
Cécile Dunand, l’aînée d’une fratrie de 10 enfants est née le 25 janvier 1938 à Marly, dans le foyer de Louis et Marguerite Fragnière. Au gré des déplacements de son papa, instituteur, elle fréquenta plusieurs écoles dont celles de Marly et Sorens. Dès l’âge de 16 ans, elle travailla comme aide de cuisine au Restaurant Le Gruérien, à Bulle, et chez Tante Marthe, afin de contribuer au soutien de cette nombreuse famille. C’est à l’Hôtel de Ville de La Tour-de-Trême, où elle œuvra comme sommelière, qu’elle rencontra Maurice Dunand, son futur époux. Ils se marièrent en 1958 et trois enfants, Martine, Marc et Benoît, sont nés de cette union. Aux petits soins pour les siens, Cécile confectionnait des habits pour ses enfants, réalisait de fins arrangements floraux et, en cuisinière expérimentée, le menu de bénichon. Les fêtes de Noël et de Pâques lui donnaient aussi l’occasion de rencontrer tous ses frères et sœurs. Lorsque son époux se mit à son compte en tant que transporteur, elle le seconda dans la gestion de son entreprise, tout en menant de front famille, ménage et par la suite, durant une dizaine d’années, l’exploitation du pressing de La Tour-de-Trême. Elle dut cesser cette dernière activité en 1990, à la découverte de sa maladie, une sclérose en plaques. Devenue grand-maman, chérir ses petits-enfants Denis, Oriane, Salomé, Yann et Alec mettait un peu de baume sur la douleur d’avoir tragiquement perdu son fils Marc. Les marches en montagne, les week-ends au Poyet, les camps de ski avec ses enfants, les voyages de contemporains ou les vacances en camping furent ses divertissements durant les années où la mobilité le lui permettait. Des joies toutes simples lui tenaient à cœur – les concerts de la fanfare de La Tour, la gymnastique avec ses copines ou les lotos. Cécile Dunand s’est éteinte vendredi, à la suite d’un malaise cardiaque avec aggravation. Un dernier hommage lui sera rendu mercredi à La Tour-de-Trême. Que tous ceux qui pleurent sa disparition trouvent ici l’expression de notre sympathie émue. GRU