Châtel-St-Denis
Jean-Pierre Maillard s’est éteint le 24 août à l’HFR de Riaz. Un dernier hommage lui a été rendu le 27 août. Né il y a 73 ans dans le foyer de René et Olga Maillard, au côté de son frère Michel, Jean-Pierre Maillard a effectué sa scolarité à Chatel-St-Denis. Après un apprentissage de mécanicien dans le garage familial, il a enchaîné avec une deuxième formation d’électricien sur auto. Dans les années 1990, des soucis de santé l’ont obligé à effectuer une reconversion dans la menuiserie. A côté de cette vie professionnelle, il a œuvré au sein du service d’ambulance familial, créé par son papa. Il a participé au développement de cette structure de plus en plus professionnelle jusqu’à prendre la responsabilité du service d’ambulance de la Veveyse. Il a même eu le courage d’entreprendre «sur le tard» une formation d’ambulancier IAS. A la suite de la réorganisation des ambulances, il a terminé sa carrière, toujours au service des patients, mais au sein des transports intersites de l’HFR. La famille a toujours été très importante pour lui et c’est en rencontrant Monique, née Grandjean, qu’il a trouvé celle avec qui il allait écrire l’histoire de sa propre famille. A la suite de leur union en 1975, ils eurent le bonheur d’accueillir trois enfants, Daniel, Christine et Dominique. Jean-Pierre aimait réunir son petit monde à l’occasion des fêtes ou tout simplement autour d’une broche. Bricoleur touche à tout, il mettait ses talents et tout son cœur à la réalisation de magnifiques crèches de Noël. Pour son plus grand bonheur, la famille s’est agrandie et l’arrivée de ses deux petits-enfants, Martin et Louis, lui ont procuré une grande joie et surtout de l’énergie et du courage dans les moments difficiles. Son dévouement et son implication dans la vie sociale l’ont conduit à s’engager dans de nombreuses sociétés, telles que les Samaritains, la fanfare, le Giron de la Veveyse ou encore comme banneret de la Société cantonale des musiques. Toujours dans l’envie d’apporter son aide aux autres, il a officié comme tuteur durant plus de dix ans. Les épreuves ne l’ont pas épargné. Une faiblesse cardiaque a nécessité la pose d’un stimulateur cardiaque à l’âge de 27 ans déjà. Il a subi ensuite un AVC et un pontage coronarien. Mais ce sont surtout des soucis artériels qui lui ont imposé l’amputation de sa jambe droite en 2022. Là encore, il a fait preuve d’une force exemplaire et a tout mis en œuvre pour retrouver son autonomie. Cette victoire aurait pu lui permettre de couler des jours heureux avec son épouse, mais le sort s’est une nouvelle fois acharné. En juillet dernier, un mal sournois est apparu et l’a emporté en un mois seulement. A ses proches et à ceux qui pleurent son départ, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU