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Jacqueline Musy-Monnard

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«Miette»

Châtel-Saint-Denis

Jacqueline Musy est née le 2 septembre 1934 au domaine des Praz, à Attalens. Elle est la 2e enfant de Maxime et Agathe Monnard et grandit avec ses frères Jean, Roger et André. Comme eux, elle participe très tôt aux travaux de la ferme. Pendant la guerre, son papa est mobilisé à plusieurs reprises. Grâce aux produits de la ferme, la famille ne manque de rien et se sent privilégiée. Elle effectue toute sa scolarité à l’école primaire de Vuarat. Bonne élève, elle envie ses frères qui peuvent ensuite suivre les cours de l’école régionale. Pour elle, ce sera l’école ménagère! En 1951, la famille déménage à Bossonnens pour reprendre le domaine du grand-père maternel décédé. Le 4 mai 1953, un drame frappe la famille. Jean, son frère aîné âgé de 20 ans, se tue dans un accident de moto. La perte de ce frère aimé et admiré la marquera profondément et durablement. Jeune fille, c’est à Vevey et à Lausanne qu’elle occupe divers emplois, qu’elle quitte en été pour aider aux travaux des champs. Lorsqu’un atelier de couture s’ouvre à Attalens, elle saisit cette belle opportunité pour y travailler. En avril 1961, elle épouse Jean Musy et s’installe à Châtel-Saint-Denis. Elle se consacre désormais à son foyer. Le couple accueille trois enfants, Anne, Valérie et Laurent, qui grandissent dans l’ambiance conviviale de Bel-Horizon. Elle se consacre corps et âme à l’éducation de ses enfants et tient surtout à ce qu’ils jouissent d’une formation solide, elle qui n’a pas pu faire les études qu’elle souhaitait. Avec les contemporaines de 1934, elle s’envole pour l’Espagne, la Grèce et le Portugal. C’est toujours avec plaisir qu’elle les retrouve au souper de fin d’année. En 1979, elle reprend une activité à temps partiel à l’Hôpital Monney, dans les services de la lingerie et du nettoyage. Elle noue des relations amicales avec plusieurs employées et apprécie de pouvoir échanger quelques mots avec les patients et les visiteurs. En septembre 2000, désormais à la retraite et séparée de son mari, elle quitte Bel-Horizon pour la route des Pléiades. Elle voyage avec ses enfants, et même jusqu’en Amérique avec sa fille Valérie et son beau-fils Frédéric. Elle se plaît dans son petit appartement, apprécie son nouveau rôle de grand-mère et choie ses petites-filles Noémie et Emma, qui sont ses rayons de soleil. Le temps de la retraite passe à vive allure, rythmé par les bénichons et les fêtes de famille. Elle voyage moins mais participe encore aux sorties réservées aux aînés. Casanière, discrète et tranquille de nature, elle ne sort plus que pour faire ses courses. La lecture des journaux, le feuilleton et les jeux télévisés occupent désormais ses journées. Le week-end, elle apprécie les repas avec sa famille. Le temps s’écoule paisiblement jusqu’à l’apparition d’une tumeur cancéreuse l’hiver passé. Début d’août, elle est hospitalisée à Riaz, puis entre à la Maison Saint-Joseph où elle est bien entourée. Le 2 septembre, elle souffle ses 90 bougies avec ses enfants et le personnel soignant de Saint-Joseph. Le samedi suivant, entourée de toute sa famille, elle assiste avec joie à la fête organisée à Attalens en l’honneur de ses 90 ans et des 20 ans de sa petite-fille Emma. Le 20 octobre 2024, Jacqueline s’est éteinte paisiblement à la Maison Saint-Joseph, après une courte maladie supportée avec courage. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de Jacqueline Musy laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sincère sympathie. GRU

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