née Pilloud, Châtel-Saint-Denis
Le 27 décembre, Marguerite Liaudat s’est éteinte dans sa 90e année, après avoir passé les fêtes de Noël en famille. Un dernier hommage lui a été rendu le 30 décembre. Marguerite, dite Maguy, a vu le jour le 4 juillet 1925 dans le foyer de François et Marie Pilloud, à Fruence. Sœur jumelle de Denis, elle a eu également un autre frère ainsi que deux sœurs. Elle fit toute sa scolarité dans son village natal. Avant-gardiste, elle travailla comme fille au pair à Genève avant de se rendre en Suisse alémanique pour y apprendre la langue. Elle garda de très bons souvenirs de cette période de sa vie et était très fière d’en raconter les anecdotes. En 1956, elle épousa Romain Liaudat, aussi originaire de Fruence. De leur union naquirent quatre garçons et une fille. La famille s’est ensuite agrandie avec l’arrivée de onze petits-enfants, puis de quatre arrière-petits-enfants. Maguy était très proche de ses petits-enfants avec qui elle avait une grande complicité et tout spécialement avec Alexandra, qui grandit à ses côtés. Maguy fut éprouvée à plusieurs reprises dans sa vie, notamment lors du grave accident de moto de son fils et du décès de son mari en 1987. Elle aimait beaucoup la vie campagnarde et affectionnait particulièrement son jardin et ses fleurs. Elle appréciait la présence de ses amis pour jouer aux cartes ou simplement discuter. Très ouverte sur le monde, elle a toujours aimé voyager et a eu l’occasion de se rendre au Canada à plusieurs reprises pour rendre visite à son fils. La lecture et l’actualité faisaient partie de ses centres d’intérêt. Rassembler sa famille lors des fêtes lui procurait beaucoup de bonheur. Son humour était apprécié de tous. Ses proches garderont le souvenir d’une femme débordante de joie de vivre et d’affection. Depuis deux ans, sa santé s’était dégradée, mais grâce au soutien de son entourage, après un court séjour à l’hôpital, elle put retourner dans sa maison. C’est là qu’elle s’est éteinte le 27 décembre. A tous ceux que le départ de Marguerite Liaudat plonge dans la tristesse, nous disons notre sympathie émue. GRU