dit Paulet, Echarlens
Paul Gremaud est décédé le 24 décembre 2023, dans sa 85e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 28 décembre, en l’église d’Echarlens. Paul est né le 6 mai 1939 à Riaz, dans la famille d’Arthur et Cécile Gremaud. Il avait un grand frère, Casi, avec qui il a travaillé quelques années sur la ferme familiale, avant que la vie ne l’emmène vers d’autres horizons. En effet, à 20 ans, alors qu’il faisait son école de recrues dans la cavalerie, il tomba gravement malade et dut passer près d’une année au sanatorium de Davos. A son retour, délesté d’un poumon, il entama un apprentissage de mécanicien automobile au Garage Moderne, à Bulle. D’un caractère sociable, il noua, sur son lieu d’apprentissage, plusieurs amitiés qu’il garda précieusement tout au long de sa vie. En 1964, il épousa Jeannot et commença alors une longue et belle histoire d’amour. Trois enfants, Claude, Nicole et Philippe, vinrent bien vite parfaire le tableau. Ces nouvelles responsabilités familiales ne l’empêchèrent cependant pas d’entreprendre un deuxième apprentissage comme auto-électricien chez Riesen, à Fribourg. Il faut dire que Paulet était un vrai passionné, de ceux qui démontent et remontent entièrement une voiture. Après un bref retour au Garage Moderne, il s’installa à son compte au centre-ville de Bulle. Une bonne partie de la Gruyère passa alors chez lui, soit pour changer une batterie, soit pour une ampoule ou pour un autoradio. Jovial, ne refusant jamais un service, Paulet devint au fil du temps une personnalité connue de tous dans la région. Sans compter qu’il faisait partie des Amis de la cavalerie et des Patoisants. Avec sa femme, ses amis ou ses contemporains, il parcourut le monde entier lors de nombreux voyages. Mais il se plaisait aussi dans nos montagnes gruériennes, et en particulier au chalet du Pessot. En 2005, le décès de son épouse l’affecta cruellement et mit un terme à cette heureuse période de sa vie. Paulet eut cependant la chance de rencontrer Malou quelques années plus tard. Grâce à elle, il remonta gaillardement la pente et retrouva la saveur de l’existence. Paulet laisse aux siens le souvenir d’un homme jovial qui avait toujours le mot pour rire. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de Paul Gremaud laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sincère sympathie. GRU