Avry-Devant-Pont
Michel Morard est né le 11 avril 1938, de l’union de Léon et Louisa Morard-Gaillard. Quatrième d’une fratrie de huit enfants, il était très attaché à la Gruyère, à la nature et la terre. Après avoir fréquenté l’Ecole Normale à Bulle, il s’orienta vers une formation de douanier. On lui présenta par la suite l’opportunité d’effectuer l’école de police à Lausanne. Il exerça donc la profession de gendarme auprès de la police cantonale à Charmey, puis dans le chef-lieu gruérien jusqu’à sa retraite en 1998. De son mariage en 1965 avec Marguerite, une Glânoise rencontrée par hasard à Gumefens, naquit son fils unique Pierre en 1974. Un événement à la fois désiré mais presque inespéré pour le couple. Malgré les contraintes liées à sa profession (les horaires irréguliers et de nuit), Michel a toujours fait de son mieux pour être disponible et présent, pour soutenir et aider les autres. Combien sont venus lui demander des services, des conseils ou une solution à des problèmes parfois inouïs? Michel aimait partager un moment de convivialité avec ses semblables, boire «un bon verre de blanc bien frais». Il se mettait alors volontiers à raconter ses péripéties de jeunesse, ses rencontres insolites durant sa carrière ou d’anciennes histoires vécues dans sa région natale. Ça se corsait un peu lorsque la discussion virait à la politique… Bricoleur hors pair, Michel aimait rendre service, réaliser des travaux de rénovation, travailler le bois dans son atelier, jardiner et faire des mots croisés. Jouissant pourtant d’une bonne santé jusque-là, Michel connut régulièrement des problèmes dès le début de sa retraite. Une première hospitalisation au CHUV en raison d’un anévrisme de l’aorte fut un premier événement marquant et traumatisant. Mais tout cela ne l’a pas empêché de vivre une retraite active et emplie de bons moments avec sa famille, ses petits-enfants Jonathan et Natacha, ses amis souvent également joueurs de cartes, ses amis d’enfance, anciens collègues ou connaissances de longue date.
Il y a un mois, Michel a été admis à l’hôpital en raison de son état général de faiblesse. Le diagnostic médical de la grippe, pourtant rassurant au premier abord, lui aura finalement été fatal. Michel s’en est allé durant son sommeil rejoindre ses parents, son petit frère Jean-Pierre, ses frères et sœurs, ses amis au paradis. Les siens se souviendront des bons moments partagés, de ses bonnes actions, de son courage, de sa droiture et de sa sincérité. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de Michel Morard laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sincère sympathie. GRU