. Il était le cinquième d’une famille de huit enfants. En 1935, la famille s’installa au domaine de Beauregard, à la Part-Dieu. Henri participait avec ses frères et ses sœurs aux travaux de cette grande ferme. Il acquit plus tard un diplôme de paysan à l’Institut agricole de Grangeneuve. Au printemps 1961, la famille quitta la paysannerie. Henri s’installa alors avec ses parents et ses deux sœurs – Jeannette et Thérèse – à la rue de l’Ondine, à Bulle. Henri entra au service de l’Innovation en tant que livreur. Très apprécié de son employeur, de ses collègues et de ses clients, il couvrait un grand secteur, allant jusqu’au Pays-d’Enhaut. Ainsi, toujours sur la route, témoin de nombreux accidents, il décida de suivre une formation de samaritain, fonction qu’il exercera durant de très nombreuses années. Courageux et d’un caractère enjoué, il était aussi passionné de musique. Il chanta à L’Espérance de Vuadens, au Chœur-Mixte de la ville de Bulle et au chœur paroissial de Saint-Pierre-aux-Liens, dont il fut médaillé Bene Merenti. Très proche de la nature, il fit de nombreuses randonnées en montagne. Arrivé à la retraite, il s’occupa encore de l’entretien de sa maison et de son jardin. Le grand âge venant, il fut entouré – avec sa sœur Thérèse – d’une équipe magnifique. Ils tissèrent avec celle-ci des liens profonds d’amitié. Ainsi, avec l’aide supplémentaire de locataires, ils purent demeurer dans leur foyer jusqu’en septembre dernier. Ils entrèrent alors à la Maison bourgeoisiale. Henri perdit en octobre 2014 sa sœur Thérèse avec laquelle il avait vécu plus de huitante ans. Au début février, Henri rejoignit le Foyer de Bouleyres. Il y passa son dernier mois de vie, soigné avec beaucoup de professionnalisme et de chaleur humaine. Il fut aussi entouré par sa famille et ses amis. A eux ainsi qu’à tous ceux que le décès d’Henri Kuhn laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU