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Jean-Marie Liaudat

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Le Crêt

Jean-Marie Liaudat est décédé au Foyer Saint-Germain, à Gruyères, le 29 octobre 2024. Une cérémonie a eu lieu en l’église du Crêt, samedi 2 novembre 2024.Jean-Marie est né le 24 mai 1949 à Besencens, dans le foyer de la famille de Sylvestre Liaudat et Marguerite, née Liaudat. Il avait un frère aîné, Gilbert. Il était en bas âge quand sa maman est décédée. Son papa et sa grand-maman s’occupèrent alors des deux enfants. Après avoir fréquenté les écoles obligatoires à Saint-Martin, il resta quelques années sur le domaine familial. Le week-end, il travaillait au restaurant du Lion d’or, à Saint-Martin, comme caviste. Au début 1975, il arriva au Crêt, chez Francis Favre. Jeune homme discret et réservé, il aidait au travail quotidien. Jean-Marie a passé plusieurs étés à la Gîte. Une fois par semaine, il allait à vélo à Semsales pour faire ses commissions. Au fil des années, il s’occupait des fleurs de la maison, des chats et du jardin: c’est de loin qu’on le remarquait avec ses habits orange. Il discutait volontiers, avait un œil sur tout ce qui se passait à l’école, s’occupait à nettoyer les bords de route du village. Cela lui permettait de contrôler ce qu’il s’y passait, lui qui était «le shérif préféré» de ses proches. Il était devenu le personnage incontournable de la vie du village. Jean-Marie eut la chance de croiser Francis sur son chemin. Ils étaient comme deux frères, se chamaillaient toujours. Qu’est-ce que leurs proches ont pu rire, tout en étant un brin inquiets de les voir partir, eux les deux hommes à chapeau, avec leur jeep. Puis au fil des années, les forces de Francis s’en sont allées. Mais il put compter sur Jean-Marie. Le 6 avril 2017, Jean-Marie entra au Foyer Saint-Germain, à Gruyères. Il rencontra une belle famille qui l’aimait et le comprenait. Il s’est tout de suite senti à l’aise, il était «Gruérien»… Il prenait plaisir, de temps à autre, à offrir une boîte de chocolats ou un petit bouquet de roses au personnel. Ce printemps, des ennuis de santé se sont fait ressentir. Il a été courageux et volontaire, mais la maladie a eu le dernier mot. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de Jean-Marie Liaudat laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sincère sympathie. GRU

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